Un récit des exploits des frères d'armes unis dans le catholicisme et les vertus bibliques




Ferdinand II, Empereur Romain Germanique, Duc d'Autriche, Roi de Bohême et de Hongrie, est le champion de la chrétienté. Ses armées éprouvées ont été rodées par des décennies de guerre avec les Turcs, sauvant maintes fois l'Occident de raids aussi sauvages que destructeurs. Les lansquenets qu'elle recrute sont les meilleurs de ce monde, et ils ne craignent que la puissance dévastatrice des tercios espagnols, qu'ils n'ont pas à redouter dès lors qu'ils se battent pour l'Autriche et l'Empire, car la maison des Habsbourgs fait grand cas des liens du sang. Les Habsbourg sont des alliés éternels.

Il y a là ces Néerlandais, qui ont proclamé leur indépendance et formé les Provinces-Unies, après des décennies de combats infructueux. Ils cherchent toujours querelle aux Pays-Bas Espagnols, une région réputée pour son commerce florissant et ses artisans hors-pair. L'Espagne tire bon profit de ces terres et ne compte pas en céder un pouce ... mieux! Elle égorgerait bien tous les noblions et bourgeois néerlandais pour réclamer leurs provinces!
Et l'Autriche n'est pas vraiment entourée d'amis non plus. Certes, il y a là le fidèle allié bavarois, toujours prêt à défendre la couronne. Mais il y a aussi les Turcs, enclins à piller les régions frontalières. Les Hongrois, prompts à la révolte ... et maintenant voilà que les gueux bohémiens s'y mettent aussi! Refusant de reconnaître la divine puissance de Ferdinand II, arrogants au point de lui refuser la couronne du royaume, sauvages au point de défenestrer les envoyés de l'Empereur!

