En 1836 le peuple belge prend les armes contre ses oppresseurs, les Hollandais. L'imposture des Provinces-unies doit cesser, il faut en finir avec les brimades et les vexations. Le peuple déterminé prend les armes, les jeunes surtout, plein de vaillance et de courage. Les escarmouches prennent de l'ampleur, les "incidents" deviennent batailles rangées. La plaine des Flandres raisonne des coups de feu et sent la poudre. Mais l'ennemi n'entend pas lâcher l'affaire. Ses troupes équipées et disciplinées sont décidées à mater l'insurrection.
Malgré le courage, d'aucun diront la folie téméraire de la jeunesse belge, la victoire n'aurait pu être militaire. Les rebelles auraient été écrasés si de courageux diplomates, naïfs dans leur inexpérience mais déterminés à faire valoir leur bon droit, n'avaient couru les capitales anglaises et françaises. C'est dans les salons de Londres et Paris que la victoire a été acquise. Successivement le Royaume-Uni et la France devaient reconnaitre, puis garantir, l'indépendance belge. La Hollande n'avait plus qu'à s'incliner, les troupes bataves devaient se retirer. La révolution belge a fait 36.000 morts, blessés et disparus en quelques mois d'affrontements.
La jeune Belgique n'a plus qu'à affronter la révolution... industrielle. Flamands et Wallons unis sous le même Roi et le même drapeau vont alors construire un nouveau pays. Ils en feront une terre prospère parmi toute.
Devinant que les armes ne feraient pas l'avenir de la petite Belgique, si proche des géants britanniques, français et prussiens, c'est vers les sciences et les techniques, les arts, la culture et l'industrie que se tourne l'élite dirigeante du pays.
En investissant massivement dans l'éducation et la formation, en légiférant sur la durée du travail, le salaire horaire minimum, en promouvant la recherche scientifique et technique, les arts et les lettres et en délaissant les canons, les Belges construisent un pays phare en Europe, une nation riche, cultivée et prospère.
En 1906, la Belgique devient incontestablement une grande puissance respectée par ses pairs. Sa population totale dépasse les 16 millions d'habitants :
7ème grande nation, elle se classe 5ème de par le prestige :
Les caisses du pays sont pleines, le budget est largement excédentaire :
Des réformes audacieuses ont petit à petit été mises en place. La Belgique n'est pas un pays de serfs et d'esclaves, l'état providence est devenu réalité :
Petit pays, mais puissante industrie :
En 1896, La Belgique décide de jouer son rôle dans l'évangélisation du nègre. Le Cameroun devient dépendance du Royaume, des missions, des comptoirs y sont construits. mais la Belgique est partie en retard dans la course, seule une guerre coloniale ouverte contre les Portugais nous permettra d'élargir nos dépendances. Cette guerre se déclenche en 1896 et se terminera 10 ans plus tard, les portugais étant acculés à la signature d'un traité. Leur marine de bois a été anéantie par les modernes Ironcload de la Marine Royale Belge. Le Portugal nous cède les îles du cap vert, des terres dans le sud-ouest africain ainsi que quelques îles dans le golfe de Guinée. Victoire, mais les caisses du Royaume sont vides. La guerre a coûté cher. La paix signée permettra de rétablir rapidement la trésorerie du pays.
Bref, tout sourit à la Belgique.
Jusqu'à ce que l'Allemagne, nation la plus militarisée au monde, nous déclare la guerre.
Nos ambassadeurs contactent Londres et Paris, qui décident de ne pas intervenir dans ce conflit.
En 3 semaines la Belgique est liquidée.
FIN.
Il s'agit de Victoria, de chez Paradox, avec son extension Révolution.