Ce sont des industriels, pas des économistes , à terme, l'augmentation des salaires nous permettra de dominer le monde ! ( économiquement, mais c'est déjà un début, et pas des moindres... )Aux dires de nos industriels, cela est absolument impossible, les profits ne sont pas tels que l'on pourrait payer et les tapisseries damasquinées du propriétaire, et suffisament de pain pour les travailleurs si seuls les adultes travaillent
Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
"Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables." Alphonse Allais.
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
C'est la somme des pions en fait, c'est assez déroutant au début, mais tu peux voir qu'il y a un symbole OTAN divisionnaire sur la troupe britannique, or une division ne peut atteindre cette puissanceDarthMath a écrit :Avec 1933 de puissance sur le pion, c'est très improbable qu'il n'y ait qu'une division britannique dans cette pile ...von Aasen a écrit :Pour Istanbul, ce n'est pratiquement que de la troupe ottomane, les Anglais n'ont qu'une division sur place.
Ha moi je ne sais pas, je laisse faire les gens qui ont de l'argent, ce sont eux les experts! Moi, je m'y connais plus en moustaches et bonnes manièresAzerty a écrit :Ce sont des industriels, pas des économistes , à terme, l'augmentation des salaires nous permettra de dominer le monde ! ( économiquement, mais c'est déjà un début, et pas des moindres... )Aux dires de nos industriels, cela est absolument impossible, les profits ne sont pas tels que l'on pourrait payer et les tapisseries damasquinées du propriétaire, et suffisament de pain pour les travailleurs si seuls les adultes travaillent
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Non, certes ... mais je penchais sur le fait qu'un divisionnaire était le chef de plus haut rang, d'où le XX, mais que la pile contient d'autres unités/chef de rang inférieurs ... mais si tu es sûr que c'est la somme de tout ce qui est présent, tout va bien ... A l'assaut, donc !!von Aasen a écrit :C'est la somme des pions en fait, c'est assez déroutant au début, mais tu peux voir qu'il y a un symbole OTAN divisionnaire sur la troupe britannique, or une division ne peut atteindre cette puissanceDarthMath a écrit :Avec 1933 de puissance sur le pion, c'est très improbable qu'il n'y ait qu'une division britannique dans cette pile ...von Aasen a écrit :Pour Istanbul, ce n'est pratiquement que de la troupe ottomane, les Anglais n'ont qu'une division sur place.
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Ha moi je ne sais pas, je laisse faire les gens qui ont de l'argent, ce sont eux les experts!
Ce n'est pas ce qu'il disait juste avant 1847 ?
L'entretien des moustaches coûte cher, et il ne faut pas négliger les bonnes manières de gérer l'économie...Moi, je m'y connais plus en moustaches et bonnes manières
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
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Modifié en dernier par Maurice Morisson le mar. mai 15, 2018 12:57 am, modifié 1 fois.
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Un communiste ! Au secours ! Emprisonnez le !Tout à fait camarade Azerty ! Tout cela nous pourrons l'obtenir que par la lutte alors formons dès à présent un syndicat pour permettre aux prolétaires de s'organiser en vue de la Révolution.
Von Aasen a même admit sa faiblesse : tant que nous ne touchons pas à sa moustache il ne fera rien contre nous. En plus avec le conflit en cours le gros de l'armée est mobilisé de l'autre côté des Balkans, vu la difficulté du terrain il nous suffira de changer de sens les panneaux de signalisations sur les routes pour priver définitivement le régime d'une grande part des forces de l'Ordre.
Je parlais de réformes, pas de révolutions ! Sans-culotte que vous êtes !
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
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Modifié en dernier par Maurice Morisson le mar. mai 15, 2018 12:57 am, modifié 1 fois.
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Le papillon est invariablement plus beau que la chenille.Aaah ! Palsanbleu un social-démocrate réformiste à ventre jaune, vite qu'on lui donne le pouvoir pour qu'il sorte de sa chrysalide et dévoile ses couleurs bourgeoises papillonnantes !
Je redire ce que j'ai dit, pour tout dire, vous êtes culotté .Maintenant, sachez cher monsieur que je porte tout de même des sous-vêtements et qu'ils sont même ponctuellement confortables. Ceci est mon dernier avertissement, si vous attaquez encore mon honneur à ce propos je viendrai piquer les vôtres et alors on verra bien qui n'a pas de slip dans cette assemblée.
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Des socialistes dans notre bel empire C'est une affaire pour la gendarmerie
Braves gendarmes soumettant les dissidents au juste et bon ordre de notre aimé et glorieux Empereur François-Joseph
Sinon je sais pas si vous avez remarqué, mais j'ai posté les images en résolution un peu plus grande cette fois-ci. C'est limite pour mon écran modeste (19') et probablement plus lisible pour les écrans plus grands. Cela vous convient ou c'était mieux avant?- griffon
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
C'est meilleur , oui !
SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Les images ou le massacre retour à la raison des socialistes ?C'est meilleur , oui !
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Début mai 1853
L'archiduc Albert met à genoux Varna, comme prévu. Nous disposons désormais d'un pied-à-terre sur les rives de la Mer Noire.
Pourtant, la situation militaire ne s'améliore pas vraiment. Le baron Raglan a réussi à esquiver nos armées, pourtant bien dotées en cavalerie et aux ordres plus qu'explicites. Les opérations stagnent.
La guerre est une affaire éreintante, et me voilà à passer mes nuits à lire les dépêches qui viennent de nos armées, de nos garnisons, de nos camps d'entraînements, de nos dépôts de ravitaillement ... Le comte zu Dunkelmath, officier de liaison du ministère de la guerre, me soutient comme il peut, et le travail commun a renforcé la sympathie au point de partager occasionellement un verre d'Armagnac et d'organiser une partie de whisk. C'est au cours d'une de ces distractions qu'un messager nous informe d'une grave nouvelle: on a tenté d'assassiner l'Empereur!
Enfer et damnation, un Hongrois! Nous qui faisons tout pour développer son pays arriéré, voilà tout ce qu'ils trouvent à y dire! La police recevra des fonds supplémentaires, et nos écoles recevront de nouveaux livres, remplis d'éloges à notre juste et bon Empereur.
Ce dernier, bien que ne s'étant octroyé qu'un jour de convalescence avant de retourner à son bureau, a pris un sacré coup de vieux dans l'affaire. C'est à peine si la capitulation d'Adrianople, conjuguée à la reddition de 5400 soldats ottomans, l'a un peu ragaillardi.
Les opérations en Thrace sont importantes, mais il faut aussi planifier la prochaine guerre. Le réseau de dépôts en Lombardie et Vénétie continue à croitre, et sur conseil du comte von Stratte zu Kömsz, nous décidons d'ériger de nouvelles fortifications dans cette région pour bloquer toute poussée vers le coeur de notre Empire, Vienne. Les villes de Milan, Trente, Innsbruck et Udine seront dotées d'épaisses murailles et de garnisons permanentes dignes de leur importance stratégique.
Canons et munitions s'entassent, les Piémontais n'ont qu'à venir!
Fin mai 1853
Le maréchal d'artillerie von Haynau repousse une poussée ottomane à Adrianople. Les combats ont été courts et intenses. Deux régiments de Hamidiés se sacrifient pour couvrir la retraite hâtive de Zarif Pasha. Ils ne peuvent empêcher les uhlans de Sa Majesté de capturer les bataillons les moins rapides, rassemblant en fin de journée 1500 prisonniers.
Le baron Raglan, toujours en cavale, souffre du manque de ravitaillement. Si les montagnes de Macédoine offrent beaucoup de refuges faciles, ils n'en sont pas moins peu adaptés pour fournir le nécessaire à la survie d'une armée. Von Heß le poursuit, profitant des trains de ravitaillement venus de Thessalonique pour se maintenir à flot.
Enfin, la ligne Maribor-Laibach-Trieste est ouverte! Les transports entre l'archiduché d'Autriche et l'Italie du Nord s'en retrouvent grandement facilités. La Südbahn relie Vienne à la Méditerranée en quelques heures seulement, l'Empire est à la pointe des temps modernes, les Alpes ont été vaincues!
La suite ne se fait pas attendre, un dîner avec M. Budi-Budi scelle la construction de chemins de fer dans les Carpathes, qui auront notamment un effet positif sur notre extraction de houille, très importante. Au menu:
Début juin 1853
Le baron Raglan est soit mort, soit blessé, en tous cas ce n'est plus lui qui commande le corps expéditionnaire anglais. Le général Simpson a pris sa place, ce qui ne change pas grand-chose à la situation, toujours déplorable pour la Grande-Bretagne.
Un résumé de nos importations et exportations actuelles, nous avons:
Imports
Produits: vins, poissons, houille, fruits exotiques, café, sucre
Pays d'importation: France, Piémont-Sardaigne, Hanovre, Costa Rica, El Salvador, Nicaragua, République Dominicaine, Colombie
Exports
Produits: Munitions, ravitaillement militaire, produits textiles,
Pays d'exportation: Piémont-Sardiagne, Hesse-Kassel, Hanovre, Bavière, Confédération Suisse
La balance commerciale est souvent positive, quelquefois neutre. Nous nous portons donc plutôt bien, seule la présence d'ennemis potentiels dans la liste de nos partenaires pourrait avoir des conséquences négatives. Enfin, il ne s'agit pas d'imports stratégiques, notre charbon vient du Hanovre, et nous pourrions en importer de Russie aussi.
Une amélioration pourrait se faire en augmenter l'export d'invendus. Je pense en particulier au fer, aux pièces mécaniques, à la laine et aux produits chimiques, qui s'entassent en vain dans nos usines.
Ce ne sont pas des produits très demandés, nulle part. Pour augmenter les chances de vente, il faudrait faire montre de plus de présence sur les marchés éloignés. S'ils ne viennent pas avec leurs navires, il faudra envoyer les notres! Je promets à M. Chaudard de traiter ce point dès la paix revenue.
Fin juin 1853
Des rails, toujours plus de rails! Ceux dans les Monts des Géants (Riesengebirge) sont terminés eux aussi, nos armées peuvent être déployées directement sur les frontières prussiennes de Silésie. L'industrie locale, focalisée sur le travail du bois, en profite elle aussi très largement.
Il faut bien ça pour se consoler de l'inactivité militaire. Von Heß a promis de coincer Simpson dans les deux semaines à suivre, nous verrons ...
En attendant, un corps d'infanterie est mis en formation en province, près de Budapest. Il viendra à terme rejoindre l'archiduc Albert, qui depuis sa promotion et l'adjonction d'un état-major pourrait commander efficacement beaucoup plus de troupes. Les soldats apprennent d'abord à marcher au pas, puis à chanter, suivent les excercices de tir, puis la formation de bataille rapide en cas d'alarme. Il faudra plusieurs mois pour faire de ces bleus des soldats à peu près fiables.
Début juillet 1853
L'été excite les passions, et suite à une augmentation des taxes que l'on attribue au train de vie trop fastueux de l'Empereur Napoléon III, une révolte éclate en Champagne. La soldatesque impériale réagit rapidement et brutalement, cette révolte ne fera pas de révolution.
Les nouvelles ne viennent pas de von Heß, qui a de nouveau échoué à accrocher les Britanniques. C'est von Haynau, en défense devant Istanbul, qui nous fait part d'une victoire. En effet, des cavaliers légers d'un régiment londonien ont tenté à plusieurs reprises de provoquer une attaque autrichienne. Alors qu'ils rôdaient en terrain accidenté, ils ont été pris en embuscade par nos braves fantassins. Coupés de toute force amie, leur ardeur a fondu sur-le-champ, et nous avons capturé force lâches et chevaux.
Le maréchal von Heß continue sa poursuite sans fin, les Anglais sont désormais en Bulgarie. Toujours faibles, toujours vulnérables, toujours insaisissables.
Fin juillet 1853
Point d'évolutions militaires, les fronts restent de marbre. Nos capitalistes sont plus dynamiques, Sir Arthur Room a l'idée exotique d'ouvrir une manufacture à Sombor, où les coûts de main d'oeuvres sont réputés être extremement bas. Comme la ville sera reliée bientôt au réseau ferroviaire, c'est une bonne affaire.
Autre point positif pour l'économie, les méthodes de lavage de charbon ont connu de gros progrès. En moyenne, nos mines sont capables de fournir 20% plus de charbon quotidiennement que précédement. Peut-être pourrons-nous bientôt réduire les imports de cette matière première et alléger notre balance commerciale.
Une nouvelle délégation ottomane vient proposer la paix, à raison de réparations allant jusqu'a 39 000 couronnes annuelles pendant vingt ans. Le Sultan fait preuve de beaucoup de faiblesse ...
Début août 1853
Le congrès des États-Unis d'Amérique vote en faveur du financement d'une plus large marine. Ce jeune pays se préparerait-il à jouer un plus grand rôle international? Nous ne sommes pas vraiment concernés, les voix à Londres sont elles plus alarmistes.
Le baron Raglan semble s'être remis d'une grippe, c'est ce que nous disent nos services de renseignement militaires. Von Heß parvient à la forcer à la bataille, même si ce n'est que pour une heure. Le baron envoie quelques régiments africains et indiens bloquer pour un moment notre cavalerie, pendant qu'il fuit avec le reste de l'armée, la queue basse. Il reste environ 20 000 hommes à ce corps expéditionnaire du diable.
En intégrant quelques troupes éparses, l'archiduc Albert serait en état de mener bataille contre ce corps. Les Russes sont également très présents dans la région, bien qu'ils hésitent toujours à attaquer Istanbul et la formidable armée ottomane qui s'y trouve.
Grâce au surplus considérable de biens manufacturés dont nous disposons, un corps de cavalerie est mis en formation en Hongrie Occidentale. Dragons, cuirassiers, hussards, uhlans, artillerie à cheval, quartier général mobile, tout y est!
L'archiduc Albert met à genoux Varna, comme prévu. Nous disposons désormais d'un pied-à-terre sur les rives de la Mer Noire.
Pourtant, la situation militaire ne s'améliore pas vraiment. Le baron Raglan a réussi à esquiver nos armées, pourtant bien dotées en cavalerie et aux ordres plus qu'explicites. Les opérations stagnent.
La guerre est une affaire éreintante, et me voilà à passer mes nuits à lire les dépêches qui viennent de nos armées, de nos garnisons, de nos camps d'entraînements, de nos dépôts de ravitaillement ... Le comte zu Dunkelmath, officier de liaison du ministère de la guerre, me soutient comme il peut, et le travail commun a renforcé la sympathie au point de partager occasionellement un verre d'Armagnac et d'organiser une partie de whisk. C'est au cours d'une de ces distractions qu'un messager nous informe d'une grave nouvelle: on a tenté d'assassiner l'Empereur!
Enfer et damnation, un Hongrois! Nous qui faisons tout pour développer son pays arriéré, voilà tout ce qu'ils trouvent à y dire! La police recevra des fonds supplémentaires, et nos écoles recevront de nouveaux livres, remplis d'éloges à notre juste et bon Empereur.
Ce dernier, bien que ne s'étant octroyé qu'un jour de convalescence avant de retourner à son bureau, a pris un sacré coup de vieux dans l'affaire. C'est à peine si la capitulation d'Adrianople, conjuguée à la reddition de 5400 soldats ottomans, l'a un peu ragaillardi.
Les opérations en Thrace sont importantes, mais il faut aussi planifier la prochaine guerre. Le réseau de dépôts en Lombardie et Vénétie continue à croitre, et sur conseil du comte von Stratte zu Kömsz, nous décidons d'ériger de nouvelles fortifications dans cette région pour bloquer toute poussée vers le coeur de notre Empire, Vienne. Les villes de Milan, Trente, Innsbruck et Udine seront dotées d'épaisses murailles et de garnisons permanentes dignes de leur importance stratégique.
Canons et munitions s'entassent, les Piémontais n'ont qu'à venir!
Fin mai 1853
Le maréchal d'artillerie von Haynau repousse une poussée ottomane à Adrianople. Les combats ont été courts et intenses. Deux régiments de Hamidiés se sacrifient pour couvrir la retraite hâtive de Zarif Pasha. Ils ne peuvent empêcher les uhlans de Sa Majesté de capturer les bataillons les moins rapides, rassemblant en fin de journée 1500 prisonniers.
Le baron Raglan, toujours en cavale, souffre du manque de ravitaillement. Si les montagnes de Macédoine offrent beaucoup de refuges faciles, ils n'en sont pas moins peu adaptés pour fournir le nécessaire à la survie d'une armée. Von Heß le poursuit, profitant des trains de ravitaillement venus de Thessalonique pour se maintenir à flot.
Enfin, la ligne Maribor-Laibach-Trieste est ouverte! Les transports entre l'archiduché d'Autriche et l'Italie du Nord s'en retrouvent grandement facilités. La Südbahn relie Vienne à la Méditerranée en quelques heures seulement, l'Empire est à la pointe des temps modernes, les Alpes ont été vaincues!
La suite ne se fait pas attendre, un dîner avec M. Budi-Budi scelle la construction de chemins de fer dans les Carpathes, qui auront notamment un effet positif sur notre extraction de houille, très importante. Au menu:
Consommé à la d'Orléans.
Timbales Palermitane.
Filet de boeuf à la Parisienne.
Poulardes à la Royale.
Chaufroid de cailles en belle-vue.
Croûtes aux champignons à la crème.
Faisans piqués à la cresson.
Soufflé aux avelines.
Fruits.
Dessert.
Timbales Palermitane.
Filet de boeuf à la Parisienne.
Poulardes à la Royale.
Chaufroid de cailles en belle-vue.
Croûtes aux champignons à la crème.
Faisans piqués à la cresson.
Soufflé aux avelines.
Fruits.
Dessert.
Début juin 1853
Le baron Raglan est soit mort, soit blessé, en tous cas ce n'est plus lui qui commande le corps expéditionnaire anglais. Le général Simpson a pris sa place, ce qui ne change pas grand-chose à la situation, toujours déplorable pour la Grande-Bretagne.
Un résumé de nos importations et exportations actuelles, nous avons:
Imports
Produits: vins, poissons, houille, fruits exotiques, café, sucre
Pays d'importation: France, Piémont-Sardaigne, Hanovre, Costa Rica, El Salvador, Nicaragua, République Dominicaine, Colombie
Exports
Produits: Munitions, ravitaillement militaire, produits textiles,
Pays d'exportation: Piémont-Sardiagne, Hesse-Kassel, Hanovre, Bavière, Confédération Suisse
La balance commerciale est souvent positive, quelquefois neutre. Nous nous portons donc plutôt bien, seule la présence d'ennemis potentiels dans la liste de nos partenaires pourrait avoir des conséquences négatives. Enfin, il ne s'agit pas d'imports stratégiques, notre charbon vient du Hanovre, et nous pourrions en importer de Russie aussi.
Une amélioration pourrait se faire en augmenter l'export d'invendus. Je pense en particulier au fer, aux pièces mécaniques, à la laine et aux produits chimiques, qui s'entassent en vain dans nos usines.
Ce ne sont pas des produits très demandés, nulle part. Pour augmenter les chances de vente, il faudrait faire montre de plus de présence sur les marchés éloignés. S'ils ne viennent pas avec leurs navires, il faudra envoyer les notres! Je promets à M. Chaudard de traiter ce point dès la paix revenue.
Fin juin 1853
Des rails, toujours plus de rails! Ceux dans les Monts des Géants (Riesengebirge) sont terminés eux aussi, nos armées peuvent être déployées directement sur les frontières prussiennes de Silésie. L'industrie locale, focalisée sur le travail du bois, en profite elle aussi très largement.
Il faut bien ça pour se consoler de l'inactivité militaire. Von Heß a promis de coincer Simpson dans les deux semaines à suivre, nous verrons ...
En attendant, un corps d'infanterie est mis en formation en province, près de Budapest. Il viendra à terme rejoindre l'archiduc Albert, qui depuis sa promotion et l'adjonction d'un état-major pourrait commander efficacement beaucoup plus de troupes. Les soldats apprennent d'abord à marcher au pas, puis à chanter, suivent les excercices de tir, puis la formation de bataille rapide en cas d'alarme. Il faudra plusieurs mois pour faire de ces bleus des soldats à peu près fiables.
Début juillet 1853
L'été excite les passions, et suite à une augmentation des taxes que l'on attribue au train de vie trop fastueux de l'Empereur Napoléon III, une révolte éclate en Champagne. La soldatesque impériale réagit rapidement et brutalement, cette révolte ne fera pas de révolution.
Les nouvelles ne viennent pas de von Heß, qui a de nouveau échoué à accrocher les Britanniques. C'est von Haynau, en défense devant Istanbul, qui nous fait part d'une victoire. En effet, des cavaliers légers d'un régiment londonien ont tenté à plusieurs reprises de provoquer une attaque autrichienne. Alors qu'ils rôdaient en terrain accidenté, ils ont été pris en embuscade par nos braves fantassins. Coupés de toute force amie, leur ardeur a fondu sur-le-champ, et nous avons capturé force lâches et chevaux.
Le maréchal von Heß continue sa poursuite sans fin, les Anglais sont désormais en Bulgarie. Toujours faibles, toujours vulnérables, toujours insaisissables.
Fin juillet 1853
Point d'évolutions militaires, les fronts restent de marbre. Nos capitalistes sont plus dynamiques, Sir Arthur Room a l'idée exotique d'ouvrir une manufacture à Sombor, où les coûts de main d'oeuvres sont réputés être extremement bas. Comme la ville sera reliée bientôt au réseau ferroviaire, c'est une bonne affaire.
Autre point positif pour l'économie, les méthodes de lavage de charbon ont connu de gros progrès. En moyenne, nos mines sont capables de fournir 20% plus de charbon quotidiennement que précédement. Peut-être pourrons-nous bientôt réduire les imports de cette matière première et alléger notre balance commerciale.
Une nouvelle délégation ottomane vient proposer la paix, à raison de réparations allant jusqu'a 39 000 couronnes annuelles pendant vingt ans. Le Sultan fait preuve de beaucoup de faiblesse ...
Début août 1853
Le congrès des États-Unis d'Amérique vote en faveur du financement d'une plus large marine. Ce jeune pays se préparerait-il à jouer un plus grand rôle international? Nous ne sommes pas vraiment concernés, les voix à Londres sont elles plus alarmistes.
Le baron Raglan semble s'être remis d'une grippe, c'est ce que nous disent nos services de renseignement militaires. Von Heß parvient à la forcer à la bataille, même si ce n'est que pour une heure. Le baron envoie quelques régiments africains et indiens bloquer pour un moment notre cavalerie, pendant qu'il fuit avec le reste de l'armée, la queue basse. Il reste environ 20 000 hommes à ce corps expéditionnaire du diable.
En intégrant quelques troupes éparses, l'archiduc Albert serait en état de mener bataille contre ce corps. Les Russes sont également très présents dans la région, bien qu'ils hésitent toujours à attaquer Istanbul et la formidable armée ottomane qui s'y trouve.
Grâce au surplus considérable de biens manufacturés dont nous disposons, un corps de cavalerie est mis en formation en Hongrie Occidentale. Dragons, cuirassiers, hussards, uhlans, artillerie à cheval, quartier général mobile, tout y est!
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Apporter la civilisation a ses bénéfices
L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde
Frédéric Bastiat
Bien des gens qui se considèrent très au-dessus des aberrations du nazisme et qui en haïssent très sincèrement toutes les manifestations, travaillent en même temps pour des idéaux dont la réalisation mènerait tout droit à cette tyrannie abhorrée
Friedrich Hayek
Frédéric Bastiat
Bien des gens qui se considèrent très au-dessus des aberrations du nazisme et qui en haïssent très sincèrement toutes les manifestations, travaillent en même temps pour des idéaux dont la réalisation mènerait tout droit à cette tyrannie abhorrée
Friedrich Hayek
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Je propose de tout nationaliser pour l'effort de guerre...
"Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables." Alphonse Allais.
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
C'est pas con !
SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien