Pasaran! [No Grrrriffòn]
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Avec les mauvaises saisons, l'inaction s'installe, principalement de mon fait. Le temps n'est pas tellement dramatique mais j'attends surtout de précieux renforts qui arrivent pendant la période hivernale et qui auront besoin de quelques semaines pour entrer en action.
Je vais tâcher de rattraper le retard des dernières semaines même si à part quelques griffoneries, il ne s'est pas passé grand chose.
Tour 63 : 27 septembre 1937
Il va falloir laisser des gardes-chiourmes au Pays Basque.
Le culot Griffonniste dans toute sa splendeur :
Après son équipée de Cadix, il ose me demander si j'ai des ports sans défenses.
On dirait bien qu'il a encore envie de sacrifier des brigades.
Comme il ne se passe rien, je rebondis sur la discussion qu'on avait eue avant les fêtes sur le "proficiency".
Voici un petit tableau à l'automne 1937.
Une unité de miliciens/d'irréguliers type. Un mirobolant 35% de proficiency. C'est peut-être plus que ce dont Boudi a parlé en face, mais ça s'explique par la différence due au scenario.
Unité reposée, ravitaillée. Ca ne montera guère plus haut.
Certaines unités régulières ne valent pas beaucoup mieux. La 1ère Brigade de la Division 14 est à un royal 42% de proficiency.
Mais là aussi, il y a des divergences. Sa consœur la 2ème Brigade, même division, est à 66%
Cette unité doit avoir eu plus de succès, de combats et de chance aux dés. C'est généralement mon maximum pour les unités de vétérans un peu partout.
La plupart des unités sont autour de 50%, comme cette brigade de la 16ème division.
Il y a pire, notamment chez les volontaires italiens (les vrais, pas les réguliers déguisés). La 1ère brigade Penne Nere ne vaut pas mieux qu'une unité irrégulière.
Enfin, il y quelques unités "d'élite". La plupart sont les Requetes Carlistes avec des valeurs autour de 75%.
A noter que certaines unités de légionnaires/africains présentes depuis le début de la guerre ont des valeurs autour de 85%.
L'ennui de toutes ces unités d'élites est qu'elles ne reçoivent plus de remplacements et qu'à force de pertes au combat et d'attrition, leur utilité militaire est principalement défensive à l'heure actuelle.
Si j'en crois l'éditeur, il y a certes une différence d'une dizaine de points entre les deux camps, mais mes propres niveaux ne sont pas non plus astronomiques (et expliquent les échecs de proficiency checks).
Je vais tâcher de rattraper le retard des dernières semaines même si à part quelques griffoneries, il ne s'est pas passé grand chose.
Tour 63 : 27 septembre 1937
Il va falloir laisser des gardes-chiourmes au Pays Basque.
Le culot Griffonniste dans toute sa splendeur :
Après son équipée de Cadix, il ose me demander si j'ai des ports sans défenses.
On dirait bien qu'il a encore envie de sacrifier des brigades.
Comme il ne se passe rien, je rebondis sur la discussion qu'on avait eue avant les fêtes sur le "proficiency".
Voici un petit tableau à l'automne 1937.
Une unité de miliciens/d'irréguliers type. Un mirobolant 35% de proficiency. C'est peut-être plus que ce dont Boudi a parlé en face, mais ça s'explique par la différence due au scenario.
Unité reposée, ravitaillée. Ca ne montera guère plus haut.
Certaines unités régulières ne valent pas beaucoup mieux. La 1ère Brigade de la Division 14 est à un royal 42% de proficiency.
Mais là aussi, il y a des divergences. Sa consœur la 2ème Brigade, même division, est à 66%
Cette unité doit avoir eu plus de succès, de combats et de chance aux dés. C'est généralement mon maximum pour les unités de vétérans un peu partout.
La plupart des unités sont autour de 50%, comme cette brigade de la 16ème division.
Il y a pire, notamment chez les volontaires italiens (les vrais, pas les réguliers déguisés). La 1ère brigade Penne Nere ne vaut pas mieux qu'une unité irrégulière.
Enfin, il y quelques unités "d'élite". La plupart sont les Requetes Carlistes avec des valeurs autour de 75%.
A noter que certaines unités de légionnaires/africains présentes depuis le début de la guerre ont des valeurs autour de 85%.
L'ennui de toutes ces unités d'élites est qu'elles ne reçoivent plus de remplacements et qu'à force de pertes au combat et d'attrition, leur utilité militaire est principalement défensive à l'heure actuelle.
Si j'en crois l'éditeur, il y a certes une différence d'une dizaine de points entre les deux camps, mais mes propres niveaux ne sont pas non plus astronomiques (et expliquent les échecs de proficiency checks).
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Novembre - Décembre 1937 : bataille des Baléares
L'affaire la plus active de la période est la bataille pour les Baléares.
En plein automne, mon adversaire (qui a décidement de la suite dans les idées) met ses plans à exécution et menace les Baléares.
Tout commence par une tentative d'assaut contre Majorque. La flotte nationale fait immédiatement route depuis Cadix pour intercepter les resquilleurs. Elle va servir, pour une fois.
Les pauvres soldats républicains sont interceptés dans leurs cargos et envoyés par le fond sans autre forme de procès. L'aviation italienne soutient massivement et expérimente ses tactiques navales.
S'ensuit une série d'engagements navals entre les rouges et la flotte nationale tandis que tourbillonnent les appareils de l'aviation légionnaire et nationale envoyés en renfort à Majorque.
Deux destroyers sont envoyés par le fond puis c'est la totalité de la 2ème flotte rouge qui est coulée.
L'ennemi perd un croiseur léger et trois destroyers dans l'affaire.
Le croiseur "Baléares", unité de la flotte nationale qui s'est particulièrement distinguée.
Détail
Destroyer typique des deux camps.
Ca n'est pas la fin de la bagarre!
Alors qu'ils se replient, les vestiges de la flotte rouge parviennent à couler une escadre nationale alors que la flotte se dirigeait vers la sécurité du port de Majorque.
Le "Cervantes" de la flotte rouge.
Quelques jours plus tard, sans doute enhardis par ce demi-succès tardif, les rouges lancent une autre opération amphibie contre Ibiza.
A croire que l'adversaire a vraiment trop d'unités sur les bras...
Mais cette fois, les forces nationales l'attendent. Plusieurs escadrilles sont en patrouille navale, pour prévenir ce genre d'aventures mais aussi en prévision des opérations de 1938. De nombreuses frappes affaiblissent le convoi de troupes et harassent les bâtiments ennemis. La flotte rouge, endommagée et consciente de son infériorité numérique, ne s'attarde pas dans la zone et cingle vers la sécurité de Valence.
Bien lui en prend car, à la grande frustration des équipages nationaux, elle file entre les doigts des escadres nationales qui arrivent de Majorque.
Ces dernières bloquent le port et bombardent les assaillants rouges. Affaiblie, isolée et déjà durement touchée, la brigade ennemie se rend. Ibiza n'aura été rouge que quelques heures.
Pour mettre un point final aux gesticulations ennemies dans l'archipel, des renforts sont envoyées. Quelques bataillons compétents mais devenus inutiles dans les futures opérations de grande ampleur sont envoyés fortifier les îles. Ils seront cependant suffisants pour remplacer les milices locales.
La plupart sont des Tercio de Requetes Carlistes qui se retrouvent en villégiature dans les Baléares et n'en croient pas leur veine!
L'affaire la plus active de la période est la bataille pour les Baléares.
En plein automne, mon adversaire (qui a décidement de la suite dans les idées) met ses plans à exécution et menace les Baléares.
Tout commence par une tentative d'assaut contre Majorque. La flotte nationale fait immédiatement route depuis Cadix pour intercepter les resquilleurs. Elle va servir, pour une fois.
Les pauvres soldats républicains sont interceptés dans leurs cargos et envoyés par le fond sans autre forme de procès. L'aviation italienne soutient massivement et expérimente ses tactiques navales.
S'ensuit une série d'engagements navals entre les rouges et la flotte nationale tandis que tourbillonnent les appareils de l'aviation légionnaire et nationale envoyés en renfort à Majorque.
Deux destroyers sont envoyés par le fond puis c'est la totalité de la 2ème flotte rouge qui est coulée.
L'ennemi perd un croiseur léger et trois destroyers dans l'affaire.
Le croiseur "Baléares", unité de la flotte nationale qui s'est particulièrement distinguée.
Détail
Destroyer typique des deux camps.
Ca n'est pas la fin de la bagarre!
Alors qu'ils se replient, les vestiges de la flotte rouge parviennent à couler une escadre nationale alors que la flotte se dirigeait vers la sécurité du port de Majorque.
Le "Cervantes" de la flotte rouge.
Quelques jours plus tard, sans doute enhardis par ce demi-succès tardif, les rouges lancent une autre opération amphibie contre Ibiza.
A croire que l'adversaire a vraiment trop d'unités sur les bras...
Mais cette fois, les forces nationales l'attendent. Plusieurs escadrilles sont en patrouille navale, pour prévenir ce genre d'aventures mais aussi en prévision des opérations de 1938. De nombreuses frappes affaiblissent le convoi de troupes et harassent les bâtiments ennemis. La flotte rouge, endommagée et consciente de son infériorité numérique, ne s'attarde pas dans la zone et cingle vers la sécurité de Valence.
Bien lui en prend car, à la grande frustration des équipages nationaux, elle file entre les doigts des escadres nationales qui arrivent de Majorque.
Ces dernières bloquent le port et bombardent les assaillants rouges. Affaiblie, isolée et déjà durement touchée, la brigade ennemie se rend. Ibiza n'aura été rouge que quelques heures.
Pour mettre un point final aux gesticulations ennemies dans l'archipel, des renforts sont envoyées. Quelques bataillons compétents mais devenus inutiles dans les futures opérations de grande ampleur sont envoyés fortifier les îles. Ils seront cependant suffisants pour remplacer les milices locales.
La plupart sont des Tercio de Requetes Carlistes qui se retrouvent en villégiature dans les Baléares et n'en croient pas leur veine!
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Hiver 1937-1938
Hormis la bataille des Baléares et quelques accrochages dans les cieux, il ne se passe pas grand chose.
On reçoit des renforts, échelonnés sur toute la mauvaise saison. Tout ce petit monde devrait être au complet et opérationnel au premier trimestre 1938.
Il ne fait pas trop beau, sans que le mauvais temps soit excessif.
On notera un froid notable en Andalousie début 1938.
Rien qui, en définitive, n'aurait empêché les opérations. Mais attendons les renforts.
On reçoit, par exemple, de nouveaux jouets.
Côté Rouge, les conditions économiques s'aggravent et virent au dramatique.
Le désespoir explique peut-être les indiscrétions adverses?
Pourquoi venir donner son plan à l'ennemi?!
D'ailleurs, ça n'est même pas de l'intox. Pendant plusieurs semaines, la reconnaissance repère de nombreux convois venant renforcer l'Aragon.
Tant mieux.
Hormis la bataille des Baléares et quelques accrochages dans les cieux, il ne se passe pas grand chose.
On reçoit des renforts, échelonnés sur toute la mauvaise saison. Tout ce petit monde devrait être au complet et opérationnel au premier trimestre 1938.
Il ne fait pas trop beau, sans que le mauvais temps soit excessif.
On notera un froid notable en Andalousie début 1938.
Rien qui, en définitive, n'aurait empêché les opérations. Mais attendons les renforts.
On reçoit, par exemple, de nouveaux jouets.
Côté Rouge, les conditions économiques s'aggravent et virent au dramatique.
Le désespoir explique peut-être les indiscrétions adverses?
Pourquoi venir donner son plan à l'ennemi?!
D'ailleurs, ça n'est même pas de l'intox. Pendant plusieurs semaines, la reconnaissance repère de nombreux convois venant renforcer l'Aragon.
Tant mieux.
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Tour 85 : 28 Février 1938
La météo s'améliore dans toute la péninsule. Deuxième semaine consécutive. Presque tous les renforts sont arrivés et sont opérationnels.
Sur les aérodromes d'Aragon, les rampants sont soumis à de rudes et exténuants exercices. Il leur faut apprendre à réarmer et réapprovisionner rapidement les nouveaux appareils.
Dans leurs verrières, les pilotes "espagnols" blonds aux yeux bleus et amateurs de FKK, s'entraînent au bombardement en zone montagneuse.
J'aime bien ces versions "grosses pattes" du début.
L'atmosphère est fébrile!
La météo s'améliore dans toute la péninsule. Deuxième semaine consécutive. Presque tous les renforts sont arrivés et sont opérationnels.
Sur les aérodromes d'Aragon, les rampants sont soumis à de rudes et exténuants exercices. Il leur faut apprendre à réarmer et réapprovisionner rapidement les nouveaux appareils.
Dans leurs verrières, les pilotes "espagnols" blonds aux yeux bleus et amateurs de FKK, s'entraînent au bombardement en zone montagneuse.
J'aime bien ces versions "grosses pattes" du début.
L'atmosphère est fébrile!
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
- Riwan
- Foudre de Guerre
- Messages : 1746
- Enregistré le : mar. nov. 30, 2004 1:34 pm
- Localisation : Dans le bar le plus proche de chez moi
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Je vois une belle colonne converger vers Teruel. Je pense aussi que c'est le meilleur endroit pour une offensive de Printemps.
En fait je suis étonné que le Griffonisme n'ai pas blindé la région
En fait je suis étonné que le Griffonisme n'ai pas blindé la région
Kentoc'h mervel eget bezañ saotret
"Celui qui croit qu'une croissance exponentielle
peut continuer indéfiniment dans un monde fini
est un fou, ou un économiste."
"Celui qui croit qu'une croissance exponentielle
peut continuer indéfiniment dans un monde fini
est un fou, ou un économiste."
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Je ne sais pas de quoi tu veux parler.
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
-
- Rhetor
- Messages : 927
- Enregistré le : mer. sept. 23, 2009 9:35 pm
- Meilleur jeu 2008 : EU3 In Nomine
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Une question me taraude, pour le joueur républicain ne serait-il pas judicieux de rester sur la défensive pendant 36 - 37 et laisser le nationalistes empiler le maximum de pertes ? En ne s'interdisant pas de petites attaques très localisées ?
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Si j'en crois ce que je sais du camp nationaliste, le rouge a une fenêtre de tir en 36 jusque courant 37. En 36, il faudra bien sûr tenir Madrid, mais normalement ça peut passer.
En 37, vous l'avez vu, les armées se "professionnalisent". L'Ejercito Popular n'est pas aussi performant que les troupes nationales, mais il est nombreux. Je crois qu'il a encore la supériorité numérique. C'est peut-être un élément à étudier pour 37/38.
Présentement, je ne crois plus que mon adversaire puisse lancer d'offensives majeures et victorieuses. C'était d'ailleurs le cas à ce moment là de la guerre, toute la stratégie du gouvernement de Madrid Barcelone étant alors d'obtenir une intervention étrangère.
En jeu, mon adversaire a tout intérêt à rester défensif, en dehors de contre-attaques locales ou d'opérations d'opportunités.
De mon côté, je compte bien infliger un voire deux coups mortels en 1938 et viser la victoire fin 1938 ou début 1939.
D'ailleurs, demandez-lui pourquoi diable des unités qui ont été divisées en 2 ou 3 dans les combats de l'été 1937 sont ENCORE divisées et éparpillées sur la carte en 38? Il ferait mieux de recombiner les unités en question... Mais je crois que mon adversaire ne passe pas en revue ses forces chaque tour.
En 37, vous l'avez vu, les armées se "professionnalisent". L'Ejercito Popular n'est pas aussi performant que les troupes nationales, mais il est nombreux. Je crois qu'il a encore la supériorité numérique. C'est peut-être un élément à étudier pour 37/38.
Présentement, je ne crois plus que mon adversaire puisse lancer d'offensives majeures et victorieuses. C'était d'ailleurs le cas à ce moment là de la guerre, toute la stratégie du gouvernement de Madrid Barcelone étant alors d'obtenir une intervention étrangère.
En jeu, mon adversaire a tout intérêt à rester défensif, en dehors de contre-attaques locales ou d'opérations d'opportunités.
De mon côté, je compte bien infliger un voire deux coups mortels en 1938 et viser la victoire fin 1938 ou début 1939.
D'ailleurs, demandez-lui pourquoi diable des unités qui ont été divisées en 2 ou 3 dans les combats de l'été 1937 sont ENCORE divisées et éparpillées sur la carte en 38? Il ferait mieux de recombiner les unités en question... Mais je crois que mon adversaire ne passe pas en revue ses forces chaque tour.
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
- Dolfo
- Foudre de Guerre
- Messages : 1708
- Enregistré le : ven. mai 20, 2005 7:16 pm
- Localisation : Montpelliérain en exil dans la Manche
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Le Griffonisme a une conception des opérations qui lui est propre.
Sinon, quelle tactique sera-t-elle privilégiée: une/des percée(s) brutale(s), ou moudre l'ennemi sur un secteur jusqu'à ce que le rideau défensif se déchire de lui-même ?
Sinon, quelle tactique sera-t-elle privilégiée: une/des percée(s) brutale(s), ou moudre l'ennemi sur un secteur jusqu'à ce que le rideau défensif se déchire de lui-même ?
Contente-toi de peu, amuse-toi de tout.
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Un appeau.
Et une fois la galinette attirée, un coup de hache.
Et une fois la galinette attirée, un coup de hache.
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Tour 86 : 7 mars 1938
La météo est bonne en Aragon et en Catalogne.
Tout le monde sait ce que ça veut dire!
L'offensive de printemps commence! Attaque le long du front d'Aragon, à travers l'Ebre et le Rio Segre.
Offensive générale? On voudrait bien que l'ennemi le croie. Les ordres sont donnés de façon à ce que certaines attaques passent mais que d'autres échouent.
L'idée est de secouer l'adversaire, l'obliger à réagir en amenant des renforts ou en restant focalisé sur l'Aragon... sans pour autant mener à une panique qui ferait tout rater.
A la droite de la ligne offensive, Galiciens et Carlistes repoussent les lignes adverses.
On notera que les pertes sont notables, cette fois ci les attaques ne seront pas anodines.
A la gauche de la ligne offensive, les rouges parviennent à empêcher les forces nationales de franchir le Rio Segre.
C'est bien!
Au sud de Lérida, l'ennemi est repoussé.
C'est également le cas un peu plus à l'Ouest...
Et ça n'arrange pas nos affaires, les rouges vaincus se replient dans les positions abandonnées par leurs camarades devant Lérida, avant que l'on puisse les occuper!
Il faut lancer une nouvelle attaque... Cette fois, les rouges secoués prennent de vilains coups et se replient.
Le corps d'armée d'Aragon a une tête de pont de l'autre côté de la rivière!
Le front d'Aragon/Catalogne après une semaine de combat:
Peu de changements. La ligne ennemie ne s'est pas effondrée.
C'était le but.
Ordre est donné à la tête de pont de se défendre mollement en cas de contre-attaque adverse, voire de repasser le fleuve.
Et si ça ne mord pas, nous aurons pris les premières positions de départ pour la suite.
Dans les cieux, la présence des I-16 est notable! L'adversaire a amené la majeure partie de ses forces dans la région.
Une féroce campagne de bombardement accompagne le lancement de l'offensive.
Comme en Galicie, ou comme à l'été 1937, l'attrition finira par régler son compte à l'aviation rouge.
La météo est bonne en Aragon et en Catalogne.
Tout le monde sait ce que ça veut dire!
L'offensive de printemps commence! Attaque le long du front d'Aragon, à travers l'Ebre et le Rio Segre.
Offensive générale? On voudrait bien que l'ennemi le croie. Les ordres sont donnés de façon à ce que certaines attaques passent mais que d'autres échouent.
L'idée est de secouer l'adversaire, l'obliger à réagir en amenant des renforts ou en restant focalisé sur l'Aragon... sans pour autant mener à une panique qui ferait tout rater.
A la droite de la ligne offensive, Galiciens et Carlistes repoussent les lignes adverses.
On notera que les pertes sont notables, cette fois ci les attaques ne seront pas anodines.
A la gauche de la ligne offensive, les rouges parviennent à empêcher les forces nationales de franchir le Rio Segre.
C'est bien!
Au sud de Lérida, l'ennemi est repoussé.
C'est également le cas un peu plus à l'Ouest...
Et ça n'arrange pas nos affaires, les rouges vaincus se replient dans les positions abandonnées par leurs camarades devant Lérida, avant que l'on puisse les occuper!
Il faut lancer une nouvelle attaque... Cette fois, les rouges secoués prennent de vilains coups et se replient.
Le corps d'armée d'Aragon a une tête de pont de l'autre côté de la rivière!
Le front d'Aragon/Catalogne après une semaine de combat:
Peu de changements. La ligne ennemie ne s'est pas effondrée.
C'était le but.
Ordre est donné à la tête de pont de se défendre mollement en cas de contre-attaque adverse, voire de repasser le fleuve.
Et si ça ne mord pas, nous aurons pris les premières positions de départ pour la suite.
Dans les cieux, la présence des I-16 est notable! L'adversaire a amené la majeure partie de ses forces dans la région.
Une féroce campagne de bombardement accompagne le lancement de l'offensive.
Comme en Galicie, ou comme à l'été 1937, l'attrition finira par régler son compte à l'aviation rouge.
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
BREAKING NEWS
Reportage en direct des montagnes de Teruel de la Luce.
Reportage en direct des montagnes de Teruel de la Luce.
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Tour 87 : 14 mars 1938
Les premiers rouges capturés révèlent que le moral de l'ennemi est bas... Des indiscrétions venant du haut-commandement lui-même se lamentent de l'absence de réserve.
Eh bien, pour le moment on se bat encore!
D'autant plus que le poisson a mordu à l'hameçon, il est ferré. Des renforts sont repérés montant vers le front d'Aragon. Mieux encore... ils partent de la région de Teruel!
Avant que l'adversaire ne change d'avis ou se décide d'évacuer en toute hâte, l'offensive de Teruel est lancée. Objectif : la côte, quelque part entre Sagunto et Castellon.
Les pauvres soldats du XIXème corps de l'Ejercito Crapular sont assommés sous un déluge de feu et de bombes.
A un contre dix, l'issue ne faire guère de doute, mais les rouges se sont bien défendu : les pertes nationales sont lourdes. C'est le prix à payer pour faire sauter le bouchon montagneux.
La défense rouge étant ébranlée, c'est l'attaque générale sur toute la ligne!
L'adversaire, accroché au terrain, a encore de la ressource.
L'attaque "ouest" échoue de peu, la 68ème brigade des rouges tenant in extremis malgré la déroute de sa consoeur la 57ème.
Les attaques "est" n'ont guère plus de succès... Le commandement commence à avoir quelques sueurs froides : ces assauts sont coûteux, le rythme ne pourra être maintenu que deux semaines dans ces conditions. Et si l'ennemi tenait?!
Jusqu'à ce que parvienne le rapport d'une de nos brigades ayant réussi à disloquer la ligne ennemie et à exploiter son succès. Il va être possible de prendre à revers les positions ennemies, le front de Teruel est condamné!
En Aragon, le commandement souhaitait une offensive mais pas trop... Il est, cette semaine, servi bien malgré lui. Le corps d'armée "Aragon" est désorganisé. Aucune attaque sérieuse ne pourra être lancée.
L'ennemi a sans doute compris nos intentions à Teruel, mais si ça n'est pas le cas, cela fera une semaine de gagnée.
Vers la confluence entre le Rio Segre et l'Ebre, les Galiciens et les Italiens maintiennent tout de même la pression et attaquent les saillants ennemis pour prendre pied de l'autre côté du fleuve.
C'est un désastre pour l'adversaire!*
Cinq ou six brigades adverses, enveloppées, sont détruites faute de pouvoir se replier! C'est le premier gros succès de l'offensive et il ne consolera pas le moral adverse...
A la fin de la semaine, nos lignes commencent à s'éloigner du Rio Segre. Au nord de Lérida, les Italiens ont par contre échoué à prendre pied de l'autre côté du fleuve. Les progrès sont donc modestes en deux semaines de combats. Mais ce n'est pas ici l'attaque principale! Pour le moment...
Dans les cieux, l'aviation nationale et nos alliés légionnaires matraquent l'aérodrome de Tarragona. L'aviation rouge commence à se faire moins présente.
*c'est un désastre du fait de mon adversaire.
J'ai signalé il y a quelques posts qu'il ne recombinait pas ses unités fractionnées par les combats. Il a donc pléthore de micro-pions qui occupent l'espace (et qui au passage ont de plus mauvaises performances que quand ils sont combinés). Or, il ne peut y avoir qu'un nombre précis de pions sur un hex. S'il n'y a pas de place libre, les pions qui font retraite sont éliminés. Si Griffon recombinait ses unités, il aurait eu moins de pertes. Dans ce cas précis et dans d'autres.
En six mois d'inactivité, il y avait le temps de passer en revue chaque front et de faire le boulot. Il faudrait d'ailleurs le faire chaque tour!
Les premiers rouges capturés révèlent que le moral de l'ennemi est bas... Des indiscrétions venant du haut-commandement lui-même se lamentent de l'absence de réserve.
Eh bien, pour le moment on se bat encore!
D'autant plus que le poisson a mordu à l'hameçon, il est ferré. Des renforts sont repérés montant vers le front d'Aragon. Mieux encore... ils partent de la région de Teruel!
Avant que l'adversaire ne change d'avis ou se décide d'évacuer en toute hâte, l'offensive de Teruel est lancée. Objectif : la côte, quelque part entre Sagunto et Castellon.
Les pauvres soldats du XIXème corps de l'Ejercito Crapular sont assommés sous un déluge de feu et de bombes.
A un contre dix, l'issue ne faire guère de doute, mais les rouges se sont bien défendu : les pertes nationales sont lourdes. C'est le prix à payer pour faire sauter le bouchon montagneux.
La défense rouge étant ébranlée, c'est l'attaque générale sur toute la ligne!
L'adversaire, accroché au terrain, a encore de la ressource.
L'attaque "ouest" échoue de peu, la 68ème brigade des rouges tenant in extremis malgré la déroute de sa consoeur la 57ème.
Les attaques "est" n'ont guère plus de succès... Le commandement commence à avoir quelques sueurs froides : ces assauts sont coûteux, le rythme ne pourra être maintenu que deux semaines dans ces conditions. Et si l'ennemi tenait?!
Jusqu'à ce que parvienne le rapport d'une de nos brigades ayant réussi à disloquer la ligne ennemie et à exploiter son succès. Il va être possible de prendre à revers les positions ennemies, le front de Teruel est condamné!
En Aragon, le commandement souhaitait une offensive mais pas trop... Il est, cette semaine, servi bien malgré lui. Le corps d'armée "Aragon" est désorganisé. Aucune attaque sérieuse ne pourra être lancée.
L'ennemi a sans doute compris nos intentions à Teruel, mais si ça n'est pas le cas, cela fera une semaine de gagnée.
Vers la confluence entre le Rio Segre et l'Ebre, les Galiciens et les Italiens maintiennent tout de même la pression et attaquent les saillants ennemis pour prendre pied de l'autre côté du fleuve.
C'est un désastre pour l'adversaire!*
Cinq ou six brigades adverses, enveloppées, sont détruites faute de pouvoir se replier! C'est le premier gros succès de l'offensive et il ne consolera pas le moral adverse...
A la fin de la semaine, nos lignes commencent à s'éloigner du Rio Segre. Au nord de Lérida, les Italiens ont par contre échoué à prendre pied de l'autre côté du fleuve. Les progrès sont donc modestes en deux semaines de combats. Mais ce n'est pas ici l'attaque principale! Pour le moment...
Dans les cieux, l'aviation nationale et nos alliés légionnaires matraquent l'aérodrome de Tarragona. L'aviation rouge commence à se faire moins présente.
*c'est un désastre du fait de mon adversaire.
J'ai signalé il y a quelques posts qu'il ne recombinait pas ses unités fractionnées par les combats. Il a donc pléthore de micro-pions qui occupent l'espace (et qui au passage ont de plus mauvaises performances que quand ils sont combinés). Or, il ne peut y avoir qu'un nombre précis de pions sur un hex. S'il n'y a pas de place libre, les pions qui font retraite sont éliminés. Si Griffon recombinait ses unités, il aurait eu moins de pertes. Dans ce cas précis et dans d'autres.
En six mois d'inactivité, il y avait le temps de passer en revue chaque front et de faire le boulot. Il faudrait d'ailleurs le faire chaque tour!
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
- DarthMath
- Empereur intergalactique
- Messages : 8745
- Enregistré le : jeu. mars 18, 2010 4:48 pm
- Localisation : Aire-sur-Adour
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Comme souvent, ce sont les petits détails qui finissent par avoir de grandes conséquences ...
Et même si on n'en parle plus depuis un moment : Euskadi ta Askatasuna !!
Et même si on n'en parle plus depuis un moment : Euskadi ta Askatasuna !!
"You know, in this world, there's two kinds of people, my friend. Those who have a loaded gun, and those who dig in. You dig in ..."
"If you work for a living, why do you kill yourself working ?"
Liste des AARs
"If you work for a living, why do you kill yourself working ?"
Liste des AARs
- Emp_Palpatine
- Eco-Citoyen
- Messages : 17846
- Enregistré le : sam. août 21, 2004 12:37 pm
- Localisation : Le XIXème (Siècle, pas arrondissement)
Re: Pasaran! [No Grrrriffòn]
Ca fait un moment que j'ai remarqué ce... défaut.
Disons qu'il a été pris en compte dans les plans pour les attaques en Aragon.
Il y a plein de piles remplies partout!
Disons qu'il a été pris en compte dans les plans pour les attaques en Aragon.
Il y a plein de piles remplies partout!
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.