Le quatrième rivage

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Antonius
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Tour 4

Les chars anglais restants attaquent sur tout les fronts. Sans succès à Sidi Barani, où le RTR s'en prend aux canons de Maletti sans parvenir à les atteindre. Sans plus de résultat à Maktila, où les tank de Selby, toujours à leur travail de destruction des barbelés, échoue aussi face à la 1ère division libyenne. Pire, une contre attaque conjugué de l'infanterie et des canons italiens détruit plusieurs chars et les repousse en direction des lignes anglaises. Tout n'était si pas noir pour Selby, les obusiers auront fait tout de même leur travail en entamant les défenses de la division italienne.
Mais c'était sans compté l'aviation italienne, sur le retour à Maktila, après son échec lamentable à Sidi Barani. Une escadrille complète de Breda Ba.88, en provenance de l'aérodrome de Sidi Rezegh, fit son apparition dans le ciel de la Marmarique. Sans aucune hésitation, les avions italiens piquèrent en direction des obusiers anglais. Ils ouvrirent le feu sur les canons et leur servants, vidant leurs chargeurs en plusieurs passage. Des dépôts de munitions sautèrent tandis que certains artilleurs, terrorisé par ce spectacle, abandonnait leur pièce pour l'immensité du désert. De la belle artillerie de la 4ème brigade blindé, il ne restait plus grand chose. Selby, lui, éructait: "Where is the british airforce!? I repeat, where is the british airforce?!"

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4-1.... Mais où est donc l'aviation anglaise? Mon adversaire n'a pas de carte spéciale pour bombardier et estime l'utilisation des avions sans carte peu rentable (il n'a pas tort). L'ennuie c'est qu'il a décidé de ne pas renvoyé les bombardiers car ça lui couterait 1 activation (trop cher selon lui, sans compter la perte de 5 bombe). Encore une fois il n'a pas tort mais en attendant ses cartes aériennes ne servent à rien et moi je me fais plaisir sur ses troupes.

Tour 5

Tandis que les chasseurs-bombardiers italiens achevaient les obusiers anglais, sans néanmoins causer plus de dégâts aux force encore opérationnelles, Selby, furieux, lança toute ses troupes en direction de Maktila. Il était bien décidé à ensevelir les italiens sous le nombre de son infanterie et à prendre la ville. Victorieux, il pourrait se permettre d'insulté l'état Major, O'connor, Wawell et surtout dire ses quatre vérité à la British Air Force dont l'absence criante au dessus de ses troupes aura causé de nombreuses morts. Cette stratégie s'avéra payante...

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Mon adversaire entame la manœuvre qui marquera sa remontada...
Modifié en dernier par Antonius le jeu. oct. 08, 2020 8:41 pm, modifié 1 fois.
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Tour 6

Emmené par Selby, et plein de fureur après la destruction de leur artillerie, les troupes anglaises se ruent sur les positions italiennes. Ces derniers tentent dans un premiers temps de résisté mais les pertes s'accumule sans pourtant empêcher la progression anglaise. Le commandant décide alors d'abandonner la position et par un mouvement tournant, rapidement exécuté, il surpris les chars anglais qui s'étaient écarté des forces britanniques. Cela réussis au delà de ses espérances: l'élan britannique fut temporairement brisé et surtout le groupe Selby y perdit ses derniers chars. Cependant ce fut là le chant du cygne de la 1ère division Libyenne…
Pendant ce temps, les Ba.88 italiens, qui venaient tout juste d'achever les derniers restes de l'infanterie britannique, vinrent terminer leurs munitions en harcelant les Lancasters qui, depuis un certains temps, survolaient le champs de bataille en simples observateurs.

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Mon adversaire a joué une carte qui active les unités au corps a corps (mais leur interdit de bougé) et leur accorde +1 dés. Par chance mon adversaire à sortie un drapeau dès sa première attaque: grâce à cela mon unité à pu fuir, à sa plus grande rage, car il perdait son bonus et ses activation dans le vide. :mrgreen:
Modifié en dernier par Antonius le jeu. oct. 08, 2020 8:42 pm, modifié 1 fois.
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Tour 7

Les troupes de Selby, après avoir franchis les obstacles des anciennes positions italiennes, rattrapèrent la 1ère division libyenne. Cette dernière, malgré sa bravoure et sa belle action contre les chars quelques temps auparavant, n'offris qu'une opposition pathétique. La résistance qui animait les italiens auparavant dans la ville s'était évanouie. Après quelques combats pour la forme, des bataillons se rendait au britannique. Ces dernier parvinrent enfin dans Maktila, ou une poigné d'irréductible résistait du côté du fort. Ceux-ci tentèrent une sortie désespéré et tombèrent sous les balles anglaises Il ne restait plus que les canonniers, héros du jours, qui tenaient la plantation de dattier à proximité du fort et qui tentaient de repoussé les britanniques avec leur maigres moyens. Était-ce encore utile? Maktila était tombé. Ce n'était plus qu'une question de temps avant la fin, mais les braves artilleurs voulaient effectuer un dernier baroud d'honneur.
Du côté de Sidi Barani, par contre, l'offensive britannique tourne au vinaigre. En cause, une erreur de jugement et de manœuvre qui conduisit l'unité au désastre. Les combats qui opposait le régiment d'élite au général Maletti tournait sans conteste à l'avantage des anglais. Les canons de ce dernier avait finis par être anéantis et les canons des blindés italiens étaient incapable de percé le blindage des matildas. Pourtant la violence du feux nourris des italiens eut des conséquences inattendus. En effet, ces derniers avait reçut comme consigne de la part de Maletti, qui jugeait désormais la bataille perdue, de se battre jusqu'à la dernière cartouche. Dès lors, ayant hâte de se débarrassé de leurs dernière munitions, les italiens les expédiaient à un rythme effréné sans prendre le temps de visé. La violence de leur feux nourris eut alors des conséquences inattendus. L'équipage du char de tête du RTR, rendu nerveux par les "bonk-bonks" sur son char ainsi que les par les bruits d'explosions, voulut se repositionner afin de protéger ses chenilles et se décala vers la droite, en direction du champs de mine. L'ennuie c'est que comme des moutons de panurges, touts les autres chars en firent de même et de fait entrèrent, sans le remarqué, dans le champs de mine. Lorsque le premier char sauta et que les anglais s'aperçurent de leur position, le régiment passa du statut de vainqueur inquiet à la panique. Au lieu de sortir du champs de mine, les équipages apeurés, négligeant les éructations de leur commandant, se précipitèrent en direction de leur ligne, s'enfonçant de plus en plus profondément dans le champs de mine… Nul besoin d'ajouté que le résultat fut catastrophique. De ses lignes, voyant le désastre que ces ordres ne parvenait à empêché, O'Connor avait finis par s'abandonné à accès de rage et s'était mis a saccagé son qg. Des hommes l'avait rapidement ceinturé mais l'homme en restait furieux. Sidi Barani ne serait pas prise aujourd'hui. Il fit sonné la retraite, puis, la rage au ventre, regagna le poste d'observation afin de contempler la fin stupide et ridicule du plus beau régiment d'élite de l'armée britannique.

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3 point en plus pour mon adversaire… J'ai plus qu'une carte en main :goutte:
Un coup de chance inespéré, par contre, cette affaire du RTR :chicos:
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Dernier tour

A Maktila, c'est la fin. L'artillerie longue portée anglaise donne le coup de grâce aux artilleurs italiens qui se rendent. La ville est désormais au mains du groupe Selby. Des chasseurs Saetta italiens, venue en renfort après le départ de Ba-88, survolèrent le terrain. Ils mitraillèrent une ou deux fois les troupes anglaises et constatant que la ville était perdu, rebroussèrent chemin en direction de Tobrouk.
Du côté de Sidi Barani, le drame s'achève. Les chars italiens ne peuvent percé le blindage des matildas qu'au corps a corps, c'est bien connu. Sauf au niveau du blindage arrière, beaucoup plus faible! Et le groupe Maletti, emmené par son général, après un moment d'incrédulité puis de joie, participa à la destruction finale du Royal Tank Regiment même si les mines firent encore une fois le plus gros du travail.
C'était finis… pour l'instant en tout cas. Le champ de bataille se teinta d'une chaude lueur orangé alors que les derniers rayons du soleils caressaient les carcasse de char et que l'ombre des fumés noires s'épaississais. A Sidi Barani, sur la plage, les soldats italiens, exténués , observait le ventre toujours flottant de l'Erebus, où reposaient désormais ses 130 membres d'équipages, noyés ou asphyxiés, surpris par son rapide naufrage. La nuit fut longue pour O'connor. Il l'a passa à expliquer à un Wavell déçut et inquiet, la perte du précieux régiment royal et surtout la perte des deux monitors, véritable camouflet pour la Royale Navy. Il n'eut pas justifié d'un échec total car les bruits des explosions qui émanait des positions italiennes étaient éloquents. Ces derniers abandonnaient la position pour rejoindre Tobrouk. Mais il fut averti par Wawell: si l'encerclement préparé s'avère être un échec, il sera démis de son commandement et remplacé par Selby, le seul vainqueur de ce jour.
Si Wavell se montra dure avec son subordonné c'est que ce dernier redoutait la confrontation avec Churchill. La perte de nombreux blindés passait encore, car l'Egypte était sauvé et les italiens repoussés mais l'ancien ministre de la Marine ne lui pardonnerait pas facilement la perte des deux monitors de la Navy…

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7-5 pour moi… Ce fut plus chaud que je ne le pensais il y a 3 tour. :ko:
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3. Buq Buq. 11 décembre 1940.

Alors que les britanniques attaquaient Sidi Barani, une partie de leurs troupes, dont le 3ème Hussard, était charger de couper toute retraite aux italiens. Il s'agissait de la botte secrète de O'connor. Elle lui permettrait d'anéantir les troupes italiennes et d'effacer les échecs des derniers jours…
Mais il reste un obstacle: la 64ème division d'infanterie motorisée Cantazaro et, en particulier, la garnison de Buq Buq, situé sur le trajet des forces britannique en route pour encercler les italiens.
Dans le fort de Buq Buq se trouve le 203ème régiment d'artillerie. Les hommes sont peu enthousiastes à l'idée de faire la guerre et les récentes nouvelles de la chute de Maktila et l'abandon de Sidi Barani n'arrange rien. Ce sera facile, pensent les britanniques, de prendre la position. Le 3ème hussards, en tête de la colonne anglaise, est donc chargé de prendre la position à l'aide de ses chars légers…
Mais les anglais ont mal reconnu le terrain et arrivent sur place sans certaines infos vitales (authentique). La position est défendu -outre les inévitable fortification- par un terrain chaotique. Un erg au sud, mais surtout, à l'est, un désert de sel, dont les britanniques ignorent l'existence (ce qui est croquignolesque sachant qu'il s'agit de leur propre territoire :o: )

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Les troupes anglaises se sont divisés en deux escadrons. L'un attaquera par l'est et l'autre par le sud… Pile donc dans les obstacles du terrain. :o:
Les troupes italiennes, très démoralisé, sont composé principalement d'artillerie réduite à 1 figurine pour montrer le manque catastrophique de combativité.
L'objectif est de détruire 5 unité adverse. J'ai 5 carte (contre 6) mais je suis toujours sujet à la démoralisation italienne qui va me faire perdre jusqu'à 3 cartes. Je bénéficie aussi d'une retraite amélioré de 1 à 3 case (au lieu d'une seule) en raison des nombreux camions dans le camps italiens.
Modifié en dernier par Antonius le dim. mai 31, 2020 12:05 pm, modifié 2 fois.
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Tour 1

C'est le petit matin sur Buq Buq et alors que les italiens préparent leur café matinal, les chars légers anglais arrivent en vue du fortin. Pour l'escadron B c'est la déconvenue: une série de dune barre l'accès au fort. Cela va prendre du temps pour des chars, même léger, à franchir. En fait, c'est même un obstacle à ne pas franchir à la légère. Il faut s'assurer d'être prêt car si ceux dans face le sont, ce sera un massacre, avec ces chars Vickers arrivant un par un au sommet des dunes…
Pour l'escadron A, tout va pour le mieux. Le terrain est plat et dégagé. Il offre même une vue imprenable sur les positions italienne. Il y a tout de même une étrange étendue blanche et scintillante sous le soleil qui offre un aspect étrange et merveilleux à la scène. Mais comme ce sable blanc se contente de crissé étrangement sous les chenilles des chars, le commandant anglais décide l'assaut tout azimut, d'autant qu'un support aérien en la personne d'un Typhoon venu épauler l'assaut.

Les vrombissements des moteurs mettent les italiens en alerte. On se rue sur les canons et on se prépare à l'assaut des chars. Le Typhoon, parvenu au dessus du camp, plonge en direction d'une première batterie et explose. L'avion a été déchiqueté en quelques instant par un de ces fameux canons automatique de 20 mm à tir rapide, canons sur lequel le chasseur-bombardier avait eut la mauvaise idée de plonger. Du côté des chars, on à pas le temps de remarquer la perte de l'appuie aérien car, après avoir parcouru facilement un peu moins de la moitié de l'étendue blanche, les chars se sont brutalement enfoncer dans le sol dans une gerbe d'éclaboussure. De l'eau dans le desert??? Incrédule, un des boys sort de son char et descend pour vérifier. Alors qu'il enfonce sont pied dans l'eau saturé de sel, un obus lui emporte la moitié du torse. L'artillerie italienne venait d'ouvrir le feu sur les chars immobilisés. Un des groupes de blindés, ne s'étant pas encore engager sur ce terrain douteux, fit demi-tour et se dégagea de ce piège mortel. Désormais suffisamment éloigné, ces hommes ne purent qu'assister, impuissant, qu'au massacre de leurs compagnons.

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Mon adversaire comptait sur son appuie aérien pour tranquillement franchir le marais salant mais la DCA surprise a encore frappé…


Tour 2

"Its a pan salt!" Les anglais, quittant leurs chars, commencèrent à déployer, sous le feu italien les plaques de métal qui servent à désembourber les tanks. Mais les progrès sont lents, le marais est assez large et les italiens gênent considérablement les opérations. Même si il s'agit de char léger, sortir de là ne sera pas une mince affaire. Dans le fort italien, tout le monde est en alerte. Une batterie aperçoit un mouvement dans les dunes au sud. Les italiens tirent nerveusement a plusieurs reprise dans cette direction. Une fumée noire s'élève, ils ont touché quelque chose. Comme les anglais sont là, ils recommenceront, encore et encore, même si ils ne voient rien…

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Modifié en dernier par Antonius le jeu. oct. 08, 2020 8:39 pm, modifié 1 fois.
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Re: Le quatrième rivage

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Tour 3

Après d'important effort, en particulier en matière de discrétion, deux escouades de chars sont parvenu ou bout de l'erg qui défendait le sud de Buq Buq. Du haut de la dernière dune, ils observent le fort. A l'est, les batteries italiennes étaient occupé à massacrer les britanniques impuissant le désert de sel. Au sud, les batteries étaient tourné vers le sud-ouest où les chars britanniques avaient été repérer… Les Vickers et les Cruisers purent ouvrir le feu efficacement sur les italiens, les prenants par surprise. Une fois le premier choc passé, les artilleurs italiens, abandonnant leurs positions, se rendirent…

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Ouch! C'est la manœuvre que mon adversaire aurait du faire dès le début (il l'a regretté mais il a reconnu avoir été trop gourmand, la perspective de pouvoir me faire mordre salement la poussière l'a aveuglé. La vengeance est mauvaise conseillère :o: )


Tour 4

Les chars britanniques de l'escadron B entamait une nouvelle sorte de routine. Ils attaquaient une positions d'artillerie italienne, détruisaient une ou deux pièce, obtenaient la reddition des artilleurs puis passaient à une autre positions. Le commandant de la brigade, furieux, mobilisa son propre qg et les quelques soldats disponible et monta au devant des chars, et surtout, des premières position italiennes afin de s'assuré que ces dernières ne se rendent pas au premier coup de feu. Et pendant que l'escadron B semait la panique chez les italiens, l'escadron A pataugeait toujours. Une unité entière avait décimé et les suivantes y passeraient si les britanniques ne dégageaient pas plus rapidement leurs chars.

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Merde ça fait mal! Je n'ai déjà plus que 3 cartes! Je parvient néanmoins à maintenir l'égalité: 2-2
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Tour 5

Le troisième hussard poursuit sa progression dans le camps italien mais l'offensive marque le pas. En effet, sous les directive du commandant du fort, toute une batterie menacé est évacué en direction du cœur du dispositif italien. Mais ce n'était pas la seule et la seconde, étonnamment, décide de poursuivre le combat après le premier choc, au contraire des précédentes. Était-ce parce que les artilleurs savaient que leur commandant avait rejoint le combat? Parce qu'ils étaient plus courageux et motivé que les autres? Ou bien que la destruction des chars anglais embourbés dans le salar leur avait donné le gout du sang? Toujours est-il que cet instant fut décisif pendant la bataille de Buq Buq.
Pendant ce temps, la batterie la plus à l'ouest, toujours à la traque des ombres dans les dunes, donnaient, sans le savoir, le coup de grâce à l'escadron de char qu'elle poursuivait


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Je pose une carte reconnaissance afin de donner de l'air à ma main de plus en plus réduite (de même que mes troupes). Je pioche entre-autre une autre carte reconnaissance que je conserve afin de garder de l'air (l'autre carte était pas très intéressante). Je pioche surtout une carte décisive dans le paquet aérien: roquette anti-char, l'âme des carte est avec moi :chicos:


Tour 6

La poussée de courage fut néanmoins éphémère: la batterie Est-centre se rendit finalement aux anglais, aggravant la situation italienne dans le fort. Le groupe "qg" fut lui aussi pris à partie par les char britanniques, mais tinrent courageusement face aux mitrailleuse et aux canons, empêchant les cruisers d'avancer d'avantage dans le dispositif italien. Le commandant lança intérieurement une prière à la vierge Marie quand il entendit les vrombissement. Il en était persuadé: le commandement avait eut vent de son appel radiophonique et avait envoyé des secours aériens. En effet, trois Breda Ba.88, du même type que ceux de Maktila, arrivaient au dessus de Buq Buq, équipée de rockettes à charge creuse, conformément aux indications du commandant. Ils piquèrent l'un après l'autre sur les chars anglais embourbées, faisant un massacre parmi eux… Les survivants, surmotivé par la menace volante, parvinrent à dégager les chars avant un second passage et pris la fuite en direction du désert...

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J'espérai mieux des roquettes mais je maintiens mon avantage grâce à elles. Et je me donne encore de l'air avec cette carte reconnaissance qui me donne le choix entre deux carte (car si besoin de le rappelé je n'ai plus que 2 cartes en mains)


Tour 7

L'escadron B progressait toujours dans le fort. Bien décidé a se débarrassé du commandement italien, les chars prirent l'escadron du qg pour cible et malgré une tentative audacieuse mais infructueuse du commandant pour contre-attaquer (carte embuscade qui ne donne rien) ce dernier, constatant la perte de la moitié de ses hommes, ordonna la retraite à l'extrémité nord du fort. Là il appris que la batterie ouest avait été détruite par l'ennemie. Il ne restait désormais plus grand chose dans le fort... A l'est, la dernière batterie, appuyer par les Ba88, parvint à détruire les derniers chars de l'escadron A qui venaient d'échapper au griffe du désert de sel.

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(oui, il y a qu'une seule photo cette fois ci… j'ai oublié de prendre l'autre :s)
Victoire très serré à 1 point d'écarts. L'opération Compass ne se passe décidément pas très bien pour les britanniques... :o:
Je me rend compte que de toute les parties que j'ai joué a mémoire 44, je n'ai du en perdre que 3 ou 4 sur environs une 50ainnes. Mes adversaires - et parfois moi même- invoquent beaucoup la chance, mais quand on arrive à ce bilan, soit je suis très très chanceux, soit il y a suffisamment de stratégie dans le jeu pour que la maitrise que j'en ai soit systématiquement décisif.
Oui c'est un peu auto-congratulatoire, mais après un match comme ça, ça fait plaisir.


Le fort de Buq Buq tomba une heure plus tard. Sa prise avait couté cher aux hussard qui durent attendre le corp principal des troupes charger d'encercler les italiens. Repartant en avant avec plus d'une demi-journée de retard, ils tombèrent sur le reste de la division italienne qui s'était repositionné. Celle-ci fut finalement détruite par les britanniques mais, entre-temps, les autres forces italiennes s'étaient échappé, renforçant la Cyrénaïque. Comme promis, O'Connor fut démis et remplacé par Selby. Wawell reçut des félicitations glacés pour son opération qui avait couté si cher. Inquiet de la situation et désireux de redorée son blason, il décida de monter une nouvelle opération en coopération avec l'amiral Cuningham qui y prendra une importance toute particulière. L'humiliation de Sidi Barani devait être lavé et le sera avec la capture d'une des plus importantes forteresses italiennes de Libye: Bardia, le verrou de Libye et l'entrée de la Marmarique italienne.
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Re: Le quatrième rivage

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4. Bardia. 3-5 janvier 1941

L'attentisme italien devant l'offensive britannique des derniers jours incite le commandement à attaquer d'autant que Mussolini favorise nettement en terme de ravitaillement le front grecque. Bardia est un galop d'essai pour le général Selby: ce dernier a bien l'intention de prendre la forteresse italienne et, contre toute attente, l'amiral Cunningham a proposé son aide pour l'opération: le Barnham, le Valliant et le Warspite prêteront main forte aux troupes anglaise pour réduire les importantes fortifications de la cité. L'amiral prend un gros risque: le souvenir de Sidi Barani est encore frais d'autant que Bardia dispose d'une batterie côtière de 380 mm spécifiquement conçut pour repoussé une attaque navale! Mais avec l'appuis combiné de l'aviation, des sapeurs et de la marine, la batterie ne fera pas long feu. C'est ce qu'annonça Wawell à Churchill avant le début des opérations.

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Le général Selby dispose d'une importante artillerie pour prendre la forteresse, mais ses véritables atouts ce sont les troupes du génie, équipé en instrument de déminage, ainsi que le 7 RTR qui attaquera en force par l'est. Au centre et à l'ouest, on notera la présence de troupes australienne, habitué au désert, et de troupes française libre, toutes des unités d'élites qui meurent d'envie de prouvé leurs valeurs.
Mais les italiens ne sont pas en reste: obstacle antichar, barbelé, champs de mine, et ceinture de bunker appuyé par une solide artillerie. La forteresse est une noix en apparence bien dure. Les rapports indiquait l'arrivé de renfort blindé en Libye mais ceux-ci s'avèrent moins important que prévu: la Grèce accapare toute l'attention du Duce et seulement quelques M13-40 ont été touché par la garnison (jet d'attrition: perte de deux blindés). Mais la surprise se situe sur l'installation récente d'une seconde batterie côtière (jet de renfort artillerie lourde) servie par une équipe de vétéran (gros risque de ma part) qui va bouleverser les plans britanniques.
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Re: Le quatrième rivage

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Quelques changement dans les règles pour la seconde phase:
faible attrition britannique (-2 dés)+ 1 jeton de renfort: les pertes anglaises a l'issue des batailles et les difficultés rencontrés contraignent Churchill a se contenter d'un corps expéditionnaire symbolique (et sans char) en Grèce.
Vétéran: L'Italie reçoit avant chaque bataille une étoile de vétéran, conséquence des victoires défensive et de l'évacuation en bon ordre de la marmarique anglaise. (Les vétérans ont 1 dés de combat de plus et peuvent ignoré 1 drapeau supplémentaire.)
Offensive grecque: -1 jeton de renfort italien. Le Duce privilégie le front grecque au détriment du front libyen.
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