Un parrain sous les tropiques [Les jardins de la Reine...]

[efelle]

Au sud de l'archipel des Jardins de la Reine se trouve une île de taille moyenne dotée d'un léger relief, El Cayou.



Jusqu'à la guerre hispano-américaine cet îlot était une plantation régentée par une dynastie de dégénérés de la pire espèce.
Par la suite se succédèrent à la tête de l'îlot toute sorte d'aventuriers peu chanceux.
La population locale abattue par des siècles d'oppression a autant de conscience politique qu'un ananas.



En 1949 le vent tourne tant pour l'îlot que pour Don Efelle.
Don Efelle, un honnête négociant en alcool dut quitter précipitamment le Nebraska du fait de l'action d'un gang irlandais concurrent, gang dont les membres avaient la sale manie de s'habiller en bleu.
A bord du paquebot qui devait le ramener en Sicile où il pourrait jouir pleinement de sa fortune, loin des ennuis, Efelle eu le malheur d'aligner deux as de pique dans la même partie de poker avec le commandent de bord.
Ce dernier taquin passa notre héros et sa suite par dessus bord.
C'est ainsi qu'il échoua avec son fidèle homme de main, Fidel, sur El Cayou.
De sa fortune initiale ne restait plus que 10 000 dollars.
Sur place le potentat local fût rapidement déposé et Efelle entend bien se refaire tout en apportant espoir et bonheur aux escla... heu à la population locale, du moins le temps de son règne sur place.

[efelle]

Au vu de la population éparse et logeant dans des taudis, Don Efelle eu un coup au coeur. Comment faire trimer cette plèbe dans de telles conditions.
Aussitôt il décida la construction d'un immeuble de rapport et sa mise à disposition gratuite.
Ce projet demanda deux années de labeur mais au terme de celles ci, un bâtiment salubre fût édifier.
Les revenus du maïs à l'exportation ayant générer un petit pactole, Don Efelle décida qu'il était temps de commencer à rembourser son investissement initial : un système de permis de construire spéciaux fût institué.
Aussitôt après la construction des bases d'une économie saine fût lancée : plantations de cannes, camp de bûcherons et scierie. Les bénéfices ainsi générés furent réinvestis dans le logement social pour le plus grand bonheur du peuple et du compte en Suisse de Don Efelle.

Au terme de cette première décade, le renouvellement du mandat de notre héros ne posa aucun problème.

[efelle]

Les années soixante furent l'occasion de lancer un programme d'alphabétisation dès que le lycée sortie de terre.
En effet notre économie était exclusivement agricole et peu rentable. Le manque d'éducation de la population ne permettait de rentabiliser la scierie.



En 1966 la population avait plus que quadruplé, la prospérité d'El Cayou attirant tous les déshérités des Caraïbes.
Une première résidence a été bâtie et une seconde est en construction, s'agissant de logement d'un standing plus élevé le loyer de base de 3 dollars est maintenu. Les paysans célibataires n'y ont pas accès, ce qui créé une bonne incitation à la fondation de famille.



Les bénéfices continuant d'être réinvestis dans l'exploitation des ressources d'El Cayou, la bauxite figure en bonne place de nos exportations à la fin de la décade.



Par contre une réponse trop rapide de Don Efelle et les élections ont été annulées. L'opposition profite de cette erreur pour se renforcer.
Peu importe ! Les finances sont au beau fixe et les infrastructures hôtelières sortent du sol. Il n'est plus tant question de développer l'économie que d'approvisionner le compte en Suisse d'El Presidente.

[efelle]

Malgré la politique de logement volontariste avec le déploiement de résidence individuelle, l'opposition donne de la voix.
Les élections de 1976 sont annulées.



Malgré tout cela, la construction d'une rhumerie est lancée en 1972. Le temps de défricher, bâtir,former la main d'oeuvre, lancer la production et améliorer la logistique : la première exportation a lieu en 78 et en 79 que les revenus explosent.





Les années 1980 vois le développement de la politique extérieure de Don Efelle, la situation intérieure étant sous contrôle.



La neutralité est érigée en principe absolue, l'approbation des deux bloc obtenus en 87.


La construction d'un ministère des affaire étrangère à bien aidée mais ce retournement de situation est aussi dû au retour de la démocratie sur El Cayou.


Même truquées, les élections font la joie du peuple.


A la fin de la décennie, El Cayou rentre dans l'ère moderne, l'industrie est boostée par l'arrivée de l'électricité. Les universitaires proviennent du peuple, les caisses débordent d'argent. Tout semble possible...

[Bartimeus]

Je voie que tu t'en sort pas mal du tout ! Bonne continuation !

[von Aasen]

Héhé, le trait "baron de l'alcool" a bien servi à ce que je vois ! Ta production de sucre n'est pas trop irrégulière pour bien alimenter l'usine ?

[efelle]

Années 90 : La fin des illusions

La début des années 90 vit l'entrée en politique du jeune Boudi à la tête de la faction communiste.
Ce dernier n'était pas dupe des méthodes de Don Efelle pour remporter les suffrages, s'il ne pouvait prouver le bourrage des urnes, l'usage systématique à la réduction fiscale, au doublement des rations et à la fête de la musique (mardi gras) suffisait à l'écoeurer.



Don Efelle se méfiant de cet individu, il mis en place un ministère de l'immigration et arrangea l'émigration du jeune Boudi vers les vertes prairies européennes.
Cette mesure aussi radicale fût elle, ne permit pas d'éviter le crise. La population s'était accrue de manière rapide et les emplois créés ne l'étaient jamais dans l'agriculture. Vint un moment où un fossé sépara ceux qui mangeait plus qu'à leur faim de ceux qui n'avaient rien.



La classe paysanne obtenu alors sa première augmentation en quarante ans et de nouvelles fermes furent bâties ainsi que les logements nécessaires. Après trois ans de disettes la situation fût redressée.
Soucieux de sa popularité, Don Efelle annula encore une fois les élections.



Le cap du nouveau millénaire correspondit avec celui du renforcement du pouvoir autocratique. Rien n'était trop beau pour l'armée.


Les grands travaux reprirent alors de plus belle : demeure luxueuse, aéroport rien n'arrêtait la soif de pot de vin de Don Efelle. Peu lui importait le manque de main d'oeuvre en BTP seul comptait le permis de construire.



Toutefois en 2003, la nature inconstante du peuple permit la tenue d'élection où le bourrage des urnes se révéla inutile.
Le peuple était globalement heureux, les plus enragés quittant l'île ou se faisant tué lors de tentatives coup de main sur les installations civiles.


La folie termitière de Don Efelle ayant permis la mise en fonction d'une radio d'Etat, les factions d'El Cayou perdirent un peu de leur animosité.

[efelle]

La décade 2010 vit la mise en fonction de l'aéroport après plus de dix années de travaux laborieux et le constat d'échec de la politique touristique et commerciale.
Beaucoup d'investissement pour peu de revenus.





La dernière ligne droite
Finalement c'est vers 2015 que le bulle financière explosa, Don Efelle ayant énormément bâti d'infrastructure sans se préoccuper de leur rentabilité le déficit explosa du fait d'un embouteillage... Une année sans exportation et la banque mondiale due intervenir pour geler les salaires.
Sous payée l'armée fît pris les armes.





La faction du vieux Fidel l'emporta mais tous les généraux furent tués. Sans tête l'armée périclita...
L'économie continua de subir des hauts et des bas, le bénéfice d'une année couvrant à peine le déficit précédant.
La banque mondiale intervint de manière régulière.
Les élections furent annulées à nouveau et Don Efelle s'agrippa aux pouvoirs avec les ongles.



Finalement l'heure de la retraite sonna avant que la catastrophe ne devint évidente.


Le peuple heureux fêta le départ d'El Presidente sans remarquer que ce dernier avait mis de côté plusieurs années de leur labeur.



Vox populi, vox dei !

[efelle]

Héhé, le trait "baron de l'alcool" a bien servi à ce que je vois ! Ta production de sucre n'est pas trop irrégulière pour bien alimenter l'usine ?

Ben si justement et j'ai jeté l'argent par les fenêtres comme un grand malade... Voir ci dessus.

[von Aasen]

Normal tu voulais remplir ton compte en banque suisse non ? De ce côté-là la maison de naissance d'El Presidente construite en début de partie aide beaucoup, ainsi que les banquiers malsains en quête de détournement de fonds

[efelle]

J'ai du prendre l'option propagande et compte offshore pour sauver les meubles, les banquiers n'ont même pas eu le temps de détourner 1000 dollars à mon profit. :(

[von Aasen]

Ouép c'est lent ces banquiers, l'idéal est d'en lancer assez tôt histoire qu'ils y gagnent en formation aussi. Personnellement pour celà j'attends d'avoir un aéroport et j'envoie des délégations commerciales aux USA autant que je peux. Assez souvent on recoit 3 ingénieurs (pratique pour les centrales électriques) et 3 banquiers en guise d'aide au développement !

[GA_Thrawn]

Le problème de cette saleté d'aéroport c'est le temps qu'il faut pour le construire. C'est interminable!

[von Aasen]

Le problème de cette saleté d'aéroport c'est le temps qu'il faut pour le construire. C'est interminable!

Tu auras des nouvelles des difficultés du mien dans le prochain post, j'ai exactement le même problème, et pourtant j'y ai mis les moyens !

[GA_Thrawn]

La dernière fois que j'ai tenté d'en construire un ça m'a pris 20 ans et à peine fini, les rebelles ont attaqués et détruit mon palais pendant que mes soldats se débinaient.
Cette fois j'essaye meme pas d'en construire un!