[interdit à Bebert] Pour la peau de la bête fascite !

[Boudi]

Que de l'élite, le gratin de l'armée rouge !

Sur la forme, un petit tableau récapitulatif peut aider à comprendre l'AAR.

[Boudi]

Tour 5.

C'est le Sergent Malenkov qui s'y colle, le seul à être en batterie et à disposer d'une ligne de vue sur l'immeuble dans lequel se dirigent les fascistes. Malenkov fera donc pleuvoir 6 obus sur la zone, à priori sans grande efficacité. 4 explosent dans les rues, 2 touchent l'immeuble. Mais ce ne sont pas ici des isbas de bois, mais de véritables immeubles d'habitation en dur. Je doute que des éclats aient pu atteindre l'ennemi. Il est clair que ces mortiers, assez formidables en zone rurale, seront moins efficaces en milieu bétonné. Si nous avions su, quelques Maxim auraient fait meilleure affaire, postées aux fenêtres.

En tous les cas, nous avons ouvert le feu les premiers sur l'ennemi. "Sur la bête Fasciste, feu !"


Sur l'aile droite, de nouveaux mouvements sont détectés, au loin, encore une fois très proche de la centrale électrique. Il semblerait que les Allemands ramènent des troupes de la campagne environnante vers cet objectif. Pensaient-ils vraiement que nous allions autant nous disperser, à couvrir toute la carte des opérations ?



Les voila, vus à la jumelle !


Je me demande si les chars des Lt Efelle et Necroproject pourraient les arroser de quelques obus, histoire de les faire courir ?

[Boudi]

Tour 6. ALERTE TIGRE ! ALERTE TIGRE !!

Aile droite.

Malheureusement, aucun char n'a une vue directe sur les fantassins ennemis et il faudra se contenter là encore de tirs de mortiers peu efficaces.

Tandis qu'un Groupe de combat du peloton Griffon se fait fixer à découvert par des tirs d'armes individuelles dont la provenance reste mystérieuse, une alerte sérieuse se répend comme une trainée de poudre dans tout le bataillon : "Tigre !! Tigre !!"



Le nouveau monstre allemand, apparu sur le front à la fin de l'été 1942, est repéré très loin en fond de carte. Son terrible 88 et sa cuirasse invulnérable surclassent largement nos T34 et nos KV, et ce char, s'il s'agit bien d'un Tigre, ce n'est pas confirmé, va nous poser un problème quasi insurmontable sur un tel découvert. Comment l'approcher pour espérer le transpercer ?



Aile gauche.

Sur l'aile gauche c'est semble-t-il un PzIII qui fait notre première victime : un sapeur du peloton Manfred.



Le petit blindé arrose à plus de 600 mètres nos troupes avec ses mitrailleuses, ce qui n'est guère efficace à cette distance, mais crache aussi 2 obus dont l'effet blast blesse notre soldat et stoppe la course de 2 de nos Groupes, qui préfèrent ramper à couvert.

[Bartimeus]

J'ai bien peur de ne jamais revoir ma chère Siberie et ma chère Natacha

[von Aasen]

Ca n'a pas l'air de trop t'attrister vu ton smiley



Reviens mon petit, je tai préparé un bon chaudron de borchtch

[Boudi]

Tour 7.

Aile gauche.

Les 5 tanks de l'aile gauche ont reçu leur ordre de chasse, comme l'indiquent les arcs de tir blindés de couleur bleue.



Tandis que nos chars s'avancent, cherchant LA ligne de tir dégagée permettant d'accrocher le panzer, le Sgt Vorontsov, du Peloton Riwan, ajuste le PzIII de son fusil antitank. Aucun espoir de lui faire le moindre mal mais il s'agit de distraire, d'inquiéter l'équipage sous l'impact des balles de 14,5mm, ou pourquoi pas, sur un coup de chance, de tuer le chef de char, hors de son tourelleau.



Dans le même temps et puisqu'il est inenvisageable d'arrêter l'avance de tout un bataillon, un mortier de 82 va lancer ses fumigènes sur la ligne de tir du char allemand.

Rapidement, le PzIII est dans le collimateur d'un KV et d'un T34. Les viseurs vont révéler qu'il s'agit en fait d'un PZIV !



Le KV tire, loupe sa cible, échappe à son tour à la risposte allemande. Puis c'est le T34 qui crache son perforant.



A 727 mètres de là, la tourelle du tank ennemi est perforée. Un blindé de moins pour les fascistes !



Nos fumigènes, à priori, ne serviront pas à grand chose, mais nous n'allons pas nous plaindre !



Von AAsen a de quoi être satisfait, la marche de son bataillon sera moins problématique... jusqu'au prochain obstacle.

Aile droite.

Sur l'aile droite, Boudi a moins de quoi se réjouir. Le peloton Griffon est toujours pris sous le feu de tirs non indentifiés. Les pertes sont très légères (1 blessé au sein d'une équipe AT) , mais le peloton est fixé. Seuls des fumigènes peuvent permettre pour l'instant, peut-être, de débloquer temporairement la situation.



Les 3 T34 du peloton Efelle ont maintenant une vue directe sur la baraque dans laquelle les fantassins ennemis ont disparu au tour 6. Il s'agit d'une construction légère. Puisque nous savons que de leur position nos chars ne risquent pour l'instant rien de la part du Tigre qui nous fait face, nous allons prendre le temps de démolir cette construction et d'ensevelir l'ennemi sous des tonnes de débris.



Notre cible :



Feu !



Cessez le feu !



Cependant, nous n'allons pas pouvoir nous permettre de faire perdurer cette tactique, grosse consommatrice de temps et d'obus HE.

Mais les nouvelles ne sont pas bonnes. Un second char apparait aux côtés du Tigre. J'espère que dans ces contrés, les félins ne se déplacent pas en meute.

[von Aasen]

Qu'importe ce que l'ennemi nous oppose, notre bravoure en aura raison !

[necroproject]

Ah ces KV1 de l'aile gauche ! Ils ne valent pas nos valeureux équipages de l'aile droite, équipages dont le cuir a été soigneusement tanné par les soins du chef de section ! Nous serons fiers de nous sacrifier en éperonnant la bête qui se tapit au loin, ce tigre rugissant qui ne survivra pas à l'intelligibilité de l'histoire

[Boudi]

Tour 8.

Aile gauche.

L'aile gauche a poursuivi son avance sans accrochage majeur. Quelques tirs sans grande efficacité sont cependant essuyés. Ils semblent provenir d'un petit bois sans que nous en soyons sûrs.

C'est à ce stade le Peloton Schnik de la Cie Lafrite qui s'est le plus approché de la cité. Une caisse de vodka a été promise au Groupe de combat qui atteignait le premier les rues superbement dessinées de la ville.



Aile droite.

Les snipers ennemis continuent leurs cartons sur les troupes de l'aile droite. Impossible de les repérer précisément, même si tout indique que les tirs proviennent du bois qui nous fait face. Il va falloir se débrouiller pour arroser le bois avec nos chars au petit bonheur à la chance. Ce ne sera pas simple car une petit dénivelé nous empêche d'ajuster correctement nos tirs.



D'autant plus qu'un KV du Peloton Necroproject, qui fanfaronnait il y a 2 minutes, doit reculer, pris sous les tirs du 3ème tank allemand repéré tout à l'heure, peut-être un autre Pz IV.



Un lourd éclat de rire au micro de ma radio m'interpelle : Nos observateurs ont repéré la vermine fasciste qui rampe au dehors des débris de la maison : nous ne nous étions pas trompés, l'ennemi s'était bien réfugié là ! Le ciel lui est tombé sur la tête ! Leur reste-il un seul tympan intact ?

[necroproject]

Un de nos chars recule ? Il faudra que le mécano fasse son autocritique pour avoir monté la boîte de vitesse à l'envers...

[Boudi]

Tour 9.

Notre souci, c'est le timing. Nous sommes encore très loin des objectifs et 1/3 de notre temps est déjà consommé.

Aile gauche.

La progression sur l'aile gauche est facile et a repris à un rythme rapide. Aucun matériel lourd ne nous semble plus opposé sur ce front. Nous avons affaire à quelques tirs en provenance d'immeubles (dont la source n'est jamais clairement identifiée) , mais aucune perte à déplorer. Nos chars vont maintenant pouvoir prendre sous leur feu les façades des immeubles suspects.

Aile droite

Ici à l'inverse, la progression est extrêmement difficile. Nous sommes toujours fixés par des tirs individuels en provenance de la forêt, nous nous demandons même s'il n'y aurait pas une mitrailleuse lourde. La provenance précise n'est toujours pas identifiée, nous nous fions au bruit des rafales pour diriger les tirs de nos chars sur la forêt, au jugé, et donc sans grand succès.

Nos tanks tirent sur la forêt au jugé, sans grand succès.


Les tirs continuent, et nos hommes doivent franchir un grand découvert pour avancer. Des fumigènes vont être lancés sur ordre de notre observateur d'artillerie pour les mortiers de 82 hors carte, le Lt Gillou, mais pressés par le temps nous ne pouvons nous permettre d'attendre leur déclenchement pour avancer. Nous allons donc devoir envisager une charge globale, l'ennemi ne devrait pas pouvoir prendre sous son feu tous nos Groupes de combat lancés en même temps.

Notre second souci c'est qu'un autre PzIV vient de surgir de nulle part, en plein centre ville, et que ce saligaud est parvenu à trouver une ligne de vue assez incroyable à travers les angles d'immeubles sur le T34 du Lt Efelle, qui présente du coup son plus beau profil au char ennemi. Nous sommes extrêmement inquiets pour les secondes qui vont suivre.

Le T34 du Lt Efelle dans le collimateur d'un PzIV.

[viridomaros]

aie aie ca va faire mal

[Boudi]

Tour 10.

Aile Gauche.

L'avance s'est poursuivie. La Cie Chal et son infanterie de choc est la plus avancée.



Cependant les tirs de l'infanterie allemande embusquée se font de plus en plus précis, les distances raccourcissant, et pour la première fois un Groupe de combat, des vétérans pourtant, part provisoirement en déroute, mais est sévèrement rappelé à l'ordre par le Politruk JMLO. Nos chars pilonnent les façades des immeubles, sans grands résultats apparents.

Aile droite.

Le T34 du Lt Efelle était lancé plein moteur pour se diriger à toute vitesse en 1ère ligne, et c'est ce qui le sauve : il disparait rapidement du champ de vision du PzIV qui n'a pu eu le temps de tirer.

Comme prévu, nos troupes ont franchi le découvert battu par les mitrailleuses ennemies à toutes enjambées, et sont parvenues maintenant sous un couvert salvateur. Le Peloton Bartimeus de la Cie Aheuc n'est maintenant qu'à quelques dizaines de mètres de la position supposée des HMG allemandes, qu'il va bien falloir faire taire.


Un peu en arrière on aperçoit en soutien le T34 du Lt Efelle, qui fonçant plein moteur, est passé de l'arrière du front aux premières lignes.


Le Pz IV que nous avions aperçu aux côtés du Tigre au tour 7 réapparaît près de la forêt qui camoufle les mitrailleuses teutonnes. A l'évidence il est à la chasse : à la chasse aux blindés. Il ne se doute pas que de chasseur il va devenir gibier : un KV I et un T34 sont immobiles, à l'affût, arcs de tirs blindés en position sur la route que doit suivre obligatoirement le PzIV s'il continue d'avancer ainsi.


A moins de 600 mètres, le Pz IV (en tous les cas ce que nous avons indentifié comme tel) se découvre : feu !


Pz IV détruit. Le Lt Efelle pourra féciliter le Sgt Yashin qui aux commandes de son T34 vient de réaliser ce joli tir.


Mais non loin de la carcasse du char, c'est le Tigre qui se découvre...

[Bartimeus]

Soldat ! Nous allons nettoyer cette zone d'arbre pour nos camarade et la Rodina, nous allons la réduire au silence ou nous monrons en tentant de la faire ! Ne soyez pas égosite en ne penszant qu'a votre propre vie et dite vous que nous depend la vie de nos camarades et la Rodina toute entière !!!!!

[Boudi]

Tour 11.

Aile gauche.

Le bataillon Von Aasen a bien travaillé. Les éclaireurs ne sont plus qu'à 250 mètres de l'hopital local, 1er objectif du bataillon. Autant dire qu'il est maintenant à portée de fusils.





L'opposition ennemie reste toujours très faible sur cette aile. Nos chars ont rempli leur objectif : en pilonnant les façades des immeubles suspects, ils en ont délogé les tireurs embusqués. Certaines batisses sont maintenant au bord de s'écrouler, montant en cela que l'effet destructeur des canons de 76 n'est pas négligeable.



Aile droite.

Enfin ! Les tireurs embusqués sont repérés ! Nos tanks se sont acharnés inutilement sur la forêt, alors que ce que nous pensons être un nid de mitrailleuse était au dernier étage d'un immeuble tout proche. Celui-ci va maintenant pouvoir être pris sous le feu des chars, en espérant que le Tigre, jusqu'alors subitement immobile, ne sera mettra pas en tête d'avancer à nouveau pour chercher nos tanks en pleine besogne. La ligne de vue de la HMG allemande va être aussi bouchée à coups de fumigènes, et l'immeuble sera certaine pris d'assaut au prochain tour. Si tout se passe comme prévu...



Là aussi le premier objectif du bataillon, la centrale électrique, n'est plus qu'à 250 mètres.


Ce tour est aussi marqué par un déchainement de l'artillerie hors carte allemande, mais qui tape beaucoup trop en arrière pour nous faire réllement du mal. Nous y laissons toutefois un mortier de 82, et risquons fort d'en perdre un 2ème. Dans ce cas de figure nous perdrions alors la moitié de nos mortiers de l'aile droite.