L'épopée de Nouvelle Gueldre

[von Aasen]

L'épopée de Nouvelle Gueldre

Un AAR Freecol

Difficulté: Conquistador / Nation: Hollandais

Conditions de victoire: acquérir l'indépendance en premier ou vaincre toutes les nations européennes

En 1492, Christophe Colomb, italien arrogant et cruel vendu aux fourbes Espagnols qui osent occuper nos belles contrées des Pays-Bas, pose pied en Amérique - sans le remarquer. Appâté par gains et profits, cette tête de bois décide d'avoir trouvé les Indes. Ben voyons. Heureusement, Koen van Aasen, marchand ruiné après la disparition de sa coquette flotte de commerce lors d'une tempête, est également à bord. Ce vieux filou se rend bien vite compte qu'il y a mieux qu'un peu d'or à tirer du le Nouveau Monde, et qu'il n'est pas du meilleur effet de trancher les mains aux indigènes si ceux-ci n'en rapportent pas. Avec l'aide de fortunés compagnons hollandais, il parvient à financer une expédition qui établira la première colonie en Nouvelle Gueldre (on est régionaliste ou on ne l'est pas, manquerait plus qu'il faille partager avec les Frisons tiens).

Les premières terres découvertes ne sont pas vraiment de dimensions épiques, van Aasen s'étant contenté de foncer à l'Ouest sans se donner la peine d'établir un plan de navigation similaire à celui de Colomb (du coup, on comprend mieux la perte inopportune de sa flotte de commerce jadis). Un mélange aussi impressionant que repoussant de jungle et de terrain boueux dissuade toute colonisation hative.

Enfin, un endroit approprié est trouvé. Les rivages regorgent de poisson et un fleuve vient se jeter majestueusement dans l'Atlantique, que vouloir de plus? De plus, des indigènes fort sympathiques nous indiquent la présence de ruines en échange de quelques babioles (quelques perles de verre, deux-trois miroirs, un couteau ...). Van Aasen saisit l'opportunité et signale immédiatement qu'il s'agit là de la fontaine de jouvence, mentionée moultes fois dans les mythes et historiettes des sauvages. Qu'importe à ce moment que la seule histoire qu'il ait entendue jusque là en Nouvelle Gueldre ait eu trait à la fille du chef des indigènes locaux, les Apaches? Les docks en Europe se remplissent rapidement de volontaires pour le paradis perdu, mais retrouvé grâce au courage inénarrable du sans-pareil van Aasen.

Les choses sérieuses vont pouvoir commencer, voilà la Nouvelle Gueldre dotée de gardes chiourmes, et, plus important encore, de la chiourme à garder! Enfin, dès que notre précieux navire marchand aura embarqué les recrues en Europe ...

La colonie de New Amsterdam est fondée, superbement placée comme indiqué plus haut. Les Apaches apprécient moyennement notre implantation quelque peu audacieuse à proximité de leurs terres ancestrales, mais nos mousquets leurs donnent à réfléchir ...
Du minerai de fer en surface est trouvé en amont de notre fleuve fétiche, qui nous procure l'eau nécessaire pour des irrigations abondantes, qui produiront à n'en point douter des récoltes abondantes.

Il est temps de mettre en place une administration compétente

[Lafrite]

Cool un ARR freecol

[von Aasen]

[griffon]

je signe !

Griff Van Gryiiff

[von Aasen]

je signe !

Griff Van Gryiiff

Très estimé Griff van Gryiiff, votre réputation n'est plus à faire, quel poste souhaitez-vous revêtir au sein de l'administration coloniale? Si vous êtes indécis, je peux bien sur vous faire une liste des postes vacants!

[Otto Granpieds]

Moi-z-aussi !

Otto van Grosspieden

[griffon]

euh un poste du genre collecteur d'impots

ou grand trésorier c'est possible ?

[von Aasen]

Tout à fait, messire Griff Van Gryiiff est nommé avec effet immédiat grand chancelier du Trésor de Nouvelle Gueldre

[von Aasen]

Dès 1495, le commandant et maire de la colonie de New Amsterdam, Otto van Grosspieden, prend soin de préparer les bases d'une liberté aussi étendue que possible par rapport aux aristocrates qui régissent les terres d'Europe. Plutôt que de labourer de nouvelles terres, de chercher de fer ou de chasser les nombreux animaux de la région pour leurs fourrures, il ordonne aux habitants de s'organiser politiquement. Il faut absolument préparer l'arrivée de nombreux nouveaux colons! Et pour celà, une administration efficace doit être mise en place, le plus tôt possible. Les travailleurs arriveront, les provisions débarquées avec les navires et de sommaires travaux aux alentours de la colonie suffiront à assurer les besoins vitaux, il y a donc des ressources humaines disponibles pour cette tâche.

Les nouveaux colons arrivent en 1503, la plupart d'entre eux font bonne mine, et s'attellent à la tâche de construire une scierie. Une fournée de colons est par contre composée de petits criminels, tentés d'échapper à la peine de prison qui les attend en Europe, et pas franchement motivés ... nous les acceptons tout de même, et les envoyons couper du bois en bordure de la colonie, là où il feront le moins de mal et pourront faire jouer leurs gros bras.

Johann de Witt ne tarde pas à rejoindre nos rangs, et nous conseille d'être à l'écoute d'éventuelles colonies étrangères sur le continent. Leur situation, tout aussi précaire que la notre, pourrait être une source intéressante pour un commerce juteux à l'avenir!

L'idée d'envoyer les petits criminels couper du bois s'avère bientôt être à double tranchant, c'est le cas de le dire ... des Apaches ont été assassinés et allégés de leurs bien, un peu de nourriture et des peaux exotiques. Pour compenser ce geste irresponsable, nous nous voyons obligés de donner 8 malles de fourrures aux sauvages. Les responsables dans nos rangs sont fouettés, mais Otto van Grosspieden désespère de les ramener à l'ordre.

Peu d'années s'écoulent avant que le reste des colons volontaires pour le Nouveau Monde rejoignent New Amsterdam. Parmis eux, des cavaliers (leurs chevaux ont pu être financés par les profits résultants des premières fourrures vendues en EUrope) qui ont pour tâche de reconnaitre le territoire en amont du fleuve. Nous n'entendrons plus jamais parler d'eux... les autres "recrues", spécialisées dans la métallurgie, sont employés à renforcer les structures administratives et accélérer la construction de la scierie. Ceux qui sont venus avec des outils tâchent de déboiser les environs du fleuve.

En 1512, Griff Van Gryiiff rejoint l'aventure et prend place dans l'administration coloniale en tant que grand chancelier du Trésor de Nouvelle Gueldre. Les réserves d'or sont maigres, 104 Gulden forment toute notre richesse monétaire. Il va falloir oeuvrer dur pour accumuler un pécule respectable!

[von Aasen]

Une visite chez les Apaches par des gens un peu plus courtois rétablit la joie et la bonne humeur dans nos relations mutuelles. L'entraide est désormais plus forte, et les plus habiles de nos colons apprennent rapidement les techniques d'agriculture locale, en faisant des experts fermiers. La nourriture! Rien de plus important pour assurer la pérennité de nos possessions!

La première carte fiable de Nouvelle Gueldre est établie, indiquant les endroits les plus riches en ressources, le grand campement apache, les chantiers autour de notre colonie, et bien sur New Amsterdam elle-même. Nous soupçonnons beaucoup de richesses sous le couvert des forêts, mais pour l'instant il faudra se contenter de déboiser uniquement les alentours immédiats de notre colonie, faute de moyens.

Les nouvelles ventes de fourrure nous permettent de payer quelques colons motivés mais sans moyens financiers, et de les équiper avec des chevaux. L'exploration du nouveau continent est essentielle si nous voulons assurer notre suprématie! Les cartes de Colomb ne nous sont pas d'une grande aide ...

Un certain Thomas Jefferson anime la place du marché de New Amsterdam, et propose des réformes aussi évidentes que nécessaires pour la ville. Van Aasen prend en compte ces utiles indications, et l'efficacité de tout l'appareil administratif s'en ressent considérablement!

La couronne espagnole n'est pas en reste et lève les premières taxes sur les imports du Nouveau Monde, 1% des rentrées d'argent. C'est bien regrettable, mais nous devrions pouvoir le supporter.

L'exploration enfin commencée grâce à nos cavaliers nous révèle que les Apaches sont extrêmement nombreux et bien équipés pour la guerre. Il sera bien dur de les repousser s'ils se décident à ouvrir des hostilités! Heureusement, nos relations sont au beau fixe. Une nouvelle tribu, les Sioux, nous accueille à bras ouverts et nous comble de cadeaux! Le rapace Griff van Gryiiff se frotte les mains et se dépêche de calculer combien tout cet or pourra être vendu en Europe ...

[Reborn]

Jacob Rebner, de part son passé dans l'armée des Provinces-Unies, est en route vers le nouveau monde pour offrir son expérience aux colonies.

[von Aasen]

Les Apaches ne veulent pas être en reste, et commencent également à nous offrir des objets en or, pour le plus grand contentement de notre chancelier. Van Aasen prévoit d'acheter des armes et de recruter des colons avec, en vue d'établir une nouvelle colonie. Le Roi d'Espagne, notre oppresseur, ayant eu vent de ces faits et aussi d'un don de fourrures de la part des Apaches, nous gratifie d'une augmentation de taxes à 4% ... nous n'avons pas le choix, il nous accepter ces actes de tyrannie, ou bien renoncer à la vente de fourrures, nos seuls revenus réguliers! Maudit soit ce fanfaron autocrate!

Pour plaider contre cette infamie, van Aasen part pour l'Europe. Sa rhétorique ne peut rien contre la décision du roi, qui refuse catégoriquement de lui parler, prétextant des affaires plus importantes ... mais le voyage n'aura pas été vain! Pour une somme d'or conséquente mais plus que raisonnable, il parvient à recruter un groupe d'hommes d'états compétents, sans travail à leur mesure depuis la conquête de leur province par les Français. Ils seront d'une grande utilité à New Amsterdam, où Otto van Grosspieden peine à gouverner avec sagesse. Des bûcherons expérimentés sont également embarqués, eux aussi redoutent les âfres de la guerre et préfèrent s'exiler vers nos pacifiques contrées. Un apport inespéré!

Les docks et la scierie construits à New Amsterdam augmentent exponentiellement les possibilités de la ville, la nourriture s'entasse et le bois est travaillé à une vitesse record! Du moins pour les conditions locales ... Une imprimerie doit maintenant être érigée pour faciliter le travail des serviteurs de l'état.

Hernando de Soto rejoint notre cause, cet aventurier hors pair sait détecter les ruines qui promettent de sacrés trésors - et sait comment éviter d'éventuels sauvages, comme ceux qui ont massacré notre première expédition. Profaner des endroits sacrés nous vaut quand même de devoir payer une vingtaines de coffres de fourrures aux Apaches en guise de réparations ...

Après l'arrivée des nouveaux colons, Fort Orange est fondée à proximité d'un camp apache. La fondation a été retardée en vue du manque d'armes pour la défendre en cas d'urgence. L'arrivée de l'officier mercenaire Jacob Rebner et de sa compagnie que nous avons équipée à nos frais résoud ce problème.

[griffon]

Quel beau tableau !

c'est de qui ?

[von Aasen]

Claude Gellée dit "Le Lorrain", Port de mer au soleil couchant

[von Aasen]

Il semblerait que nos éclaireurs aient découvert un nouvel océan à l'Ouest, confirmant ma supposition que nous ne soyons point arrivés en Asie, mais sur un nouveau continent. William Brewster s'est enfin décidé à nous soutenir, et fait en sorte que les petits criminels et les domestiques contractuels ne se présentent plus au port d'Amsterdam.

Peu après, nous découvrons l'une des sept cités de Cibola et ses inestimables trésors! Notre chancelier attend impatiemment l'arrivée du butin à New Amsterdam! Il faudra cependant un gallion pour transport ce trésor en Europe où il pourra être vendu pour de nouvelles fournitures indispensables. Acheter un galion des chantiers navals de Sévillle nous coûterait cependant 3000 Gulden d'or, alors que notre trésor ne compte que 750 Gulden ... Louer un galion au Roi est impensable, celui-ci nous demande la moitié du trésor en guise de payement! Prenons notre mal en patience et attendons de nouvelles rentrées d'argent ...

Remonter les fleuves prend bien moins de temps que se déplacer dans la dense jungle, voilà une sagesse que nos explorateurs découvrent également... pour notre plus grand bien, vu qu'ils découvrent une des autres cités de Cibola, recelant encore plus de richesses perdues que la première! Le total de profits pouvant résulter de ces fantastiques découvertes s'élève à environ 10 000 Gulden!!! Griff van Gryiiff est tellement abasourdi qu'il nous en fait une attaque cardiaque, rejoignant le vrai Paradis. Son neveu au même nom prend sa place.

Les Apaches ne sont pas franchement enchantés par notre colonie de Fort Orange, mais en échange de 50 chariots de bois coupé, ils se calment (momentanément?). Peter Minuit nous rejoint, ce négociateur hors pair est réputé pour avoir racheté une énorme île aux indigènes pour une poignée d'or; voilà qui nous intéresse!

Les bonnes nouvelles sont légion, nous venons d'obtenir d'un messager l'annonce qu'une troisième cité de Cibola vient d'être retrouvée! Le butin est plus maigre, mais représente quand même une somme mirifique. Notre nouveau chancelier danse à travers toute la colonie mais semble avoir une santé plus solide que son prédecesseur.

Les Apaches ne semblent pas être gênés par notre pillage éhonté des ruines du continent, mieux, ils nous offrent même de la canne à sucre et des fourrures. N'étant pas intéressés par un conflit non plus, nous acceptons de partager nos réserves de nourriture avec eux après leur très mauvaise récolte et des risques de famines dans leur campement le plus proche. Van Aasen rencontre Peter Stuyvesant à Amsterdam et complote copieusement avec lui, prévoyant l'installation de douanes dans les colonies pour accueillir des marchands venant directement de Hollande, épargnant ainsi le transport et la paye des taxes à la Nouvelle Gueldre. Le projet est loin d'être réalisié, ériger des douanes est une entreprise qui demande beaucoup d'investissement et de ressources!

Plus lucrative à court terme est l'idée de vendre des produits manufacturés en Europe aux indigènes. Quelques caisses d'objets sans grande valeur sont ainsi vendus à un prix complètement exagéré aux Apaches, qui nous offrent sept fois l'équivalent en or de la valeur de ces biens! Avec cet argent, nous pouvons enfin nous permettre d'affréter un galion!

À nous les pépettes!