Rome II : Total War - L'Egypte ptolémaïque et au-delà...

Lure
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La mort de Pharaon



261 avant Jésus-Christ

Les nobles sont mécontents. La campagne de Cyrénaïque piétine et, en dépit du lourd revers infligé aux troupes insurgées, Cyrène résiste toujours. En outre, une importante armée de Nasamons a surgi du désert et marche sur Paraitonion. Les Compagnons de Pharaon pourraient les intercepter au milieu des dunes mais cela me forcerait à combattre sur un terrain difficile. Je préfère me replier jusque dans la ville d’où je pourrais organiser une contre-attaque.

Iason et ses Serpents de Fer continuent leur traversée de l’Egypte tout en levant de nouvelles troupes.

260 avant Jésus-Christ

Triste nouvelle. Agapios est mort de causes naturelles. Sous son gouvernement, la Nabatée retrouvait lentement son calme. Qui pourra remplacer un administrateur aussi compétent ? Je choisis de nommer l’influent Tlépolème. Il ne m’est pas aussi fidèle que le défunt Agapios mais cet éloignement de la cour d’Alexandrie pour la province Nabatéenne sonnera comme un exil pour lui. Il reprend le commandement de l’unité de gardes royaux helléniques que dirigeait Agapios. Ils sauront s’assurer que leur nouveau chef ne soit pas tenté de regagner la capitale en catimini.

Contrairement à ce que je prévoyais, les Nasamons n’ont pas attaqué Paraitonion. Ils ont préféré occuper la route de l’Ouest et se retrancher derrière des fortifications de campagne. J’hésite à donner l’assaut. Les Nasamons sont abrités derrières de solides palissades et les tours de guets seront difficiles à prendre. J’hésite. Je ne pourrais pas rester indéfiniment les bras croisés car les Nasamons ne font que gagner du temps pour leurs alliés de Cyrène et les derniers rapports d’Aristotles m’apprennent qu’à Cyrène, une nouvelle campagne contre l’Egypte se prépare.
Je vais attendre un tour puis j’aviserai. Si les Nasamons ne bougent pas, il faudra donner l’assaut.

Plus au Sud, Les Serpents de Fer ont pénétré dans la région d’Ammonium. Je ne m’attends pas à rencontrer de la résistance dans ce secteur.
La recherche « liste dynastique » s’est terminée et je lance « réforme d’entraînement » qui diminuera le coût d’entretien de mes armées. Celles-ci commencent à me coûter cher. Sans attendre, je lance la construction d’un lycée à Alexandrie. Je souhaiterai également agrandir l’exploitation minière de Jérusalem mais cela se ferait au détriment de l’ordre public or celui-ci est en baisse depuis le décès d’Agapios. Il me faudra attendre, j’aurai pourtant bien besoin de revenus supplémentaires ! Je choisis d’étendre Pétra et d’y faire préparer une terre consacrée. La ferveur religieuse canalisera les emportements de la foule, l’ordre public s’en trouvera améliorer ainsi que le taux de conversion culturelle.

Mon champion, toujours chargé de maintenir la discipline dans l’armée de Ptolémée, gagne un niveau et apprend « art de la guerre ». Prochoros gagne « artisan ».
Enfin, Cyrène vient quémander une fois encore la paix. Une fois encore je refuse.

259 avant Jésus-Christ

Les Nasamons n’ont pas bougé. A contre cœur, je fais donner l’assaut de leur camp fortifié par les Compagnons de Pharaons. C’est un désastre. L’ennemi m’inflige une défaite honteuse, Ptolémée trouve la mort au combat et les restes de ses troupes peinent à se rassembler. Dans l’urgence, je nomme à leur tête un membre de la famille, Elatos. Il rejoint ce qui reste des Compagnons de Pharaons (environs 800 hommes sur les 2600 que comptaient le contingent) en compagnie de mercenaire (et notamment des éléphants d’Afrique) dans une tentative désespérée de barrer la route de Paraitonion aux envahisseurs.

Plus au Sud, les Serpents de Fer s’emparent d’Ammonium sans difficultés. J’ai la surprise d’y découvrir une caserne d’holosideros. C’est parfait, elle me permettra de reconstituer mes troupes au plus près du front. Lorsque la Cyrénaïque sera soumise, il sera bien temps de remplacer ce bâtiment par un autre, économiquement plus intéressant.
Cette victoire facile permet à Isaon (qui, par ailleurs, est le nouveau Pharaon d’Egypte) de faire ses premières armes et d’apprendre « commandement » en gagnant un niveau.

Anastasia apprend « philosophie » ce qui facilitera encore la conversion culturelle.

Bientôt, et comme je le craignais, les Nasamons attaquent par surprise les Compagnons de Pharaons alors que ceux-ci tentent de se rassembler. Trop sûrs d’eux, les Nasamons ne prennent pas la peine de profiter de leur avantage et se ruent à l’assaut. Je leur arrache une victoire héroïque, sauvant ainsi le reste de mon armée. Elatos, à la tête des gardes royaux helléniques a largement prouvé sa valeur en ce jour ! J’ordonne la mise à mort de tous les captifs. Les Nasamons ont tué Ptolémée et il n’y aura pas de pardon pour cela.
Toutefois, les réjouissances sont de courte durée car déjà mon réseau d’espion m’informe qu’une nouvelle armée Nasamons marche dans ma direction. La campagne de Cyrénaïque s’enlise de plus en plus.

258 avant Jésus-Christ

Elatos passe au niveau supérieur et gagne le trait « guerrier » tandis que de nombreux conseiller viennent rejoindre sa suite, attirés par son aura de commandant victorieux.
Les quelques survivants Nasamons, en déroute, tentent de traverser le désert pour rallier leurs terres.
Je replie Les Compagnons de Pharaon, maintenant entièrement dévoués à Elatos, jusque Paraitonion où je compte reformer les rangs. Je commence par recruter des piquiers (encore) et de la cavalerie. Je dois gagner du temps pour reconstituer mes troupes car déjà une armée Nasamons traverse le désert à marche forcée en direction de Paraitonion.

A Pétra, je fais bâtir sur la terre consacrée un autel d’Horus. Il accroît notamment les revenus de l’industrie et il devrait donc me garantir que les mines de fer de Jérusalem me rapportent un maximum de drachmes. Par ailleurs, l’ordre public en Nabatée commence à se rétablir. La population reste inquiète mais si rien ne vient menacer les efforts d’Anastasia et Tlépolème, les choses devraient sensiblement s’améliorer d’ici quelques temps.

Un groupe de nobles me confie pour mission de lever une nouvelle armée pour défendre Ammonium. Je m’y refuse. La défense du secteur est déjà assurée par les Compagnons de Pharaon au Nord et les Serpents de Fer au Sud.

257 avant Jésus-Christ

J’apprends avec grand intérêt que la guerre fait rage dans le Sud de l’Egypte. Aksoum semble avoir soumis Méroé et je gage que les rapports entre Aksoum et les Blemmyes vont aller en se dégradant. Voilà une situation dont il faut profiter. Je ne peux pas permettre à Aksoum de prendre le contrôle de toute la province, il faut absolument que je joue sur les dissensions des tribus du Sud. Il n’était pas dans mes intentions d’ouvrir un second front avant d’en avoir terminé avec la campagne de Cyrénaïque mais la situation va m’y pousser.
Je décide donc de la levée d’une nouvelle force à Dispolis. Elle sera dirigée par le noble Autokylos dont je confie la garde à un groupe de bretteurs royaux galates.

Une prêtresse récemment arrivée à la capitale me prédit le succès. Je remercie les dieux par le sacrifice d’un mouton blanc.

Elatos recrute une nouvelle unité mercenaire d’éléphants (la précédente a péri dans la dernière bataille. J’use toujours des éléphants mercenaires comme des unités sacrifiables. Le coût de leur entretien est prohibitif) et quitte Paraitonion pour lancer une attaque éclaire sur les forces des Nasamons. La surprise est totale, les tribus du désert tombent dans mon embuscade et se font massacrer.
Pris en tenaille, les Nasamons n’ont d’autre choix que de se jeter sur les rangs serrés de mes piquiers tandis que ma cavalerie et les éléphants sèment le chaos sur leurs arrières. Leur armée, en déroute, entame sa retraite vers Augila, à la suite de la première. Les Compagnons de Pharaon pourraient se lancer à leur poursuite mais je préfère les replier dans Paraitonion car l’ordre public souffre beaucoup de ces multiples affrontements. En outre, Iason et les Serpents de Fer ont pris la route du désert, en direction de l’Ouest et des terres des Nasamons. Peut-être parviendront-t-ils à couper la route des armées en déroutes avant de menacer la ville d’Augila. Voilà qui devrait mettre un terme aux raids de ces sauvages.

Les Nasamons tentent de négocier la paix avec l’Egypte. Je refuse. On ne peut espérer s’attaquer au royaume des Ptolémée sans en subir les conséquences.

Elatos gagne encore en expérience et je lui confère le trait « soldat ».

Les « réformes d’entrainement » sont maintenant adoptées et je lance la recherche de nouvelles « institutions légales ». Une meilleure administration optimisera les ressources fiscales tout en réduisant la corruption des fonctionnaires.
Avant la fin de l’année, les troupes de Cyrène se remettent en mouvement. Ce n’est pas une surprise, Aristotles m’en avait averti. Leurs hommes prennent la direction d’Ammonium, laissée sans défense depuis le départ de Iason. Il n’y aura pas de retour en arrière cette fois. Les Compagnons de Ptolémée devront faire au mieux pour organiser les défenses de Paraitonion et d’Ammonium.
Enfin, une ambassade de Nabatée me propose de nous accorder mutuellement un accès militaire. N’ayant pas de raison de refuser, j’accepte (en outre, je ne veux pas froisser mon nouvel allié).
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Difficultés, opportunités



256 avant Jésus-Christ

Mon champion acquiert la compétence « officier ». Son rôle reste le même, s’assurer de l’entraînement des troupes qui entourent Pharaon.

Je contacte Aristotles pour l’envoyer vers le sud, en direction d’Augila, afin d’y repérer d’éventuels mouvements de troupes. J’espère notamment pouvoir déterminer le chemin exact suivi par les Nasamons en fuite.
Satisfait des rapports de mon espion, je fais pénétrer les Serpents de Fer dans la région d’Augila. D’ici un an, au plus, la ville devrait tomber entre mes mains.

Les troupes de Cyrène me posent problème. Elles sont plus ou moins à équidistance des villes de Paraitonion et Ammonium et les Compagnons de Pharaon ne seront pas en mesure de les protéger toutes les deux. Je décide, à contre-cœur, de lever une nouvelle force à Ammonium pour en assurer la défense. J’en confie le commandement à un cousin éloigné des Ptolémée, un certain Autokylos. Pour garantir son succès, je recrute dans les groupes de mercenaires locaux une unité d’éléphant. La dépense est importante et je m’en désole mais ma campagne est si bien enlisée que perdre le peu de terrain conquis jusqu’ici porterait un coup terrible au prestige des Ptolémée. Cette opération a au moins l’avantage de contenter certains des nobles qui me réclamait la levée d’une telle troupe.

Le peu d’or qu’il me reste, je l’investis dans le recrutement de quelques unités de javeliniers à Dispolis. Ils sont peu onéreux et savent se montrer utile. Lorsque mes finances me le permettront, j’adjoindrais à cette nouvelle armée des troupes de meilleure qualité. Je baptise cette troupe en formation le Bataillon Sacré. C’est sur eux que reposera la conquête de la Nubie.

Des dignitaires Blemmyes m’approchent pour me proposer un pacte de non-agression. J’entends décliner prudemment leur offre, désireux de rester libre de tout engagement alors que je suis sur le point de mener la guerre en Nubie. Malheureusement, les choses ne se passent pas ainsi que je l’avais espéré et je finis par accepter leur accord. A la vérité, j’ai simplement cliqué au mauvais endroit par manque d’attention… Je propose que nous mettions cela sur le compte des aléas de la politique.
Vient ensuite une ambassade des Nasamons qui m’implore de signer la paix. Je refuse. Clairement cette-fois-ci.

255 avant Jésus-Christ

La construction du lycée d’Alexandrie s’achève enfin, de même que celle de l’autel d’Horus à Pétra. Mes coffres sont pratiquement vides, à peine plus de mille drachmes, et les perspectives économiques sont loin d’être heureuses. L’entretien de mes troupes me ruine.
Autre sujet de contrariété, les troupes de Cyrène menacent toujours Ammonium sans toutefois oser l’attaquer. J’hésite à envoyer les Compagnons de Pharaon à leur rencontre. Je n’en ferai rien.

Les guerriers Nasamons, toujours en déroute, ont préféré fuir dans le désert plutôt que de tenter de défendre Augila. Mes Serpents de Fer s’emparent de la ville, la pille puis la rase. J’en tire un bon millier de drachmes. Je ne me préoccupe plus guère de l’ordre public car les récents conflits ont tant dégradé la situation qu’à ce stade, une insurrection populaire me semble inévitable. L’ordre public est à -81, il diminuera encore de 45 point au tour prochain.

Les Serpents de Fer développent une nouvelle tradition, « redoutables combattants » qui augmente de 3% les dégâts des unités de mêlée. Iason, qui les commande, obtient le statut de général ce qui accroît son autorité et réduit les coûts de recrutement.
J’aurais aimé lancer de nouveaux chantiers (notamment à Augila où je crains de voir se développer des bas-quartiers) mais je dois consacrer toutes les ressources disponibles au renforcement du Bataillon Sacrée. Je souhaiterais lancer au plus vite mes opérations en direction du sud de l’Egypte.

Avant la fin de l’année, Cyrène décide finalement de monter un assaut sur Ammonium. Le général adverse peut compter sur plus de deux mille quatre cents hommes. Je n’en aligne que mille dont quelques centaines ne sont guère que des milices paysannes sans réelle valeur combative.
Mon dispositif de défense reposera sur quatre unités de piquiers et deux unités de cavalerie civile. Je dispose en outre d’une douzaine d’éléphants qui, je l’espère, pourraient faire pencher le sort de la bataille en ma faveur… à condition qu’ils soient en mesure de lancer une charge dévastatrice dans les rues étroites de la ville pour nullifier l’avantage numérique de mon opposant.
Autokylos est tombé et avec lui, la ville d’Ammonium. Le résultat de la bataille était trop dépendant de mes éléphants et tout espoir de victoire s’est envolé lorsqu’ils sont venus s’empaler sur les piques adverses… Amère est la défaite.

A l’ouest, les guerriers Nasamons, désespérés, tentent de reprendre Augila. Ils sont repoussés sans efforts. Comme prévu, une révolte populaire éclate dans la région et il faudra la réprimer aussi vite que possible.

254 avant Jésus-Christ

Comme je le craignais, les bas-quartiers fleurissent à Augila. La misère et le désordre y prospèrent sans que je puisse enrayer le phénomène. Je décide toutefois de lancer la construction d’un lieu de rassemblement pour apaiser les tensions. Les Serpents de Fer traquent et éliminent les rebelles présents dans la région.

La recherches « institutions légales » est achevée et je lance des « réformes administratives ». Je tente tant bien que mal de fortifier mon économie pour faire face à l’effort de guerre.

On me rapporte qu’une jeune et belle femme est morte sous les coup de mégères jalouses. L’affaire fait grand bruit à la cour et l’on me presse de me prononcer sur la question. Diable, n’ai-je pas des officiers de justice pour cela ?! Je décide que les femmes acariâtres seront punies pour leur crime.

Les Compagnons de Pharaon encerclent maintenant Ammonium et se préparent à un long siège. Les troupes adverses sont nombreuses mais je ne suis pas pressé. Je compte bien laisser la faim faire son œuvre ici.
Quelques pillards Nasamons s’avancent en direction de Paraitonion mais la garnison de la ville suffira à les repousser. Quant à Cyrène, elle sera bientôt directement menacée par les Serpents de Fer.

Je renforce encore le Bataillon Sacré. Bientôt, il sera prêt à marcher sur Méroé, la capitale de la province éthiopienne.
Contre toute attente, les troupes stationnées à Cyrène quittent la ville et marchent sur Paraitonion. Mes défenses ne tiendront pas ! Faut-il se préparer à lever le siège d’Ammonium pour remonter au nord avec les Compagnons de Pharaon ? Vaut-il mieux prendre Ammonium et perdre Paraitonion ?
Naturellement, je pourrai lever une nouvelle force directement à Paraitonion mais cette stratégie n’a été qu’un coûteux échec lorsqu’il a fallu défendre Ammonium. En outre, je n’aime guère cette façon de faire.

253 avant Jésus-Christ

La punition, très sévère, que j’avais réclamé à l’encontre des meurtrières, provoque un grave trouble à l’ordre public… Avais-je besoin de cela ? La situation n’est pas bonne.

Je décide de prendre Ammonium. Des hommes sont morts au cours du sièges et il ne sera pas dit que ces vies auront été gâchées. En outre, il doit toujours exister en ville une caserne d’holosideros qui me permettra d’améliorer ma situation en Cyrénaïque.
La ville tombe sans difficultés majeures bien que l’affrontement m’occasionne la perte de quelques centaines d’hommes. Les Compagnons de Pharaon développent la tradition « force infinie ». Les voilà capable de progresser plus vite et plus loin sur la carte de campagne.
Le chaos se répand dans toute la région et j’hésite à encore les Serpents de Fer en direction de Cyrène. La ville n’est plus protégée que par une faible garnison mais je crains une nouvelle rébellion à Augila.
Tant pis. Cyrène doit être détruite ! Je donne l’ordre de marche.

De même, le Bataillon Sacré passe à marche forcée les frontières sud du royaume et s’enfonce en Nubie, en direction de Méroé. Espérons que cette campagne soit plus rapide que celle de Cyrénaïque…
Les Blemmyes dont je viens pourtant de violer les frontières pour marcher contre Aksoum, me proposent un accord commercial. Je refuse. Dans le sud, la seule diplomatie sera celle de l’épée et de la lance et ce jusqu’à ce que toutes ces terres soient sous mon contrôle.
Paraitonion tombe aux mains de Cyrène. C’était inévitable. Dans la foulée, les Garmantes, une tribu du désert implantée à l’ouest d’Augila, me déclarent la guerre. De mieux en mieux. Le contrôle d’Augila m’échappe du fait d’une rébellion. Tant pis, tant mieux, que les rebelles, les Garmantes et ceux qui restent des Nasamons se battent pour le contrôle de la région. Cela me fera gagner du temps et j’en ai besoin car la situation est préoccupante. Les difficultés rencontrées en Cyrénaïque menacent dangereusement l’équilibre de toute l’Egypte et la guerre civile commence à couver. Qui sait quand elle éclatera ?

Cyrène, depuis qu’elle contrôle Paraitonion, se trouve directement à portée de frappe d’Alexandrie, notre capitale…

252 avant Jésus-Christ

Voilà vingt ans que j’ai pris en main le royaume d’Egypte. Je n’ai pas le sentiment d’avoir beaucoup accompli depuis mes débuts. La guerre avec Cyrène n’en fini pas, la campagne de Nubie débute à peine et j’ai peur de ce qu’elle me réserve. Heureusement, les Séleucides se tiennent tranquilles pour l’instant.

J’ai cependant espoir que les choses s’améliorent car la ville de Cyrène vient de tomber entre mes mains. La ville, vidée de ses hommes, n’aura pas opposé de grande résistance aux Serpents de Fer. Pharaon, à leur tête, fait une entrée triomphale dans la ville. Il gagne en autorité et je m’aperçois qu’une mise à jour est venue modifier les traits et attributs des généraux. Soit. Nous verrons bien ce que cela donne.
La ville entre mes mains, je renvoie mon espion Aristotles dans les environs de Paraitonion pour surveiller les agissements de l’armée de Cyrène qui y a établit ses quartiers. Il me faut reprendre la ville rapidement. Je charge les Compagnons de Pharaon de cette tâche. Ils quittent donc Ammonium vers le nord et s’arrêtent à la frontière. Il me faut leur donner un petit peu de temps pour reconstituer les troupes. Espérons que les hommes de Cyrène n’aient pas l’audace de marcher sur Alexandrie dans ce délai…

Je commande la construction d’une tranchée minière à Jérusalem afin d’améliorer le rendement de la mine qui s’y trouve. L’ordre public en souffrira certes un peu, mais la région est plutôt calme en ce moment grâce notamment à l’action de ma dignitaire.

Le Bataillon Sacré, mené par Autokylos, approche des murs de Méroé. La ville est solidement défendue et la prendre ne sera pas une mince affaire. Je déclare officiellement la guerre à Aksoum et m’apprête au combat non loin des murs de la ville.
A ma surprise, Aksoum tente une dernière fois de négocier la paix. Devant mon refus, une bataille terrible s’engage sur les hauteurs de la ville. L’armée nubienne compte environ trois mille cinq cents hommes, grâce notamment au renfort de la garnison de Méroé. J’en aligne pour ma part deux mille quatre cents environs. Les combats sont sanglants, j’y laisse mille quatre cents hommes, l’ennemi trois mille quatre cents. C’est une victoire coûteuse pour l’Egypte mais j’escompte qu’elle m’ouvre les portes du sud.

Les Nasamons paraissent renoncer à reconquérir Augila et s’avance maintenant vers Ammonium, laissée à la charge d’une garnison affaiblie par les récents combats. Il n’y a toutefois pas lieu de s’inquiéter. Après des années d’errance dans le désert, il ne reste rien des fiers Nasamons qui soit encore en mesure de m’inquiéter.
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