Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Bravo pour cette victoire ! Le déroulé de ta partie me fait dire que mes difficultés économiques me proviennent des investissements coloniaux importants que je faisaient !
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Auriez-vous une carte de l'empire à l'échelle européenne lisible, toutes ces couleurs m'embrouillent...
Un cognac ? Je ne dis pas non.
Un cognac ? Je ne dis pas non.
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Et les plus maniérés aussistratcom a écrit :von Aasen a écrit : ... lorsque qu'un comte von Efelleturm hors d'haleine se jette dans mon salon, avec une ardeur telle qu'il aurait failli renverser mon chocolat chaud, en adroit équilibre entre une chaise Louis XV et une table basse à la mode florentine. Les Ottomans ont demandé la paix! Le Sultan se jette dans la poussière à nos pieds! L'Herzégovine nous est servie sur un plateau!
- C'est nous qu'on est les plus forts.
Quelques gouttes ne vous feraient pas de mal mon cher, car l'armée von Heß a encore de la marche à faire avant de rentrer à la maisonAzerty a écrit :Je suis de retour, et décoré pour avoir pousser au suicide un demi-bataillon Ottoman qui plus est ! (Même si je soi admettre que mon morale en a pris un coup, me trouvez vous ennuyeux Compte ? )Comme il ne se passe pas grand-chose, je m'accorde une soirée à l'opéra. Bercé au son de la nouvelle création de Wagner, une petite amertume me prend. Où se traine donc ce cher baron, qui accompagnait mes soirées de culture? On se dit que sa mère lui envoie chaque jour rhum et biscuits, et qu'il prétend être dans le bureau de censure militaire pour qu'elle ne se chagrine pas trop pendant qu'il se gèle les doigts hors de sa tente. Guère rassurés par ses propos radicaux, ses supérieurs préfèrent le mettre de garde de nuit pour l'empêcher de trop parler.
Au fait,c'est quoi cet histoire de médicamentation alternative ? Je ne pense pas qu'il soit une bonne idée de vous mettre à dos l'ordre des médecins, après tout, le secret professionnel, c'est comme le secret d'état, parfois ça passe...
Je peux pas, l'Autriche n'a de revendications que sur l'Herzégovine! Et puis, c'est sur nos frontières, et Sarajevo est une ville-objectif. C'est une belle prise, même si la province n'est pas riche.griffon a écrit :T'aurais du demander Thessalonique
Il parait que l'effet est saisissant sur les capacités de concentration, notamment celles concernant les titres de noblesseAzerty a écrit :Compte von Greiffenau, puisque vous êtes là, pourquoi ne pas me dire pourquoi vous tentez de promouvoir ces remèdes de charlatans !?T'aurais du demander Thessalonique
Merci mais ... il me semble que je ne peux encore rien faire au niveau colonial? Il me faut une technologie particulière, qui se débloquera très tard sûrement (1870?).DrussDharan a écrit :Bravo pour cette victoire ! Le déroulé de ta partie me fait dire que mes difficultés économiques me proviennent des investissements coloniaux importants que je faisaient !
Avec plaisir mon cher, vous apprécierez sûrement le cognac Jacquet, on en dit du bien à Paris.efelle a écrit :Auriez-vous une carte de l'empire à l'échelle européenne lisible, toutes ces couleurs m'embrouillent...
Un cognac ? Je ne dis pas non.
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Pourquoi les provinces côtières ont une autre couleur
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
C'est altéré par la météo, le temps doit y être meilleur
- Azerty
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Je voulais rester discuter avec mes Kamarades mais on a préféré me réexpédier en vitesse... Influence néfaste à ce qu'il parait !Quelques gouttes ne vous feraient pas de mal mon cher, car l'armée von Heß a encore de la marche à faire avant de rentrer à la maison
"Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables." Alphonse Allais.
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Ne faudrait-il pas s'inquiéter et s'occuper des ambitions prussiennes ?
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Le Royaume de Prusse est notre allié, et il vient d'ailleurs de renouveler ses promesses de soutien en cas d'insurrection. Je pense que le prochain conflit majeur aura lieu en Italie, que les nationalistes vont essayer de nous dérober la Lombardie et la Vénétie. Il va de soi que nous répondrons avec la vigueur requise, l'augmentation constante et importante du nombres de régiments dans notre armée a lieu à cet effet.efelle a écrit :Ne faudrait-il pas s'inquiéter et s'occuper des ambitions prussiennes ?
Reste à savoir que faire de la France et du Royaume-Uni. Tenter une sortie de notre flotte, une fois que les deux nouvelles escadres lourdes seront prêtes? Cela devrait être le cas d'ici 10 semaines ...
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Compte, des amis ingénieur m'ont demandés de vous montrez quelques plans d'un type de navires révolutionnaires qui devrait permettre à nos amiraux de surpasser Nelson, d'envoyer les flottes Franco-Britanniques au fond de l'Océan et de contrôler les mers et par conséquent, le monde !Reste à savoir que faire de la France et du Royaume-Uni. Tenter une sortie de notre flotte, une fois que les deux nouvelles escadres lourdes seront prêtes? Cela devrait être le cas d'ici 10 semaines ...
J'ai nommé, le Schlachtschiff !
"Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables." Alphonse Allais.
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Euuuh, nos meilleurs ingénieurs travaillent à installer des plaques d'acier pour blinder nos frégates de bois, on va déjà les laisser finir leur travail avant de s'attaquer aux plans plus fantaisistes
- Azerty
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Je comprends, mais sachez que cela est très prometteur, en plus, les maquettes qui m'ont été fournie sont parfaites pour jouer dans un bon bain chaud...Euuuh, nos meilleurs ingénieurs travaillent à installer des plaques d'acier pour blinder nos frégates de bois, on va déjà les laisser finir leur travail avant de s'attaquer aux plans plus fantaisistes
Je suis sur que la noblesse se les arracheraient, il serait peut-être intéressant d'en ouvrir une petite manufacture...
"Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables." Alphonse Allais.
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Fin février 1854
Le retrait des armées s'opère lentement, difficilement. Les autorités ottomanes ne sont pas en état d'assurer un ravitaillement correct, et ils contrôlent strictement tout passage pavé ou ferroviaire.
La province de Riesengebirge accueille une nouvelle scierie, 80% de la production nationale de bois travaillé vient de cette région. La population particulièrement loyale et enthousiaste assure une productivité élevée à ce secteur important de notre économie.
La population germanophone du Schleswig du Sud s'agite, une fois de plus. Mécontente de la constitution de 1848, de la maison royale danoise, de la répartition des offices publics, du système d'éducation, bref d'un peu de tout, elle peut être occasionnellement source de troubles. La Prusse attise le feu autant qu'elle le peut. Un jeu dangereux ...
Début mars 1854
Napoléon III ne se donne même pas la peine de répondre à notre demande de paix blanche. Les Britanniques continuent à malmener nos marchands, la flotte commerciale d'Inde orientale a essuyé quelques coups de canon. Les navires Zara, Schild et Africa ont des pertes humaines à déplorer, le Conte Mittrowsky, le baron von Kubek et le Inda s'en sont eux sortis sans blessures.
Il faudra attendre encore un peu avant de riposter, bien que la perfide Albion se soit déjà faufilée jusqu'à nos côtes. L'armée encore embryonnaire de Charles-Ferdinand d'Autriche, duc de Teschen, y est dépêchée en urgence. La forteresse de Trieste est armée jusqu'aux dents, mais qui sait ce que mijotent nos ennemis?
Et puis, nous allons investir 500 000 couronnes dans nos écoles! Le comte von Druss zu Dharan s'est amouraché d'une baronne qui passe sa vie à aider les pauvres, ce genre de demandes n'est d'habitude pas trop son genre. Enfin, il y a pire, je ne comprendrai cependant jamais ces nobles qui ne savent se contenter de conversation et d'alcool fort pour s'occuper.
Fin mars 1854
Un télégramme express de bon matin: nos garde-côtes auraient identifié l'intégralité de la flotte anglaise au large de Trieste. Beaucoup de transports de troupes, mais à peine une poignée de canonnières pour protéger cela. C'est un piège, ou alors ils sont complètement enivrés de leur supériorité navale?
Un conseil animé a lieu pour discuter de la marche à suivre. Les avis sont partagés: tandis que les généraux plaident pour la prudence et m'assurent de la solidité des forteresses, les amiraux rêvent d'enfin en découdre et humilier le Royaume-Uni. Nos escadres lourdes ne sont pas encore prêtes, nous ne pouvons compter que sur une force limitée. Enfin, il faut donner et à nos militaires, et à nos journaux une belle bataille. Les ordres sont envoyés, la flotte va opérer sa première sortie de la guerre! Que Dieu les protège!
Début avril 1854
Ils fuient! La flotte anglaise tourne casaque, et le vice-amiral Dahlerup la poursuit. Le comte von Stratte zu Kömsz est nerveux, flaire le guet-apens. Il devrait arrêter de manger des oeufs crus au petit-déjeuner.
Avec une semaine de retard potentiellement lourde de conséquences, la nouvelle escadre lourde est lancée à Trieste. Quatre fiers navires, qui à eux seuls représentent une puissance de feu considérable. 42 canons de 30 livres, quelle classe!
La prospérité de notre bel empire commence à se faire savoir, les bourses de diamants et de joyaux savent à quoi s'en tenir et gardent une place de choix pour nos plus riches représentants lors d'enchères.
La marine a toute notre attention en ce moment, et Emile-Richard Thrawn ne pourrait observer sa moustache finement pommadée sans grogner s'il ne le flairait pas. Avec force attentions et intermédiaires prestigieux (le comte von Efelleturm aurait contracté de lourdes dettes pour payer ses pertes au jeu), il me convainc d'ouvrir un nouvel arsenal naval à Trieste. Le quatrième, quand on aime on ne compte pas!
Fin avril 1854
Le vice-amiral Dahlerup se paye notre tête, il ne va quand même pas nous dire que les Anglais connaissent mieux l'Adriatique que nous? Leurs navires passent avec une facilité déconcertante notre flotte. Fini de rire! Une nouvelle flotte, composée de l'escadre lourde évoquée, ainsi que d'une nouvelle fraîchement lancée, part également à la poursuite de l'envahisseur.
De très mauvaises nouvelles nous arrivent de Saint-Pétersbourg. Non contents de nous laisser patiner contre Ottomans, Français et Anglais, des cercles bellicistes proches du Tsar fomentent un mauvais coup contre notre formidable empire. On dit que plusieurs diplomates sondent les puissances européennes pour trouver un casus belli convaincant. Nos propres gentilshommes s'empressent de resserrer les liens avec nos alliés ... et d'encourager les conseillers plus pacifistes à donner leur opinion au Tsar.
Début mai 1854
Les voilà! À peine détectés, les Anglais se retrouvent sous un déluge de feu et d'acier. Ils n'ont rien pour riposter, les frégates autrichiennes sont équipées de la meilleure artillerie disponible, portant bien plus loin que les maigres canons d'accompagnement qui ornent les ponts anglais. En une heure seulement, l'essentiel de la flotte anglaise est coulée, entraînant dans les mers deux bataillons d'infanterie, deux régiments de cavalerie et deux régiments d'artillerie.
Dahlerup y met du sien aussi, et accueille avec férocité les quelques Anglais ayant pu se sauver. Le reste du corps expéditionnaire y passe, une grappe de navires et deux régiments d'artillerie. Nous n'avons pas perdu un seul homme!
Le port de Trieste et la Hofburg sont en fête, on a montré à la Royal Navy à qui appartenait l'Adriatique! Le vice-amiral Hans Birch Dahlerup reçoit un télégramme de félicitations de l'Empereur, ainsi que l'annonce de sa promotion au rang d'officier de l'ordre François-Joseph, ce qui n'est pas une mince distinction.
Encouragées par les jours de soleil de plus en plus fréquents, les armées von Heß, von Haynau et Albert ont fini par être rapatriées en Autriche. Elles sont dans un état désordonné, il faudra un peu de temps pour rétablir leur force combative et rêver à des actions osées en Allemagne du Sud, si le Wurtemberg veut bien accorder un droit de passage.
Ah, et pensons à commissionner quelques frégates rapides, on ne sait jamais quand réapparaitront les Anglais, auxquels nous avons fait parvenir une discrète proposition de paix blanche, sans obtenir encore de réponse.
Fin mai 1854
Les manoeuvres russes n'étaient là que pour faire diversion, l'Empire de Russie déclare la guerre au Royaume de Suède! Les tenants et aboutissants de ce conflit ne sont pas très clairs, le comte von Efelleturm a sûrement passé plus de temps aux cartes qu'à son cabinet de travail.
Notre flotte se refait une petite santé dans le port de Trieste, on embarque de la nourriture, de l'équipement et du charbon pour une tournée cette fois-ci plus grande. Les matelots discutent vivement de ce qu'ils estiment être la prochaine cible de leur entreprise, la flotte anglaise de Méditerranée. On murmure que l'amirauté britannique aurait rappelée des vaisseaux ancrés en Inde pour parer à la menace autrichienne.
Les statistiques économiques se lisent avec beaucoup de plaisir, les chemins de fer des Carpates ont débuté leur activité commerciale, et la manufacture Julius Meinl a ouvert ses pertes à Sombor. J'ai entendu dire que M. Budi-Budi avait avancé le capital nécessaire à M. Ignaz Bösendörfer, connu pour ses excellents pianos. Il ouvrira une petite manufacture à Budapest pour produire des exemplaires à l'export.
Début juin 1854
Catastrophe! Les navires déjà en mauvais état de la flotte commerciale de Méditerranée sont tombés sur une escadre de frégates françaises. Le massacre a été terrible, pas un seul rescapé ...
Nos sujets crient vengeance, et nous n'hésitons pas à envoyer l'intégralité de notre marine sur le lieu du crime.
Le duc de Nagy-Aheuc n'a aucun mal à faire passer le financement d'une autre escadre de frégates rapides, et le comte zu Dunkelmath planifie le mouvement de nos troupes au Wurtemberg, maintenant que nos armées commencent à se remettre de la campagne contre l'Empire Ottoman. La France n'a qu'à bien se tenir!
Le retrait des armées s'opère lentement, difficilement. Les autorités ottomanes ne sont pas en état d'assurer un ravitaillement correct, et ils contrôlent strictement tout passage pavé ou ferroviaire.
La province de Riesengebirge accueille une nouvelle scierie, 80% de la production nationale de bois travaillé vient de cette région. La population particulièrement loyale et enthousiaste assure une productivité élevée à ce secteur important de notre économie.
La population germanophone du Schleswig du Sud s'agite, une fois de plus. Mécontente de la constitution de 1848, de la maison royale danoise, de la répartition des offices publics, du système d'éducation, bref d'un peu de tout, elle peut être occasionnellement source de troubles. La Prusse attise le feu autant qu'elle le peut. Un jeu dangereux ...
Début mars 1854
Napoléon III ne se donne même pas la peine de répondre à notre demande de paix blanche. Les Britanniques continuent à malmener nos marchands, la flotte commerciale d'Inde orientale a essuyé quelques coups de canon. Les navires Zara, Schild et Africa ont des pertes humaines à déplorer, le Conte Mittrowsky, le baron von Kubek et le Inda s'en sont eux sortis sans blessures.
Il faudra attendre encore un peu avant de riposter, bien que la perfide Albion se soit déjà faufilée jusqu'à nos côtes. L'armée encore embryonnaire de Charles-Ferdinand d'Autriche, duc de Teschen, y est dépêchée en urgence. La forteresse de Trieste est armée jusqu'aux dents, mais qui sait ce que mijotent nos ennemis?
Et puis, nous allons investir 500 000 couronnes dans nos écoles! Le comte von Druss zu Dharan s'est amouraché d'une baronne qui passe sa vie à aider les pauvres, ce genre de demandes n'est d'habitude pas trop son genre. Enfin, il y a pire, je ne comprendrai cependant jamais ces nobles qui ne savent se contenter de conversation et d'alcool fort pour s'occuper.
Fin mars 1854
Un télégramme express de bon matin: nos garde-côtes auraient identifié l'intégralité de la flotte anglaise au large de Trieste. Beaucoup de transports de troupes, mais à peine une poignée de canonnières pour protéger cela. C'est un piège, ou alors ils sont complètement enivrés de leur supériorité navale?
Un conseil animé a lieu pour discuter de la marche à suivre. Les avis sont partagés: tandis que les généraux plaident pour la prudence et m'assurent de la solidité des forteresses, les amiraux rêvent d'enfin en découdre et humilier le Royaume-Uni. Nos escadres lourdes ne sont pas encore prêtes, nous ne pouvons compter que sur une force limitée. Enfin, il faut donner et à nos militaires, et à nos journaux une belle bataille. Les ordres sont envoyés, la flotte va opérer sa première sortie de la guerre! Que Dieu les protège!
Début avril 1854
Ils fuient! La flotte anglaise tourne casaque, et le vice-amiral Dahlerup la poursuit. Le comte von Stratte zu Kömsz est nerveux, flaire le guet-apens. Il devrait arrêter de manger des oeufs crus au petit-déjeuner.
Avec une semaine de retard potentiellement lourde de conséquences, la nouvelle escadre lourde est lancée à Trieste. Quatre fiers navires, qui à eux seuls représentent une puissance de feu considérable. 42 canons de 30 livres, quelle classe!
La prospérité de notre bel empire commence à se faire savoir, les bourses de diamants et de joyaux savent à quoi s'en tenir et gardent une place de choix pour nos plus riches représentants lors d'enchères.
La marine a toute notre attention en ce moment, et Emile-Richard Thrawn ne pourrait observer sa moustache finement pommadée sans grogner s'il ne le flairait pas. Avec force attentions et intermédiaires prestigieux (le comte von Efelleturm aurait contracté de lourdes dettes pour payer ses pertes au jeu), il me convainc d'ouvrir un nouvel arsenal naval à Trieste. Le quatrième, quand on aime on ne compte pas!
Fin avril 1854
Le vice-amiral Dahlerup se paye notre tête, il ne va quand même pas nous dire que les Anglais connaissent mieux l'Adriatique que nous? Leurs navires passent avec une facilité déconcertante notre flotte. Fini de rire! Une nouvelle flotte, composée de l'escadre lourde évoquée, ainsi que d'une nouvelle fraîchement lancée, part également à la poursuite de l'envahisseur.
De très mauvaises nouvelles nous arrivent de Saint-Pétersbourg. Non contents de nous laisser patiner contre Ottomans, Français et Anglais, des cercles bellicistes proches du Tsar fomentent un mauvais coup contre notre formidable empire. On dit que plusieurs diplomates sondent les puissances européennes pour trouver un casus belli convaincant. Nos propres gentilshommes s'empressent de resserrer les liens avec nos alliés ... et d'encourager les conseillers plus pacifistes à donner leur opinion au Tsar.
Début mai 1854
Les voilà! À peine détectés, les Anglais se retrouvent sous un déluge de feu et d'acier. Ils n'ont rien pour riposter, les frégates autrichiennes sont équipées de la meilleure artillerie disponible, portant bien plus loin que les maigres canons d'accompagnement qui ornent les ponts anglais. En une heure seulement, l'essentiel de la flotte anglaise est coulée, entraînant dans les mers deux bataillons d'infanterie, deux régiments de cavalerie et deux régiments d'artillerie.
Dahlerup y met du sien aussi, et accueille avec férocité les quelques Anglais ayant pu se sauver. Le reste du corps expéditionnaire y passe, une grappe de navires et deux régiments d'artillerie. Nous n'avons pas perdu un seul homme!
Le port de Trieste et la Hofburg sont en fête, on a montré à la Royal Navy à qui appartenait l'Adriatique! Le vice-amiral Hans Birch Dahlerup reçoit un télégramme de félicitations de l'Empereur, ainsi que l'annonce de sa promotion au rang d'officier de l'ordre François-Joseph, ce qui n'est pas une mince distinction.
Encouragées par les jours de soleil de plus en plus fréquents, les armées von Heß, von Haynau et Albert ont fini par être rapatriées en Autriche. Elles sont dans un état désordonné, il faudra un peu de temps pour rétablir leur force combative et rêver à des actions osées en Allemagne du Sud, si le Wurtemberg veut bien accorder un droit de passage.
Ah, et pensons à commissionner quelques frégates rapides, on ne sait jamais quand réapparaitront les Anglais, auxquels nous avons fait parvenir une discrète proposition de paix blanche, sans obtenir encore de réponse.
Fin mai 1854
Les manoeuvres russes n'étaient là que pour faire diversion, l'Empire de Russie déclare la guerre au Royaume de Suède! Les tenants et aboutissants de ce conflit ne sont pas très clairs, le comte von Efelleturm a sûrement passé plus de temps aux cartes qu'à son cabinet de travail.
Notre flotte se refait une petite santé dans le port de Trieste, on embarque de la nourriture, de l'équipement et du charbon pour une tournée cette fois-ci plus grande. Les matelots discutent vivement de ce qu'ils estiment être la prochaine cible de leur entreprise, la flotte anglaise de Méditerranée. On murmure que l'amirauté britannique aurait rappelée des vaisseaux ancrés en Inde pour parer à la menace autrichienne.
Les statistiques économiques se lisent avec beaucoup de plaisir, les chemins de fer des Carpates ont débuté leur activité commerciale, et la manufacture Julius Meinl a ouvert ses pertes à Sombor. J'ai entendu dire que M. Budi-Budi avait avancé le capital nécessaire à M. Ignaz Bösendörfer, connu pour ses excellents pianos. Il ouvrira une petite manufacture à Budapest pour produire des exemplaires à l'export.
Début juin 1854
Catastrophe! Les navires déjà en mauvais état de la flotte commerciale de Méditerranée sont tombés sur une escadre de frégates françaises. Le massacre a été terrible, pas un seul rescapé ...
Nos sujets crient vengeance, et nous n'hésitons pas à envoyer l'intégralité de notre marine sur le lieu du crime.
Le duc de Nagy-Aheuc n'a aucun mal à faire passer le financement d'une autre escadre de frégates rapides, et le comte zu Dunkelmath planifie le mouvement de nos troupes au Wurtemberg, maintenant que nos armées commencent à se remettre de la campagne contre l'Empire Ottoman. La France n'a qu'à bien se tenir!
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Magnifique victoire navale !
Au fait, cher Compte, j'ai de nouveau projets en stock sur lesquels j'aimerais votre avis, alors il y a cette proposition d'utiliser la Pechblende de Sankt-Joachimsthal pour faire une bombe que l'on propulserait avec un canon sur rail pour un résultat dont voici une image d'artiste :
Avec une arme pareille, nous dominerions le monde ! En plus, personne ne sait quoi en faire de cette Pechblende, autant lui trouver un usage...
Au fait, cher Compte, j'ai de nouveau projets en stock sur lesquels j'aimerais votre avis, alors il y a cette proposition d'utiliser la Pechblende de Sankt-Joachimsthal pour faire une bombe que l'on propulserait avec un canon sur rail pour un résultat dont voici une image d'artiste :
Avec une arme pareille, nous dominerions le monde ! En plus, personne ne sait quoi en faire de cette Pechblende, autant lui trouver un usage...
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Cette retraite n'est pas bon signe...von Aasen a écrit :Fin février 1854
Le retrait des armées s'opère lentement, difficilement. Les autorités ottomanes ne sont pas en état d'assurer un ravitaillement correct, et ils contrôlent strictement tout passage pavé ou ferroviaire.
Nos armées étaient aux portes de Constantinople, et nous voici en train de marcher de retour vers l Autriche...
(c'est normal que les régions soient sous contrôle ottoman ? Je croyais que tu les avais conquises, ce qui permettait également le passage de notre ravitaillement...)
Cette guerre dure depuis trop longtemps, et même si notre flotte a remporté un franc succès dans l Adriatique, les flottes marchandes restent sous menace et l armée française peut à tout instant arriver aux frontières...
question : si la paix est signée avec l ottoman, cela engendrait il une paix automatique avec les Français et les anglais ?
cela ne serait pas une mauvaise chose, car pendant ce temps; les puissances impérialistes, Prusse et Russie avancent leurs pions sans craindre intervention de la France et du Royaume Uni, empêtrées dans la guerre avec l Autriche Hongrie...
Rien ne nous empêcherait alors de repartir en guerre contre l ottoman d ici quelques années sans craindre une intervention extérieure, si toutefois les ottomans ne sont plus en alliance avec la France et le Royaume Uni (ce qui etait le cas je crois du fait de l event Guerre de Crimee...)
The King Rocks Da Place !!
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Comte von Greiffenau, je vous avais pourtant prévenu de tenir le prince Elviszörszkögtzkyszervar à l'écart de ce magasin d'imports russes, bien doté en alcools forts
Ce n'est pas du même calibre que le tokay, le voilà saoul comme une barrique qui traine à la Hofburg, demandant aux conseillers de Son Impériale Majesté pourquoi nous perdons la guerre contre les Ottomans, alors que cela fait plusieurs semaines que le traité de paix est là et que nous avons annexé l'Herzégovine!
Il n'empêche, même avec le sang mêlé d'éthanol, on ne peut s'empêcher de constater que le prince a une clarté d'analyse qui manque à beaucoup de ministères ... pendant que nous nous chamaillons avec la France (dont nous devrions être en état de contrer les armées, maintenant que l'Ottoman est en paix) et le Royaume-Uni, la Russie s'amuse en Suède et la Prusse sécurise quelques colonies en Afrique.
C'est une guerre que nous devons terminer rapidement, seulement ... comment faire? Le plan de campagne en Allemagne du Sud serait une option, quelques nouveaux succès sur mer une autre. Tous les deux ne sont pas sans risques, loin s'en faut!
Ce n'est pas du même calibre que le tokay, le voilà saoul comme une barrique qui traine à la Hofburg, demandant aux conseillers de Son Impériale Majesté pourquoi nous perdons la guerre contre les Ottomans, alors que cela fait plusieurs semaines que le traité de paix est là et que nous avons annexé l'Herzégovine!
Il n'empêche, même avec le sang mêlé d'éthanol, on ne peut s'empêcher de constater que le prince a une clarté d'analyse qui manque à beaucoup de ministères ... pendant que nous nous chamaillons avec la France (dont nous devrions être en état de contrer les armées, maintenant que l'Ottoman est en paix) et le Royaume-Uni, la Russie s'amuse en Suède et la Prusse sécurise quelques colonies en Afrique.
C'est une guerre que nous devons terminer rapidement, seulement ... comment faire? Le plan de campagne en Allemagne du Sud serait une option, quelques nouveaux succès sur mer une autre. Tous les deux ne sont pas sans risques, loin s'en faut!