Réunion du conseil des ministres 1956:

Le nouveau portrait officiel d'El Président qui ornera tous les foyers de Tropico.
Entrez messieurs, entrez dit le président.
Couché frédéric! Ne vous inquiétez pas il grogne beaucoup mais il mord pas.
Ha Brice, ta nouvelle couleur te vas à ravir.
-Bon alors on en est où? Francois?
-Je dois avouer monsieur le président que je n'y comprends plus rien. On mène une politique qui ferait passer Brejnev pour un horrible libéral. L'état dirige les constructions, on accueille les immigrés on met en place des services publics...
-Ne t'inquiètes pas Francois c'est pour mieux les détruire ensuite!
-Vous êtes un génie monsieur le président minauda Lefebvre.
-merci merci je sais. Bon Brice tu es content? On a construit un beau commissariat et une belle prison!
Soudain Jean Louis Borloo pénétra dans la pièce en titubant. Apparement il avait encore abusé de l'apéro local.
-Pollution, Palpatine pas content... bafouilla t'il.
-Oui c'est çà Jean Louis et pourquoi pas une taxe carbone?!

Si ils sont pas content les gauchos ils ont qu'a se casser. Tropico tu l'aimes ou tu la quittes.
-Quoi d'autre?
-Nous avons aussi construit un bel hôtel pour accueillir les gogo...touristes et une clinique pour soigner les vieux. Après tout c'est eux qui votent pour nous.
-Bon et Eric il n'est pas là?
-Non Monsieur depuis qu'il n'a plus personne à expulser je crois qu'il déprime.
-Christine au fait les gens se plaignent ils de pas pouvoir aller au boulot en voiture?
-Je leur est répondu qu'ils n'avaient qu'a prendre le vélo.
-Tout va bien alors?
-Heu c'est à dire monsieur...les gens...ils réclament des élections hasarda timidement un conseiller.
-Mmmmh autre chose de passionant à nous faire partager? Non? Alors cassez-vous bande de pauv' cons.
On aurait peut être du lui dire que le nombre de rebelles était en augmentation et que de plus en plus de gens prenaient le maquis
Boarf tu crois?
« Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. »
Marc Bloch