Neron décida qu'il était temps d'en finir sur le front de l'Est. Ce fût Decius Junius qui mit un terme au règne des Pharaons. Alors qu'il assiègeait Sidon, le Pharaon tenta une sortie manquée au sud de la ville. Decius arriva par le nord pour porter le coup de grâce.

La garde du pharaon se battit avec férocité
Sidon

Mais il finit par être passé au fil du glaive par nos valeureux romains.

Décapité,les restes l'empire égyptien se désagregèrent. Sidon fut réduite en esclavage, tandis que les syriens de Hatra prenaient le pouvoir dans la ville assiégée.
Nero ne les laissa pas savourer leur courte indépendance et mis rapidement un terme au siège. Les syriens furent impuissants face aux légions aguérries de Nero.
Hatra

Mais de mauvaises nouvelles allaient lui parvenir avant qu'il ait eu le temps de savourer cette victoire totale sur l'Egypte. La petite troupe de cavaliers sarmate du nord fut anéantie par une forte armée brutii. Toutes les provinces du nord-est étaient définitivement perdues. Il ne restait plus qu'à prier que les Amazones résistent aux Brutii.
A Tingi (Tanger) des gladiateurs se révoltèrent et mobilisèrent des esclaves paysans dans toute la région. Leur chef est le célèbre gladiateur Bodashtart.

Ils massacrèrent la garnison locale et prirent le contrôle de toute la Mauritanie.

Manius Poetilius, le gouverneur de Cirta, accouru immédiatement vers la province rebelle avec seulement une petite troupe de cavaliers. En route il recruta des mercenaires (cavaliers et frondeurs). Il pourchassa les rebelles dans les plaines et finit par tuer Bodashtart. Mais Tingi résiste toujours.
Du côté de l'orient, les troupes refluent vers Alexandrie pour embarquer vers la Crète. Nero veut se tourner vers le coeur des provinces Brutii, la Grèce.
Car les Brutii affluent de plus en plus nombreux vers la péninsule italienne. Une armée importante fait le siège de Capoua. Marcellus Paterculus, qui venait de se retrancher dans la ville tenta une sortie désespérée avec ses légions et ses quelques cavaliers prétoriens. Le combat fut bref mais rude, et les Brutii furent vaincus sans trop de pertes grâce à une manoeuvre d'encerclement : les légions sortirent par le sud de la ville et la cavalerie par le nord. Marcellus sauva la cité, ancienne capitale des Scipii.
Capoue

Le général Julianus Acilius, faisait le siège de Mazaka. Mais une puissante armée grecque s'approchait. En effet les Grecs s'étendaient de plus en plus en Asie mineure et ils lorgnaient sur la Cappadoce depuis un moment. C'est pourquoi Julianus les prit de vitesse et lança l'assaut. La nombreuse garnison offrit une vaillante résistance et les pertes romaines furent nombreuses.
Mazaka


Pour plus de sécurité, et pour venger les morts romains, la population fut massacrée. Mais la prise de la cité eut le don d'irriter les Grecs. L'année suivante ils mirent le siège devant la ville... les Grecs rejoignaient la coalition romaine.
Les troupes remontèrent vers le nord et Nero quitta Hatra pour aller chatier les grecs.
Un peu plus à l'ouest la ville de Séleucie tomba entre les mains de Titus Anius.
Après avoir admiré les magnifiques jardins suspendus, la ville fut pillée de fond en comble pour renflouer les caisses et pacifier durablement cette lointaine province.
Séleucie (et carte du monde)

En Italie Herennius Scipio fit le siège de Tarentum. Il ne croyait guère en ses chances de victoires car il ne disposait que de quelques cavaliers prétoriens alors que les Brutii comptaient sur une forte garnison de légionnaires. Ils eurent tôt fait de tenter une sortie pour déloger Herennius.
Mais ses cavaliers firent des ravages dans les rangs des légions qui se replièrent dans la ville après de lourdes pertes. Malheureusement pour eux une petite unité de prétoriens les avaient suivit et lancèrent une chasse impitoyable dans les rues de Tarentum.
Tarentum

Finallement ils mirent la ville à sac et remportèrent la victoire quasiment à eux seuls. Ils furent largement récompensé lors de la répartition du butin.
Grâce à cette victoire impromptue tout le sud de l'Italie était dorénavant Scipii. ce qui allait grandement en faciliter la défense.
En cette année - 160, les choses ont peu évoluées en Italie (à part la capture de Tarentum), les Julii lancent une attaque sur les fortifications d'Hispanie. Si ils passent toute l'Ibérie leur est offerte.
Tout le nord-est est perdu et la mauritanie est toujours en révolte.
Les Grecs sont désormais de la partie...et dans le mauvais camp. De plus ils disposent d'une puissante armée, en particulier en Crète. Ils font déjà le siège de Tarsus et de Mazaka.
Mais tout le riche orient est à présent pacifié et les légions aguérries vont pouvoir repartir vers l'ouest.