Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
La double monarchie ne craint pas l'ours russe
Dans le pire des cas, on a encore une alliance défensive avec la Prusse active ...
Dans le pire des cas, on a encore une alliance défensive avec la Prusse active ...
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Si la France part dans des aventures à l'autre bout du monde, il y aura peut être moyen de lui coller une baffe opportuniste...
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Ouaip, quoiqu'il faudrait qu'une guerre soit déclenchée, pour l'instant la France ne fait que du bras de fer diplomatique, où elle paye ou gagner en prestige, sans qu'un soldat ne saigne.efelle a écrit :Si la France part dans des aventures à l'autre bout du monde, il y aura peut être moyen de lui coller une baffe opportuniste...
Les Prussiens eux, ont laissé plus de 80.000 hommes sur le terrain, c'est un poids qu'ils risquent de trainer avec eux un moment ...
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Début juillet 1851
Le Royaume-Uni est comme à son habitude occupé à consolider sa position en Inde. Opérations militaires, civiles, économiques, scientifiques ... tout y passe! Il faut dire qu'ils ont de la marge de manoeuvre, les îles britanniques sont pleinement développées, regorgent de ressources aussitôt expédiées via chemin de fer vers les ports qui les livreront dans le monde entier. Oui, nous sommes un peu jaloux ...
Plan Jean-Charles, première étappe! La première brique d'une usine de bien manufacturés est posée à Vienne!
Plus que trois usines et trois mines ...
Fin juillet 1851
Une avancée diplomatique! Le Bade et la Bavière signent des accords commerciaux avec nous, cela compensera les ignobles voyages qu'il a fallu faire dans ces régions reculées. Au moins, ils savent encore ce qu'est une bonne autocratie, il suffit de parler à deux personnes pour décider d'une affaire d'état.
Le coeur de l'Empire est en pleine croissance, les populations rurales sont attirées comme par magie par les grands centres industriels, qui offrent un travail certes dur, mais mieux payé qu'à la ferme.
Les XIVe et XVe corps d'armée sont prêts, leur utilité est cependant minime, car les autres puissances européennes ont redoublé d'efforts et gardent une certaine avance sur nos forces. Nous ne parvenons pas à prendre le dessus ...
Il tombe bien que le plan Jean-Charles aspire tous les capitaux privés, bien plus vite que les biens manufacturés. Le duc de Nagy-Aheuc en profite pour commander quelques charges de fusils, de sabres et d'uniformes, et me proposer d'en équiper une nouvelle troupe. Soit, la formation d'une division de cavalerie légère est ordonnée, tout comme celle de cinq régiments de réserve.
Début août 1851
Lorgnons donc un peu sur le conflit hispano-piémontais, qui se déroule à très petite flamme. Après des semaines de recherche et moultes pattes graissées, le comte von Efelleturm a enfin pu offrir une explication: les deux royaumes se livreraient querelle à cause de l'implantation coloniale en Tunisie, que tous deux souhaitent ardemment. Hélas, tous deux sont également très faibles militairement, et les voilà à se livrer des escarmouches dans le désert ...
Le ministre des finances ne sait plus que faire de tout l'argent qui s'accumule dans ses caves. Les réserves budgétaires atteindront bientôt deux millions de thalers, alors que l'édit impérial sur les réserves ne prévoit qu'un million de thalers pour parer à une guerre. Le baron Wolfram von Rehborn, homme aux talents les plus variés, propose de soutenir un industriel développant un nouveau de type de fusil, au canon rayé. Celà stabiliserait beaucoup le projectile tiré et contribuerait donc à la précision des armes. Adjugé! 50.000 thalers pour cette folie!
Fin août 1851
Le duché de Vallachie souhaite une visite d'état, le duc George Bibescu, bien affaibli depuis la révolution de 1848, veut passer en personne. Pourquoi pas, nous sommes toujours partants pour montrer un doigt d'honneur diplomatique à l'Empire Ottoman.
Enfin, la première usine de bien manufacturés financée par les soins de M. Budi-Budi ouvre ses portes. 4.000 tonnes de production bihebdomadaire peuvent en être attendus.
Plan Jean-Charles, second volet! Les usines de bien manufacturés sont de plus en plus chères, la faute aux conditions de crédits plus sévères, les instituts financiers pensent que le marché sera bientôt saturé et hésitent à prêter leur argent. Soit, ouvrons alors une usine de boîtes de conserves, il en faudra également, le produit est à la mode et les prérequis sont là, l'agriculture de l'Empire est en état de l'alimenter.
Début septembre 1851
Voyons ce que font les dissidents des jeunes États-Unis, depuis leur indépendance ils sont devenus plutôt muets. Le comte von Efelleturm me cherche quelques documents et journaux ... ah, ils essayent de soumettre leur continent pratiquement vide. Hum, toutes ces opportunités, la tête m'en tourne!
On dirait que le ministère de la guerre a un peu de retard, les corps d'armée qui ont renforcé l'armée de Vienne n'ont joué dans les statistiques qu'avec un certain délai. En tous cas, la course aux armements s'avère gagnable, en avant! Les capitaux privés sont en train de se remettre de notre derniére bordée d'investissements, il y a donc quelques usines de biens manufacturés à disposition pour équiper nos troupes. Un régiment d'artillerie, des pionniers, un hôpital mobile, des télégraphes ... que d'hommes!
J'aurais préféré un corps de cavalerie, mais nos réserves humaines sont au plus bas, les recrues se font attendre!
Fin septembre 1851
Le commerce en Méditerranée est en pleine expansion, ce serait parfait si notre flotte marchande ne serait complètement débordée par la tâche. Sa capacité de transport de 480.000 tonnes ne suffit plus, Emile-Richard Thrawn se frotte déjà les mains ... il faudra lui commander de nouveaux navires, l'industrie va y perdre un tas de capitaux privés ...
Et quelques régiments de réserve avec cela, merci ...
Le Royaume-Uni est comme à son habitude occupé à consolider sa position en Inde. Opérations militaires, civiles, économiques, scientifiques ... tout y passe! Il faut dire qu'ils ont de la marge de manoeuvre, les îles britanniques sont pleinement développées, regorgent de ressources aussitôt expédiées via chemin de fer vers les ports qui les livreront dans le monde entier. Oui, nous sommes un peu jaloux ...
Plan Jean-Charles, première étappe! La première brique d'une usine de bien manufacturés est posée à Vienne!
Plus que trois usines et trois mines ...
Fin juillet 1851
Une avancée diplomatique! Le Bade et la Bavière signent des accords commerciaux avec nous, cela compensera les ignobles voyages qu'il a fallu faire dans ces régions reculées. Au moins, ils savent encore ce qu'est une bonne autocratie, il suffit de parler à deux personnes pour décider d'une affaire d'état.
Le coeur de l'Empire est en pleine croissance, les populations rurales sont attirées comme par magie par les grands centres industriels, qui offrent un travail certes dur, mais mieux payé qu'à la ferme.
Les XIVe et XVe corps d'armée sont prêts, leur utilité est cependant minime, car les autres puissances européennes ont redoublé d'efforts et gardent une certaine avance sur nos forces. Nous ne parvenons pas à prendre le dessus ...
Il tombe bien que le plan Jean-Charles aspire tous les capitaux privés, bien plus vite que les biens manufacturés. Le duc de Nagy-Aheuc en profite pour commander quelques charges de fusils, de sabres et d'uniformes, et me proposer d'en équiper une nouvelle troupe. Soit, la formation d'une division de cavalerie légère est ordonnée, tout comme celle de cinq régiments de réserve.
Début août 1851
Lorgnons donc un peu sur le conflit hispano-piémontais, qui se déroule à très petite flamme. Après des semaines de recherche et moultes pattes graissées, le comte von Efelleturm a enfin pu offrir une explication: les deux royaumes se livreraient querelle à cause de l'implantation coloniale en Tunisie, que tous deux souhaitent ardemment. Hélas, tous deux sont également très faibles militairement, et les voilà à se livrer des escarmouches dans le désert ...
Le ministre des finances ne sait plus que faire de tout l'argent qui s'accumule dans ses caves. Les réserves budgétaires atteindront bientôt deux millions de thalers, alors que l'édit impérial sur les réserves ne prévoit qu'un million de thalers pour parer à une guerre. Le baron Wolfram von Rehborn, homme aux talents les plus variés, propose de soutenir un industriel développant un nouveau de type de fusil, au canon rayé. Celà stabiliserait beaucoup le projectile tiré et contribuerait donc à la précision des armes. Adjugé! 50.000 thalers pour cette folie!
Fin août 1851
Le duché de Vallachie souhaite une visite d'état, le duc George Bibescu, bien affaibli depuis la révolution de 1848, veut passer en personne. Pourquoi pas, nous sommes toujours partants pour montrer un doigt d'honneur diplomatique à l'Empire Ottoman.
Enfin, la première usine de bien manufacturés financée par les soins de M. Budi-Budi ouvre ses portes. 4.000 tonnes de production bihebdomadaire peuvent en être attendus.
Plan Jean-Charles, second volet! Les usines de bien manufacturés sont de plus en plus chères, la faute aux conditions de crédits plus sévères, les instituts financiers pensent que le marché sera bientôt saturé et hésitent à prêter leur argent. Soit, ouvrons alors une usine de boîtes de conserves, il en faudra également, le produit est à la mode et les prérequis sont là, l'agriculture de l'Empire est en état de l'alimenter.
Début septembre 1851
Voyons ce que font les dissidents des jeunes États-Unis, depuis leur indépendance ils sont devenus plutôt muets. Le comte von Efelleturm me cherche quelques documents et journaux ... ah, ils essayent de soumettre leur continent pratiquement vide. Hum, toutes ces opportunités, la tête m'en tourne!
On dirait que le ministère de la guerre a un peu de retard, les corps d'armée qui ont renforcé l'armée de Vienne n'ont joué dans les statistiques qu'avec un certain délai. En tous cas, la course aux armements s'avère gagnable, en avant! Les capitaux privés sont en train de se remettre de notre derniére bordée d'investissements, il y a donc quelques usines de biens manufacturés à disposition pour équiper nos troupes. Un régiment d'artillerie, des pionniers, un hôpital mobile, des télégraphes ... que d'hommes!
J'aurais préféré un corps de cavalerie, mais nos réserves humaines sont au plus bas, les recrues se font attendre!
Fin septembre 1851
Le commerce en Méditerranée est en pleine expansion, ce serait parfait si notre flotte marchande ne serait complètement débordée par la tâche. Sa capacité de transport de 480.000 tonnes ne suffit plus, Emile-Richard Thrawn se frotte déjà les mains ... il faudra lui commander de nouveaux navires, l'industrie va y perdre un tas de capitaux privés ...
Et quelques régiments de réserve avec cela, merci ...
- griffon
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Génial , l'iconographie a vraiment toujours été ton fort !
Ou as tu bien pu déniché cette merveille ?
Historiquement parlant cette image a du sens , quand on parle des répercussions des avancées technologiques sur l'art de la guerre
on pense au télégraphe , au canon rayé , aux déplacements ferroviaires , aux armes chargées par la culasse , à la vapeur , aux cuirassés et j'en passe
alors que rien de tout cela n'a eu l'importance de la boite de conserve !
Avec elle fini le besoin d'attendre le printemps pour entrer en campagne !
Ah , autre chose , on me dit que le Duc Aheuc a des sympathies pour la famille de Savoie au pouvoir en Piedmont ?
Mais je dis cela , je dis rien ......
Ou as tu bien pu déniché cette merveille ?
Historiquement parlant cette image a du sens , quand on parle des répercussions des avancées technologiques sur l'art de la guerre
on pense au télégraphe , au canon rayé , aux déplacements ferroviaires , aux armes chargées par la culasse , à la vapeur , aux cuirassés et j'en passe
alors que rien de tout cela n'a eu l'importance de la boite de conserve !
Avec elle fini le besoin d'attendre le printemps pour entrer en campagne !
Ah , autre chose , on me dit que le Duc Aheuc a des sympathies pour la famille de Savoie au pouvoir en Piedmont ?
Mais je dis cela , je dis rien ......
SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
- Boudi
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Oui j'aime bien ses illustrations aussi.
« Et c’est parti ! (Поехали! [Poïekhali!]) »
https://fr.pobediteli.ru/
Un petit calcul, et on s’en va !
https://fr.pobediteli.ru/
Un petit calcul, et on s’en va !
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Merci, on trouve de petites merveilles sur Google images et Pinterest, surtout en cherchant avec du vocabulaire anglais
Maintenant qu'on a pu voir les différents éléments de l'interface, je préfère varier un peu les plaisirs et rajouter des images historiques. Je n'étais pas trop chaud au départ mais j'ai fini par apprécier le style graphique de PoN, qui est très agréable.
Maintenant qu'on a pu voir les différents éléments de l'interface, je préfère varier un peu les plaisirs et rajouter des images historiques. Je n'étais pas trop chaud au départ mais j'ai fini par apprécier le style graphique de PoN, qui est très agréable.
Le duc de Nagy-Aheuc est hongrois, et un peu trop perméable aux idées d'unification nationale, dans ses mauvais moments Je lui offrirai une biographie de la dynastie des Habsbourgs pour renforcer son patriotismegriffon a écrit :Ah , autre chose , on me dit que le Duc Aheuc a des sympathies pour la famille de Savoie au pouvoir en Piedmont ?
Mais je dis cela , je dis rien ......
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Début octobre 1851
Pour pallier rapidement au manque de navires en Méditerranée, la moitié de la flotte des Caraïbes est rappellée vers les ports autrichiens. Évitons de trop fragiliser notre position dans les Amériques et envoyons des diplomates faire la cour aux potentats locaux. Une mission idéale pour Juan Maria Lopez-Olivares, mon demi-frère moyennement adoré, surnom "jmlo" car personne n'a envie d'apprendre son nom, même dans les casinos qu'il fréquente pourtant à outrance.
Des raids d'Apaches déstabilisent les régions frontalières des États-Unis, en voilà qui n'ont pas fini de pacifier l'Ouest sauvage ...
C'est la foire aux fusils! Le baron Wolfram von Rehborn en a encore trouvé un autre, le fusil Dreyse à chargement par culasse. Heureusement, son système de chargement innovant est compatible avec le principe des canons rayés que nous développons en parallèle, ouf!
Prochain dossier: nos parfaitement légitimes demandes territoriales. La Silésie (grrr, Guerre de Sept Ans, maudite sois-tu!), l'Allemagne du Sud (où sont les bon vieux temps d'hégémonie hispano-autrichienne?), la Herzégovine (mort à l'Ottoman), la Vallachie (mort à l'Ottoman bis) ainsi que la Saxe (pour se faire plaisir).
Il n'est pas encore temps de faire parler les armes, car un conflit entre la Sublime Porte et Peterhof s'annonce doucement. De plus, bien que la Prusse soit notre alliée, nous devons craindre les vélléités d'unification italiennes venant de Piémont-Sardaigne, soutenues peut-être par la France. Ne nous égarons donc pas encore à forger des demandes supplémentaires en Italie ou chercher un round de boxe avec l'Ottoman. Il ne manque qu'une réédition des frères Bandiera pour mettre le feu aux poudres.
Fin octobre 1851
Les tensions s'accroissent en Asie centrale, les journaux parlent du "great game" entre le Royaume-Uni et la Russie. L'objet de toutes les passions est l'Afghanistan, carrefour séculaire des cultures et clé indispensable au contrôle du Moyen- et de l'Extrême-Orient.
Un changement au plan Jean-Charles, rien que le second: nous envisageons la construction d'une usine de meubles, qui comptent également comme biens manufacturés. Problème: il faut du bois, nous devons donc investir en conséquence. M. Budi-Budi, qui nous manquait quelque peu, est convié au cours du menu suivant:
Nous arrondissons la tournée en ordonnant la levée des 7e et 8e divisions de cavalerie légère à Vienne.
Prost!
Début novembre 1851
L'offensive diplomatique a rencontré un certain succès, que de réponses positives à nos diplomates encigarettés! Seul l'incapable jmlo a failli, quelle honte pour la famille ...
Il est temps de jeter un regard critique sur nos imports et exports. On y voit un petit manque de charbon, qui pourrait s'avérer fatal à force. Nulle question d'importer une ressource aussi stratégique, il faut la produire sur le sol autrichien! C'est la nouvelle priorité du plan Jean-Charles, en sa troisième version.
Une mise à jour concernant les guerres prussiennes: rarement du mouvement, parfois une bataille à la volée. Toutes les armées prussiennes sont concentrées en Belgique. La paix est refusée par les nations attaquées, qui espèrent faire durer le scandale et forcer la Prusse à signer une paix blanche. Ce n'est pas trop le genre de la maison, pourtant ...
Fin novembre 1851
La paix! Entre l'Espagne et le Piémont-Sardaigne seulement, mais c'est un début. Les coups de coude coloniaux eux, continuent, je veux pour exemple la Tunisie déchirée entre les intérêts des grandes puissances.
La Prusse veut un accord commercial, soit, des clients ne font pas de mal. Dans la foulée, nous renouvellons le Bade et la Bavière de l'assurance de notre soutien infaillible en cas de crise.
Notre réaction rapide en Méditerranée a porté ses fruits. Une fois le goulot d'étranglement ôté, voilà pas moins de 831.000 tonnes de marchandises qui transitent par cette voie. Impressionant!
Les Prussiens ont instauré un dur régime d'occupation en Belgique et aux Pays-Bas, et le rythme monotone des fermiers locaux est désormais ponctué par des réquisitions incessantes. La grogne populaire croît, et l'on rencontre des francs-tireurs comme jadis en Espagne contre Napoléon. Le Luxembourg a chassé la garnison de fusiliers du Brandebourg et reprit temporairement le contrôle de ce duché.
Au niveau de l'économie, stagnation! Bon d'accord, une usine de biens manufacturés de M. Budi-Budi a ouvert en Moravie, mais l'accumulation de capitaux privés traine. Le comte von Greiffenau m'assiège depuis des mois avec ses théories d'économie libérale, et je finis par céder ... un peu, en baissant les impôts d'entreprises à 3%.
Début décembre 1851
Sir Frederick Arthur George Room a enfin de bonnes nouvelles: les capitaux nécessaires à la construction d'une mine ont été rassemblés. Elle ouvrira dans le bassin des Carpathes, particulièrement abondant en charbon.
Il est temps de faire une revue des troupes! L'académie thérésienne nous a envoyé un rapport du général comte von Stratte zu Kömsz sur l'inefficacité de notre commandement. En effet, les généraux rattachés aux armées principales n'améliorent pas la limite de commandement effective, et une organisation plus souple s'imposerait.
La nouvelle structure prévoit un noyau d'armée contenant de l'infanterie et toutes les troupes de soutien, autour duquel s'articulent des corps d'armées dirigés individuellement par des généraux à deux étoiles. Le rapport a de toute évidence été édité de nombreuses fois avant d'arriver au secrétariat impérial, négligence ou au contraire, assiduité pointilleuse? Voici en tous cas une carte montrant l'emplacement des armées, dont les pénalités de commandement n'excèdent nulle part 5%.
Dernière mesure, nous augmentons les quotas de produits pouvant être vendus sur le marché national en vue d'améliorer la circulation de capital privé. Cela concerne en premier lieu les textiles et l'agriculture.
Pour pallier rapidement au manque de navires en Méditerranée, la moitié de la flotte des Caraïbes est rappellée vers les ports autrichiens. Évitons de trop fragiliser notre position dans les Amériques et envoyons des diplomates faire la cour aux potentats locaux. Une mission idéale pour Juan Maria Lopez-Olivares, mon demi-frère moyennement adoré, surnom "jmlo" car personne n'a envie d'apprendre son nom, même dans les casinos qu'il fréquente pourtant à outrance.
Des raids d'Apaches déstabilisent les régions frontalières des États-Unis, en voilà qui n'ont pas fini de pacifier l'Ouest sauvage ...
C'est la foire aux fusils! Le baron Wolfram von Rehborn en a encore trouvé un autre, le fusil Dreyse à chargement par culasse. Heureusement, son système de chargement innovant est compatible avec le principe des canons rayés que nous développons en parallèle, ouf!
Prochain dossier: nos parfaitement légitimes demandes territoriales. La Silésie (grrr, Guerre de Sept Ans, maudite sois-tu!), l'Allemagne du Sud (où sont les bon vieux temps d'hégémonie hispano-autrichienne?), la Herzégovine (mort à l'Ottoman), la Vallachie (mort à l'Ottoman bis) ainsi que la Saxe (pour se faire plaisir).
Il n'est pas encore temps de faire parler les armes, car un conflit entre la Sublime Porte et Peterhof s'annonce doucement. De plus, bien que la Prusse soit notre alliée, nous devons craindre les vélléités d'unification italiennes venant de Piémont-Sardaigne, soutenues peut-être par la France. Ne nous égarons donc pas encore à forger des demandes supplémentaires en Italie ou chercher un round de boxe avec l'Ottoman. Il ne manque qu'une réédition des frères Bandiera pour mettre le feu aux poudres.
Fin octobre 1851
Les tensions s'accroissent en Asie centrale, les journaux parlent du "great game" entre le Royaume-Uni et la Russie. L'objet de toutes les passions est l'Afghanistan, carrefour séculaire des cultures et clé indispensable au contrôle du Moyen- et de l'Extrême-Orient.
Un changement au plan Jean-Charles, rien que le second: nous envisageons la construction d'une usine de meubles, qui comptent également comme biens manufacturés. Problème: il faut du bois, nous devons donc investir en conséquence. M. Budi-Budi, qui nous manquait quelque peu, est convié au cours du menu suivant:
Petites truites, frites au beurre.
Agneau sauté, aux petits-pois.
Biftecks hachés, pommes de terre.
Terrine de foie-gras.
à faire le nécessaire en Bohême.Agneau sauté, aux petits-pois.
Biftecks hachés, pommes de terre.
Terrine de foie-gras.
Nous arrondissons la tournée en ordonnant la levée des 7e et 8e divisions de cavalerie légère à Vienne.
Prost!
Début novembre 1851
L'offensive diplomatique a rencontré un certain succès, que de réponses positives à nos diplomates encigarettés! Seul l'incapable jmlo a failli, quelle honte pour la famille ...
Il est temps de jeter un regard critique sur nos imports et exports. On y voit un petit manque de charbon, qui pourrait s'avérer fatal à force. Nulle question d'importer une ressource aussi stratégique, il faut la produire sur le sol autrichien! C'est la nouvelle priorité du plan Jean-Charles, en sa troisième version.
Une mise à jour concernant les guerres prussiennes: rarement du mouvement, parfois une bataille à la volée. Toutes les armées prussiennes sont concentrées en Belgique. La paix est refusée par les nations attaquées, qui espèrent faire durer le scandale et forcer la Prusse à signer une paix blanche. Ce n'est pas trop le genre de la maison, pourtant ...
Fin novembre 1851
La paix! Entre l'Espagne et le Piémont-Sardaigne seulement, mais c'est un début. Les coups de coude coloniaux eux, continuent, je veux pour exemple la Tunisie déchirée entre les intérêts des grandes puissances.
La Prusse veut un accord commercial, soit, des clients ne font pas de mal. Dans la foulée, nous renouvellons le Bade et la Bavière de l'assurance de notre soutien infaillible en cas de crise.
Notre réaction rapide en Méditerranée a porté ses fruits. Une fois le goulot d'étranglement ôté, voilà pas moins de 831.000 tonnes de marchandises qui transitent par cette voie. Impressionant!
Les Prussiens ont instauré un dur régime d'occupation en Belgique et aux Pays-Bas, et le rythme monotone des fermiers locaux est désormais ponctué par des réquisitions incessantes. La grogne populaire croît, et l'on rencontre des francs-tireurs comme jadis en Espagne contre Napoléon. Le Luxembourg a chassé la garnison de fusiliers du Brandebourg et reprit temporairement le contrôle de ce duché.
Au niveau de l'économie, stagnation! Bon d'accord, une usine de biens manufacturés de M. Budi-Budi a ouvert en Moravie, mais l'accumulation de capitaux privés traine. Le comte von Greiffenau m'assiège depuis des mois avec ses théories d'économie libérale, et je finis par céder ... un peu, en baissant les impôts d'entreprises à 3%.
Début décembre 1851
Sir Frederick Arthur George Room a enfin de bonnes nouvelles: les capitaux nécessaires à la construction d'une mine ont été rassemblés. Elle ouvrira dans le bassin des Carpathes, particulièrement abondant en charbon.
Il est temps de faire une revue des troupes! L'académie thérésienne nous a envoyé un rapport du général comte von Stratte zu Kömsz sur l'inefficacité de notre commandement. En effet, les généraux rattachés aux armées principales n'améliorent pas la limite de commandement effective, et une organisation plus souple s'imposerait.
La nouvelle structure prévoit un noyau d'armée contenant de l'infanterie et toutes les troupes de soutien, autour duquel s'articulent des corps d'armées dirigés individuellement par des généraux à deux étoiles. Le rapport a de toute évidence été édité de nombreuses fois avant d'arriver au secrétariat impérial, négligence ou au contraire, assiduité pointilleuse? Voici en tous cas une carte montrant l'emplacement des armées, dont les pénalités de commandement n'excèdent nulle part 5%.
Dernière mesure, nous augmentons les quotas de produits pouvant être vendus sur le marché national en vue d'améliorer la circulation de capital privé. Cela concerne en premier lieu les textiles et l'agriculture.
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Une mine ! Excellent investissement à la rentabilité assurée. En plus cela disciplinera les mômes des Carpathes avec leurs mœurs étranges et leur langue peu ragoutante. Leurs ingénieurs et porions seront autrichiens comme à l'armée. Un double bénéfice donc
L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde
Frédéric Bastiat
Bien des gens qui se considèrent très au-dessus des aberrations du nazisme et qui en haïssent très sincèrement toutes les manifestations, travaillent en même temps pour des idéaux dont la réalisation mènerait tout droit à cette tyrannie abhorrée
Friedrich Hayek
Frédéric Bastiat
Bien des gens qui se considèrent très au-dessus des aberrations du nazisme et qui en haïssent très sincèrement toutes les manifestations, travaillent en même temps pour des idéaux dont la réalisation mènerait tout droit à cette tyrannie abhorrée
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
von Aasen a écrit : Il n'est pas encore temps de faire parler les armes, car un conflit entre la Sublime Porte et Peterhof s'annonce doucement. De plus, bien que la Prusse soit notre alliée, nous devons craindre les vélléités d'unification italiennes venant de Piémont-Sardaigne, soutenues peut-être par la France. Ne nous égarons donc pas encore à forger des demandes supplémentaires en Italie ou chercher un round de boxe avec l'Ottoman. Il ne manque qu'une réédition des frères Bandiera pour mettre le feu aux poudres.
Une mise à jour concernant les guerres prussiennes: rarement du mouvement, parfois une bataille à la volée. Toutes les armées prussiennes sont concentrées en Belgique. La paix est refusée par les nations attaquées, qui espèrent faire durer le scandale et forcer la Prusse à signer une paix blanche. Ce n'est pas trop le genre de la maison, pourtant ...
Quels risques pour l Autriche en cas de tentative d'unification Italienne ?
Sinon, avec les guerres contre les Pays Bas et la Belgique, la Prusse ne subit pas un malus diplomatique, genre Bad Boy comme dans EU ?
The King Rocks Da Place !!
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Je suis pas sur qu'ils apprendront l'autrichien dans les mines, mais du moins les approvisionnement seront surs!rooom a écrit :Une mine ! Excellent investissement à la rentabilité assurée. En plus cela disciplinera les mômes des Carpathes avec leurs mœurs étranges et leur langue peu ragoutante. Leurs ingénieurs et porions seront autrichiens comme à l'armée. Un double bénéfice donc
Si unification il y a, nous aurons un ennemi de taille qui nous hait à nos portes. De plus, le casus belli permanent est assuré, car je compte bien garder la Lombardie et la Vénétie sous la houlette autrichienne. Au-dela du prestige, il y a de belles industries et quelques-uns de nos rares ports dans ces régions. Je préfère donc une ribambelle d'états italiens ridicules à un royaume unifiéElvis a écrit :von Aasen a écrit : Il n'est pas encore temps de faire parler les armes, car un conflit entre la Sublime Porte et Peterhof s'annonce doucement. De plus, bien que la Prusse soit notre alliée, nous devons craindre les vélléités d'unification italiennes venant de Piémont-Sardaigne, soutenues peut-être par la France. Ne nous égarons donc pas encore à forger des demandes supplémentaires en Italie ou chercher un round de boxe avec l'Ottoman. Il ne manque qu'une réédition des frères Bandiera pour mettre le feu aux poudres.
Une mise à jour concernant les guerres prussiennes: rarement du mouvement, parfois une bataille à la volée. Toutes les armées prussiennes sont concentrées en Belgique. La paix est refusée par les nations attaquées, qui espèrent faire durer le scandale et forcer la Prusse à signer une paix blanche. Ce n'est pas trop le genre de la maison, pourtant ...
Quels risques pour l Autriche en cas de tentative d'unification Italienne ?
Sinon, avec les guerres contre les Pays Bas et la Belgique, la Prusse ne subit pas un malus diplomatique, genre Bad Boy comme dans EU ?
Concernant la Prusse, il n'y a pas de bad boy, juste des régions à intérêts prioritaires. La France par exemple a désormais un casus belli permanent contre la Prusse, tant qu'elle occupe le Luxembourg (qui fait partie de la Belgique dans le jeu), car la France revendique cette région. Un casus belli est très difficile à "forger", et cela affecte considérablement les relations. Prusse et France seront ennemis jurés tant que la situation durera.
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Un conseil , n'oublie pas ta devise : Bella gerant alii, tu felix Austria nube
Les autres peuvent utiliser canons et fusils pour appuyer leur puissance ,
mais ce qui a fait la force des Habsbourg c'est , pardonne moi l'expression , l'utilisation de leur b..e et de leur c.l !
Les autres peuvent utiliser canons et fusils pour appuyer leur puissance ,
mais ce qui a fait la force des Habsbourg c'est , pardonne moi l'expression , l'utilisation de leur b..e et de leur c.l !
SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
On est un peu dans l'impasse au 19e de ce côté, le temps des héritages est terminé!
Je ne peux pas me permettre de jouer belliciste, mais j'essayerai d'exploiter au max les situations qui s'offrent. Les Français ne vont pas négocier pour l'unification italienne, ils vont faire parler la poudre, et nous devrons êtres préparés!
Je ne peux pas me permettre de jouer belliciste, mais j'essayerai d'exploiter au max les situations qui s'offrent. Les Français ne vont pas négocier pour l'unification italienne, ils vont faire parler la poudre, et nous devrons êtres préparés!
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Fin décembre 1851
Les Piémontais continuent à charger des noises à l'Espagne, et les tensions remontent à la suite d'un incident diplomatique majeur. Qu'importe, notre souci actuel, c'est la marine ... le commerce de Méditerranée est tellement florissant qu'il va nous falloir de nouveaux navires marchands, encore! Et puis, le plan Jean-Charles me parait dépassé. À la poubelle! Il y a suffisament de biens manufacturés, c'est la marine et l'agriculture qui ont besoin de capitaux. Les mesures visant à vivifer le marché intérieur ont obtenu des résultats probants, il faut garder ce cap pour multiplier les effets. Les frères Kiesling viennent d'ouvrir leur manufacture textile par exemple, très bien!
En attendant les prochains investissements privés, une académie de la marine est mise en construction à Trieste.
Le comte von Druss zu Dharan nous enjoint de subventionner les imports de charbon, cela fera baisser l'inflation et augmenter les stocks. Soit.
Que font les Budi-Budi et autres Room? Il nous faut des capitaux!
Début janvier 1852
On ne s'ennuye pas en Europe, l'Empire Ottoman attaque la Grèce! Ont-ils bien calculé leur coup? La Russie envoie une note de protestation bien salée à Istanbul, et nos diplomates ne sont pas en reste sur ce point non plus.
Le protocolle de Londres établit un équilibre précaire entre le Danemark et le Holstein. La Prusse et nous-mêmes observons de près les agissements danois dans cet état allemand.
Une tournée diplomatique s'annonce, les relations sont au beau fixe avec la Russie et la Prusse. Les états allemands mineurs sont comblés de miel diplomatique, et la Vallachie obtient de nous un traité de soutien défensif pour lui éviter le même sort que la Grèce.
La flotte reçoit ses premiers nouveaux navires de guerre depuis notre ascension au pouvoir. Une escadre lourde flambant neuve! Le SS Adria sera la perle de cette formation.
Rappellons-nous des grèves qui avaient éclaté en Hongrie. La région produit beaucoup de biens alimentaires, que nous comptions favoriser. Faisons d'une pierre deux coups: avec de nouveaux chemins de fer, l'armée pourra bien plus rapidement s'y déployer, et l'efficacité économique sera également meilleure.
Fin janvier 1852
Le comte von Efelleturm m'a gravement déçu: il a oublié de me signaler que nous aurions pu intervenir en faveur de la Grèce! Grave manquement! Nous pouvons toujours attaquer les Ottomans, mais seulement pour leur contester le Dobrudja, à la bonne heure. Pendant ce temps, la France obtient un casus belli contre la Prusse en raison de son occupation du Luxembourg. Les journalistes s'échauffent, parlent de pacifisme inconsidéré et enjoignent leurs gouvernements de faire montre de leur force. Nous sommes assis sur un baril de poudre ...
Début février 1852
Le conflit helléno-ottoman dégénère! La Russie a déclaré la guerre à la Sublime Porte et a annoncé vouloir marcher jusqu'à Istanbul pour y établir la suprématie orthodoxe. La Grande-Bretagne et la France, inquiets de voir la Russie développer des intérêts en Méditerranée, réagissent immédiatement et soutiennent l'Empire Ottoman militairement.
Et nous? Regardons comment ce conflit se développera, et nous préparons au pire. L'armée von Hesse est redéployée de Vienne vers Trieste, près de la Herzégovine. Un peu tard il est vrai, un dépôt est mis en construction à Peterwardein pour soutenir de futures opérations chez nos ennemis des Balkans.
Fin février 1852
Nous avons la possibilité de nous porter au secours de la Russie, mais est-ce bien sage? Nous ne pourrions rien faire contre la France et la Grande-Bretagne du fait de notre modeste flotte, seulement contre l'Empire Ottoman, qui n'est lui pas une grande menace. Malgré les cris outrés du duc de Nagy-Aheuc, nous restons neutres ... pour l'instant.
Il y a d'autres opportunités que celles qui occupent les porteurs de médailles. Les besoins de l'armée étant largement couverts, nous nous lançons dans l'export de ravitaillement militaire. De la botte au pansement, tout y est, au meilleur offrant!
La flotte commerciale de Méditerranée obtient du renfort, l'armateur Emile-Richard Thrawn a beau être un sacré loustic, il sait y faire en construction navale.
Le comte von Greiffenau m'a une fois de plus pris à part pour m'exposer ses idées d'essort économique. En effet, selon lui il faut produire les marchandises dont rêvent ceux qui ont de l'argent, donc la noblesse et la bourgeoisie. Des produits de luxe en somme, joaillerie, petites tabatières exquises, porte-cigares dorés, meubles de bois d'ébène aux intarsias majesteuses ... Je me laisse convaincre et envoie un télégramme mielleux à M. Budi-Budi, semble-t-il très occupé par les maitresses qu'il entretient maintenant que ses usines tournent. Un dîner copieux ...
... suffira à le convaincre. Une nouvelle manufacture en Moravie, donc! Et il faudra penser à ouvrir une nouvelle scierie pour compenser la demande en bois accrue qui s'annonce.
À noter que la manufacture de soie en Vénétie, sous la férule de Buzzo Fulmine, a commencé sa production et jette ses habits terriblement à la mode sur le marché autrichien!
Les Piémontais continuent à charger des noises à l'Espagne, et les tensions remontent à la suite d'un incident diplomatique majeur. Qu'importe, notre souci actuel, c'est la marine ... le commerce de Méditerranée est tellement florissant qu'il va nous falloir de nouveaux navires marchands, encore! Et puis, le plan Jean-Charles me parait dépassé. À la poubelle! Il y a suffisament de biens manufacturés, c'est la marine et l'agriculture qui ont besoin de capitaux. Les mesures visant à vivifer le marché intérieur ont obtenu des résultats probants, il faut garder ce cap pour multiplier les effets. Les frères Kiesling viennent d'ouvrir leur manufacture textile par exemple, très bien!
En attendant les prochains investissements privés, une académie de la marine est mise en construction à Trieste.
Le comte von Druss zu Dharan nous enjoint de subventionner les imports de charbon, cela fera baisser l'inflation et augmenter les stocks. Soit.
Que font les Budi-Budi et autres Room? Il nous faut des capitaux!
Début janvier 1852
On ne s'ennuye pas en Europe, l'Empire Ottoman attaque la Grèce! Ont-ils bien calculé leur coup? La Russie envoie une note de protestation bien salée à Istanbul, et nos diplomates ne sont pas en reste sur ce point non plus.
Le protocolle de Londres établit un équilibre précaire entre le Danemark et le Holstein. La Prusse et nous-mêmes observons de près les agissements danois dans cet état allemand.
Une tournée diplomatique s'annonce, les relations sont au beau fixe avec la Russie et la Prusse. Les états allemands mineurs sont comblés de miel diplomatique, et la Vallachie obtient de nous un traité de soutien défensif pour lui éviter le même sort que la Grèce.
La flotte reçoit ses premiers nouveaux navires de guerre depuis notre ascension au pouvoir. Une escadre lourde flambant neuve! Le SS Adria sera la perle de cette formation.
Rappellons-nous des grèves qui avaient éclaté en Hongrie. La région produit beaucoup de biens alimentaires, que nous comptions favoriser. Faisons d'une pierre deux coups: avec de nouveaux chemins de fer, l'armée pourra bien plus rapidement s'y déployer, et l'efficacité économique sera également meilleure.
Fin janvier 1852
Le comte von Efelleturm m'a gravement déçu: il a oublié de me signaler que nous aurions pu intervenir en faveur de la Grèce! Grave manquement! Nous pouvons toujours attaquer les Ottomans, mais seulement pour leur contester le Dobrudja, à la bonne heure. Pendant ce temps, la France obtient un casus belli contre la Prusse en raison de son occupation du Luxembourg. Les journalistes s'échauffent, parlent de pacifisme inconsidéré et enjoignent leurs gouvernements de faire montre de leur force. Nous sommes assis sur un baril de poudre ...
Début février 1852
Le conflit helléno-ottoman dégénère! La Russie a déclaré la guerre à la Sublime Porte et a annoncé vouloir marcher jusqu'à Istanbul pour y établir la suprématie orthodoxe. La Grande-Bretagne et la France, inquiets de voir la Russie développer des intérêts en Méditerranée, réagissent immédiatement et soutiennent l'Empire Ottoman militairement.
Et nous? Regardons comment ce conflit se développera, et nous préparons au pire. L'armée von Hesse est redéployée de Vienne vers Trieste, près de la Herzégovine. Un peu tard il est vrai, un dépôt est mis en construction à Peterwardein pour soutenir de futures opérations chez nos ennemis des Balkans.
Fin février 1852
Nous avons la possibilité de nous porter au secours de la Russie, mais est-ce bien sage? Nous ne pourrions rien faire contre la France et la Grande-Bretagne du fait de notre modeste flotte, seulement contre l'Empire Ottoman, qui n'est lui pas une grande menace. Malgré les cris outrés du duc de Nagy-Aheuc, nous restons neutres ... pour l'instant.
Il y a d'autres opportunités que celles qui occupent les porteurs de médailles. Les besoins de l'armée étant largement couverts, nous nous lançons dans l'export de ravitaillement militaire. De la botte au pansement, tout y est, au meilleur offrant!
La flotte commerciale de Méditerranée obtient du renfort, l'armateur Emile-Richard Thrawn a beau être un sacré loustic, il sait y faire en construction navale.
Le comte von Greiffenau m'a une fois de plus pris à part pour m'exposer ses idées d'essort économique. En effet, selon lui il faut produire les marchandises dont rêvent ceux qui ont de l'argent, donc la noblesse et la bourgeoisie. Des produits de luxe en somme, joaillerie, petites tabatières exquises, porte-cigares dorés, meubles de bois d'ébène aux intarsias majesteuses ... Je me laisse convaincre et envoie un télégramme mielleux à M. Budi-Budi, semble-t-il très occupé par les maitresses qu'il entretient maintenant que ses usines tournent. Un dîner copieux ...
Soupe à la paysanne.
Poulets frits, sauce tomate.
Aloyau braisé, au jus.
Légumes.
Salade de homard.
Pluviers rôtis, au jus.
Cresson de fontaine.
Flamri de semoule.
Dessert, compote.
Poulets frits, sauce tomate.
Aloyau braisé, au jus.
Légumes.
Salade de homard.
Pluviers rôtis, au jus.
Cresson de fontaine.
Flamri de semoule.
Dessert, compote.
... suffira à le convaincre. Une nouvelle manufacture en Moravie, donc! Et il faudra penser à ouvrir une nouvelle scierie pour compenser la demande en bois accrue qui s'annonce.
À noter que la manufacture de soie en Vénétie, sous la férule de Buzzo Fulmine, a commencé sa production et jette ses habits terriblement à la mode sur le marché autrichien!
- griffon
- Empereur Intergalactique
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- Enregistré le : mer. août 18, 2004 5:26 pm
- Localisation : Brest
Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe
Joue à fond la carte de la papauté ! Ce n'est certainement pas la curie de Rome qui va encourager les chimères d'unité Italiennes
ni celles de l'unité Allemande .....
C'est la clef d'un avenir lumineux pour L'AH que de briser dans l’œuf toutes tentatives d'unification de ces deux "ensembles"
l'état nation est ton ennemi !
ni celles de l'unité Allemande .....
C'est la clef d'un avenir lumineux pour L'AH que de briser dans l’œuf toutes tentatives d'unification de ces deux "ensembles"
l'état nation est ton ennemi !
SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien