La capitale, Thébes, régente le Royaume d’Egypte, qui s’étend rapidement le long du Nil, le fleuve nourricier qui apporte nourriture, eau potables, invasion de criquets et mort de tous les premiers nés sauf ceux qui ont peint une croix sur leur porte.
Mad le bien-aimé, Pharaon de Haute et Basse Egypte, lance un programme innovant pluri-sécullaire, devant amener à la main mise du monde par le peuple Egyptien au bout d’approximativement 6000 ans (à quelques ogives nucléaires pres)
Bien entendu il ne verra pas le fruit de ce long travail puisqu’il disparaît tragiquement au bout de quelques décennies, mais ses fils et filles poursuivront son œuvre au cours des siécles. La découverte de la roue (qui permettait aux valeureux egyptiens de tourner en rond sans but précis) et du gourdin (qui permettait aux mêmes Egyptiens de se faire connaître de manière percutante auprès de leurs voisins) amène rapidement les pharaons à se dire que, finalement, la meilleure expansion est celle qui se fait au détriment de l’ennemi.
4 unités de guerriers sortent rapidement de la capitale, et se jettent sur la civilisation arabe, placée à quelques encablures de l’autre côté de la Mer Rouge, en profitant du fait que ces derniers n’aient pas encore recherché la technologie Djihad. L’unité de défense arabe ne peut tenir le choc.
En quelques semaines, La Mecque est occupée, devenant chef lieu pour la région Arabie, tandis que le dénommé Saladin disparaît de la surface de la terre, sans avoir eu le temps de faire ses preuves. Quelques ingénieurs locaux, capturés dans la foulée, sont envoyés en Egypte afin d’extraire des pierres de gigantesques carriéres, batir des route pour déplacer ces pierres et commencer le grand projet décidé 1000 ans plus tôt par le premier Pharaon : les Grandes Pyramides.

La capitale egytienne et l'ancienne capitale arabe, 2000 ans aprés sa conquête
La Génése, Livre III, chant 18
Et Moïse de dire à Pharaon : En vérité, je te le dis, nous construirons tes Pyramides, à la condition qu’elles soient terminées avant les Britanniques, car nul Dieu n’a voulu que nous nous décarcassions pour rien.
Et Pharaon de répondre à Moïse : Que cela soit dit, et écrit, car nulle recherche n’est faite en vain. Quant à Dieu, je ne le connais pas, car en vérité, les recherches egyptiennes ont été orientée vers la maçonnerie et le travail du cuivre, il n’est nul besoin de religion quand les Dieux sont ceux qui t’asservissent, et te libérent si tu bosses bien et que tu tiens les délais.
Et Moïse de demander à Pharaon que son peuple soit libéré après la construction des Pyramides car travailler dans ces conditions, c’est vraiment une plaie.
Et Pharaon de le promettre.
Et Moïse de demander un contrat signé.
Et Pharaon de répondre que l’alphabet n’existe pas encore.
Et en vérité, se sachant vaincu, Moïse d’ordonner aux siens de finir les Pyramides au plus tôt, et d’y sacrifier même quelques uns des siens, pour être sur de ne pas se faire éventuellement carotter par les Grands-Brittons.

Egypte 1500 avt JC - Génése, Livre IV, chant 72
Une fois les pyramides construites, les Princes et Princesses d’Egypte de se laisser couler dans l’oisiveté, pensant qu’une pyramide signifiait une victoire aux points. Et la Pharaonne Rataris, de leur serrer la vis qui ne serait inventée que 2000 ans plus tard.
Aux Princesses qui venaient lui demander : Rataris, qu’a tu fais de nos hommes ?
Rataris de répondre : J’en ai fais des explorateurs, qui améneront les connaissances de l’Egypte au-delà des terres !
Les Princesses d’imaginer leurs hommes, aux confins des océans tant au nord qu’au sud, à l’est et à l’ouest, couvert de richesses.
Et Rataris de rappeler quelle fut sa parole : En vérité, nos explorateurs découvriront mille nouveautés, au sud, à l’est et à l’ouest : le tranchant des dents des lions des savanes, le hurlement des loups des montagnes, le piétinement de l’hippopotame des marais. Vos hommes disparaîtront, vos ventres resteront stériles, et seule ma dynastie continuera à régner. Et en vérité, cette parole fut vraie, tant l’exploration de terres inconnues coûta aux mères égyptiennes.

Au Princes, venus se plaindre, Rataris dévoila sa parole : Vous commanderez les hommes, vous vous armerez de haches, vous apprendrez à conduire un char sans vomir. A la doctrine de l’esclavage, qui nous a tant servie, nous rajouterons l’Etat policier. Les plus faibles iront au Sud, pour reconduire les sans papiers nubiens en dehors de ce qui est notre héritage. Les plus forts iront encore plus loin au sud, encore plus loin à l’ouest, et ils nous ramèneront les richesses des nations à asservir.
Et en vérité, cette parole fut délivrée, mais pas totalement appliquée, car commença l’époque des Grandes Invasions.
Egypte, 500 avt JC - Génése Livre VII, chant 31
Une lame en bon métal bien forgé, tel était l’arme que Madoukh plongea dans le corps du dernier pharaon de la premiére dynastie, avant d’amener les siens sur le trône d’Egypte. Et d’insuffler l’esprit de combat tant à Thébes qu’à la Mecque ou dans la ville de Memphis, derniére née des colonies egyptiennes en Syrie. Et les soldats de reprendre leurs armes et de ravager les villages des barbares qui pullulaient depuis des siécles, tant au voisinage de la Perse qu’en Nubie ou, par delà le Sahara, dans des terres luxuriantes qui verraient bientôt, espérait-il, les colons égyptiens s’établir.
Aux vizirs, qui s’inquiétaient de voir le trésor descendre aussi bas que l’eau des puits lors de la sécheresse, Madoukh se voulait responsable, et rappelait que chaque village barbare pillé, c’était quelques saisons gagnées pour maintenir la recherche au plus haut niveau. Et à ceux qui continuaient à lever le bras pour faire entendre leur mécontentement, Madoukh leur fit couper la main, car c’est là une vérité connue, le pouvoir ne peut être détenu qu’entre les mains d’un seul, et jamais cette main ne doit trembler, parmi les siens ou en face des hordes adverses.
Et aux armées, auparavant affaiblies car dispersées de par le continent, Madoukh préféra le systéme du Vizir Griffon, une défense souple et des retraites en profondeur, des mouvements semblant hésitants mais qui amenaient les hordes barbares à venir affronter les chars egyptiens non dans les forets ou des défilés étroits, mais dans les plaines désertiques.
Et les roues de fracasser les vertèbres de barbares avinés, les lances de percer les panses des envahisseurs.

Et Madoukh dit, et cela est vrai, que les armées pouvaient désormais aller combattre les barbares sur leurs terres maintenant que le danger était écarté. Et d’espérer que sa descendance irait bientôt installer une ville pour contrôler la Nubie, et une autre ville au nord du Sahara, là où le fer se trouvait, et là où il faudrait combattre les Romains ou les Espagnols s’ils décidaient de mettre un pied sur le continent.
