Au nord l'armée prussienne pèse de tout son poids contre des francais deux fois inférieurs en nombre.
Le bois de Froeschwiller change trois fois de mains en moins d'une heure.
Mais à 12h40 les bavarois du vil von aasen sont maitres du bois et les francais ont du reculer pour se reformer.
Les pertes allemandes sont néanmoins dantesques.
Au centre la première vague de saxons et de silésiens est repoussée.
Puis l'ennemi revient à la charge et la ligne commence à ployer.
Les dernières réserves doivent monter en ligne pour combler les brèches.
Après deux heures de combats près de 6000 de nos hommes sont déja morts, blessés ou hors d'état de se battre.
« Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. »
Marc Bloch