Chroniques du Politburo - un AAR "Triumph of Chaos"

[von Aasen]

Je les envoie sur ton adresse yahoo dès que l'upload sera terminé

[Urial]

merci mon von !

[von Aasen]

Mobilisation générale
Le début des hostilités a été avancé à ce soir même! Tous les combattants pour la Révolution doivent se tenir prêt à combattre! La fin de l'autocratie approche

[Leaz]

Le peuple est prêt, les ouvriers de Pétrograd mobilisés pour la Grande Cause, il est temps de frapper d'un poing ferme la table des affameurs et des consanguins !

[SeNTEnZa]

[...]et des consanguins

heureusement que palpat ne vient pas sur ce fil!


edit : erf,j'aurais du mettre : cette phrase sera retirée si palpat le demande!

[von Aasen]

Le camarade Leaz a bien parlé
On voit qu'il est prêt pour assumer de plus grandes responsabilités dans son soviet!

Voilà le set de cartes avec lequel je devrai me débrouiller durant le tour d'été 1918:



Ces cartes sont très bonnes. En prenant celle activant l'in-fighting blanc, je peux provoquer des choses assez méchantes si le hasard est de mon côté. Au mieux, ce seront des armées blanches entières qui déserteront. Au pire, le blanc peut en tirer quelques avantages (en terminant la crise très rapidement, les leaders blancs peuvent montrer leur maturité politique et gagner de l'influence à l'étranger). Le plus probable, c'est qu'un front sera immobilisé côté blanc pour cause de dissension politiques. Le dé décidera.

Ce qui est bien aussi, c'est que j'ai des cartes de renforts (renforts = nouvelles unités ; remplacements = points pour retaper les armées existantes). En cas de danger, je peux lever deux armées rapidement. L'inconvénient, c'est que ces People's Armies sont à peu près les plus pourries du jeu. Il faut lancer un dé pour voir si elles ne désertent pas à chaque combat ... bref ce sont des demi-koulaks et il y a mieux pour défendre le socialisme.

La carte "switch sides" est mortelle. Elle ne peut être utilisée là où la poigne d'acider des leaders blancs règne et est susceptible de foirer là où des unités d'élite sont présentes, mais en-dehors de ces restrictions, elle peut être dévastatrice. Sans être trop moulu aux dés, on peut remplacer une armée blanche par une armée rouge Terrible en début de jeu, où les armées sont rares. Proie en vue: l'armée Don Sud à l'Ouest de Trotsky, au cas où il voudrait progresser dans le coin.

Finalement comme carte notable il y a la réorganisation de l'Armée Rouge. La jouer me permettra plus tard de lever des armées Konarmiya, qui sont très très très puissantes. Je pourrais la jouer en fin de tour si je peux (le blanc joue toujours le premier round, et le rouge le dernier).

Le reste n'est pas très intéressant, ça reste correct toutefois.

[Aghora]

Je me demande, est ce qu'il est possible d'adapter le jeu pour plusieurs joueurs ? Ou seulement 2 ?

[von Aasen]

Ça me parait très difficile et je n'ai pas connaissance de règles allant dans ce sens. Le camp soviétique est assez unifié s'il n'y a pas d'event de guerres intestines (alors il se divise en camp Trotsky et en camp Staline), le camp blanc lui est très divisé. Vient alors le problème de la répartition du peu de cartes de jeu, et la conduite des actions requérant un commandement central (diplomatie, renforts, etc.).

[von Aasen]

Entrée en jeu: phase politique!

Les macaques impérialistes s'agitent, et négligent les régions périphériques. Nos cellules dormantes (notamment le somnolant camarade Sentenza ) sont activées en retour!

Les soviets du Turkmenistan rejoignent la cause communiste, effrayant leurs voisins du Khiva qui se déclarent blancs en réponse. Bourgeois! Le Royaume-Uni et les Etats-Unis offrent un soutien militaire direct aux Blancs, qu'attendre d'autres de capitalistes forcenés et de têtes creuses couronnées?

La Rada, influencée par le talentueux Sentenza, se jette dans les bras soviétiques dans l'indifférence des puissances centrales. Les Allemands ont d'autres soucis et ne se préoccupent pas de ces affaires tant qu'aucune révolte n'a lieu. Les forces rouges convergent d'Odessa, de Kharkov, de Kiev et de Lvov. Quand les Allemands quitteront le pays, les Ukrainiens seront prêts!

Des évènements similiaires ont lieu en Biélorussie, qui se proclame République Socialiste Soviétique

[von Aasen]

Après cette entrée en jeu riche en évènements, les Blancs passent à l'attaque. Le général Denikine, vétéran des guerres impérialistes, foudroye les arrières des 11e et 12e armées soviétiques

Ces unités sont désormais isolées et vouées à la mort si on ne les aide pas! Le grand amiral Thrawnow a frappé fort, ces gens savent comment assassiner

Ce n'est pas le moment de tergiverser. Le colonel Drussdharanski et son régiment d'élite du kholkoze attenant mène l'attaque de front contre Denikine, bayonette au canon. Les lâches blancs retraitent. Plus au Nord, la 6e armée se dirige en direction d'Arkhangelsk, où sont signalés de nombreux corps d'infanterie de marine britannique ainsi que les corps d'expédition polaires yankees. Les Rouges finlandais éliminent quelques corps francs finlandais blancs.

L'essentiel se passe cependant au Sud. Après la contre-attaque de la 5e armée (unité d'élite s'il en est), les 11e et 12e armées sont à nouveau ravitaillées, mais leurs flancs restent précaires.

[von Aasen]

Et celà ne manque, offensive générale des Blancs Les cosaques du Kouban et du Térek de Krasnov s'élancent contre les armées de Trotsky, tandis que Denikine fonce pour couper à nouveau les armées soviétiques en position dans le Kouban. Un corps d'élite venu du Sud le soutient:

Nos forces sont complètement écrasées devant Tsaritsyne, et ce malgré une résistance héroique Le général Kornilov assure la défense du verrou où convergent les lignes de ravitaillement pour nos camarades au Kouban,

tandis que Denikine même profite de la désorganisation flagrante de notre armée d'élite pour s'emparer de ... Tsaritsyne

Trotsky lui-même parvient à grand-peine à se replier sans casse sur Migulinskaya dans le Don

[von Aasen]

Tsaritsyne, le haut-lieu du prolétariat russe, en mains ennemies
Inacceptable, inadmissible!

Staline en personne est commandité de Saratov pour reprendre la glorieuse cité aux rapaces blancs. Toukhatchevski devra faire face seul à la Légion Tchèque, il y a des problèmes plus urgents ... Des contre-attaques sont menées sur tout le long du front du Don, sans succès. L'Armée Rouge piétine lamentablement, les Blancs tiennent leurs positions.

Avant de commencer l'attaque sur Tsaritsyne, le camarade Lénine donne ordre au camarade colonel Aghora de mener des actions subsersives sur les arrières des blancs. Ce propagandiste de fureur réussit l'impossible, il parle, menace, corrompt et crie tant et si bien que de nombreux régiments de volontaires peu motivés se dissolvent d'eux-mêmes. À leur place, des prisonniers polonais prennent les armes et enrôlent les indécis. L'armée de Galicie vient de naître sur les arrières de Denikine

Denikine est obligé de dépêcher des renforts pour empêcher la sortie des armées soviétiques du Kouban. Il diminue ainsi considérablement les forces en présence à Tsaritsyne. Krasnov et ses acolytes s'empressent de détruire l'armée de Galicie dans l'oeuf.

Et ils réussissent plutôt bien Seuls quelques régiments épars parviennent à sauver leur peau. Le colonel Aghora, infatigable et animé par les idéaux de gloire prolétaire, mène ces troupes hétéroclites vers Rostov-sur-le-Don, laissée sans garnison par les arrogants nobliaux! Erreur fatale, la ville est mise à feu et à sang, pas de pitié!

Et pourtant ... Staline piétine devant Tsaritsyne, ses troupes sont décimées et il les envoie sans relâche vers l'enfer des mitrailleuses blanches - en vain. Lénine panique et envoie télégramme sur télégramme assurant de nouvelles livraisons de revolvers pour tuer les fuyards. Denikine profite de ce contretemps soviétique pour prendre les 11e et 12e armées à la gorge.

[DrussDharan]

Ces chiens de blancs ont jeté leurs soldats esclaves sur nos lignes comme de la pluie sur la montagne. Mais même la plus solide montagne ne peut résister à pareil vague.

Cependant notre cause est juste et la victoire sera notre camarades !

[von Aasen]

Il ne reste presque plus rien des forces soviétiques au Kouban La Légion Tchèque attaque en force, elle se casse les dents sur la 5e armée bordant Kazan, mais progresse au Sud jusqu'a Saratov!

La situation est de plus en plus catastrophique
Trotsky tire la sonnette d'alarme et s'élance de son propre chef vers Tsaritsyne. Le temps presse! Les renforts blancs ne sont plus loin. Il laisse quelques troupes de couverture habilement placées derrière lui et fonce avec toutes les forces disponibles vers les approches de la Volga.

Denikine panique, il prend peur en voyant les innombrables divisions soviétiques prêtes à écraser ses forces épuisées. Staline lui a déjà envoyé un ultimatum pour le forcer à capituler. Après avoir copieusement insulté tout son état-major et maudit Krasnov pour son incompétence à lui fournir des renforts à temps, il se résout à l'inimaginable: il abandonne Tsaritsyne. Au passage, il écrase les piteux reste de la 11e armée, la 12e s'est dissoute depuis plusieurs semaines déjà.

Staline reprend la ville, sous les hourras des ouvriers!

Trotsky lui en veut de s'être accapré toute la gloire, alors qu'il a fait marcher ses armées sans relâche pour menacer Tsaritsyne puis assurer à nouveau la défense de Migulinskaya face à Krasnov. Des manigances font place aux doutes et appréhensions déjà présentes au politburo. Le combat entre Staline et Trotsky a commencé, et personne ne sait encore jusqu'où iront les coups bas et quelles en seront les conséquences pour l'Armée Rouge ...

[Aghora]

Mouhahaha !!! Je suis vraiment....juste !