Por Dios y EspañAAR ( première partie Victoria II)

[Maréchal Joukov]

Victoria II patch 1.2, première partie avec l'Espagne. Objectif: conserver les miettes de l'Empire et redorer le blason des Bourbons.

"En ce début d'année 1836 le peuple espagnol doutait. Il doutait de l'avenir qui ne s'annonçait pas des plus gais...
Ravagé par les guerres napoléoniennes il y a quelques années de cela, le pays en était sorti amputé de la majeure partie de son empire colonial; alors même que population et pouvoir métropolitains n'avaient pas été épargnés. L'anarchie s'installant durablement, le pays avait même vu intervenir à nouveau les Français de la restauration...
Alors que le premier janvier s'éveillait sans bruit, dans les frimas d'un rude l'hiver; la guerre Carliste ensanglantait encore le vieux royaume bourbon...

Outre la péninsule ibérique proprement dite, les Baléares et Canaries, Madrid contrôlait toujours la riche île de Cuba, Portorico, les Philippines et quelques confettis de-ci de-là en Afrique et en Asie. De cette base, quelque chose de grand pouvait, allait même, renaître.

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[Kara Iskandar]

Oh chouette !
Tu n'as pas un peu peur de l'UK avec la 1.2 ?

[buzz l'éclair]

Bon courage, Monsieur le Maréchal !

Je suivrai avec attention cet AAR en espérant que cette Espagne ne connaîtra pas le sort de celle de l'histoire .

[GA_Thrawn]

Copieur.


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Bon moi j'avais été poutré par le français, je te souhaite plus de chance.
Et avec l'espagne c'est pas gagné

Puisse tu être aussi réactionnaire que moi! Viva el Rey! Viva Cristo Rey!

[Urial]

bonne chance mon joukov !

[Maréchal Joukov]

Peur? De ces misérables habits rouges qui nous ont ravi Gibraltar ?
Copieur? Disons plutôt que je marche dans tes pas lumineux ! Et tu as joué sur un jeu historique, là où je n'aurai aucun cadre, aucun évent à date précise etc. (au moins pas de guerre de 1898 .). Je vais relire ton Aar de ce pas!

Plus sérieusement, oui la Grande-Bretagne peut poser de sérieux problèmes, mais bon il faut bien se lancer avec un pays ou un autre... Ceci étant ma première partie, je crains fort que le résultat ne soit pas des plus mirobolants; mais bon, on verra bien. Merci pour les encouragements.


"La patrie de Cervantès s'éveillait avec lenteur d'un sommeil profond. la première tâche préalable à tout rayonnement extérieur était la suivante: exterminer la racaille rebelle qui ensanglantait inutilement le nord-est du pays. Pour cela la monarchie espagnole disposait encore de quelques troupes fidèles, arpentant au pas de marche les méchantes routes de la péninsule. Deux divisions d'infanterie et une de cavalerie couvraient la capitale, du sud lumineux et étouffant on pouvait rameuter 15.000 hommes. Enfin dans Barcelone assiégée se trouvaient les régiments de l'armée du nord: tambour battant on se mit en marche pour courir sus aux factieux.
Bien loin de tout cela, 9.000 hommes surveillaient les Antilles, presque autant gardaient à l'œil les Philippines. Ils étaient soutenus par l'escadre d'évolution de Méditerranée, relâchant à Cadix, ainsi que les stations navales des Antilles et d'Orient: peu nombreuses mais nécessaires pour les communications.

Hélas, les routes espagnoles étaient mauvaises, mal entretenues; le terrain accidenté et les sierras difficiles d'accès. Les colonnes mettaient un temps fou à rallier leurs positions, l'artillerie suivait avec lenteur, juchée sur ses affûts malcommodes. C'est pourquoi tous les bureaux d'étude, tous les penseurs du royaume furent sollicités avec empressement par le pouvoir. Leur mission? Mettre au point une version espagnole de ce fameux chemin de fer dont s'enorgueillissait l'arrogante Angleterre...

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[Emp_Palpatine]

Je tiens à apporter une correction: tu es la racaille rebelle, et les glorieux révoltés sont la monarchie espagnole.

Non mais...

[Maréchal Joukov]

Taratata, dans ce jeu ça ne marche pas comme ça. Les rebelles sont dits "carlists rebels". Que je le veuille ou non je dirige les forces d'Isabelle. C'est pourquoi dans cet environnement paradoxesque non historique je reste sciemment neutre dans mon récit (le mod franchil permettait de choisir la voie carliste en effet); je suis la monarchie espagnole, point.

[Emp_Palpatine]

Usurpateur!

[Coelio]

Je tiens à apporter une correction: tu es la racaille rebelle, et les glorieux révoltés sont la monarchie espagnole.

Non mais...

[Maréchal Joukov]

Non mais écoutez-les, fièrement campés derrières leur écran! Voilà qu'il faudrait que je les laisse ravager le pays sans réagir en plus ? Des plus séduisants en termes de jeu .
Que tous les mécontents claquent la porte avec fracas, reprennent victoria premier du nom et s'engagent au coté de Ferdinand, nul les en empêche. Je ne suis pas là pour prendre parti.

[Emp_Palpatine]

Môôôô?

On taquine, c'est pas une critique...

[Coelio]

Ben oui

Tout comme je hurle sur les rouges anti-tsaristes à chaque AAR, ou sur les robespierriens ou les usurpateurs orléanistes et bonapartistes

[GA_Thrawn]

Faut pas lui baver sur les rouleaux à joukov

Bon allez bon courage, j'ai hâte de voir l'évolution de l'environnement historique.

[Maréchal Joukov]

Le maréchal à tendance à partir au quart de tour, et c'est pas à 21 ans qu'il va changer. Désolé les gars , faites pas attention.


"Les colonnes s'ébranlaient lourdement vers le nord révolté, prêtes à en découdre. Les voyant partir, Madrid prit subitement conscience du coût de leur maintien, et comprit qu'un budget sain était la seule solution pour ne pas bâtir sa politique future sur du sable.
L'accent serait donc mis sur l'éducation: le nombre d'analphabètes et d'illettrés était encore ahurissant, obérant tout développement sérieux. De plus, pas question de rogner ni sur les dépenses militaires ni du coté de l'administration: les matraques des policiers et les fusils des soldats constituaient un rempart certain contre l'anarchie; et, pour les seconds des promesses d'agrandissements futurs.
On ne prête qu'aux riches, c'est bien connu: leurs impôts resteraient peu élevés, à condition qu'ils dépensent l'argent ainsi préservé pour le bien du pays (qui a parlé de bouclier fiscal ? Je sais, mais c'est ainsi que va le jeu ). Un surplus serait même dégagé en l'état actuel des choses, à sauvegarder pour les dépenses extraordinaires qui n'allaient pas manquer de survenir.
Quant à nos voisins immédiats, des émissaires furent envoyés leur signifier notre bonne volonté: autant vivre en bonne intelligence avec eux.

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