Livre II Grandeur
Henri I le besogneux
Duc de France, Roi des bretons
Chapitre I: les fondations.
Partie II : le cercle vertueux du commerce et de la diplomatie.
Des mariages royaux furent contractés avec toutes les royaumes irlandais et l'Ecosse puisque les précédents étaient caduques. L'alliance celtique en fut resserrée et le prestige du Duc grandit. Ce premier succes diplomatique en 1399 conforta la position de Henri.
Le Duc avait compris que les bonnes relations et le prestige ainsi gagné favorisaient non seulement le gain d'alliés mais aussi ses prétentions commerciales.
Au cours de l'année 1400, des propositions similaires qui semblaient prometteuses furent faites au Brabant, au Danemark et a Frise maise seule la derniere fut favorablement acceuillie. Henri revisa quelques peu ses ambitions car ces refus entachait sa gloire.
Cependant un mariage fut arrangé avec l'anglois, un mouvement surprenant qui pouvait déplaire au moult redouté Roi de France.
Surtout que le Duc, apres avoir longuement douté de l'utilité d'une telle dépense, avait finalement recruté de nouveaux régiments jusqu'au maximum supportable. Toute la casette royale y était passé mais au moins les officiers y avait acquérit de l'expérience et l'armée forte désormais de 6000 fantassins parraissait moins dérisoire meme si inutile face aux francais.
La réponse francaise ne tarda pas... Une seule journée apres le mariage, Henri recevait une missive de Paris!!! Il refusait derechef toute proposition bretonne...
Henri entreprit alors d'économiser 100 000 ducats (mission) pour pouvoir engager des mercenaires si la guerre tant redoutée arrivait. Malheuresement les finances ducales ne permettaient pas une telle prouesse sans une inflation galopante au détriment du commerce alors balbutiant des marchands bretons. Le Duc renonca a accumuler ce trésor de guerre.
A la place il ordonna une levée supplémentaire qui se révella extremement couteuse (au dessus de la limite d'effectif) et permit de surpasser l'armée des provencaux, les chiens du gueux de France. La
divine comédie devenait de plus en plus populaire en terre bretonne. Henri avait habilement laisser savoir que l'oeuvre de dante trainait sur sa table de nuit pour déclencher le phénomene. Puis il avait acheter un exemplaire aux marchands florentins de la companie Tolomei et tenter d'acquerir aussi celui de la contesse Mahaut d'Artois qui avait poliment refusé, sa bibliotheque de sept livres étant la seconde de France.
Enfin il avait commandé une traduction en breton a l'abbaye Saint-Gildas-des-Bois de l'ordre de Ordre de saint Benoît.
Ce portrait aussi acquit avec les lombards qui ne portaient pas non plus les Valois dans leur coeur fut accroché dans la Maison Nominoé.
Si un homme seul avait defié les Valois...
Le Duc maniganca un moyen de nuire indirectement aux Valois en prétendant au Comté d'Anjou alors possession du Comte de provence. Henri savait qu'il n'aurait pas les moyens d'enforcer son nouveau droit mais ce défi si clair a l'hégémomie accrut considéblement son prestige.
Malheusement le retour du baton arriva juste apres la bonne nouvelle venant des marchands prosperes dans les lointaines terres russes. Le comte de Provence multipliait les provocations envers Henri, sachant ce dernier dans l'impossibilité de saisir son riche apanage d'Anjou.
L'année suivante 1401 vit des rapprochements via marriages avec le Duché de Lorraine et le Dauphin de Savoie mais un échec avec Milan. Puis en 1402, des unions avec les puissances Ibériques du Portugal, de Castille et d'Aragon. Pour renforcer plus avant les liens, des accords d'acces mutuels furent conclus cette meme année et les quatres suivantes avec les iberes, irlandais, anglais, savoyards, gens du pays de Frise et écossais.
1403 vit malheusement la faillite d'une des compagnies marchandes bretonnes.
Mais le commerce breton demeurait florissant et lucratif.
Par ailleurs la france et l'Angleterre convoitant respectivement l'Aquitaine et la Normandie s'entredéchiraient pour notre plus grand apaisement. Puisse ce conflit durer de nombreuses années.
En 1404 un nouveau rapprochement prometteur pour contrer la France par le biais d'un mariage avec l'autre Duc émancipé de la tutelle royale, Charles VI de Bourgogne. Les accords de libre passage militaire furent signés peu apres.
Trois évenements majeurent survinrent aussi:
En 1404, la politique francophobe d'Henri portait ses fruits. Le breton reprenait le pas sur le francais dans les faubourg de Nantes.
En 1405, la politique commerciale nationale prenait son essor final.
Et en 1406, les relations avec le Valois se réchauffaient avec un des accords d'acces militaires mutuels. La guerre contre l'anglois semblait pourtant bien se passer avec la Gascogne et Saintonge occupées.
La négociation avait été apre et Louis XIII se saurait ensuite amusé d'un calembour resté célebre: " Il [Henri I de Bretagne] est venu a moi en marchand, je l'ai recu en marchant".
Henri avait l'inteligence et Louis l'esprit, quel pays gagnerait au change?