
AA Race to the moon
- Boudi
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Re: AA Race to the moon
On espère juste que c'est pas l'IA qui déconne. 

« Et c’est parti ! (Поехали! [Poïekhali!]) »
https://fr.pobediteli.ru/
Un petit calcul, et on s’en va !
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Re: AA Race to the moon
Je l'espère aussi, mais ce n'est pas la première fois que je constate ça.Boudi a écrit :On espère juste que c'est pas l'IA qui déconne.
Et puis, ça fait 6 tours sans lancement de l'IA, soit autant que nous entre l'explosion de la première capsule et le lancement de la seconde

Si ils ont testé une capsule (disons Gemini) à vide et qu'elle a explosée comme la notre, la R&D repart à 0 (donc tu reprends quelques tours de R&D dans la vue) pour revenir au même point. Et comme dans le même temps, on a repris la tête graduellement, l'argent se fait plus rare pour eux.
Surtout que l'on ne peut pas faire l'impasse sur la capsule 2 places notamment pour les essais d'arrimage (vu qu'il faut lancer pas mal de missions avant de maîtriser cette étape, et que ça coûte nettement moins d'argent qu'une capsule trois places).
Donc pour l'instant, rien d'exceptionnel. On pourra juger plus tard.
Edit: Non ils bossent toujours. Ils ont lancé ce tour ci

Les gardiens de la paix, au lieu de nous la garder, ils feraient mieux de nous la foutre.
Coluche
Coluche
Re: AA Race to the moon
Fin 1964
C'est cool. Outre que la Télé est maintenant en couleur dans notre paradis soviétique, il a été décidé par les grands pontes d'une rallonge budgétaire.

Et ce n'est pas du luxe car si les lanceurs sont au point et quasiment au max de leur fiabilité possible, chaque mission coute de plus en plus cher: Une Proton avec un Soyuz coutent la modique somme de 24M
Et il faudra encore lancer quelques programmes et de nombreuses missions avant d'aller fouler la lune...
La Lune justement, parlons-en.
Actuellement nous ne connaissons que partiellement celle-ci et uniquement d'après ce que les télescopes nous permettent de voir (estimé à 55%). Aussi nous allons devoir y lancer quelques missions afin de pouvoir déterminer avec précision les sites potentiels d'alunissage par exemple.
Boudiev décide donc d'y envoyer une première sonde: Ca rapporte 5 points de prestige et une telle mission ramène 5% de plus de connaissance de cet astre.
Voilà la mission- L'envoi d'une sonde:

Très simple et avec du matériel à plus de 90% de fiabilité, on ne devrait pas avoir de problèmes
Il décide de faire construire un deuxième site de lancement sur Baikonour afin de multiplier les possibilités de lancement et de missions (on peut en construire jusqu'à 3, et chaque additionnel coute 20M).
Ce site sera inauguré par le lancement vers Jupiter d'une autre sonde cosmos.
Ces deux lancements seront faits au début de 1965.
Le lancement de fin 1964 sera Soyuz 1: Mission sub-orbitale de la toute nouvelle capsule Soyuz (une réussite permettrait de prouver que nos capsules 3 places fonctionnent, alors que les USA n'ont pas encore lancé leur deux places...
).
Et là encore, il a le cul bordé de nouilles:

Une "légère" surchauffe lors de la seconde phase du vol entraine l'invasion de la capsule par des fumées toxiques. Les cosmonautes s'en tirent une nouvelle fois bien sauf Shatalov qui était plus prés de la source. Il sera envoyé pour une durée indéterminée à l'hôpital suite à cette mission.
On prendra -1 de prestige, mais on ne perdra rien en R&D (donc pas besoin d'en financer à nouveau) et surtout, on évite les -10 liés à une mort de cosmonautes.

Pas franchement un succés, mais pas non plus le désastre craint à un moment
Aussitôt Boudiev sait qu'il va devoir lancer vite un autre Soyuz pour remonter le moral des cosmonautes (car il baisse à chaque échec et ils souhaitent surtout voler) et récupérer les points de prestige. Et techniquement, il peut le faire vite puisque la conception de Soyuz n'est pas remise en cause. Il reprend donc un nouveau cosmonaute encore à l'entrainement pour remplacer Shatalov et constitue à nouveau deux équipages (c'est le minimum pour réserver une mission: 1 prévu pour voler et 1 de Backup, donc à 5 cosmonautes actifs, je ne peux lancer de Soyuz).
C'est cool. Outre que la Télé est maintenant en couleur dans notre paradis soviétique, il a été décidé par les grands pontes d'une rallonge budgétaire.

Et ce n'est pas du luxe car si les lanceurs sont au point et quasiment au max de leur fiabilité possible, chaque mission coute de plus en plus cher: Une Proton avec un Soyuz coutent la modique somme de 24M

Et il faudra encore lancer quelques programmes et de nombreuses missions avant d'aller fouler la lune...
La Lune justement, parlons-en.
Actuellement nous ne connaissons que partiellement celle-ci et uniquement d'après ce que les télescopes nous permettent de voir (estimé à 55%). Aussi nous allons devoir y lancer quelques missions afin de pouvoir déterminer avec précision les sites potentiels d'alunissage par exemple.
Boudiev décide donc d'y envoyer une première sonde: Ca rapporte 5 points de prestige et une telle mission ramène 5% de plus de connaissance de cet astre.
Voilà la mission- L'envoi d'une sonde:

Très simple et avec du matériel à plus de 90% de fiabilité, on ne devrait pas avoir de problèmes
Il décide de faire construire un deuxième site de lancement sur Baikonour afin de multiplier les possibilités de lancement et de missions (on peut en construire jusqu'à 3, et chaque additionnel coute 20M).
Ce site sera inauguré par le lancement vers Jupiter d'une autre sonde cosmos.
Ces deux lancements seront faits au début de 1965.
Le lancement de fin 1964 sera Soyuz 1: Mission sub-orbitale de la toute nouvelle capsule Soyuz (une réussite permettrait de prouver que nos capsules 3 places fonctionnent, alors que les USA n'ont pas encore lancé leur deux places...

Et là encore, il a le cul bordé de nouilles:


Une "légère" surchauffe lors de la seconde phase du vol entraine l'invasion de la capsule par des fumées toxiques. Les cosmonautes s'en tirent une nouvelle fois bien sauf Shatalov qui était plus prés de la source. Il sera envoyé pour une durée indéterminée à l'hôpital suite à cette mission.
On prendra -1 de prestige, mais on ne perdra rien en R&D (donc pas besoin d'en financer à nouveau) et surtout, on évite les -10 liés à une mort de cosmonautes.

Pas franchement un succés, mais pas non plus le désastre craint à un moment
Aussitôt Boudiev sait qu'il va devoir lancer vite un autre Soyuz pour remonter le moral des cosmonautes (car il baisse à chaque échec et ils souhaitent surtout voler) et récupérer les points de prestige. Et techniquement, il peut le faire vite puisque la conception de Soyuz n'est pas remise en cause. Il reprend donc un nouveau cosmonaute encore à l'entrainement pour remplacer Shatalov et constitue à nouveau deux équipages (c'est le minimum pour réserver une mission: 1 prévu pour voler et 1 de Backup, donc à 5 cosmonautes actifs, je ne peux lancer de Soyuz).
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Coluche
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Re: AA Race to the moon
On a encore eu chaud.
M, c'est des milliards de Roubles ?

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Re: AA Race to the moon
Début 1965:
Boudiev est satisfait car:
- Urialovsky l'est
- son programme est devant et avance à son rythme
- l'argent coule à flots (ou à peu prés) et enfin
- les missions de cette saison n'ont rien de difficile.
D'ailleurs voici les images rapportées de la Lune par cosmos III en avril 1965:

Prem's une nouvelle fois!!
La sonde envoyée vers Jupiter a elle aussi pris sa trajectoire de voyage. Malheureusement, Jupiter étant plus loin que toutes les autres planètes déjà visitées, on ne recevra éventuellement les photos que dans 3 ans et demi. Néanmoins, tout se passe bien jusqu'ici:

Bien que peu préoccupé par les missions de cette saison, il bosse fort (expression turque)...
Si il a décidé que l'approche directe ne serait pas retenue (à cause des coûts pharaoniques de cette idée), il ignore encore quelle solution il prendra pour l'alunissage: Soyuz directement posé sur la Lune, ou une combinaison Soyuz+lem.
L'avancée de son programme permet encore les deux indifféremment.Et quelle que soit la solution choisie, il faudra maîtriser l'arrimage dans l'espace.
Or ceci ne peut se faire qu'en situation, aucune R&D ne peut être faite dessus (en terme de jeu on achète un module de docking à 40% de fiabilité qu'on lance et on essaie d'arrimer une capsule à celui-ci en situation. Chaque tentative ratée ramène 5%, et si elle est réussie, on rajoute 5% supplémentaires. Et ainsi de suite jusqu'au maximum qui est de 94%).
Inutile de dire que les premiers essais seront faits à vide
Il prépare donc la mission la plus ambitieuse tentée jusqu'ici:

Un lanceur mets en orbite la station de docking (A,B,C), un autre envoie une capsule (D,E) puis de la terre on tente l'arrimage de l'ensemble (F,G). Si la station n'est pas détruite, elle sera encore opérationnelle la saison prochaine pour d'autres essais. C'est aussi pour ça qu'un deuxiéme pas de tir était indispensable.
Bien que plus cher, il décide cette fois d'arrimer une capsule Soyuz pour la tester à nouveau, car une nouvelle tentative de Soyuz habitée est prévue pour le début 1966 (avec de bonnes chances de réussite cette fois: estimé à +2 pour les tests en vol si Soyuz n'explose pas pendant la tentative de Docking et +4 de compétence spéciale du pilote--> 91% Vs 85% pour Soyuz I).
Bien qu'ayant failli y passer lors de Soyuz 1, ce sera encore Gulyayev et Niolayev qui seront du voyage pour leur prouver que la technologie soviétique est ce qui se fait de mieux (et aussi parce que leur moral déclinant, il va falloir leur redonner un peu de boost, or rien n'est mieux que de voler pour ça).

Enfin, Boudiev a aussi plus de temps pour étudier les rapports concernant l'activité de l'ennemi.
Au vu de leur inactivité, il avait eu peur à un moment que les USA n'aient abandonné la course. Or si il veut battre ces impérialistes décadents, il ne veut pas que ce soit par abandon (et aussi parce qu'ayant lu Corneille, il sait qu'"à vaincre sans péril etc...)
Qu'il se rassure, les USA bougent encore, ils ont même pris quelques points de prestige:

Leur activité à fin 1964 fût de lancer Gemini avec sortie EVA (mais ils ne claironnent pas vu qu'on l'a fait avant
) et de récupérer les points inhérents:


Ils ont par contre foiré leur 5ème tentative de mise en orbite de satellite
Boudiev est satisfait car:
- Urialovsky l'est
- son programme est devant et avance à son rythme
- l'argent coule à flots (ou à peu prés) et enfin
- les missions de cette saison n'ont rien de difficile.
D'ailleurs voici les images rapportées de la Lune par cosmos III en avril 1965:

Prem's une nouvelle fois!!
La sonde envoyée vers Jupiter a elle aussi pris sa trajectoire de voyage. Malheureusement, Jupiter étant plus loin que toutes les autres planètes déjà visitées, on ne recevra éventuellement les photos que dans 3 ans et demi. Néanmoins, tout se passe bien jusqu'ici:

Bien que peu préoccupé par les missions de cette saison, il bosse fort (expression turque)...
Si il a décidé que l'approche directe ne serait pas retenue (à cause des coûts pharaoniques de cette idée), il ignore encore quelle solution il prendra pour l'alunissage: Soyuz directement posé sur la Lune, ou une combinaison Soyuz+lem.
L'avancée de son programme permet encore les deux indifféremment.Et quelle que soit la solution choisie, il faudra maîtriser l'arrimage dans l'espace.
Or ceci ne peut se faire qu'en situation, aucune R&D ne peut être faite dessus (en terme de jeu on achète un module de docking à 40% de fiabilité qu'on lance et on essaie d'arrimer une capsule à celui-ci en situation. Chaque tentative ratée ramène 5%, et si elle est réussie, on rajoute 5% supplémentaires. Et ainsi de suite jusqu'au maximum qui est de 94%).
Inutile de dire que les premiers essais seront faits à vide

Il prépare donc la mission la plus ambitieuse tentée jusqu'ici:

Un lanceur mets en orbite la station de docking (A,B,C), un autre envoie une capsule (D,E) puis de la terre on tente l'arrimage de l'ensemble (F,G). Si la station n'est pas détruite, elle sera encore opérationnelle la saison prochaine pour d'autres essais. C'est aussi pour ça qu'un deuxiéme pas de tir était indispensable.
Bien que plus cher, il décide cette fois d'arrimer une capsule Soyuz pour la tester à nouveau, car une nouvelle tentative de Soyuz habitée est prévue pour le début 1966 (avec de bonnes chances de réussite cette fois: estimé à +2 pour les tests en vol si Soyuz n'explose pas pendant la tentative de Docking et +4 de compétence spéciale du pilote--> 91% Vs 85% pour Soyuz I).
Bien qu'ayant failli y passer lors de Soyuz 1, ce sera encore Gulyayev et Niolayev qui seront du voyage pour leur prouver que la technologie soviétique est ce qui se fait de mieux (et aussi parce que leur moral déclinant, il va falloir leur redonner un peu de boost, or rien n'est mieux que de voler pour ça).

Enfin, Boudiev a aussi plus de temps pour étudier les rapports concernant l'activité de l'ennemi.
Au vu de leur inactivité, il avait eu peur à un moment que les USA n'aient abandonné la course. Or si il veut battre ces impérialistes décadents, il ne veut pas que ce soit par abandon (et aussi parce qu'ayant lu Corneille, il sait qu'"à vaincre sans péril etc...)
Qu'il se rassure, les USA bougent encore, ils ont même pris quelques points de prestige:

Leur activité à fin 1964 fût de lancer Gemini avec sortie EVA (mais ils ne claironnent pas vu qu'on l'a fait avant



Ils ont par contre foiré leur 5ème tentative de mise en orbite de satellite

Modifié en dernier par sval06 le jeu. juil. 22, 2010 11:47 am, modifié 3 fois.
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Re: AA Race to the moon
En fait non, c'est un raccourci.Boudi a écrit :On a encore eu chaud.M, c'est des milliards de Roubles ?
On a la même monnaie avec les USA. Ca permet de comparer les coûts et budgets des deux camps, et de faire varier ces derniers en fonctions des réussites ou échecs de chacun. Mais ça n'a pas de lien avec la réalité:
ce serait du million de Dollars, ce serait trop faible, et du milliard trop fort comparé à l'historique.
Edit: Mais pour donner une idée, la plus grosse somme eue au début d'une année jusqu'ici fût 140M. 24M uniquement pour un lancement pèse

Modifié en dernier par sval06 le jeu. juil. 22, 2010 12:04 pm, modifié 2 fois.
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Re: AA Race to the moon
Oui, j'arrivais un peu aux mêmes conclusions, millions trop faibles, milliards trop forts : une monnaie virtuelle.
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Re: AA Race to the moon
sval06 a écrit :il bosse fort (expression turque)...

Excellent AAR !! Et original en plus !!

Vive la Mère Patrie et nos valeureux cosmonautes ( extrèmement courageux, cela va sans dire

"You know, in this world, there's two kinds of people, my friend. Those who have a loaded gun, and those who dig in. You dig in ..."
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Re: AA Race to the moon
Je plussoie avec mes camarades c'est très plaisant à lire et très original, une réussite!



« Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. »
Marc Bloch
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Re: AA Race to the moon
Bravo Sval, tu as même réussi à faire arborer un avatar à peu près respectable à Thrawn
Tu veux pas le faire nominer au concours d'été du QG d'ailleurs?

Tu veux pas le faire nominer au concours d'été du QG d'ailleurs?
Re: AA Race to the moon
Bien content que ça vous plaise.von Aasen a écrit :Bravo Sval, tu as même réussi à faire arborer un avatar à peu près respectable à Thrawn![]()
Tu veux pas le faire nominer au concours d'été du QG d'ailleurs?

Oui, sans problèmes, je le fais concourir pour l'AAR de l'été (je ne l'avais pas fait car j'ignorais si il allait être fini avant fin août, mais ça devrait être bon).
Les gardiens de la paix, au lieu de nous la garder, ils feraient mieux de nous la foutre.
Coluche
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Re: AA Race to the moon
Fin 1965
Boudiev a tranché: La mission ultime sera celle là:

Nettement plus compliqué que tout ce que l'on a pu faire jusqu'ici, non?...
L'idée est d'envoyer (avec deux missions conjointes) en orbite terrestre un Soyuz (A,B) et le LEM (D,E), de les arrimer l'un à l'autre près de la terre (G). Puis de faire voyager l'ensemble vers l'objectif (H,I, J). De laisser le Soyuz décrire des orbites (K) lunaires pendant que le LEM descendra sur la lune (L à O). Puis retour du lem (P, Q) vers Soyuz et l'ensemble rentre (R à Y).
Le plan est communiqué à tout le monde... ,là -->
Boudiev a choisi cette option car il s'est rendu compte qu'il ne manquait plus que le LEM à mettre au point pour celle-ci (outre l'arrimage naturellement). Les fusées intégrées au LEM suffiront pour son voyage lunaire, il n'est donc pas besoin de mettre au point des fusées additionnelles (appelées Kicker) d'où économies et gain de temps (alors que les USA ne peuvent pas s'en passer, eux...
).
Aussi, il lance le programme LEM en R&D. Boudiev choisit naturellement le LEM deux places puisqu'il coûte beaucoup moins cher que celui à pilote unique car il n'est pas nécessaire de développer tout un tas d'automatismes pour aider le pilote.

Le dernier programme de R&D nécessaire
Les missions de cette période sont techniques: Essais d'arrimage télécommandés dans l'espace. Comme prévu, elles ratent mais à chaque fois, la connaissance de cette technique très particulière est plus importante.
C'est enfin avec une joie non dissimulée que Boudiev apprend par Von AAsen (des services secrets Est-allemands) que les USA ont rencontré un problème lors d'une de leur mission habitée:

Hop, -8 dur cette ligne: Un astronaute au moins y est resté
Début 1966:
D'abord, le soutien des politiques qui sont nettement plus contents qu'il y a quelques années, même si ce n'est pas flagrant sur le document:

Je me demande la tête qu'il fait quand il fait la gueule...
On constitue tout un tas d'équipages pour Soyuz avec la fin de l'entrainement du group III de cosmonautes:

Ce n'est pas du luxe car avec la pénurie constatée jusqu'ici avec les récentes défections, nous étions limités à ne lancer qu'un vol habité par an. Nous allons pouvoir avancer plus vite dorénavant.
Même si jusqu'ici l'Homme et la technologie soviétique ont prouvé leur supériorité manifeste (comme il se doit me souffle Urialovsky qui vérifie ce que j'écris), Boudiev est conscient des nombreuses barrières à vaincre. Une de celle là, et pas des moindres est l'ignorance des effets de l'espace sur le corps humain. Jusqu'ici, nous n'avons réalisé que des missions inférieures à la journée. Or, le voyage vers la Lune va durer au moins 10 jours. Il nous faut donc progresser dans ce domaine en allongeant les missions. A cet effet, Boudiev prépare une mission de 5 jours pour la fin de l'année (mission très dure niveau malus: -5!!.

Même mission qu'une orbite normale sauf qu'elle dure 5 jours!! On rajoute une sortie EVA pour continuer de tester les combis
Nous sommes arrivés à un stade où l'essentiel du budget est maintenant consommé par la construction de matériel. Nos ingénieurs R&D sont moins sollicités puisque le seul programme encore à l'étude est le LEM qui avance à son rythme (donc assez lent à mon goût).
Les missions lancées pour ce tour sont assez simples:
- Essais d'arrimage pour changer:
- Mise en sous orbite de Soyuz (histoire d'être les premiers à montrer notre vaisseau trois places):

Réussite....
Mais hélas, les USA n'ont pas abdiqué: Georgia Thrawn, leur plus abject propagandiste fait le tour des plateaux télé pour annoncer que les astronautes américains sont restés jusqu'à 5 jours (Duration level B), puis une semaine dans l'espace (level C). Perfide, il fait remarquer que les soviétiques en sont incapables...
La level B était justement celle que nous prévoyions pour la fin de cette année.


Pas grave niveau point car les points sur les durées sont identiques quelque soit la place. Par contre, les américains sont en avance là dessus
Pire, ces missions ont été faites avec des capsules Apollo. Ils en sont donc au même point que nous concernant les capsules (et les lanceurs puisque les capsules n'arrivent pas toutes seules là-haut).
Actuellement, notre avantage ne réside plus que dans les sondes car ils n'ont toujours pas de satellite artificiel (prérequis pour celles-ci), et l'arrimage qui ne peut être tenté non plus pour la même raison.
Ils peuvent se passer des sondes puisque leur connaissance de la médecine spatiale peut leur permettre de lancer des hommes vers la Lune pour reconnaître le terrain (sans compter les nombreux points de prestige attachés à ces réussites
)
Par contre, sauf à avoir une approche directe, ils ne peuvent faire l'impasse sur le Docking.
On espère donc que la mise au point de leur LEM et de leurs boosters se passera mal.
Nous n'avons plus que le LEM quant à nous à développer, et de nombreuses missions jalons à faire avant le grand saut.
Ca se resserre....
Boudiev a tranché: La mission ultime sera celle là:

Nettement plus compliqué que tout ce que l'on a pu faire jusqu'ici, non?...
L'idée est d'envoyer (avec deux missions conjointes) en orbite terrestre un Soyuz (A,B) et le LEM (D,E), de les arrimer l'un à l'autre près de la terre (G). Puis de faire voyager l'ensemble vers l'objectif (H,I, J). De laisser le Soyuz décrire des orbites (K) lunaires pendant que le LEM descendra sur la lune (L à O). Puis retour du lem (P, Q) vers Soyuz et l'ensemble rentre (R à Y).
Le plan est communiqué à tout le monde... ,là -->

Boudiev a choisi cette option car il s'est rendu compte qu'il ne manquait plus que le LEM à mettre au point pour celle-ci (outre l'arrimage naturellement). Les fusées intégrées au LEM suffiront pour son voyage lunaire, il n'est donc pas besoin de mettre au point des fusées additionnelles (appelées Kicker) d'où économies et gain de temps (alors que les USA ne peuvent pas s'en passer, eux...

Aussi, il lance le programme LEM en R&D. Boudiev choisit naturellement le LEM deux places puisqu'il coûte beaucoup moins cher que celui à pilote unique car il n'est pas nécessaire de développer tout un tas d'automatismes pour aider le pilote.

Le dernier programme de R&D nécessaire
Les missions de cette période sont techniques: Essais d'arrimage télécommandés dans l'espace. Comme prévu, elles ratent mais à chaque fois, la connaissance de cette technique très particulière est plus importante.
C'est enfin avec une joie non dissimulée que Boudiev apprend par Von AAsen (des services secrets Est-allemands) que les USA ont rencontré un problème lors d'une de leur mission habitée:

Hop, -8 dur cette ligne: Un astronaute au moins y est resté
Début 1966:
D'abord, le soutien des politiques qui sont nettement plus contents qu'il y a quelques années, même si ce n'est pas flagrant sur le document:

Je me demande la tête qu'il fait quand il fait la gueule...
On constitue tout un tas d'équipages pour Soyuz avec la fin de l'entrainement du group III de cosmonautes:

Ce n'est pas du luxe car avec la pénurie constatée jusqu'ici avec les récentes défections, nous étions limités à ne lancer qu'un vol habité par an. Nous allons pouvoir avancer plus vite dorénavant.
Même si jusqu'ici l'Homme et la technologie soviétique ont prouvé leur supériorité manifeste (comme il se doit me souffle Urialovsky qui vérifie ce que j'écris), Boudiev est conscient des nombreuses barrières à vaincre. Une de celle là, et pas des moindres est l'ignorance des effets de l'espace sur le corps humain. Jusqu'ici, nous n'avons réalisé que des missions inférieures à la journée. Or, le voyage vers la Lune va durer au moins 10 jours. Il nous faut donc progresser dans ce domaine en allongeant les missions. A cet effet, Boudiev prépare une mission de 5 jours pour la fin de l'année (mission très dure niveau malus: -5!!.

Même mission qu'une orbite normale sauf qu'elle dure 5 jours!! On rajoute une sortie EVA pour continuer de tester les combis
Nous sommes arrivés à un stade où l'essentiel du budget est maintenant consommé par la construction de matériel. Nos ingénieurs R&D sont moins sollicités puisque le seul programme encore à l'étude est le LEM qui avance à son rythme (donc assez lent à mon goût).
Les missions lancées pour ce tour sont assez simples:
- Essais d'arrimage pour changer:
- Mise en sous orbite de Soyuz (histoire d'être les premiers à montrer notre vaisseau trois places):

Réussite....
Mais hélas, les USA n'ont pas abdiqué: Georgia Thrawn, leur plus abject propagandiste fait le tour des plateaux télé pour annoncer que les astronautes américains sont restés jusqu'à 5 jours (Duration level B), puis une semaine dans l'espace (level C). Perfide, il fait remarquer que les soviétiques en sont incapables...
La level B était justement celle que nous prévoyions pour la fin de cette année.


Pas grave niveau point car les points sur les durées sont identiques quelque soit la place. Par contre, les américains sont en avance là dessus
Pire, ces missions ont été faites avec des capsules Apollo. Ils en sont donc au même point que nous concernant les capsules (et les lanceurs puisque les capsules n'arrivent pas toutes seules là-haut).
Actuellement, notre avantage ne réside plus que dans les sondes car ils n'ont toujours pas de satellite artificiel (prérequis pour celles-ci), et l'arrimage qui ne peut être tenté non plus pour la même raison.
Ils peuvent se passer des sondes puisque leur connaissance de la médecine spatiale peut leur permettre de lancer des hommes vers la Lune pour reconnaître le terrain (sans compter les nombreux points de prestige attachés à ces réussites

Par contre, sauf à avoir une approche directe, ils ne peuvent faire l'impasse sur le Docking.
On espère donc que la mise au point de leur LEM et de leurs boosters se passera mal.
Nous n'avons plus que le LEM quant à nous à développer, et de nombreuses missions jalons à faire avant le grand saut.
Ca se resserre....
Modifié en dernier par sval06 le ven. juil. 23, 2010 10:31 am, modifié 4 fois.
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Re: AA Race to the moon
God Bless America! 

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Re: AA Race to the moon
Non mais virez moi ce vil provocateur !
Tes astronautes dans l'espace ils se sont pas aperçu qu'il n'y avait aucun dieu au dessus des nuages ? Vive l'URSS matérialiste ! Vive Boudiev ! Vive moi !!! moi moi moi !!!





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Re: AA Race to the moon
Y'a un manuel quelque part?
J'arrive pas à lancer une mission.
J'arrive pas à lancer une mission.

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