King GPO - Diplomatie et AAR
1546 – 1551. La guerre d’Eleonore ou la blietzkrieg ottomane dans les Balkans
A Istanbul, les complots foisonnent et les alliances se forment pour se dissoudre dès le coucher du soleil : les vautours attendent la fin annoncée du Grand Vizir Danton, éminence grise des Sultans depuis plus de 50 ans et poussé dans ses derniers retranchements par les sbires du sinistre Ben Marrabey. Toute l’affaire n’est pas encore éclaircie, mais le sinistre ayatollah se préparait, dit-on, à apporter les preuves du faux accident mortel orchestré par le vizir sur la douce Eleonore, concubine favorite du Sultan Soliman, qui pleure toujours sa disparition... alors que la belle serait bien vivante, à l’abris en orient et menant la grande vie dans un des palais du fourbe vizir, dont les motifs restent mystérieux (Des sentiments, lui ? Ou est-ce plutôt parce qu’Eleonore est une riche héritière liée à la famille du Sultan ?
).
Sentant le désastre approcher à grand pas, le Grand Vizir accueille avec soulagement la déclaration de guerre française aux habsbourgs d’Autriche : des contacts secrets ont été noués depuis longtemps avec Paris via l’intermédisaire de la délicieuse Azénore et le Sultan Soliman s’est engagé à voler au secour de la France si celle-ci était attaquée par Vienne. Certains ont parlé aussi de projets offensifs, mais ceux là se trompent : l’empire ottoman ne désire pas la guerre.
Mais les demandes incessantes de Paris font hésiter le bon Sultan, qui prend finalement la décision d’intervenir quand le plus grand défenseur de la paix avec l’Autriche, l’homme clef du traité de Syracuse, se prononce lui aussi pour la guerre : l’occasion rêvée de détourner l’attention de Soliman de cette périlleuse affaire presque entièrement révélée par Ben Marrabey. Car qui en effet pourrait planifier l’offensive mieux que celui qui a déjà organisé l’assaut victorieux contre la Hongrie en 1518 ? Le Grand Vizir Danton est indispensable pour mener à bien l’assaut, il conservera donc sa précieuse tête et pourra planifier l’offensive : la guerre d’Eleonore pouvait commencer, la nécessité de respecter l’alliance secrète avec Paris et la revendication séculaire du Vizir sur la province autrichienne du Krain servant de paravent aux compliqués complots politico-amoureux d’Istanbul
.
La guerre est officiellement déclarée le 4 mai 1547 et trois armées ottomanes déferlent aussitôt vers les frontières : le Banat et le Pest sont pris d’assaut, le Krain assiégé. Les troupes poursuivent alors leur marche non vers l’ouest, mais vers le nord : le Maros est assiégé, ainsi que Buda, l’antique capitale hongroise et véritable place-forte autrichienne, par Soliman en personne !
Pris par surprise, l’Empereur réagit néanmoins très vite et envoi son meilleur général, Ferdinand, déloger les Ottomans du Krain, seule revendication du Sultan, que l’Autriche refuse obstinément de céder : avec des forces six fois supérieurs en nombre, la victoire semble assurée, mais c’était oublier la volonté du Tout Puissant :celui-ci a décrété que le Krain sera ottoman et il en sera donc ainsi. 40.000 autrichiens, terrassés par la honte et abandonnant 20.000 des leurs, finissent par retraiter, humiliés, devant les 4000 survivants musulmans : le triomphe de la foie !
Sitôt le moral de l’armée rétabli, les Autrichiens, qui ont reçu des renforts considérables, contre-attaquent au Pest dans le but de couper le ravitaillement du Sultan Soliman, qui assiège toujours Buda, mais un obstacle de taille s’oppose aux projets de l’Empereur : le Grand Visir Danton et les cavaliers d’Allah. 25.000 janissaires contre 60.000 impériaux s’affrontent dans les plaines hongroises : la charge est irrésistible et balaye tout sur son chemin. A la tête des régiments des coupeurs de tête, de redoutables cavaliers, le Grand Vizir, que Dieu le bénisse, enfonce l’aile droite ennemie puis se rabat au centre : la déroute est immédiate, les Autrichiens refluent, humiliés et avec de lourdes pertes
. Emportés par leur volonté de mener le djiad partout où cela sera nécessaire, les cavaliers d’Allah se lancent à la poursuite des impériaux, qui font jonction au Oldenburg avec une nouvelle armée impie : 20.000 cavaliers se heurtent cette fois à près de 80.000 autrichiens ! Mais plus rien ne peut stopper l’assaut désormais irrésistible des janissaires : Djiad ! Djiad ! Djiad ! Ferdinand est une nouvelle fois pulvérisé et laminé, et fuit piteusement vers Vienne, abandonnant 40.000 tués derrière lui.
La route de Vienne est ouverte, plus rien ne peut sauver la capitale impériale, surtout que Buda s’apprête à offrir sa reddition au Sultan : la campagne est un succès complet. Mais le grand vizir ne souhaite pas la ruine de l’Autriche, avec laquelle au contraire il ne désire qu’une chose : entretenir de bonnes relations. La paix est une chose si agréable. Aussi, quand l’Empereur offre le Krain contre la paix, la proposition est étudiée avec attention : les espions ottomans, les ambassadeurs français et même les diplomates autrichiens sont unanimes pour déclarer la guerre gagnée à l’ouest aussi. La paix peut donc être signée, le 24 octobre 1547 et le Krain passe enfin sous contrôle ottoman : nul doute que Paris victorieux fera très vite de même.
Grand stratège de cette guerre, le Vizir Danton devient (temporairement) intouchable : que représente Eleonore pour le Sultan comparé à ce triomphe ? Soliman a réussi là où son glorieux père avait échoué jadis de si peu et mérite bien d’être désormais appelé Soliman le Magnifique. L’on retiendra que Vienne a tremblé, mais que l’Empereur et le Sultan, tous deux sages et de bonne volonté, ont su préférer la paix à la guerre à outrance.
Seule ombre au tableau, les ennuis que va désormais rencontrer Paris, privé de la toute puissante protection ottomane : les armées de Vienne étant presque complètement anéanties, selon le propre aveux de l’Empereur, nul, à Istanbul, ne comprend pourquoi la France a du finalement se contenter de l’Artois. Une enquête est en cour, mais tout indique que c’est l’assaut ibérique contre la France qui a empêché celle-ci d’obtenir plus de l’Autriche : l’empire ottoman, en tout cas, a respecté ses engagements.
Les pertes militaires ont été dérisoires et la guerre, qui n’a durée que six mois, n’a pas trop déstabilisé l’économie ottomane, mais les conversions lancées par Ben Marrabey, le grand rival du vizir, ont par contre, elles, ruiné le trésor impérial. Une nouvelle tentative d’implantation en Afrique orientale se solde par un nouveau désastre : la colonisation, décidémment, ne réussit guère à Istanbul.
L'Europe en 1551

A Istanbul, les complots foisonnent et les alliances se forment pour se dissoudre dès le coucher du soleil : les vautours attendent la fin annoncée du Grand Vizir Danton, éminence grise des Sultans depuis plus de 50 ans et poussé dans ses derniers retranchements par les sbires du sinistre Ben Marrabey. Toute l’affaire n’est pas encore éclaircie, mais le sinistre ayatollah se préparait, dit-on, à apporter les preuves du faux accident mortel orchestré par le vizir sur la douce Eleonore, concubine favorite du Sultan Soliman, qui pleure toujours sa disparition... alors que la belle serait bien vivante, à l’abris en orient et menant la grande vie dans un des palais du fourbe vizir, dont les motifs restent mystérieux (Des sentiments, lui ? Ou est-ce plutôt parce qu’Eleonore est une riche héritière liée à la famille du Sultan ?

Sentant le désastre approcher à grand pas, le Grand Vizir accueille avec soulagement la déclaration de guerre française aux habsbourgs d’Autriche : des contacts secrets ont été noués depuis longtemps avec Paris via l’intermédisaire de la délicieuse Azénore et le Sultan Soliman s’est engagé à voler au secour de la France si celle-ci était attaquée par Vienne. Certains ont parlé aussi de projets offensifs, mais ceux là se trompent : l’empire ottoman ne désire pas la guerre.
Mais les demandes incessantes de Paris font hésiter le bon Sultan, qui prend finalement la décision d’intervenir quand le plus grand défenseur de la paix avec l’Autriche, l’homme clef du traité de Syracuse, se prononce lui aussi pour la guerre : l’occasion rêvée de détourner l’attention de Soliman de cette périlleuse affaire presque entièrement révélée par Ben Marrabey. Car qui en effet pourrait planifier l’offensive mieux que celui qui a déjà organisé l’assaut victorieux contre la Hongrie en 1518 ? Le Grand Vizir Danton est indispensable pour mener à bien l’assaut, il conservera donc sa précieuse tête et pourra planifier l’offensive : la guerre d’Eleonore pouvait commencer, la nécessité de respecter l’alliance secrète avec Paris et la revendication séculaire du Vizir sur la province autrichienne du Krain servant de paravent aux compliqués complots politico-amoureux d’Istanbul

La guerre est officiellement déclarée le 4 mai 1547 et trois armées ottomanes déferlent aussitôt vers les frontières : le Banat et le Pest sont pris d’assaut, le Krain assiégé. Les troupes poursuivent alors leur marche non vers l’ouest, mais vers le nord : le Maros est assiégé, ainsi que Buda, l’antique capitale hongroise et véritable place-forte autrichienne, par Soliman en personne !
Pris par surprise, l’Empereur réagit néanmoins très vite et envoi son meilleur général, Ferdinand, déloger les Ottomans du Krain, seule revendication du Sultan, que l’Autriche refuse obstinément de céder : avec des forces six fois supérieurs en nombre, la victoire semble assurée, mais c’était oublier la volonté du Tout Puissant :celui-ci a décrété que le Krain sera ottoman et il en sera donc ainsi. 40.000 autrichiens, terrassés par la honte et abandonnant 20.000 des leurs, finissent par retraiter, humiliés, devant les 4000 survivants musulmans : le triomphe de la foie !

Sitôt le moral de l’armée rétabli, les Autrichiens, qui ont reçu des renforts considérables, contre-attaquent au Pest dans le but de couper le ravitaillement du Sultan Soliman, qui assiège toujours Buda, mais un obstacle de taille s’oppose aux projets de l’Empereur : le Grand Visir Danton et les cavaliers d’Allah. 25.000 janissaires contre 60.000 impériaux s’affrontent dans les plaines hongroises : la charge est irrésistible et balaye tout sur son chemin. A la tête des régiments des coupeurs de tête, de redoutables cavaliers, le Grand Vizir, que Dieu le bénisse, enfonce l’aile droite ennemie puis se rabat au centre : la déroute est immédiate, les Autrichiens refluent, humiliés et avec de lourdes pertes

La route de Vienne est ouverte, plus rien ne peut sauver la capitale impériale, surtout que Buda s’apprête à offrir sa reddition au Sultan : la campagne est un succès complet. Mais le grand vizir ne souhaite pas la ruine de l’Autriche, avec laquelle au contraire il ne désire qu’une chose : entretenir de bonnes relations. La paix est une chose si agréable. Aussi, quand l’Empereur offre le Krain contre la paix, la proposition est étudiée avec attention : les espions ottomans, les ambassadeurs français et même les diplomates autrichiens sont unanimes pour déclarer la guerre gagnée à l’ouest aussi. La paix peut donc être signée, le 24 octobre 1547 et le Krain passe enfin sous contrôle ottoman : nul doute que Paris victorieux fera très vite de même.
Grand stratège de cette guerre, le Vizir Danton devient (temporairement) intouchable : que représente Eleonore pour le Sultan comparé à ce triomphe ? Soliman a réussi là où son glorieux père avait échoué jadis de si peu et mérite bien d’être désormais appelé Soliman le Magnifique. L’on retiendra que Vienne a tremblé, mais que l’Empereur et le Sultan, tous deux sages et de bonne volonté, ont su préférer la paix à la guerre à outrance.
Seule ombre au tableau, les ennuis que va désormais rencontrer Paris, privé de la toute puissante protection ottomane : les armées de Vienne étant presque complètement anéanties, selon le propre aveux de l’Empereur, nul, à Istanbul, ne comprend pourquoi la France a du finalement se contenter de l’Artois. Une enquête est en cour, mais tout indique que c’est l’assaut ibérique contre la France qui a empêché celle-ci d’obtenir plus de l’Autriche : l’empire ottoman, en tout cas, a respecté ses engagements.
Les pertes militaires ont été dérisoires et la guerre, qui n’a durée que six mois, n’a pas trop déstabilisé l’économie ottomane, mais les conversions lancées par Ben Marrabey, le grand rival du vizir, ont par contre, elles, ruiné le trésor impérial. Une nouvelle tentative d’implantation en Afrique orientale se solde par un nouveau désastre : la colonisation, décidémment, ne réussit guère à Istanbul.

L'Europe en 1551

Déclarations diplomatiques.
Angleterre. Nous vous félicitions pour votre juste décision de rompre définitivement avec le Pape, ce pantin des Habsbourgs, et vous souhaitons de rapidement sortir de cette guerre civile qui ravage votre éloigné royaume.
Portugal. Nous louons votre courage et votre ténacité, votre refus de plier devant l’ogre de Madrid : le Portugal est petit, mais sa vaillance est grande. Pas mesure de précaution, préparez-vous néanmoins à la guerre dès maintenant, on ne sait jamais, le goinfre ne sera peut-être pas occupé fort longtemps par sa guerre déjà perdue contre la glorieuse France.
Espagne. Nous vous avions pourtant mis personnellement en garde : le monde est las de votre arrogance et de votre volonté de dominer le monde, que vous dissimulez si bien derrière un prétendu pacifisme. L’épée de la justice, brandie courageusement par le Roi de France, que Dieu le bénisse, se rapproche de plus en plus de votre cou de poulet : restituez à vos ‘cousins’ tout ce que vous leur avez volé. Ainsi parla Soliman. Le Grand Vizir, lui, vous assure que le traité de non-agression que nous avons signé sera scrupuleusement respecté et invite le bon abbé Coelio, que Dieu le protège, à une chasse au lion en Anatolie : nous pourrions y discuter de l’injustice du monde...
France. Valeureux allié, nous avons noté votre dépit devant notre traité de paix avec Vienne, que vous avez jugé trop rapide. Mais notez aussi que l’empire ottoman a respecté ses engagements et que seul son intervention et ses grandes victoires vous ont permis de gagner l’Artois : sans les cavaliers d’Allah, qui ont affronté et vaincu plus de 100.000 autrichiens, votre courageux Duc de Guise, qui mena les armées françaises de victoire en victoire, aurait eu bien plus de difficultés à triompher et aurait même peut-être été vaincu. Nous regrettons et ne comprenons pas pourquoi vous n’avez pu obtenir plus : les Autrichiens étaient anéantis. Sachez que nous soutenons toujours vos justes revendications : si vous n’avez pu obtenir pleine satisfaction à ce sujet, le seul responsable en est le Rey d’Espagne. Nous vous invitons aussi à une grande chasse au lion et vous conseillons de tenter une négociation avec l’Empereur, qui sait faire preuve de sagesse.
Autriche. Croyez bien que nous regrettons cette guerre, mais les revendications françaises et ottomanes étaient légitimes, nos actions indéniablement bénies par Dieu. Nous espérons que vous n’oublierez pas la générosité dont nous avons fait preuve à votre égard : notre victoire était si totale que nous aurions pu continuer et, qui sait, peut-être même prendre Vienne pour obtenir bien plus que le Krain. Mais cela, nous ne le souhaitons pas et vous offrons dès lors une paix juste, stable et longue. Le traité de Syracuse qui, bien qu’il ait mis fin à une guerre n’a JAMAIS impliqué de traité de non agression (ne nous accusez donc pas d’avoir manqué à notre parole) reste une bonne base, mais il avait le gros défaut de ne pas règler tous nos différents.
Votre refus obstiné de céder le Krain et les provinces qui reviennent à Paris nous a contraint à la guerre. Maintenant que cette province est notre, ayez la sagesse d’y renoncer car, tout comme la Croatie, désormais musulmane, le Krain se ralliera très prochainement à la vrai foie et sa possession ne vous apporterait ainsi plus aucun avantage, que du contraire. Seul un problème pourrait dès lors encore subsister entre nous : vos revendications sur la transylvanie, province de culture hongroise mais qui, selon le traité de Syracuse, doit rester hors de votre portée. Afin de régler définitivement la question balkanique, nous vous proposons de l’annexer avec toute notre bénédiction : vous aurez ainsi perdu le Krain, mais gagné la Transylvanie et la paix pourrait régner entre nous. Un traité de non-agression complémentaire et d’une durée à déterminer entre nous devrait sceller nos bonnes relations retrouvées. Sachez que tel est le souhait du Sultan et que le Grand Vizir vous invite à une chasse au lion pour enterrer définitivement toute querelle entre nous.
Suède. Tout nos voeux de succès au puissant souverain de ce royaume : puisse t-il régner très longtemps.
Angleterre. Nous vous félicitions pour votre juste décision de rompre définitivement avec le Pape, ce pantin des Habsbourgs, et vous souhaitons de rapidement sortir de cette guerre civile qui ravage votre éloigné royaume.
Portugal. Nous louons votre courage et votre ténacité, votre refus de plier devant l’ogre de Madrid : le Portugal est petit, mais sa vaillance est grande. Pas mesure de précaution, préparez-vous néanmoins à la guerre dès maintenant, on ne sait jamais, le goinfre ne sera peut-être pas occupé fort longtemps par sa guerre déjà perdue contre la glorieuse France.

Espagne. Nous vous avions pourtant mis personnellement en garde : le monde est las de votre arrogance et de votre volonté de dominer le monde, que vous dissimulez si bien derrière un prétendu pacifisme. L’épée de la justice, brandie courageusement par le Roi de France, que Dieu le bénisse, se rapproche de plus en plus de votre cou de poulet : restituez à vos ‘cousins’ tout ce que vous leur avez volé. Ainsi parla Soliman. Le Grand Vizir, lui, vous assure que le traité de non-agression que nous avons signé sera scrupuleusement respecté et invite le bon abbé Coelio, que Dieu le protège, à une chasse au lion en Anatolie : nous pourrions y discuter de l’injustice du monde...

France. Valeureux allié, nous avons noté votre dépit devant notre traité de paix avec Vienne, que vous avez jugé trop rapide. Mais notez aussi que l’empire ottoman a respecté ses engagements et que seul son intervention et ses grandes victoires vous ont permis de gagner l’Artois : sans les cavaliers d’Allah, qui ont affronté et vaincu plus de 100.000 autrichiens, votre courageux Duc de Guise, qui mena les armées françaises de victoire en victoire, aurait eu bien plus de difficultés à triompher et aurait même peut-être été vaincu. Nous regrettons et ne comprenons pas pourquoi vous n’avez pu obtenir plus : les Autrichiens étaient anéantis. Sachez que nous soutenons toujours vos justes revendications : si vous n’avez pu obtenir pleine satisfaction à ce sujet, le seul responsable en est le Rey d’Espagne. Nous vous invitons aussi à une grande chasse au lion et vous conseillons de tenter une négociation avec l’Empereur, qui sait faire preuve de sagesse.
Autriche. Croyez bien que nous regrettons cette guerre, mais les revendications françaises et ottomanes étaient légitimes, nos actions indéniablement bénies par Dieu. Nous espérons que vous n’oublierez pas la générosité dont nous avons fait preuve à votre égard : notre victoire était si totale que nous aurions pu continuer et, qui sait, peut-être même prendre Vienne pour obtenir bien plus que le Krain. Mais cela, nous ne le souhaitons pas et vous offrons dès lors une paix juste, stable et longue. Le traité de Syracuse qui, bien qu’il ait mis fin à une guerre n’a JAMAIS impliqué de traité de non agression (ne nous accusez donc pas d’avoir manqué à notre parole) reste une bonne base, mais il avait le gros défaut de ne pas règler tous nos différents.
Votre refus obstiné de céder le Krain et les provinces qui reviennent à Paris nous a contraint à la guerre. Maintenant que cette province est notre, ayez la sagesse d’y renoncer car, tout comme la Croatie, désormais musulmane, le Krain se ralliera très prochainement à la vrai foie et sa possession ne vous apporterait ainsi plus aucun avantage, que du contraire. Seul un problème pourrait dès lors encore subsister entre nous : vos revendications sur la transylvanie, province de culture hongroise mais qui, selon le traité de Syracuse, doit rester hors de votre portée. Afin de régler définitivement la question balkanique, nous vous proposons de l’annexer avec toute notre bénédiction : vous aurez ainsi perdu le Krain, mais gagné la Transylvanie et la paix pourrait régner entre nous. Un traité de non-agression complémentaire et d’une durée à déterminer entre nous devrait sceller nos bonnes relations retrouvées. Sachez que tel est le souhait du Sultan et que le Grand Vizir vous invite à une chasse au lion pour enterrer définitivement toute querelle entre nous.
Suède. Tout nos voeux de succès au puissant souverain de ce royaume : puisse t-il régner très longtemps.
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- Serenissimus augustus a Deo coronatus magnus pacificus imperator
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L’Europe en sang et la fourberie ottomane
En 1552, l’Autriche eu a subir la plus grande infâmie complotée à Paris et Istanbul.
La France et l’Autriche étaient en négociation pour la cession de territoires de Culture Francaise à la couronne de France. Cependant, sans aucun préavis et aucune information, la France nous déclara la guerre. En effet, un certains désaccord demeurait sur le prix de ces provinces, mais nos ambassadeurs à Paris continuaient les négociation en vue d’un prochain accord. La France quant à elle s’avère donc être un diplomate des plus binaires.
N’ayant pu obtenir ce qu’il désirait à notre première entrevue, le Roi de France nous déclara la guerre pour voler ce qui nous appartenait.
Face à cette déclaration, nous dûmes lever des armées pour faire face à cette lâche agression. Et une terrible campagne de plusieurs années débuta, qui vit pourtant la victoire des armées francaises conduite par Guise. Après avoir subit de nombreux revers, et malgré l’intervention de notre cousin d’Espagne, exsangue et battu nous devions concéder l’Artois.
Dans cette guerre, la France a donc démontré qu’elle ne savait construire son royaume que par la force des armes, et que si son but fut atteint avec l’Artois récupéré, le prix fut largement plus élevé que les 500 ducats demandés.
Un rapport fut donc envoyé à Vienne, et les ambassadeurs francais renvoyés. Toute relation est donc coupée avec la France, notre Empire n’ayant que faire d’un royaume où l’honneur n’a pas de place.
Mais alors que dire de l’attitude fourbe de l’Empire Ottoman.
Aussitôt cette déclaration de guerre reçue de la France, le sultan envoya des milliers d’hommes en Autriche, et là non plus sans aucun préavis, nos armées furent surprises et les milliers d’hommes levés pour la guerre contre la France furent exterminés avant d’avoir pu compléter leur formation, réduisant à néant nos chances de victoire dans la campagne de France.
Le Sultan qui avait préparé son coup à l’avance, ses armées étant en masse à notre frontières, ose encore aujourd’hui nous parlait de paix et d’honneur alors qu’il vient de rompre de sa propre initiative le traité de Syracuse et de mettre en danger ses relations avec le monde chrétien pour simplement gagner une petite province. Là aussi faisant preuve, comme son allié de circonstance, d’un calcul à très court terme.
De plus après ce hold-up caractérisé, il ose aujourd’hui nous envoyé ses ambassadeurs mielleux nous parlaient de paix et d’amitié.
Croit il donc les peuples d’Autriche aussi naïfs et stupides, et qu’une invitation à une chasse au lion saura réparer les dommages irrémédiables causés dans la région et aux relations avec l’Autriche.
Nous considérons donc par le fait de la traitrise et fourberie de l’Empire Ottoman, le traité de Syracuse caduque. Traité qui stipulait que le Krain demeurait autrichien, traité que vous aviez signé. Mais semble t il la signature du vizir n'a d'autre valeur que le coût de l'encre utilisée.
A notre cousin, le très catholique roi d’Espagne. Nous vous remercions et vous sommes une nouvelle fois reconnaissant pour votre soutien dans cette campagne de France. Preuve, s’il en est que la notion d’honneur demeure toujours en Europe, tout au moins à Madrid. L’issue de cette campagne ayant été catastrophique pour l’Autriche, nous avons dû vous laisser seul dans cette guerre, nos armées ne s’élevant pas à plus de 5000 hommes et nos caisses vidées.
Cependant, il est temps de faire taire ces terribles calomnies qui tentent de vous porter préjudice en vous accusant d’être expansionniste et de n’avoir aucun respect pour les peuples environnants. Ces rumeurs étant propagés depuis Paris et Istanbul, tout gentilhomme n’y saurait porter attention, surtout depuis ces derniers événements.
En 1552, l’Autriche eu a subir la plus grande infâmie complotée à Paris et Istanbul.
La France et l’Autriche étaient en négociation pour la cession de territoires de Culture Francaise à la couronne de France. Cependant, sans aucun préavis et aucune information, la France nous déclara la guerre. En effet, un certains désaccord demeurait sur le prix de ces provinces, mais nos ambassadeurs à Paris continuaient les négociation en vue d’un prochain accord. La France quant à elle s’avère donc être un diplomate des plus binaires.
N’ayant pu obtenir ce qu’il désirait à notre première entrevue, le Roi de France nous déclara la guerre pour voler ce qui nous appartenait.
Face à cette déclaration, nous dûmes lever des armées pour faire face à cette lâche agression. Et une terrible campagne de plusieurs années débuta, qui vit pourtant la victoire des armées francaises conduite par Guise. Après avoir subit de nombreux revers, et malgré l’intervention de notre cousin d’Espagne, exsangue et battu nous devions concéder l’Artois.
Dans cette guerre, la France a donc démontré qu’elle ne savait construire son royaume que par la force des armes, et que si son but fut atteint avec l’Artois récupéré, le prix fut largement plus élevé que les 500 ducats demandés.
Un rapport fut donc envoyé à Vienne, et les ambassadeurs francais renvoyés. Toute relation est donc coupée avec la France, notre Empire n’ayant que faire d’un royaume où l’honneur n’a pas de place.
Mais alors que dire de l’attitude fourbe de l’Empire Ottoman.
Aussitôt cette déclaration de guerre reçue de la France, le sultan envoya des milliers d’hommes en Autriche, et là non plus sans aucun préavis, nos armées furent surprises et les milliers d’hommes levés pour la guerre contre la France furent exterminés avant d’avoir pu compléter leur formation, réduisant à néant nos chances de victoire dans la campagne de France.
Le Sultan qui avait préparé son coup à l’avance, ses armées étant en masse à notre frontières, ose encore aujourd’hui nous parlait de paix et d’honneur alors qu’il vient de rompre de sa propre initiative le traité de Syracuse et de mettre en danger ses relations avec le monde chrétien pour simplement gagner une petite province. Là aussi faisant preuve, comme son allié de circonstance, d’un calcul à très court terme.
De plus après ce hold-up caractérisé, il ose aujourd’hui nous envoyé ses ambassadeurs mielleux nous parlaient de paix et d’amitié.
Croit il donc les peuples d’Autriche aussi naïfs et stupides, et qu’une invitation à une chasse au lion saura réparer les dommages irrémédiables causés dans la région et aux relations avec l’Autriche.
Nous considérons donc par le fait de la traitrise et fourberie de l’Empire Ottoman, le traité de Syracuse caduque. Traité qui stipulait que le Krain demeurait autrichien, traité que vous aviez signé. Mais semble t il la signature du vizir n'a d'autre valeur que le coût de l'encre utilisée.
A notre cousin, le très catholique roi d’Espagne. Nous vous remercions et vous sommes une nouvelle fois reconnaissant pour votre soutien dans cette campagne de France. Preuve, s’il en est que la notion d’honneur demeure toujours en Europe, tout au moins à Madrid. L’issue de cette campagne ayant été catastrophique pour l’Autriche, nous avons dû vous laisser seul dans cette guerre, nos armées ne s’élevant pas à plus de 5000 hommes et nos caisses vidées.
Cependant, il est temps de faire taire ces terribles calomnies qui tentent de vous porter préjudice en vous accusant d’être expansionniste et de n’avoir aucun respect pour les peuples environnants. Ces rumeurs étant propagés depuis Paris et Istanbul, tout gentilhomme n’y saurait porter attention, surtout depuis ces derniers événements.
The King Rocks Da Place !!
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
Le Sultan ne voit pas comment il aurait pu rompre un traité qui n’a fait que mettre fin à une guerre et qui a été appliqué scrupuleusement. Si tout traité mettant fin à une guerre se devait d’être éternel, il n’y aurait plus de guerre dans le monde depuis des siècles.Elvis a écrit : alors qu’il vient de rompre de sa propre initiative le traité de Syracuse
L’Empereur nous reprocherait-il de ne pas avoir demandé plus ? Voilà qui nous surprend un peu, je l’avoue.Elvis a écrit : ...et de mettre en danger ses relations avec le monde chrétien pour simplement gagner une petite province
Mais de quoi parlez-vous donc ? Si vous vouliez tant la guerre, pourquoi avoir signé la paix ? En nous cédant le Krain, vous reconnaissiez notre nouvel suzeraineté sur cette province...l’encre du traité de paix n’est pas encore sèche que vous le reniez déjà ? Quel curieux sens de l’honneur.Elvis a écrit : De plus après ce hold-up caractérisé, il ose aujourd’hui nous envoyé ses ambassadeurs mielleux nous parlaient de paix et d’amitié.
Hold-up ? Depuis 30 ans, nos relations sont ternies par le fait que nous revendiquons, et nous l’avons souvent crié, le Krain alors que vous revendiquez la Transylvanie, que nous sommes prêt à vous accorder en dédommagement du Krain. Il a fallu utiliser la force, et croyez bien que nous le regrettons, pour que vous acceptiez ce simple échange de province.
Nous espérions, nos revendications mutuelles étant enfin complètement satisfaites, que la paix pourrait désormais régner entre nous, garantie non par un traité de paix à effet immédiat mais sans action sur le futur, mais par un traité de non-agression en bonne et due forme, d’une durée à déterminer par nos bons soins et qui aurait été appliqué à la lettre : le Sultan a toujours respecté ses engagements, que ce soit avec Paris ou... Madrid.
Nous comprenons cependant que vos peuples comprendraient mal actuellement la signature d’un traité de non-agression qui garantirait pourtant enfin sa sécurité et sa tranquilité : laissons donc un peu de temps afin de calmer les vieilles haines, le temps pour que tous se souviennent que paix et sécurité est préférable à guerre et vengeance.
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Danton a écrit :Le traité de Syracuse
Selim I d’éteignait lentement et délirait de plus en plus, crachant régulièrement, haineusement, le nom trois fois maudit de la capitale autrichienne. Son fils, le jeune Soliman, considéré par tous comme un prodige, comprit alors qu’il allait succéder au Sultan bien plus tôt que prévu et prit immédiatement les choses en main pour faire respecter les dernières volontés de son glorieux père : inaugurant une technique que ce dernier avait toujours refusée d’appliquer, il entama des négociations secrètes avec les chrétiens. Puis convoqua le premier diplomate de l’empire, le Grand Vizier Lord Danton et lui intima de rejoindre... Syracuse.
Le commandant en chef des armées promit aussitôt de conquérir, et facilement même, l’île espagnole, mais le futur Sultan rectifia immédiatement le tir : c’est pour négocier et non pour guerroyer qu’il l’envoyait à Syracuse. Cruelle déception : le glorieux Lord Danton se réjouissait déjà à l’idée d’écraser la lâche coalition chrétienne et voilà que deux Sultans, l’agonisant et son successeur désigné, lui confiaient la même mission : obtenir la paix. Dur, dur la vie d’un grand vizier, on ne fait pas toujours ce que l’on veut. Mais, après tout, se consola Lord Danton, les négociations pouvaient bien échouer.
Dès qu’il arriva à Syracuse, il n’eut même plus aucun doute à ce sujet : les émissaires anglais étaient affables, pragmatiques et de bonne vomonté, mais les Ibériques étaient aggressifs et menaçant. Les premiers échanges de vues furent ainsi particulièrement acerbes, mais une fois que les Espagnols eurent reconnu que, à leur grande surprise, les Ottomans étaient des hommes comme eux et non des démons cornus comme ils le pensaient, et que les Turcs eurent constaté que les Ibériques n’étaient pas vampires aux yeux rouge assoiffés de sang, les négociations purent réellement commencer : l’Empereur y fut représenté par les autres chrétiens, ses émissaires s’étant semble t-il perdu en cour de route. L’Anglois eut le mérite incontestable de souligner que les propositions ottomanes et chrétiennes n’étaient finalement pas si éloignées : la guerre pouvait être évitée. Il sut aussi séparer ottomans et espagnols lorsque ceux-ci pensèrent à régler immédiatement leur différent par un bon duel au sabre.
D’abord le plus facile. Tous étaient d’accord sur ces points : vassalisation et indépendance reconnue par tous de la Wallachie, la Moldavie et le Siebenburger. Gloire soit rendue à l’Empire Ottoman qui a libéré ces états de la tyrannie hongroise. Le respect de leur intégrité territoriale est le meilleur gage de paix entre l’Autriche et l’Empire. Vassalisation de la ‘petite Hongrie’ (Maros, Pest, Magyar et Banat) : un état ressuscité dont le sort dépend tout entier de l’autriche : libre à elle de l’annexer diplomatiquement ou, plus probablement, militairement, ave la bénédiction de tous. C’est un riche cadeau pour Vienne. La Croatie, elle, est et restera ottomane.
Vient alors le plus difficile : qu’allait devenir la Dalmatie et le Krain ? Les diplomates se montrèrent vite butés sur ces points de friction et l’Anglais, après deux jours de vaines négociations dans tous les sens, annonça tristement qu’il devait repartir avec la marée : honnête et juste, il fit savoir qu’il donnait son accord de principe concernant la paix, négociée à 90%, mais que si la guerre avait bel et bien lieu, il respecterait ses engagements vis-à-vis de Madrid et Vienne. Ottomans et anglais se saluèrent cordialement : ils avaient appris à se respecter. Et les deux frères ennemis se retrouvèrent seuls pour régler le plus difficile.
Les négociations prirent encore 4 jours et 3 nuits mais, finalement, oui finalement, un accord fut trouvé et le traité de Syracuse fut signé en toute discrétion : la guerre était évitée ! L’Angleterre doit encore confirmer son accord et idem pour l’Empereur, qui n’a pas à se plaindre du pacte : les négociateurs espagnols se montrèrent certainement plus intransigeant qu’ancun autrichien n’aurait jamais pu l’être ! Car entre Vienne et Constantinople, il avait finalement toujours eu des relations diplomatiques, limitées mais bien réelles : avec les Ibériques, qui n’avaient que haine et mépris pour les Ottomans (et l’inverse) tout était à construire. Mais les choses ont bien changé et ces deux peuples se comprennent désormais bien mieux.
On raconte que les négociations furent facilitées par la haine commune que partagèrent les premiers diplomates des deux camps à l’égard de Venise et du Doge fou (qu’il brûle donc en enfer s’écrièrent-ils allègrement). La Dalmatie, finalement, est et restera ottomane tandis que le Krain, de culture slave pourtant, est et restera autrichien : les négociations à ce sujet furent vraiment difficile mais l’Espagnol pensait que jamais l’Empereur n’accepterait une paix qui l’obligerait à céder une province si près de sa capitale. L’Empire Ottoman a finalement cédé, mais il aura une contrepartie : Chypres, vénitien, lui est promis. Le Sultan peut librement s’en emparer, avec la bénédiction de tous. L’Istrie par contre et, plus encore, Venise n’ont rien à craindre de la Sublime Porte, qui accepta même de laisser la première aux autrichiens, si ceux-ci la désirent toujours.
Tel est l’accord conclu entre Madrid et Constantinople : le traité n’attend plus, pour être ratifié, que l’approbation de Londres et Vienne. La paix revient sur terre pour les hommes de bonne volonté, espagnols et ottomans se quittent la larme à l’oeil, des ambassades seront désormais établies entre ces deux grandes puissances. Gloire et longue vie à Soliman I qui, pas encore Sultan, inaugure pourtant déjà son règne d’une fort belle manière : la grande guerre n’aura pas lieu. On raconte que, sur son lit de mort et apprenant la nouvelle de la bouche même de son grand vizier, Selim I en aurait pleuré de joie : « Allons, c’est une bonne chose. Mon fils accomplira de grandes choses, mais, pour le moment, il lui fallait la paix, afin de pouvoir affermir son pouvoir. Je suis rassuré, mon oeuvre est accomplie, je peux rejoindre le Créateur l’âme en paix ».
Cher Sultan, il me semble que vous ayez la mémoire courte.
Permettez moi de vous citer et de reprendre un traité signé par vous-même et engageant si ce n'est vos obligations, tout au moins votre honneur.
Permettez moi également de vous citer une nouvelle fois, vous pretexter avoir rompu de plein gré ce traité car ' il n'y aurait pu de guerre dans le monde depuis des siècles'. Voulez vous nous faire comprendre donc que l'Empire Ottoman est un empire belliqueux, qui n'a aucune parole...
Concernant le Krain, l'affaire est entendue. Vos armées nous ont battus et, quoique cette notion vous parait étrange, nous savons conserver l'honneur dans la victoire comme dans la défaite.
Mais de grâce ne venez plus nous parlez d'amitié entre nos royaumes. Vos paroles n'ayant pas plus de valeur que le vent qui irritent nos oreilles.
Seul désormais et à partir de cette date les actes de l'Empire Ottoman envers le royaume d'Autriche seront pris en considération.
The King Rocks Da Place !!
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
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- Foudre de Guerre
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Déclaration Diplomatique :
*Au glorieux Sultan, grand commandeur des croyants: très cher ami, si nous fûmes dépité, c'est de ne pas avoir pu voir signer une paix d'un commun accord et au moment choisi. Une fois votre pays justement récompensé, nous avons dû subir la volonté de vengeance du Duc de Vienne qui ne reconnu nos justes prétentions pourtant revues à la baisse eût égards à la situation d’alors qu’une fois son armée réduite à moins de 10000 hommes et alors que nous avions la possibilité de pourchasser et de finir la défaillante armée commandée par Von Strucmuche, maréchal autrichien. Cela ne change bien évidemment rien entre nous : vous connaissez la grande estime dans laquelle nous vous tenons et notre amitié vous reste acquise. De plus, vous connaissez nos intentions.
*Au roy d'Espagne (ou au joueur, à force on se demande) : voici le préambule de la proposition de paix que nous vous avions envoyé au début de nos négociations :
« Considérant que vos intimidations répétées avaient pour but de vous immiscer dans la politique extérieure de notre couronne,
Considérant que vous avez envahi nos possessions en Biloxi, rompant par là même un accord diplomatique passé entre nos deux nations,
Considérant que vous avez, à la suite de cette inqualifiable trahison, déclaré la guerre à notre glorieuse nation, nous entraînant dans un conflit dont nous ne pouvons être tenus pour responsable,
Considérant que même alors, vous refusâtes nos paix blanches, préférant utiliser l'attention que demandait notre ennemi autrichien pour rapidement tenter de nous extorquer notre province du Languedoc,
Considérant que vous avez utilisé nos justes représailles sur vos comptoirs ( 7*15 ? ), comme prétexte pour tenter de déstabiliser notre royaume ( -3 de stab, c'est combien ? ),
Considérant que vous avez refusé toutes paix bien après que l'empereur d'Autriche ait cessé les hostilités à notre encontre,
Considérant enfin que nos troupes chassent les vôtres de notre territoire, reprenant les forteresses occupées et continuent à vous infliger des pertes bien supérieures aux nôtres (pour info, mon Manpower n'est pas infini mais, en comptant largement, je n'ai perdu que 30000 ho alors que j'ai occis 100000 autrichiens et espagnols minimum),
Considérant aussi que l'attitude expansionniste de votre pays n'a pas su se réfréner, vous mettant par là même dans une dangereuse situation diplomatique,
Nous, Henry II, Roy de France, réclamons pour cessation des hostilités : «
Ceci n’a jamais été contesté par vous quoique vous en disiez. La suite de la déclaration étant connue puisque la bêtise de vos ambassadeurs veut que des négociations qui étaient sur le point d’aboutir soit révélées aux yeux de tous, nous nous engageons à rendre votre pays aussi fertile que votre sœur Eléonore.
*Au Rey du Portugal : vous connaissez nos dispositions à votre égard.
*Au Roy d’Angleterre : l’entente installée entre nos deux pays nous ravit. Sachez que nous restons à votre disposition dans le cas ou nous puissions vous être agréable. De plus, nos intentions vous sont connues.
*Au duc de Vienne :
Tant qu’à parler de négociations engagées, essayez donc de dire vrai : notre offre était de 1000 ducats pour l’Artois et la Franche-comté (il semblerait que votre autiste empereur refusait d’entendre nos demandes concernant la Lorraine) soit 500 ducats par province. Votre demande était de 1000 ducats par province ou de 500 en plus d’un accès à nos découvertes. Nous avons refusé, préférant ne pas voir la pestilence de vos idées se répandre sur la terre du nouveau monde.
Si notre diplomatie est binaire, c’est déjà posséder une fonction de plus que la votre qui consiste à imposer ses vues au reste du monde ; vous quittâtes les négociations par un « à prendre ou à laisser. Revenez plus tard si vous le désirez « Nous sommes revenus. Avec nos soldats. Vous connaissez la suite et quoique vous en disiez nous aurions pu aggraver votre situation mais nous avons choisi de nous détourner de vous afin de ne pas entacher nos relations et de nous concentrer sur le reste de votre famille. C’était, maintenant que nous vous connaissons, commettre une erreur tant la haine vous aveugle. Elle ne sera pas commise deux fois.
Puisque vous vous souciez de nos décisions, regardons les vôtres : vous eusses pût gagner 1000 ducats pour deux provinces que le destin vous aurait fait perdre sous moins de 10 ans. Vous préférâtes, après notre refus de participer à une vente aux enchères avec l’Espagne, tenter de continuer à exploiter ces provinces de culture française malgré nos généreuses propositions. La guerre n’est pas l’option que nous voulions mais bien celle qui nous restait. Elle eût au moins pour effet de voir l’Artois nous revenir (rendant Paris plus sûr) et de vous voir libérer, en la vassalisant, la fière Lorraine qui oubliera bien vite qu’elle fût commandée par un monarque tel que vous.
De plus vous nous reprochez d’avoir anticipé l’échec de nos négociations en devisant avec notre ami Ottoman. Sachez que des esprits éclairés ont jadis écrit que « gouverner, c’est prévoir ». Nous vous laissons méditer ceci en même temps que notre offre, toujours courante, de rachat de la Franche-comté pour la somme de 300 ducats, offre qui vit pour tardive réponse le renvoi des ambassadeurs français résidents dans votre capitale.
*Au glorieux Sultan, grand commandeur des croyants: très cher ami, si nous fûmes dépité, c'est de ne pas avoir pu voir signer une paix d'un commun accord et au moment choisi. Une fois votre pays justement récompensé, nous avons dû subir la volonté de vengeance du Duc de Vienne qui ne reconnu nos justes prétentions pourtant revues à la baisse eût égards à la situation d’alors qu’une fois son armée réduite à moins de 10000 hommes et alors que nous avions la possibilité de pourchasser et de finir la défaillante armée commandée par Von Strucmuche, maréchal autrichien. Cela ne change bien évidemment rien entre nous : vous connaissez la grande estime dans laquelle nous vous tenons et notre amitié vous reste acquise. De plus, vous connaissez nos intentions.
*Au roy d'Espagne (ou au joueur, à force on se demande) : voici le préambule de la proposition de paix que nous vous avions envoyé au début de nos négociations :
« Considérant que vos intimidations répétées avaient pour but de vous immiscer dans la politique extérieure de notre couronne,
Considérant que vous avez envahi nos possessions en Biloxi, rompant par là même un accord diplomatique passé entre nos deux nations,
Considérant que vous avez, à la suite de cette inqualifiable trahison, déclaré la guerre à notre glorieuse nation, nous entraînant dans un conflit dont nous ne pouvons être tenus pour responsable,
Considérant que même alors, vous refusâtes nos paix blanches, préférant utiliser l'attention que demandait notre ennemi autrichien pour rapidement tenter de nous extorquer notre province du Languedoc,
Considérant que vous avez utilisé nos justes représailles sur vos comptoirs ( 7*15 ? ), comme prétexte pour tenter de déstabiliser notre royaume ( -3 de stab, c'est combien ? ),
Considérant que vous avez refusé toutes paix bien après que l'empereur d'Autriche ait cessé les hostilités à notre encontre,
Considérant enfin que nos troupes chassent les vôtres de notre territoire, reprenant les forteresses occupées et continuent à vous infliger des pertes bien supérieures aux nôtres (pour info, mon Manpower n'est pas infini mais, en comptant largement, je n'ai perdu que 30000 ho alors que j'ai occis 100000 autrichiens et espagnols minimum),
Considérant aussi que l'attitude expansionniste de votre pays n'a pas su se réfréner, vous mettant par là même dans une dangereuse situation diplomatique,
Nous, Henry II, Roy de France, réclamons pour cessation des hostilités : «
Ceci n’a jamais été contesté par vous quoique vous en disiez. La suite de la déclaration étant connue puisque la bêtise de vos ambassadeurs veut que des négociations qui étaient sur le point d’aboutir soit révélées aux yeux de tous, nous nous engageons à rendre votre pays aussi fertile que votre sœur Eléonore.
*Au Rey du Portugal : vous connaissez nos dispositions à votre égard.
*Au Roy d’Angleterre : l’entente installée entre nos deux pays nous ravit. Sachez que nous restons à votre disposition dans le cas ou nous puissions vous être agréable. De plus, nos intentions vous sont connues.
*Au duc de Vienne :
Elvis a écrit : La France quant à elle s’avère donc être un diplomate des plus binaires.
N’ayant pu obtenir ce qu’il désirait à notre première entrevue, le Roi de France nous déclara la guerre pour voler ce qui nous appartenait.
Face à cette déclaration, nous dûmes lever des armées pour faire face à cette lâche agression. Et une terrible campagne de plusieurs années débuta, qui vit pourtant la victoire des armées francaises conduite par Guise. Après avoir subit de nombreux revers, et malgré l’intervention de notre cousin d’Espagne, exsangue et battu nous devions concéder l’Artois.
Dans cette guerre, la France a donc démontré qu’elle ne savait construire son royaume que par la force des armes, et que si son but fut atteint avec l’Artois récupéré, le prix fut largement plus élevé que les 500 ducats demandés.
Un rapport fut donc envoyé à Vienne, et les ambassadeurs francais renvoyés. Toute relation est donc coupée avec la France, notre Empire n’ayant que faire d’un royaume où l’honneur n’a pas de place.
Tant qu’à parler de négociations engagées, essayez donc de dire vrai : notre offre était de 1000 ducats pour l’Artois et la Franche-comté (il semblerait que votre autiste empereur refusait d’entendre nos demandes concernant la Lorraine) soit 500 ducats par province. Votre demande était de 1000 ducats par province ou de 500 en plus d’un accès à nos découvertes. Nous avons refusé, préférant ne pas voir la pestilence de vos idées se répandre sur la terre du nouveau monde.
Si notre diplomatie est binaire, c’est déjà posséder une fonction de plus que la votre qui consiste à imposer ses vues au reste du monde ; vous quittâtes les négociations par un « à prendre ou à laisser. Revenez plus tard si vous le désirez « Nous sommes revenus. Avec nos soldats. Vous connaissez la suite et quoique vous en disiez nous aurions pu aggraver votre situation mais nous avons choisi de nous détourner de vous afin de ne pas entacher nos relations et de nous concentrer sur le reste de votre famille. C’était, maintenant que nous vous connaissons, commettre une erreur tant la haine vous aveugle. Elle ne sera pas commise deux fois.
Puisque vous vous souciez de nos décisions, regardons les vôtres : vous eusses pût gagner 1000 ducats pour deux provinces que le destin vous aurait fait perdre sous moins de 10 ans. Vous préférâtes, après notre refus de participer à une vente aux enchères avec l’Espagne, tenter de continuer à exploiter ces provinces de culture française malgré nos généreuses propositions. La guerre n’est pas l’option que nous voulions mais bien celle qui nous restait. Elle eût au moins pour effet de voir l’Artois nous revenir (rendant Paris plus sûr) et de vous voir libérer, en la vassalisant, la fière Lorraine qui oubliera bien vite qu’elle fût commandée par un monarque tel que vous.
De plus vous nous reprochez d’avoir anticipé l’échec de nos négociations en devisant avec notre ami Ottoman. Sachez que des esprits éclairés ont jadis écrit que « gouverner, c’est prévoir ». Nous vous laissons méditer ceci en même temps que notre offre, toujours courante, de rachat de la Franche-comté pour la somme de 300 ducats, offre qui vit pour tardive réponse le renvoi des ambassadeurs français résidents dans votre capitale.
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Déclarations diplomatiques
Au roi d'Angleterre
Nous prions chaque jour que Dieu fait pour que votre royaume retrouve la grandeur qui devrait être la sienne (et accessoirement pour que vous reveniez à la vrai foi... mais sans, hélas, nous faire trop d'illusions).
Puisse notre alliance apporter paix et prospérité à nos deux royaumes.
Au sultan
Nous vous sommes gré des encouragements que vous nous avez prodigué lors du conflit qui nous a opposé à notre cousin d'Espagne. Nous aurions toutefois préféré recevoir des troupes plutôt que de belles paroles, notre vaillance ayant malheureusement des limites.
Au roi d'Espagne
Cher cousin (qu'est-ce qu'il ne faut pas faire... et dire !!!
), votre pays est riche, votre territoire est vaste. Qu'aviez-vous besoin de nous faire la guerre, qui plus est pour soutenir un infidèle ?
Concernant l'"incident brésilien", sachez que le responsable a été châtié à la hauteur de son crime. Nous tenons d'ailleurs sa tête à votre disposition. Dans un soucis d'apaisement, nous somme prêt à vous dédommager en vous cédant notre comptoir au Surinam.
Au roi de France
Nous vous remercions de votre soutien. Cependant, nous pensons qu'il est inutile de vous acharner contre l'Espagne. Sachez faire preuve de sagesse et montrez à cet arrogant espagnol comment se comporte un véritable gentilhomme.
Au roi d'Angleterre
Nous prions chaque jour que Dieu fait pour que votre royaume retrouve la grandeur qui devrait être la sienne (et accessoirement pour que vous reveniez à la vrai foi... mais sans, hélas, nous faire trop d'illusions).

Puisse notre alliance apporter paix et prospérité à nos deux royaumes.
Au sultan
Nous vous sommes gré des encouragements que vous nous avez prodigué lors du conflit qui nous a opposé à notre cousin d'Espagne. Nous aurions toutefois préféré recevoir des troupes plutôt que de belles paroles, notre vaillance ayant malheureusement des limites.
Au roi d'Espagne
Cher cousin (qu'est-ce qu'il ne faut pas faire... et dire !!!

Concernant l'"incident brésilien", sachez que le responsable a été châtié à la hauteur de son crime. Nous tenons d'ailleurs sa tête à votre disposition. Dans un soucis d'apaisement, nous somme prêt à vous dédommager en vous cédant notre comptoir au Surinam.
Au roi de France
Nous vous remercions de votre soutien. Cependant, nous pensons qu'il est inutile de vous acharner contre l'Espagne. Sachez faire preuve de sagesse et montrez à cet arrogant espagnol comment se comporte un véritable gentilhomme.