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Prolégomènes
6ème siècle av J-C : Les celtes s’établissent en Grande Bretagne. Les celtes sont un peuple qui a dominé toute l’Europe. Ils ont remporté de nombreux succès militaires y compris contre les grecs et les romains. Quelques années avant les conquêtes de César ils mettaient encore le siège devant Rome. Ils étaient plus grands que les romains de vingt centimètres. Leur économie était florissante, la science de leurs druides était respectée par les grecs et les romains. Ils refusaient d’utiliser l’écriture pour ne pas que le savoir se sclérose. Outre l’utilisation du fer, leurs succès militaires s’expliquent par de nombreuses innovations comme l’introduction de la côte de maille, de fourreaux d’épée qui ne gênaient pas la course. Les celtes étaient surtout très nombreux. Les conquêtes étaient la conséquence de leur expansion démographique. Après les conquêtes romaines la culture celte a pratiquement disparue de toute l’Europe. Elle s’est néanmoins maintenue en Grande Bretagne où l’emprise romaine était moins forte, plus superficielle. Les bretons avaient de bonnes relations avec les romains. Les guerriers bretons étaient souvent appelés pour combattre les barbares.
Mais au 5è siècle l’empire romain s’effondre, la population de l’empire diminue extraordinairement, les arts et métiers disparaissent, la monnaie aussi, le commerce aussi. On ne trouve plus personne capable de fabriquer ne serait-ce qu’une serrure. Jamais dans toute l’histoire de l’Europe on a vu une telle catastrophe. Plus tard les invasions arabes suppriment le commerce méditerranéen entre l’Europe et l’Afrique du nord. Les grossières tribus germaniques s’emparent d’un empire vide. La civilisation romaine ne subsiste que dans l’empire romain d’orient. Bysance restera la plus belle ville du moyen âge. Une partie de la civilisation romaine subsiste dans l’Eglise. Il faudra un millier d’années pour que l’Europe se relève.
Dans l’Empire il y avait un sentiment général de bien être. Les gens étaient satisfaits. Les villes n’étaient pas fortifiées. C’était inutile. Il était inutile de porter des armes dans l’empire. Il était interdit de porter une arme dans l’empire ! L’esclavage avait été pratiquement abolit. Les européens auront la nostalgie de l’empire jusqu’au 19ème siècle.
6ème siècle après J-C : Les celtes doivent fuir la Grande Bretagne après l’invasion de l’Ile par les hordes Jutes, Angles et saxonnes et malgré la résistance du roi Arthur. Ces hordes barbares venues de Germanie pratiquaient la purification ethnique. Les bretons qui tombaient sous le joug anglais étaient réduits en esclavage. Les hommes étaient écartés de la reproduction, les anglais se réservant l’exclusivité des femmes. On retrouve les conséquences de cette politique dans les gènes des habitants : à partir du 6ème siècle les gènes des bretons disparaissent progressivement de la population d’Angleterre.
Face à cette catastrophe les celtes bretons, surtout ceux de Cornouaille, trouvèrent refuge en armorique, terre celte sous-peuplée et délaissée par les envahisseurs germains. C'était un départ provisoire. En effet la légende du roi Arthur explique que, blessé au combat, il se repose sur l’Ile d’Avalon d’où il reviendra pour bouter les angles et les saxons hors de Grande Bretagne et unifier les deux Bretagnes. Etablis en armorique à partir de 470 et tout au long du 6è siècle après Jésus Christ, les bretons résistèrent vaille que vaille aux francs, aux normands et aux anglais pendant 1000 ans.
799 après J-C : nous sommes battus par les forces de Charlemagne l’illustre. Nous nous révoltons périodiquement jusqu’à ce que Louis Le Pieux trouve intelligent d’unifier la Bretagne sous l’autorité du Duc Nominoë.
845 après J-C : Nominoë se révolte et bat les troupes de l’empire à Ballon près de Redon. Il écarte ainsi définitivement la menace carolingienne. Nominoë s’allie ensuite avec un comte franc et prend à son tour l’offensive. Avec une audace incroyable il envahit le territoire franc, conquiert Rennes et Nantes et s’avance même dans le Maine et l’Anjou.
867 après J-C : Le Duc Salomon s’empare du cotentin.
919 après J-C : Les normands, c’est à dire les vikings païens, envahissent la Bretagne, qui est alors promise à devenir une deuxième Normandie.
939 après J-C : Victoire d’Alain 2 Barbe-Torte à Trans, près de Cancale. Cette victoire met fin à l’occupation de la Bretagne par les normands. Alain 2 Barbe-Torte est par la suite élu Duc des bretons.
1066 : Les chevaliers bretons participent à la conquête de l’Angleterre aux côtés de Guillaume Le Bâtard Duc de Normandie. La Normandie était alors l’Etat le mieux géré et le plus riche d’Europe. Les normands restaient très proches de leurs frères scandinaves et souvent préféraient le paganisme au christianisme.
1203 : Jean sans terre, le paresseux, le débauché, le fourbe, le lâche, le cruel assassine de ses propres mains Arthur, son neveu âgé de 16 ans, Duc de Bretagne et héritier de la couronne d’Angleterre depuis la mort de Richard Cœur de Lion. Sans ce meurtre immonde commis sur une barque, sur la seine, à Rouen, le roi Arthur aurait régné sur les deux Bretagnes. La vie lamentable de ce psychopathe mérite qu’on s’y attarde : Cinquième fils d’Henri 2, roi d’Angleterre, il était si déséquilibré que son père le déshérita. Il soutint d’abord son frère Richard cœur de Lion contre son père. Richard devenu roi se trouvant prisonnier en Allemagne, Jean Sans terre s’empara du pouvoir avec la complicité de Philippe Auguste, roi de France. Jean s’efforça de faire prolonger la captivité de son frère. Richard libéré, Jean acheta son pardon en trahissant ses amis français et en faisant massacrer la garnison française d’Evreux.
A la mort de Richard il prit le titre de roi au mépris des droits de son neveu Arthur de Bretagne. Philippe Auguste soutint contre lui les droits d’Arthur de Bretagne. Jean sans terre captura alors Arthur et le poignarda de ses mains. A cette nouvelle la Bretagne et l’Anjou se soulevèrent contre Jean qui perdit aussi la Normandie et la Touraine. Jean Sans Terre vit l’Angleterre frappée d’interdit par l’église et fut lui-même excommunié. Le pape autorisa Philippe Auguste à conquérir l’Angleterre dont la souveraineté était transférée au roi de France et à ses successeurs à perpétuité.
Jean alla chercher l’aide de chefs musulmans pour marcher sur Rome mais devant l’opposition grandissante de ses sujets il prit peur, capitula et se déclara vassal du saint siège qui lui rendit son royaume à titre de fief. Jean chercha aussitôt à se venger de Philippe Auguste en formant contre celui-ci une coalition avec l’empereur du Saint empire romain germanique et le comte de Flandre mais il fut vaincu en Anjou peu avant la défaite de ses alliés à Bouvines. Ces désastres furent suivis d’un soulèvement des barons qui forcèrent le roi à accepter la grande Charte. Mais jean refusa de tenir ses promesses et ses barons appelèrent le fils de Philippe Auguste auquel ils offrirent la couronne d’Angleterre. Seul la mort de Jean sans terre mit un terme à ces désastres.
(1341-1364) : guerre de succession de Bretagne. Cette guerre de 23 ans (!) se termina par la victoire de Jean de Montfort à Auray, ce qui écarta provisoirement la menace d’une annexion de la Bretagne par la France. Ruinée par la guerre de succession, l’économie bretonne se relève à la fin du 14è siècle.
1419 : La Bretagne est dirigée par Jean 5 Le sage. La France n’a jamais été aussi bas. Il semble que les anglais soient en train de gagner la guerre de cent ans. La France est dirigée par Charles 7 le timoré. La Bretagne est à son apogée. Son administration est moderne, bien gérée, son économie en plein essor.
C’est à ce moment que j’entre au service du Duc Jean 5 le sage. La Bretagne par son action déterminée peut faire pencher la balance de la guerre de cent ans contre Charles 7. Dès que la France aura finit sa guerre de cent ans, elle bouffera la Bretagne et Paris pillera la Bretagne pendant des siècles tout en menant une politique contraire à nos intérêts. Je parviens donc à convaincre Jean 5 d’entraîner la Bretagne dans la guerre de cent ans une nouvelle fois. Nous n’avons rien à perdre, à part un demi siècle de tranquillité. C’est quitte ou double. Les noires armures bretonnes vont à nouveau fouler les champs de bataille.
[b]La guerre de cent ans [/b]
Ce conflit est ainsi nommé parce qu’il aura fallut un peut plus de cent ans pour que la Bretagne conclut une paix définitive avec la France. Afin d’affaiblir la France j’attaque ses alliés en commençant par le plus vulnérable, l’Auvergne.
11 juillet 1421:Après seulement deux années de guerre la Bretagne a pris les Cévennes à l'Auvergne, allié de la France dans le cadre de la guerre de cent ans. Mais l'Angleterre, occupée à conquérir l'écosse, a conclue une trêve avec la France. Je me retrouve seul avec la petite Bourgogne pour affronter la France et ses alliés. Ce n'est pas avec mes 7000 cavaliers que je pourrai affronter mes ennemis. Pour ne rien arranger la flotte française m'impose un embargo commercial. Jeanne D’Arc a 9 ans. Elle garde les moutons en Lorraine.
1423: Pendant que la France massacre la Bourgogne, j'ai conquis le Limousin, mais la France est toujours menaçante et je n'ai pas d'allié. J'ai conclu un mariage royal avec la Castille. Peut-être pourront-ils m'aider contre la France.
12 juillet 1425: Paix blanche avec la France. C'est peut-être une connerie de laisser la Bourgogne se démerder seule. Jeanne D’Arc entend des voix l’appelant à libérer la France des anglais.
17 décembre 1425: Il faut absolument que je grandisse plus vite que la France. J'ai déclaré la guerre à la Provence. La Lorraine et la France m'ont déclaré la guerre ainsi que le bourbonnais.
3 mars 1426: mariage royal avec l’Angleterre. Ils pourraient bouger leur cul et attaquer la France ! J’ai conclu un autre mariage royal avec l’Autriche mais pas moyen de s'en faire un allié pour l'instant.
17 juillet 1426: Tiens, l'Auvergne m'attaque? Si j'ai de la chance je vais en profiter pour les achever!
28 juillet 1426: j’ai annexé le Berri, ouaip!
29 septembre 1426: la France me propose la paix. Si j'accepte, cela signifie-t-il que je serai en paix avec l'Auvergne? j'hésite... Je refuse.
23 mars 1428 annexion de l'Auvergne, ouais! les provinces conquises sont unies! Je commence à y croire.
01 août 1428: L'Orléans s'est déclarée indépendante de l'Angleterre. Je vais lui déclarer la guerre. j'augmente les impôts pour lever une armée suffisante.
05 septembre 1428: L'Angleterre conclue une alliance militaire avec la Bretagne, enfin!
16 juillet 1429: Zut! j'ai travaillé pour l’Angleterre! Elle a récupéré sa province!
Octobre 1429 : Jeanne D’Arc après avoir battu les anglais à Orléans et à Patay, prends les villes d’Auxerre, de Troyes, de Châlons, et forçe les portes de Reims pour y faire sacrer Charles 7 roi de France. Elle échoue et est blessée à Paris, ville anglophile, prend Saint Pierre-Le-Moûtier mais échoue à prendre La Charité-Sur-Loire.
01 mars 1430: Je suis promu Vicomte. On m'appellera désormais Monseigneur. Le Duc de Bourgogne vient mettre le siège devant Compiègne. Les habitants, fidèles à Charles 7, appellent Jeanne D’arc à leur secours. Elle accourt.
23 mai 1430 : Jeanne D’Arc est capturée par les bourguignons à Compiègne, puis livrée aux anglais contre rançon. Elle est jugée à Rouen par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et par Jean Lemaitre, vice inquisiteur de France.
16 mai 1431: je prends le Maine à la Provence, mes possessions sont unies! Je suis en trêve avec la France et la lorraine jusqu'au 16 juin 1436!
24 mai 1431 : Jeanne la pucelle s’effondre quand on lui lit la sentence qui la condamne au bûcher. Elle accepte tout ce que l’église exige d’elle. Elle est alors condamnée à l’emprisonnement. Elle reprend ses vêtements féminins, mais, quelques jours plus tard, ses juges la retrouvent en habits d’homme : elle a recouvré sa fermeté et recommence à invoquer ses voix. Elle est alors condamnée à mort comme relapse.
30 mai 1431 : Jeanne la pucelle est brûlée vive à l’âge de 18 ou 19 ans, à Rouen, sur la place du Vieux Marché. Dégueulasse.
18 mai 1431 : La situation en France a atteint un point d’équilibre remarquable. Tout peut arriver. Quatre puissances se partagent la majeure partie de la France. La Bretagne possède huit provinces, la Bourgogne huit provinces, la France neuf provinces, l’Angleterre six provinces en France. Ce découpage ne tient pas compte de la grande différence de population et de richesse qui peut exister entre les provinces bretonnes et les pays bas qui appartiennent à la bourgogne ou à Paris. La Bretagne est l’allié et le vassal de l’Angleterre. Ca m’embête de leur verser tribut. Comme ils se méfient de la Bretagne ils refuseront sans doute d’honorer notre alliance. La France semble disposer de 68000 hommes moi de 29000. Je n’ai pas d’argent non plus. Hors de question d’envisager de battre la France dans ces conditions. La France est de loin la première puissance militaire de la région. Je vais attendre un peu avant de reprendre l’offensive. Mes forces ont besoin de souffler.
29 octobre 1434 : Jean 5 Le Sage a unifié et modernisé l’administration du duché. Nous avons notamment généralisé l’institution du Bailli. La justice a été simplifiée, modernisée et rendue plus efficace. Dans le domaine de l’administration de la preuve la pratique de l’Ordalie et de la question ont été généralisées. La peine est déterminée par le talion et le wergeld. Le taux de récidive est tombé à zéro. Peu après que j’ai annulé mon lien de vassal avec l’Angleterre, la Toscane me déclare la guerre, ainsi que le duché d’Athènes et gênes. Ils n’ont même pas de frontière commune avec moi. L’Angleterre refuse de m’aider. Me voilà libre d’attaquer l’Angleterre. Il y a un navire chinois dans la manche ! Si les chinois savaient faire ça à l’époque et pas après ils sont devenus drôlement décadents par la suite. Une tentative de débarquement italienne est repoussée à Nantes. Nom de Dieu ! Des forces de Gênes et de Toscane trois fois plus élevées que les miennes tentent de débarquer ! Mon armée de 28000 hommes est bloquée en Provence ! La tentative de débarquement est provisoirement repoussée. En Bretagne il ne reste que 4000 cavaliers. Les italiens tentent de s’emparer du Maine mais ils sont épuisés depuis qu’ils ont rencontré la cavalerie bretonne. Mes 4000 cavaliers chargent les 7705 fantassins et 2415 cavaliers italiens. C’est chaud ! Je lève des impôts exceptionnels. La cavalerie bretonne est exterminée au Maine. Voilà ce qui arrive quand on fait le malin. Je dois emprunter de l’argent à l’usure pour recruter une nouvelle armée de 13000 hommes. A peine leur entraînement terminé la nouvelle armée repousse un débarquement à Nantes. J’extermine les italiens qui assiégeaient ma forteresse du Maine. J’ai perdu un tiers de mes troupes dans la bataille. Les Etats Du Pape déclarent la guerre à la Toscane m’apportant ainsi une aide inespérée. Aussitôt la Toscane me propose la Paix. J’accepte après avoir repoussé une ultime tentative de débarquement grecque. Qu’est ce qu’ils foutent là.

02 octobre 1436 : La France, l’Ecosse, la Lorraine, Mantoue, nous déclarent la guerre au moment de l’expiration de la trêve. Je devrais essayer de m’emparer de la Lorraine. La Savoie me déclare la guerre. Mes ennemis sont beaucoup plus nombreux. Le maillon faible de l’alliance française est la Savoie. Je vais les attaquer. Les français assiègent ma forteresse du Berri. Je les ignore pour l’instant. Clèves me déclare la guerre. Je n’aurais pas dû laisser les français se regrouper. Pendant que 23000 français mettent le feu au Berri, 6000 écossais assiègent Nantes mais je les repousse. Cleves se retire du conflit. La lorraine et la savoie me proposent la paix. Je refuse. J’accepte la paix avec Mantoue et l’écosse. Le Berri est tombé entre les griffes de la France. Un débarquement savoyard est repoussé au Morbihan. Chambéry est prise par les bretons. 20000 cavaliers et 6000 fantassins bretons attaquent les 16500 soldats savoyards du piemont. Mes forces sont repoussées car nous sommes en montagne. J’ai perdu 5000 cavaliers et tous mes fantassins. Les savoyards ont perdu 13500 hommes. Ce fut un combat serré. On peut dire que les savoyards ont eu une victoire “ à la Pyrrhus ”. Les français assiègent l’auvergne. Je dois pratiquer la guerilla contre les français, attaquer les petits détachements éviter le gros des troupes. De nouveau j’échoue au Piémont. J’essaye de récupérer le Berri.
28 août 1437 : Bonne nouvelle ! La Bourgogne a déclaré la guerre à la Lorraine entraînant un bordel inouï ! Les alliés de la Lorraine sont venus à son secours c’est à dire la France l’Ecosse Mantoue la Savoie. Les alliés de la Bourgogne sont venus à son secours : Palatinat Hesse Cologne Mayance Irlande. Voilà bien des alliés inattendus pour moi ! Aussitôt les français ont abandonné le siège de l’Auvergne. Entre temps la France a annexé la Provence. Les ultimes défenseurs du Piémont sont piétinés par les cavaliers bretons. Je mets le siège devant Turin. Je reprend le Berri et assiège la Vendée. L’Orléans s’est à nouveau déclaré indépendant de l’Angleterre. Je dois profiter qu’ils n’ont ni armée ni alliés pour les attaquer. La France annexe le Palatinat.
07 décembre 1438 : j’annexe Orléans, miam-miam ! J’attaque la Lorraine. La Bourgogne semble vouloir lever le siège en Lorraine pour affronter le français. Hesse annexe Clèves. Les Lorrains tentent en vain une sortie. C’est chouette que la bourgogne occupe les troupes françaises. Les lorrains tentent encore une sortie. Ils échouent. 20000 français commandés par un certain Richemont tentent de nous reprendre la Savoie. J’envoie des renforts en lorraine, 15000 cavaliers frais.
29 octobre 1439 : La Savoie me cède le Piémont en échange de la paix. J’ai mis le siège devant le Nivernais. Je vais attaquer la Provence. Je me sens de force à attaquer vraiment la France. La France est contrainte de verser une indemnité de 275 ducats à la Bourgogne pour avoir la paix. Je me retrouve seul face à la France.
01 février 1440 : sur le point de mourir de faim et de soif la Lorraine accepte d’être annexée par la Bretagne. J’ai perdu 10000 cavaliers dans ce siège du fait des difficultés d’approvisionnement, des maladies vénériennes, de la peste et de la lèpre. Il paraît que c’est un châtiment divin. Les ventes de crécelles explosent. 35000 français se sont regroupés à Paris. 1000 français sont tués à Nevers. Les français attaquent ! 34000 hommes face à mes 18000 cavaliers de Nevers. Cette bataille est décisive.
12 avril 1440 : Au moment ou les forces françaises tombaient sur les bretons qui assiégent Nevers l’Angleterre me déclare la guerre. Je me retrouve avec l’Angleterre et la France sur le dos ! A un contre deux les bretons ont repoussés la charge française à Nevers. Belle victoire. J’ai perdu 11000 cavaliers sur les 18000 initiaux dans cette bataille. Je dois empêcher les anglais de se regrouper mais j’échoue en Normandie face aux anglais. Les anglais assiègent Orléans. Le drapeau à l’hermine flotte sur la forteresse de Nevers désormais. J’assiège Paris avec 22000 hommes. La bourgogne annexe ce qui reste de la Savoie. L’Angleterre prend Orléans. Je prends Paris. J’attaque les 12000 français de champagne avec 22000 cavaliers. Les français sont écrasés et Le roi de France est contraint de nous proposer la paix contre Nevers et Lyon. J’accepte. J’ai prouvé que je suis plus fort que les français et je peux maintenant affronter l’Angleterre à un contre un. J’attaque les anglais à Turin, à Orléans, en Normandie.
01 juillet 1441 : Jean 5 le sage m’accorde le titre de comte et le revenu qui va avec pour ma victoire sur les français. L’armée que j’ai envoyée au Piémont est exterminée. Je perds 13000 hommes dans le désastre. C’était prévisible. Les anglais étaient plus nombreux. Turin tombe aux mains des anglais. Je prends Orléans et attaque Caux. Les anglais qui assiégeaient le Maine sont exterminés au moment ou la ville allait capituler.
22 août 1442 : Mort de Jean 5 Le Sage qui a construit un domaine breton aussi vaste que le royaume de France. Plusieurs débarquements anglais sont repoussés. Je suis battu à Caux. Les anglais ont débarqué 30000 soldats. Je prends le Berri. J’envoie 32588 cavaliers bretons charger les 30000 anglais de Caux. Le capitaine des chevaliers bretons se nomme Eudon. Son heaume est paré d’or et de pierreries. Il porte une brogne dont les pans sont safrés. Essayer d’imaginer ce que peut donner le spectacle de 32588 cavaliers bardés de fer chargeant ensemble. La terre tremble. C’est une vision d’apocalypse. Face à cette irrésistible charge de cavalerie les anglais m’opposent des archers. Ils utilisent les fameux grands arcs anglais, hauts de plus de deux mètres. Leurs flèches sont mortelles jusqu’à 200 mètres. Elles sont si puissantes qu’elles percent les armures. Ils tirent leurs flèches du plus vite qu’ils peuvent. Le terrain est boueux. Sous la grêle de coups les chevaux blessés s’effondrent bloquant la charge des cavaliers qui les suivent. C’est un désastre. Toute mon armée est décimée. Les anglais n’ont qu’un blessé léger. Personne n’avait pensé à une telle stratégie. Considérablement affaibli je vois toute l'Europe me déclarer la guerre : Gênes, Toscane, Duché d’Athènes, Sienne, Portugal, Castille, Aragon, Raguse, Bavière, Milan, Autriche, Bade, Würzburg, Württemberg participent à la curée. Nous sommes en aout 1443. Heureusement que Jean 5 Le Sage est mort sans avoir vécu ça.
22 août 1443 : Navarre nous déclare la guerre ainsi que Bosnie, Siebenbürgen, Hongrie, Luxembourg. L’Angleterre assiège la Normandie. Le Luxembourg assiège la Lorraine. Les castillans assiègent le Morbihan. Milan se retire de la coalition. Je suis battu par les castillans à Nantes. Un débarquement anglais est repoussé au Poitou. Un débarquement génois échoue en Armor. Je fais porter en Castille des ours et des lions et des chiens, sept cent vaches quatre cent mulets chargés d’or et d’argent ainsi que 20 otages tous nobles et proches parents du Duc. En échange j’obtiens que la Castille se retire de la coalition. Ca ne m’empêchera pas d’attaquer la Castille dès que j’en aurai l’occasion, tant pis pour les otages. La Navarre et Raguse se retirent du conflit. Les forces de Toscane ont débarqué en Armorique et mettent le siège devant Nantes. La Bosnie quitte la coalition. Le Luxembourg s’empare de la Lorraine. J’arrive à m’entendre avec Gênes pour qu’elle se retire du conflit contre 25 ducats. Siebenbürgen se retire du conflit. Les bretons s’emparent du Poitou. Le Luxembourg assiège Nevers. De lourdes catapultes projettent des rochers de plusieurs tonnes sur la ville. Des charognes sont également projetées au-delà des remparts afin d’y répandre la maladie. Les Luxembourgeois tentent de bouter le feu à la ville à l’aide de flèches enflammées. Les habitants de la ville colmatent les brèches au fur et à mesure qu’elles se forment. Eteignent les débuts d’incendie alors que les flèches pleuve toujours rejettent les demandes de reddition malgré les menaces des assaillants. Les anglais s’emparent de la forteresse de Normandie. Après avoir épuisés leurs vivres, mangé les chevaux, mangé les rats, la garnison a été contrainte de se rendre. Les anglais magnanimes libéreront les soldats de la garnison mais après leur avoir coupé à tous l’index de la main droite, celui qui sert à tirer les flèches. Peine perdue, les bretons apprendront rapidement à tirer en utilisant le pouce et le majeur. A la prochaine bataille contre l’Anglais ils provoqueront leur adversaire en leur disant “ vous nous avez pris l’index, si vous voulez maintenant nous prendre le majeur venez le chercher ! ” Et ils exhiberont bien haut leur majeur pour faire passer ce message. C’est depuis cette date que l’on a l’habitude de provoquer son adversaire en tendant bien haut le majeur. Le Portugal se retire du conflit ainsi que la Hongrie. Les bretons battent les luxembourgeois à Nevers et foncent vers le Luxembourg. Las d’une si longue guerre j’obtiens la paix avec l’Angleterre et leur cède le Piémont. Je reprends la forteresse de Nevers. Pour me punir d’avoir cédé le Piémont François 1 Duc de Bretagne me dégrade au rang de Vicomte. Les privations dues à la guerre, la disette, les impôts provoquent la révolte des paysans de Nevers. La forteresse de Lorraine est reprise aux luxembourgeois. J’annexe le Luxembourg. Les rebelles sont écrasés. Enfin la paix ! (23 septembre 1447).
08 aout 1448 : Les Ottomans annexent Bysance.
24 juillet 1448 : Fin du royaume de grenade. Les musulmans refluent à l’ouest mais progressent en Europe orientale.
La cruelle campagne d’Aragon (1497-1499)
En 1497, la Bretagne est au ban des nations. Ce petit Etat en pleine ascension inquiète les souverains européens. En moins d’un siècle la Bretagne a chassé l’Angleterre de France et réduit le royaume de France à la portion congrue. Le royaume de France ne constituant plus un danger Anne de Bretagne tourne son regard vers l’Espagne et l’Autriche, ses deux puissants voisins. Pour ruiner le projet d’absorption de l’Aragon par l’Espagne, Anne de Bretagne qui vient de fêter ses 20 ans décide d’attaquer le plus faible. L’Espagne allié d’Aragon me déclare la guerre. J’attaque en premier empêchant que les troupes espagnoles et aragonaises ne s’unissent.
Le premier choc a lieu en Navarre. 31000 cavaliers bretons battent 30000 fantassins et 6000 cavaliers aragonais. Puis j’affronte et bat les troupes espagnoles. Echaudée, l’Espagne me propose de se retirer du conflit si je lui verse 25 ducats. J’accepte. L’Aragon se retrouve seul contre moi. Le 21 août 1497 mes troupes s’emparent de gérone. Le 11 septembre nous assiégeons Saragosse, capitale de l’Aragon. Le 01 octobre les espagnols de Navarre se révoltent. Ils n’ont jamais accepté la domination bretonne. Il va falloir encore faire un massacre. Le 27 la révolte est matée. Le 01 novembre L’Aragon me surprend en débarquant des troupes en Flandre, la plus riche de mes provinces, loin de mes lignes. Heureusement j’ai 12000 cavaliers pour les accueillir. Le 24 novembre l’invasion est repoussée. Le 01 février 1498 les allemands de Kleves se révoltent. Je m’en occuperai après la campagne d’Aragon. Pour l’instant toutes mes troupes sont occupées.
17 février 1498 : Les troupes d’Aragon échouent devant Gérone. Je contre-attaque.
01 mars 1498 : 26000 cavaliers bretons battent 30000 fantassins et 250 cavaliers aragonais en Catalogne. J’assiège désormais Catalonia (Barcelone) avec 25000 cavaliers. Les troupes d’Aragon sont en pleine débandade.
03 mai 1498 : des troupes de Ferdinand II Le Catholique recrutées à la va-vite et peu aguerries sont facilement écrasées en Catalogne.
10 mai1498 Perpignan est prise. Dans un ultime effort, après avoir reconstitué ses forces, Ferdinand 2 tente de chasser les bretons de catalogne. Le 16 juillet 1498 17000 fantassins aragonais affrontent 18000 cavaliers bretons. C’était une tentative désespérée et vouée à l’échec. Pendant ce temps les rebelles allemands ont pris le contrôle de Kleves.
06 aout 1498 : Aragon fait une nouvelle tentative de débarquement en Flandre avec 21000 fantassins. Cette fois les 10000 cavaliers de la garnison de Flandre sont battus. La ville est assiégée. Ma cavalerie regroupe ce qui lui reste de forces en Artois.
01 novembre 1498 : les forces d’Aragon échouent une nouvelle fois en Catalogne.
26 novembre 1498 : 6000 cavaliers bretons délogent 19000 fantassins aragonais de Flandre. L’exploit mérite d’être noté. Pendant ce temps Saragosse tombe. La ville est pillée et incendiée.
08 décembre 1498 : Les forces bretonnes attaquent le reliquat des forces aragonaises à Valence. Facilement écrasées (à 17 contre 1) nous mettons le siège devant Valence, ultime forteresse aragonaise sur la péninsule. Ferdinand 2 Le Catholique s'enfuit dans les Baléares. Les 1000 têtes des fantassins aragonais sont joyeusement projetées depuis une catapulte sur les défenseurs de Valence. Pendant ce temps l’infanterie aragonaise repoussée de Flandre et réduite de moitié a mis le siège en Artois. Bousculés par 3000 cavaliers bretons ils doivent s’enfuir avec de lourdes pertes. Je lance ma cavalerie à la poursuite des fuyards. Une tentative de sortie des troupes d’Aragon échoue à valence. Ferdinand 2 Le Catholique voyant que tout est perdu me propose la paix en échange de Gérone, du Roussillon et de 33 ducats. Je refuse. Je veux plus ! Les rescapés des forces aragonaises, 1500 fantassins complètement démoralisés se sont enfuis à calais.
Il me reste 2000 cavaliers à leur poursuite. Cette fois ils sont exterminés. Une forêt de pieux est édifiée près de Calais où sont empalés les 1500 aragonais. Il est interdit sous peine de mort de les enlever. Ça va puer.
29 mars 1499 les rebelles allemands assiégeant köln sont écrasés. Je mets le siège devant Kleves, la ville rebelle.
09 juin 1499 : Valence se rend. La ville est pillée. Une partie de sa population exterminée.
04 août 1499 : La catalogne tombe et est saccagée. Il ne reste plus à l’Aragon que des Iles. Je réclame à Ferdinand 2 Valence, La catalogne, Gérone, et le Roussillon. Ferdinand 2 refuse. Il espère convaincre une grande puissance européenne de m’attaquer.
16 octobre 1499 : La ville rebelle de Kleves tombe.
03 novembre 1499 : kleves se révolte à nouveau. Je remets le siège devant la ville. Finalement la paix est signée avec Ferdinand 2 Le Catholique. Je prends La catalogne, Gérone, et le Roussillon. Je renonce à Valence. A 22 ans, Anne de Bretagne est le plus grand souverain d’Europe. Nul doute qu’il faudra réprimer moult révoltes de ces espagnoles.
La scandaleuse campagne d’Autriche (1504-1509)
01 juillet 1502 : Il est temps de briser la puissance autrichienne. Il me manque un prétexte pour leur pourrir la gueule. Avec leurs mariages diplomatiques ils vont devenir plus gros que moi sous prétexte de lutte contre les Ottomans. En 1526 la Bohême et la Hongrie rejoindront l’Autriche par mariage. En 1516 l’Aragon fusionne avec l’Espagne. En attaquant l’Autriche sans prétexte je vais déclencher un tollé général. La Bretagne sera considérée comme un fouteur de merde qu’on ne peut raisonner que par la force. Je n’ai pas d’allié, je ne suis pas prêt d’en avoir. Mon opinion publique elle même ne comprendra pas ma décision d’attaquer un pays qui n’est pas encore puissant.
05 janvier 1504 : J’attaque l’Autriche sans prétexte. L’Autriche qui ne se doutait pas de mes projets n’a pas d’armée sérieuse à m’opposer. A quelques années près il en aurait été bien autrement. Je suis en guerre contre l’Autriche et ses alliés : Hesse, Lituanie, Gênes, Toscane, Ecosse. Anne de Bretagne fête ses 27 ans. Comme cadeau d’anniversaire elle reçoit un masque aztèque en or massif.
01 février 1504 : les espagnols de Gérone se révoltent. La révolte est écrasée le 24 février.
22 mars 1504 : Nous battons Gêne en Suisse.
03 avril 1504 : victoire contre Autriche en Zeeland.
10 avril 1504 : victoire contre Autriche à Baden.
15 avril 1504 : victoire contre Autriche en Luxembourg.
17 avril 1504 : défaite contre la Toscane en Suisse.
18 avril 1504 : Voyant que le conflit tourne à la catastrophe pour eux L’Ecosse se retire de l’alliance autrichienne ainsi
que la Lituanie, Hesse, Gênes. Il ne reste que la Toscane, qui ne se sent plus depuis qu’elle m’a battu en Suisse.
28 mai 1504 : L’Autriche contre attaque en assiégeant Pfaltz avec 4000 cavaliers.
16 juin 1504 : 17000 fantassins et 4600 cavaliers Autrichiens assiègent l’Artois.
06 juillet 1504 : 15000 cavaliers bretons battent 2000 fantassins autrichiens en Suisse.
30 juillet 1504 : les autrichiens sont battus à Pfaltz.
11 septembre 1504 : 30000 cavaliers bretons affrontent 3000 cavaliers et 300 fantassins autrichiens et les écrasent à Köln.
02 octobre 1504 : 29000 cavaliers bretons affrontent 13000 fantassins et 700 cavaliers autrichiens à Brabant et les battent. Brabant est assiégée.
28 octobre 1504 : 12000 fantassins et 5000 cavaliers italiens affrontent 22000 cavaliers bretons en toscane. Victoire bretonne. En même temps l’Autriche a été battue de nouveau à Brabant.
02 novembre 1504 : La ville de Baden est tombée aux mains des bretons qui la saccagent.
21 novembre 1504 : Nous mettons le siège devant Württemberg. La toscane, qui n’a pas abandonnée le combat, reconstitue ses forces malgré son désastre du 28 octobre. 6000 autrichiens se dirigent vers mes forces du Württemberg, 10000 autrichiens se dirigent vers mon armée qui assiège Zeeland.
22 décembre 1504 : Pour empêcher les troupes italiennes de se reconstituer, j’attaque la Toscane. Afin d’éviter l’invasion la Toscane me propose la paix. J’accepte. Enfin seul avec l’Autriche ! L’Autriche en plus de me combattre est aux prises avec une révolte en Bayern. Les rebelles disposent d’une armée de 17000 hommes et terrassent les 6000 autrichiens partis à leur rencontre. Merci les rebelles !
21 janvier 1505 : Notre armée qui assiégeait le Luxembourg, forte de 16704 cavaliers est attaquée par 3800 fantassins autrichiens. La Bretagne gagne mais le combat a épuisé et affaibli cette armée. Anne de Bretagne fête son anniversaire à Baden.
11 février 1505 : Brabant tombe.
26 mars 1505 : nous mettons le siège devant Amsterdam, la population fuit la ville.
01 avril 1505 : Les espagnols de Catalogne se révoltent et assiègent Barcelone. Les troupes autrichiennes commencent à se regrouper. Elles écrasent les rebelles de Bayern. Je devrais les empêcher de se regrouper. J’ordonne à mon armée du Württemberg de lever le siège pour poursuivre l’embryon d’armée autrichienne qui tente de se reconstituer. Trois fois ma cavalerie bat des lambeaux d’armée autrichienne avant qu’ils ne se regroupent. L’Autriche voyant que les choses tournent mal commence à me proposer la paix. Je veux une victoire qui mette un terme définitif à la puissance autrichienne avant même qu’elle n’existe. Je dispose d’une réserve de 14000 cavaliers que j’envoie écraser la révolte catalane.
24 juillet 1505 : Milan tombe.
01 août 1505 : La forteresse de Catalogne est aux mains des rebelles. Il sera beaucoup plus dur de les déloger. Zürich est tombée. 1000 soldats autrichiens sont massacrés au Tyrol. Je me rapproche de Vienne. Une petite armée fait une tentative ridicule pour déloger mes troupes qui assiègent Amsterdam. Les cadavres putréfiés des autrichiens sont expédiés par catapulte au dessus des murailles qui protègent la ville afin d’y propager des maladies et pour démoraliser les défenseurs. Je n’ai plus besoin de courir après les soldats perdus de l’armée autrichienne. Ils viennent d’eux-mêmes se jeter sous les sabots de mes chevaux. Je ne crains plus que deux choses, une révolte générale et l’entrée en guerre d’une autre nation majeure.
21 septembre 1505 : 9700 cavaliers bretons affrontent 3500 rebelles espagnols et les forcent à se réfugier dans la forteresse de Catalonia. 1000 autrichiens sont massacrés à Salzbourg. Le Luxembourg tombe. Je mets le siège devant Strasbourg après avoir étrillé 2000 autrichiens. Maximilien 1er de Habsbourg est écoeuré. Etre attaqué sans provocation, sans casus belli, par surprise, alors qu’il était si pacifique, alors que l’Autriche est le rempart de l’occident face aux ottomans et que Vienne est un haut lieu de la culture. En plus je ne fais aucun effort pour retenir mes troupes une fois les villes prises. Dire qu’Anne de Bretagne s’était mariée à l’empereur Maximilien par procuration un moment. La Navarre se révolte mais est écrasée avant de s’emparer d’une ville. Vlissingen est tombée. Je vois 1000 d’autrichiens qui s’aprettent à affronter 26000 bretons en Hollande. Ça y est ils sont morts. Mes 15000 cavaliers battent d’abord 2000 fantassins devant Vienne, puis encore une petite armée, encore 2000 soldats, puis 1000 soldats, 2000 soldats. L’Alsace et la hollande sont tombées, encore, encore. Mes chevaux sont crevés cette fois. J’intervertis mes armées de Vienne et de Graz. Celles de Graz sont plus fraîches et les autrichiens attaquent systématiquement Vienne. Maximilien 1er s’enfuit en Bohème. Je pense déjà à la prochaine guerre contre Aragon et l’Espagne. Si ces deux puissances sont affaiblies seul l’Angleterre pourra s’opposer à la Bretagne. La richesse de la Bretagne surpasse celle de tous les Etats européens, la Chine est beaucoup plus riche. Je suis impressionné par le niveau technologique de l’angleterre. Mais comment ils font ? Mes forces totales représentent 100000 cavaliers. L’Espagne est en pleine ascension grâce à l’or du nouveau monde. Va falloir mater tout ça. Je suis vassal de la France. Il faudra briser ce lien tant pis pour le scandale. La forteresse rebelle de catalonia est tombée. Une fois n’est pas coutume, j’épargne la vie des rebelles je retiens mes troupes de les massacrer.
23 octobre 1507 : Vienne tombe, la ville est pillée brûlée anéantie pendants des jours. Comme je n’ai pas d’artillerie et que je n’ai pas voulu risquer un assaut ma technique de siège est toujours la même : affamer la ville ! Une révolte est écrasée à Gérone, une autre en Catalogne. Le Tyrol se révolte et met en échec mon armée. Bayern se révolte et bat mon armée. Une nouvelle armée bretonne est battue au Tyrol. Il est temps que cette guerre se termine. Ça y est les rebelles sont matés. Brabant se révolte.
12 janvier 1509 : J’accepte la paix avec l’Autriche et lui prend six provinces. J’aurais pu conclure la paix plus tôt mais je voulais ravager l’Autriche. La guerre aura durée 5 ans et 7 jours. Elle fut très sanglante. J’ai pris à l’Autriche Zeeland, Alsace, Baden, Luxembourg, Brabant, Suisse. L’Angleterre est aux prises avec une révolte en Ecosse et au pays de Galle. J’espère que les voisins de l’Autriche vont la bouffer !
L’hégémonie bretonne
03 février 1509 : Pologne et Hongrie sont en guerre contre les ottomans. L’Espagne attaque les mayas.
20 octobre 1510 : L’Autriche fusionne avec Gênes. J’aurais dû bouffer Gênes.
09 août 1511 : Sans casus belli nous déclarons la guerre à l’Espagne, puissance un peu plus sérieuse que l’Autriche. Dans très peu d’années Charles Quint va monter sur le trône d’Espagne et d’Allemagne et des pays-bas. Le frère de Charles Quint règnera sur l’Autriche, son beau-frère sur la Hongrie. La Bretagne sera encerclée. Les alliés de l’Espagne me déclarent la guerre : Etats du pape, Aragon, Hanovre, saxe, ordre teutonique. Je dispose désormais d’artillerie. C’est beau le progrès. L’Espagne semble disposer sur la péninsule de 100000 hommes. Moi aussi.
07 avril 1513 : Après une guerre prudente nous avons eu peu de pertes, l’Espagne de Jeanne la Folle et de Ferdinand 2 énormément. Mais l’Espagne dispose de ressources infinies en or pour lever des armées. Je n’ai pas pris une seule forteresse espagnole. J’ai gagné Santander en Espagne, les assores, puis en Amérique Séminole Everglades et Isthmus. Mais les traîtres espagnols n’ont pas respecté leur parole. Ils ne m’ont pas livré les trois colonies américaines ! Je n’ai pas vraiment brisé la puissance espagnole, mais au moins ils ont reculé.
La Toscane a fusionnée avec l’Autriche. Elle a compensé les pertes de la dernière guerre !
10 janvier 1514 : Mort d’Anne de Bretagne à l’âge de 37 ans. Elle restera comme celle qui a massacré tant d’espagnols d’autrichiens et de français et réprimé toutes les révoltes sans sourciller. Sa fille Claude n’a que 15 ans quand elle devient le nouveau souverain de Bretagne.
09 février 1516 : fusion de l’Aragon et de l’Espagne.
04 juin 1516 : Claude de Bretagne attaque l’Autriche
12 juillet 1517 : Une révolte générale de mes provinces allemandes m’oblige à signer prématurément la paix avec l’Autriche contre le Württemberg et Milan. C’est plus une révolte c’est une guerre civile ! L’Autriche est assez ridicule maintenant.
En finir avec la France !
14 août 1521 : Claude de Bretagne à 22 ans décide d’attaquer la France. Nous sommes vassal de la France ce qui signifie que la moitié de nos revenus leurs sont versés chaque année. Et puis Claude veut s’emparer de la riche province d’Ile de France et arrondir nos frontières. Attaquer le roi de France, notre suzerain quoi que bien moins puissant que nous risque de provoquer des révoltes dans nos provinces françaises. Les alliés de la France : L’Angleterre et Courlande me déclarent la guerre, ainsi que la république de Venise. C’est l’occasion de tester la détermination des anglais. La brillante tyrannie de Sienne aussi me déclare la guerre. Les forces françaises sont peu nombreuses mais disposent d’un bon niveau technique.
04 septembre 1521 : Nous assiégeons la Picardie. La grande faiblesse des provinces françaises est d’être dispersées. J’ai une belle occasion d’attaquer Venise.
07 septembre 1521 : Les forces de Venise assiègent Milan.
09 septembre 1521 : Nous assiégeons les sables d’Olonnes. Les forces françaises ont jusqu’ici évité le contact. Elles cherchent à se regrouper.
14 septembre 1521 : 11765 cavaliers bretons chargent 16000 fantassins français à Paris. Ceux-ci tentent de briser la charge à coup de mousquets. Ils tirent en rafale sur les chevaux. Ils vont sans doute y arriver. J’envoie des renforts. Les bretons combattent désormais à 40000 cavaliers contre 10000 fantassins. C’est injuste, mais la vie est injuste ! Victoire logique des bretons. Dans le sud mes armées poursuivent les français qui tentent de s’unir à Turin. Mieux vaut les combattre avant qu’ils ne se regroupent. Mais mes troupes sont ralenties par le poids de l’artillerie. Les français ont réussis leur jonction !
14 janvier 1522 : Mes troupes échouent face aux 30000 fantassins et 10000 cavaliers français qui se sont groupés au Piémont. Le tyran de Sienne se retire du conflit. Je refuse en revanche la paix que me propose Venise. Les anglais n’ont pas encore bougé. Ma cavalerie a pu s’échapper du piémont en évitant le désastre. La catalogne se révolte. Ils sont pénibles ces espagnols. L’Angleterre se retire du conflit. Paris est prise et pillée. La Courlande se retire du conflit. Je suis battu en Alsace ainsi qu’en Artois. C’est qu’ils me résistent ! J’ai été battu en Artois d’extrême justesse : il ne reste que 846 français après la bataille. Avant la bataille ils étaient 30000. Il y a de la bidoche par terre ! La France me propose la paix en échange de la Champagne et de la picardie. Trop tôt. Reims est tombée une partie de sa population est massacrée. Il faudra que je dise à mes troupes que ce n’est pas bien de massacrer les civils. Mais je ne sais pas comment faire pour retenir mes soldats. Mettre les villes à feu et à sang une fois prises c’est une tradition. Les rebelles espagnols sont en pièces. La ville allemande de Brabant se révolte. La Vendée est tombée. Les rebelles de brabant sont morts. Les forces de Venise ont pris Milan. Mes troupes sont battues à Paris. Venise me propose la paix, exigeant Milan… Et puis quoi encore ! Victoire à paris. Victoire en Provence. Montpellier est tombée. Les français sont battus à Turin. 1200 français sont tués à Amiens. Il ne reste plus d’armée française. Venise doit lever le siège en suisse alors que la ville était quasiment prise. Ils ont fui devant l’avancée de mes troupes sans combattre. Turin est prise. J’échoue à écraser les forces vénitiennes à Milan. L’Autriche nous déclare la guerre… Surprise ! Ils auraient pu attendre que je finisse Venise ! Sont ils de taille à m’affronter ? Il ne me reste plus grand-chose comme armée. Nous sommes le 01 mars 1524. Les espagnols se soulèvent.
21 juillet 1524 : Claude de Bretagne meurt à 25 ans. Mourir si jeune c’est louche. Elle a dû être empoisonnée. Elle meurt sans avoir vu son rêve se réaliser : voir la tête de François 1er roi de France au bout d’une pique ! Le Duc François 3 de Bretagne lui succède. Je dois accepter la paix avec la France sans avoir battu Venise. La situation est plutôt mauvaise. Je prends quand même la Picardie, la Vendée, la champagne. Me voilà en paix avec Venise. Reste l’Autriche et son allié le petit landgraviat de Hesse dirigé par Philippe le magnanime. L’Autriche a fusionnée avec la Hongrie. J’échoue face à Hesse. Je bats les rebelles espagnols. Je regroupe mes forces. C’est pas lourd. Les espagnols se révoltent encore ! les rebelles sont battus. L’Autriche lance un assaut qui échoue contre le Württemberg. La forteresse de Heildelberg est tombée aux mains de Hesse, qui me propose de se retirer du conflit en échange de cette ville. Et les suisses se révoltent. Pourquoi faut-il toujours que les gens se révoltent au moment où je n’ai pas de troupes à gaspiller. Hesse assiège le Zeeland. Je suis battu par Hesse à Milan. L’Autriche prend le Württemberg. Révolte à Milan. Victoire contre l’Autriche au Württemberg. Battu par Hesse au Tyrol. Toutes mes forces sont maintenant groupées au Württemberg : 48000 cavaliers 7500 fantassins, 82 pièces d’artillerie. J’attaque !
Victoire contre l’Autriche au Tyrol. J’écrase les forces de Hesse qui assiégeaient Milan. Je bats les rebelles de Lombardie. Je bats les rebelles suisses. L’Autriche me propose la paix si je lui verse 75 ducats. Nous sommes en guerre depuis 5 ans… Je devrais accepter mais c’est plus drôle de refuser. Nous sommes le 14 mars 1526. Je fais donner mon artillerie contre les fantassins autrichiens. Les boulets qui explosent désorganisent et déciment les troupes autrichiennes. C’est alors que je lance ma cavalerie contre les survivants. Briser une charge de cavalerie de plusieurs milliers d’hommes nécessite une infanterie bien organisée. Je bats les autrichiens 2 fois au Württemberg. Grande victoire contre 30000 autrichiens à Modène. 2 victoires à Modène encore. Encore une victoire à Modène. Echec contre Hesse en Lombardie. Mes troupes décimées et épuisées par tous ces combats successifs n’avaient plus la force de briser les défenses adverses. Victoire contre l'Autriche deux fois. Défaite contre les forces coalisées de l’Autriche et de Hesse en Lombardie. Victoire contre Hesse en Lombardie. J’en ai marre. J’accepte de verser 50 ducats à l’Autriche en échange de la paix. (20 janvier 1527). 5 ans et demi de guerre dont 6 mois pour économiser 25 ducats. J’ai eu beaucoup trop de pertes. Il faut que je me venge de l’Autriche et de Hesse qui m’ont honteusement agressé au moment où j’étais aux prises avec une guerre difficile.
04 décembre 1535 : La Provence a déclaré son indépendance de la France. Je lui ai aussitôt déclaré la guerre. Ça servira d’exemple à mes provinces indépendantistes. De la France il ne reste plus que Paris et peut-être des colonies. Pour les héritiers de la tribu des francs qui ont dominé l’Europe, christianisé l’Allemagne, fondé les marches d’Espagne, stoppé l’avance musulmane à l’ouest, c’est une terrible déchéance. Après un an et demi de siège la dernière forteresse de Provence tombe (21 mai 1537). Je prends la Provence et le Piémont. Je laisse le Languedoc. C’est le moment de prendre Paris ! Le jackpot ! Le seul allié de la France est le lointain Portugal cette fois. Paris dispose de 48000 hommes. Je lui envoie 44000 cavaliers. Quelle erreur ! Paris a divisé ses troupes en deux ! Ils assiègent chacun une ville différente ! Les 25000 fantassins qui assiégeaient Arras sont exterminés. J’envoie 71000 cavaliers contre les 24000 fantassins qui assiégent le nivernais. Victoire logique. Paris tombe le 17 novembre 1537 pour la dernière fois ! J’annexe !
22 novembre 1537 : Paris est annexée. Le 22 novembre sera désormais férié. Le royaume de France n’existe plus. François premier sera le dernier souverain français. Il est exécuté à Nantes sur la place publique après moult tortures. Sa tête embaumée dans de la cire est conservée à Nantes. Toute sa famille, ses cousins ses amis subissent le même sort. Pierre 3 le régicide récupère les ribaudes de François premier. Le siège du pouvoir royal reste à Nantes. Je récupère les Bermudes l’Acadie et la nouvelle écosse rebaptisée Nouvel Armor. Paris est peuplée comme 10 ou 15 de mes provinces. J’ai deux centres de commerce ! Maintenant que j’ai mis le pied en Amérique je vais pouvoir aller taquiner les indiens. Pierre 3 le régicide est excommunié par Rome pour avoir sans raison exécuté le roi de la France “ fille aînée de l’Eglise ”. Le jeu pourrait se terminer là. Faire disparaître la France c’est pas mal. D’autant qu’il est hautement improbable à présent qu’une nation puisse mettre la Bretagne en péril.
Le démantèlement de la Pologne
A l’aube du 17ème siècle la Bretagne n’est plus un duché ni un royaume mais un empire à l’échelle de l’Europe. Pendant la deuxième partie du 16ème siècle nous avons conquis toutes les provinces allemandes. L’Autriche n’existe plus. Nous l’avons dévorée y compris ses provinces hongroises. Mais les affres des guerres de religion m’ont fait comprendre la faiblesse d’un empire universel. Les protestants n’arrêtaient pas de se révolter surtout quand j’étais aux prises avec une guerre longue contre une coalition européenne. J’ai eu beau construire des bûchers, essayer de convertir de force les protestants au catholicisme, utiliser toutes les ficelles de l’inquisition espagnole, favoriser la délation, rien à faire. L’inquisition coûtait cher et ne servait à rien. J’ai donc lâché les provinces non catholiques de mon empire et j’en ai fait des vassaux qui me versent un tribut équivalent à 50% de leurs revenus. De plus ils accordent l’accès de leurs ports à mes vaisseaux et laissent mes armées traverser leur territoire ou y séjourner. Ils accordent aussi le gîte et le couvert à mes armées qui stationnent sur leur territoire. Enfin ils ne peuvent pas conclure d’alliance militaire avec une autre nation que la Bretagne. Les plus importants de ces vassaux sont devenus mes alliés. Ces vassaux sont : La Moldavie, la Prusse, la Saxe, la Poméranie, le Württemberg, Brandebourg, la Bohème. Mon ambition est désormais de regrouper toutes les provinces catholiques en un seul empire, c’est pourquoi je vais attaquer la Pologne dont le royaume s’étend de la Mer Baltique à la Mer Noire. Le plus difficile dans ce royaume est de se ravitailler. Les grandes armées risquent de crever de faim. Les petits détachements risquent de tomber sur plus fort qu’eux. Pour changer à mon habitude je ne vais pas assiéger les forteresses. Je vais les prendre d’assaut. J’utiliserai donc énormément de fantassins pour submerger les défenseurs. Cette guerre doit être une guerre éclair. Attention à l’hiver.
11 juillet 1605 : J’attaque la Pologne. Je suis allié à la Moldavie, la Prusse et la Saxe. La Pologne est alliée à la Russie et à l’Espagne, des alliés de qualité.
01 février 1610 : La Pologne met un terme au conflit en acceptant d’être notre vassal et de nous verser tribut tous les ans. Je finis de réprimer les révoltes en suisse et en Flandre de gens qui refusaient de partir pour le front est. La plus grande part de mes pertes furent causées par les difficultés d’approvisionnement et le froid.
21 avril 1616 : la Pologne entre dans l’alliance bretonne. Ils pensent avoir la paix ainsi.
13 septembre 1620 : La Pologne intègre pacifiquement l’empire Breton. J’entreprends aussitôt le démantèlement de la Pologne. En effet ce grand royaume possède des provinces orthodoxes, catholiques et protestantes. Je donne les provinces russes orthodoxes à la Russie, mon voisin. Je garde les provinces russes catholiques. Et oui il y en a. L’inquisition polonaise a su convaincre les russes de se convertir. Je donne les autres provinces orthodoxes à l’Ukraine qui du coup multiplié par six sa taille. Je recrée le défunt état de l’Ordre Teutonique et en fait un vassal et un allié. Je donne la Courlande, Memel et Dantzig à la Prusse. Au final j’ai mangé tous les catholiques d’Europe de l’Est. J’ai aussi dû affronter une longue guerre civile avec les nationalistes polonais qui refusaient la perte de leur indépendance et le démantèlement de leur royaume. Ils se calmeront. Reste à faire la même chose en Italie, en Grande Bretagne et en Espagne. Comment expliquer l’échec du royaume de Pologne ? Ce royaume possédait un territoire deux fois plus vaste que la France et deux fois plus peuplé. L’échec de la Pologne s’explique facilement en fait. Le roi n’a jamais réussi à mater la noblesse, les grands propriétaires. Ces aristocrates étaient de vrais irresponsables qui n’en avaient rien à foutre de l’intérêt de la Pologne. Ils ne pensaient qu’à conserver et étendre leurs domaines et leurs privilèges. Ils étaient parvenus à réduire le pouvoir royal à rien. Toutes les décisions devaient être approuvées à l’unanimité du parlement des nobles. Je dis bien à l’unanimité ! Il suffisait donc qu’un ambassadeur étranger corrompe un seul député noble pour bloquer n’importe quelle décision. Facile ! En face la Bretagne a réduit à rien le pouvoir de l’aristocratie dès la fin du 15ème siècle. La Bretagne possède un Etat fort, avec un Duc qui est un dictateur. Ce n’est pas une dictature ubuesque comme en Chine ou en Russie. Le Duc de Bretagne ne se laisse pas leurrer par son administration. Mais il peut mobiliser toutes les ressources de son pays. Au fur et à mesure que l’influence de l’aristocratie décline, celle des marchands se renforce.
La lutte contre l’Espagne
21 avril 1634 : annexion de Milan.
30 novembre 1638 : annexion de Modène.
28 aout 1646 : Nous amputons les Etats du Pape de Bologne, Naples, et de la province de Marche.
04 avril 1650 : Mon empire va de Brest à la frontière de Moscou. Ma frontière la plus orientale n’est qu’à une journée de cheval de Moscou. Les soulèvements polonais et russes sont désormais tout à fait calmés une génération après l’intégration de la Pologne dans l’empire. J’escompte m’emparer de la totalité de l’empire espagnol et de la totalité de l’empire anglais avant la fin du siècle. En effet les anglais sont restés catholiques bien que possédant une forte minorité protestante. Ils ont fort à faire à réprimer les révoltes. Je déclenche les hostilités le 04 avril 1650. L’Espagne a pour allié la Bulgarie, l’Ukraine, la Russie et Gênes. Je suis allié à la Prusse, la Moldavie, la Saxe et l’ordre teutonique. Je possède de nombreuses armées regroupées à la frontière espagnole. Je possède aussi une flotte de guerre de 72 galions modernes et commandés par l’Amiral Roy. Je vais couler moult galions espagnols et m’emparer de leurs cartes. Je vais bombarder leurs côtes aussi. 04 juin 1650 : victoire contre l’Espagne à la bataille de Barcelone. 17 juin 1650 : nous remportons une bataille navale contre l’Espagne dans le golfe de Barcelone. Notre flotte bombarde les côtes espagnoles depuis la mer. 13 juillet 1650 : victoire contre la Russie à Tulle à la frontière de Moscou. Gênes attaque la Crimée possession de la Prusse. La Prusse et la Moldavie attaquent l’Ukraine. C’est un beau bordel. 02 juillet 1650 : deuxième bataille de Tulle. Les russes sont battus. 21 septembre 1650 : nouvelle victoire à Madrid. 24 septembre 1650 : la Bulgarie laisse tomber l’Espagne. 22 octobre 1650 : Défaite face aux russes à Tulle. Mes troupes sont exterminées. Il faut dire que les russes ont utilisé une armée de 100000 hommes. Les hordes russes partent à l’assaut de mon avant poste de Tulle. Malgré le courage des défenseurs qui arrivent quand même à fusiller 20000 assaillants, la forteresse est submergée, les défenseurs massacrés. Après cette victoire psychologique la Russie se retire de cette guerre, de même que gênes et l’Ukraine. 17 novembre 1650 : victoire à la bataille navale des baléares. 26 décembre 1650 : Victoire à Madrid. Victoire en Côte d’azur sur mer. Echec à Madrid. Victoire dans le golfe de Mallorque. Echec à Valence. Victoire dans le Léon. Victoire à Gérone. Défaite navale en Côte barbaresque. Victoire navale. Défaite navale. Défaite en Catalogne. Petit à petit je m’aperçois que les forces espagnoles en Ibérie sont de plus en plus nombreuses, les miennes sont épuisées par le harcèlement de la guérilla. Je suis finalement contraint de signer une paix blanche avec l’Espagne. A charge de revanche.
1656 : Pour faire échec aux hordes russes j’ai renforcé considérablement ma forteresse de Tulle. Face aux espagnols je peux essayer une tactique défensive. Je laisserai les espagnols recruter autant de troupes qu’ils le souhaitent et je les attendrai de pied ferme à la frontière. Ainsi je compte qu’ils s’épuisent en assauts infructueux contre mes forces concentrées. Quand ils auront épuisés toutes leurs troupes je contre-attaquerai.
Février 1656 : Je déclenche les hostilités. Comme prévu les forces russes se regroupent et bientôt c’est 100000 fantassins russes qui se lancent à l’assaut de ma forteresse de Tulle. Bientôt cette forteresse sera le symbole de mon empire et ses 20000 défenseurs des héros. Les russes se lancent à l’assaut des murailles de la forteresse comme si la mort n’existait pas. Les défenseurs les reçoivent à coups de fusils et de canons. Les russes posent des échelles sur les murailles, tentent d’escalader sous le feu de l’ennemi. Ils sont fauchés par les balles au fur et à mesure. Ils meurent par milliers. Bientôt l’assaut s’épuise et les russes doivent se contenter d’un siège en attendant des renforts. Mais l’hiver arrive. Il est horriblement rigoureux dans cette région. La température tombe à moins trente degrés en dessous de zéro. Le froid fait bien plus de ravages dans les rangs russes que les combats. Les chevaux meurent chaque nuit par centaines, puis ce sont les hommes. Les gelures entraînent la perte des orteils, la gangrène. On voit des soldats pétrifiés par le froid mais toujours conscients dévorés par les loups. Les paysans attaquent les petits détachements chargés de l’approvisionnement et enterrent vivant les prisonniers. L’approvisionnement est si difficile que les soldats russes en viennent parfois au cannibalisme. Pendant ce temps les armées espagnoles ont commis l’erreur de ne pas m’attendre sur leur territoire. Elles montent à l’assaut de mes forces groupées au Roussillon. Je les attends de pied ferme. Mes canons sont chargés et bien alignés, ma cavalerie prête à charger pour bousculer les assaillants. Des renforts nombreux peuvent combler mes pertes éventuelles. Tout se passe comme prévu. Les pertes des espagnols sont bien supérieures aux miennes. Je gagne presque toutes les batailles. Ma flotte intercepte tous les navires qui pourraient tenter un débarquement. Bientôt j’envoie 40000 fantassins à l’assaut des forteresses espagnoles. Je m’empare ainsi rapidement de toute la côte nord de l’Espagne.
08 juillet 1660 : La Russie a signé la paix avec moi au cours de l’année. Ils n’ont pas réussi à prendre la forteresse de Tulle. Ils ont perdu là-bas des dizaines de milliers de soldats. Probablement plus de 100000. Peut être bien plus. Certains sont morts fusillés à l'assaut de la tour d’autre sont morts de faim et de froid. D’autres ont déserté. Le 08 juillet 1659 Je signe la paix avec l’Espagne. Je l’ampute d’une province et de 10 colonies. J’ai perdu 10% de ma flotte dans cette guerre.
Les bénéfices des colonies ont fait exploser mes revenus commerciaux. Enfin mon économie décolle.
10 octobre 1680 : J’ai consacré les vingt dernières années à coloniser mes possessions de Cuba et des Antilles. Elles donnent de hauts revenus. Elles sont désormais peuplées de bretons. J’ai construit beaucoup de manufactures aussi.
01 octobre 1690 : 30 ans après la précédente campagne d’Espagne, je remets ça. Je compte finir par vassaliser l’Espagne. Je sais que les russes n’arriveront à rien. J’ai encore renforcé ma forteresse de Tulle. Je me suis beaucoup enrichi en trente ans aussi ce qui n’est pas le cas de l’Espagne.
05 janvier 1693 : l’Espagne accepte de devenir notre vassal après une défaite totale. Je lui ai envoyé d’innombrables fantassins pour m’emparer de ses forteresses en submergeant les défenseurs. Cette tactique entraîne le sacrifice de beaucoup d’hommes mais les fantassins coûtent moins cher que la cavalerie. Ça évite que la guerre ne s’éternise.
04 mai 1695 : Je déclare la guerre à Toscane, Navarre, gênes et Portugal.
21 sept 1695 : annexion de la Navarre.
16 août 1697 : Le Portugal devient notre vassal. Nous récupérons la province d’Estremadura qui avait rejoint le Portugal après une révolte.
07 mai 1704 : Je mets un terme à la fiction juridique de l’indépendance de l’Espagne. L’Espagne n’existe plus en temps qu’Etat. Nous possédons tout son territoire en Ibérie mais aussi ses innombrables îlots et son immense empire colonial. Attention aux rebelles. Le Danemark, la Norvège et le Hanovre ont fusionné quelle bonne idée. Grâce à l’intégration de l’Espagne j’ai d’un coup doublé mon territoire, ma flotte et mon armée. A-t-on déjà vu empire aussi vaste ? J’ai des territoires partout, sur tous les continents. Je possède pleins d’Iles, tout le sud de l’Amérique du Nord, la plus grande partie de l’Amérique du sud. Les grands empires indiens sont toujours en place. Je dois m’occuper de la Grande Bretagne maintenant. Mon empire est plus vaste que l’empire romain. Seul l’empire Mongol qui allait de la mer Caspienne à la mer du Japon pourrait peut être soutenir la comparaison. De plus mon empire n’est pas né d’hier. Les siècles ont démontré la solidité de l’édifice. Il ne s’effondrera pas au premier revers comme l’empire de Napoléon. Les allemands n’attendent pas la première occasion pour se révolter. La Grande Bretagne est dans une situation désespérée.
08 octobre 1707 : La province rebelle de Jalisco quitte l’empire Zapotèque pour rejoindre le notre volontairement. C’est une riche province aurifère.