Tour 6 : 24-30 Juillet 1941
Catastrophe au Nord !
Comme on le craignait, les harristes avaient fait une pause opérationnelle pour mieux repartir. Et c'est le front Nord qui en fait les frais. Les camarade Jdanov a décidé de prendre les mesures les plus extrêmes pour protéger la ville de Lenine.
Secteur Nord :
Notre faible première ligne de défense (27° armée et reliquats de la 8° armée) vole en éclat après une attaque en coup de faux des forces harristes. D'un seul élan, les blindés ennemis atteignent Novgorod, en piégeant l'essentiel de notre ligne de défense. Une brigade parachutiste ouvre un trou de souris au sud-est, par où vont essayer de s'échapper les restes de nos forces.
Leningrad est maintenant à portée des envahisseurs. Au nord, la 23° armée et la 7° armée indépendante se replient vers l'ancienne frontière. On s'attend à la chute de Leningrad d'ici quelques semaines.
Secteur Centre :
Au nord de Smolensk, les fascistes sondent nos défense, sans conviction. La Stavka hésite sur l'axe de pénétration envisagée par l'ennemi : Rjev ou Viazma ?
Au Nord de Gomel, les fascistes franchissent le Dniepr, faiblement gardé par les restes de la 4° armée. Leur objectif semble être Briansk. La Stavka fait face à un grave problème : la Russie centrale (le triangle Briansk/Orel/Koursk) est quasiment vide de troupes. Tout a été envoyé devant Moscou. Les renforts des prochains jours vont devoir être envoyés dans cette zone.
Secteur Sud :
Les blindés fascistes ont transpercé le front de la 9° armée, et se ruent vers Odessa, défendu par l'armée Côtière. Le front sud-Ouest fait glisser 6 divisions de tanks vers le sud, pour tendre la main au front Sud, qui va être renforcé par la 18° armée, positionnée sur le Bug. A l'arrière, la Stavka entame des travaux de fortification des isthmes de Crimée. Les usines de Krivoï Rog, Zaporoje, et Kirovograd ont été évacuées vers l'Oural. Pas une machine ne doit tomber dans les mains des envahisseurs.
La Stavka a pris une décision : on peut se permettre de perdre Leningrad, mais pas Moscou. On essaiera donc de ralentir autant que faire se peut les fascistes au Nord, mais avec des ressources limitées. Cependant, perdre Leningrad aura un gros impact. Cela libérera les divisions des nationalistes blancs finlandais, qui pourront alors assister les allemands. Ces bonnes troupes, aguerries aux conditions hivernales, seront redoutables, mais le secteurs Nord est difficile d'accès, et la Stavka pense pouvoir contenir les assauts ennemis au Nord du pays.
Pas conséquent, la ligne générale définie par le Parti reste : tout pour Moscou !
Le camarade Jdanov dirige la défense de Leningrad d'une poigne qui ne tremble pas.
Смерть немецким захватчикам !