Mai / Juin 1941. Le monde retient son souffle
Sans surprise, le Reich déclare la guerre à l’URSS et lance la formidable invasion : les Roumains se joignent aussitôt à la curée, ainsi que les Italiens puis les Yougoslaves.
Front extrême-nord
Le quartier-général Finlandais Mannerheim est placé avec quasi toutes ses troupes près de Léningrad : visiblement, Mourmansk ne passionne pas le Reich, qui place à peine une petite garnison à Petsamo, pour protéger la ressource Finlandaise. Son sort sera vite scellé : Gort débarque d’Angleterre avec un petit corps expéditionnaire et, avec le soutien logistique des Russes, prend d’assaut la ville finlandaise. La ressource est redirigée vers l’URSS, les troupes anglaises, leur mission accomplie, plient bagages et rentrent en héros à Londres.
Groupe d’armée nord et centre
Les deux groupes sont fort mêlés pour le moment, Leeb et Rundstedt collabore sans problème. Le GAN dispose de moyens très réduits et appuie essentiellement le GAC : Kaunas est pris d’assaut, puis Vilna et, surtout, Minsk. Des bombardements aériens russes clouent les panzers, l’infanterie s’accroche à Riga et derrière la Dvina : le nord tient. Bref moment de frayeur au centre, où des renforts doivent être envoyés de toute urgence à Vitebsk suite à la rupture du front : fausse alerte, les allemands n’atteindront même pas la ville, mais il s’en est fallu de peu.
Sur ce front, les troupes ont jouées leur rôle et bien ralentis l’invasion, aidées en cela par des bombardements précis et les faibles moyens de l’armée allemande.
Situation finale :
Groupe d’armée sud
L’invasion commence très mal pour le Reich, qui subit un désastre près de Lvov. Timoshenko organise la retraite des frontières, mais sans jamais cesser de combattre et de ralentir l’avance allemande : Lvov tombe, mais Chisinau résiste à un premier assaut. Surprise, Timoshenko parvient à achever sa retraite de façon parfaite : le Dnieper est solidement tenu. Il est vrai que, sur ordre personnel d’Hitler, Guderian a du stopper sa poursuite et lancer ses troupes plein sud pour en terminer avec la farouche résistance russe en Bessarabie : les Roumains étaient bien incapables de percer seuls et il fallait liquider cette trop solide poche de résistance. C’est chose faite fin juin, avec la prise de Chisinau, mais aussi d’Odessa, la grande ville Russe, pourtant bien défendue. Ce succès a cependant un prix : les rives du Dnieper sont encore loin.
Sur ce front, ma première ligne de défense a remplis tous mes espoirs : elle n’existe certes plus, en grande partie détruite mais certaines unités ont pu se replier néanmoins, mais a pu considérablement ralentir l’avancée allemande. La seçonde ligne de défense n’est même pas encore atteinte par le Reich ! Le choix de la Yougoslavie alignée, et de la Roumanie retardée, a pesé très lourd dans la balance…
Front occidental et méditerranéen
L’Angleterre, outre l’expédition de Gort sur Petsamo, va principalement réaliser deux actions. D’une part, l’envoi massif de convois vers les mers de Norvège et Mourmansk. D’autre part, Alexander organise un double assaut aérien contre la grande base navale de Brest, où se trouve une partie importante de la Kriegsmarine : les chasseurs allemands repousseront vaillamment ce double assaut, mais Londres promet de revenir. L’Italie enfin tente une sortie massive en méditerranée pour rétablir le ravitaillement en Afrique du nord et à Chypres, profitant du fait que le gros des porte-avions anglais soit mobilisé pour le raid contre Brest : l’aviation germano-italienne se distingue et endommage 6 croiseurs anglais, mais les convois Italiens, eux, sont envoyés par le fond. Les pâtes n’arrivent pas, cela commence à grogner en Afrique du nord et à Chypres.
Conclusion du tour
Pertes en URSS : 15 BP pour l’Allemagne contre 55 BP pour l’URSS, auxquels il faut ajouter la perte d’une usine, Odessa, non transférée à temps en Sibérie. Bon, incontestablement, c’est une saignée meurtrière, mais le premier tour de Barbarossa, c’est un peu inévitable je crois. Le principal, c’est que le front tient bien au nord et au sud, l’avance allemande est même moins importante que je ne le craignais. Reste que si ce niveau de pertes se maintient, je cours au désastre assuré… Pour l’avenir, je reste confiant : le Dnieper et les fortifications des villes au sud constituent un obstacle de taille pour le Reich, qui manque de moyens au nord.
Les USA décident coup sur coup l’envoi de ressources et du prêt bail à l’URSS.