Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

[von Aasen]

Attends de voir la suite

[griffon]

j'espère que cette suite nous entraîne sur la voie de l'apaisement , de la paix

avec finesse , sagesse et diplomatie !

[von Aasen]

Début mars 1852

Les Russes ne dorment pas! Aussitôt la guerre déclarée, le Grand Prince Konstantin Nikolaievitch a foncé vers Istanbul et mené une rude bataille contre la flotte ottomane, qui a subit de lourdes pertes. Le détroit du Bosphore est en mains slaves, le commerce ennemi muselé.

Qu'importe, la vie continue! Une nouvelle mode se répand, celle des petites visites dans les villes environnantes, voire dans des régions proches. Le chemin de fer change les moeurs ...

Notre armée patine, rien que pour aller à Trieste, en temps de paix ... apparemment, transporter l'artillerie légère à travers des montagnes est une tâche ardue. Tiens donc. C'est le moment d'étendre largement les réserves: infanterie, cavalerie, artillerie, soutiens, tout y passe!

Comme prévu, les capitaux pour une nouvelle scierie sont libérés. La province d'Erzgebirge en profitera, car elle sera bientôt reliée au réseau ferroviaire central.

Fin mars 1852

Les Français graissent copieusement la patte de divers chefs de tribus pour s'assurer de l'influence. Elle est belle, l'oeuvre civilisatrice!

Faisons le point sur nos imports et exports. Nous exportons trois produits régulièrement: des joyaux de Bohême, des vêtements de diverses manufactures, ainsi que du ravitaillement militaire. Nous importons en premier lieu des denrées alimentaires d'un peu partout, ainsi que quelques produits exotiques des Caraïbes et de la teinture de Prusse. La balance commerciale était longtemps excédentaire, puis plusieurs mois déficitaire, pour être actuellement équilibrée.

Il conviendrait donc d'augmenter la production agricole pour éviter de devoir trop importer. Deuxième observation, la difficulté particulière de l'armée von Heß à passer les montagnes autrichiennes incite à enfin aborder la liaison entre Vénétie et Krain.

Pour ces deux projets, il faudra du capital et des biens manufacturés en masse. Les seconds ne sont pas le problème, le capital bien plus ... l'infrastructure en montagne a un prix exorbitant, et nos ingénieurs devront faire montre de prouesses pour attaquer ce projet inédit. La planification est mise en marche, reste à rassembler les ressources ... et ce sans compter notre manque de charbon.


Début avril 1852

Nos alliés russes font utilisation de leur droit de passage, et ce sont des forces importantes qui défilent à Lemberg. Le Tsar Nicolas Ier en personne commande une troupe composée de grenadiers, tireurs de ligne, sapeurs, cosaques, dragons, cuirassiers ... que de monde!

La liaison Pilsen-Karlsbad est désormais assurée, l'empereur pourra aller en cure beaucoup plus confortablement, et le comte von Efelleturm faire des allers-retours entre sa villa et son bureau plus simplement aussi.

Nouvelles du bout du monde: l'Empire de Chine se dissout lentement, au gré des rébellions et des pressions européennes.

Fin avril 1852

Notre casus belli contre la France et le Royaume-Uni a fini par expirer, et les nations de rang medisent de notre passivité pendant que nos alliés théoriques de l'Empire de Russie bataillent sévèrement sur mer, et bientôt sur terre. Le prestige de l'Autriche fond comme neige au soleil ...

Les esprits se calmeront-ils désormais? Je l'espère, car il reste beaucoup à faire pour notre économie. La scierie près de Königgratz est terminée, de nombreux ouvriers y ont trouvé de bons emplois, il nous faut plus d'investissements similaires!

Nous avons un nouveau ministre des affaires étrangères, Karl Ferdinand von Buol. Une tare en administration, un talent très discret en ce qui concerne la diplomatie, et très peu d'ambitions impérialistes. Cependant, c'est un fin escrimeur et l'arrière-grand-cousin d'une famille influente de la cour, ce qui compense largement les manques précédents. Il lui manque juste une belle moustache.

Début mai 1852

La pression augmente encore pour que nous nous déclarions en faveur de notre allié russe. Il va falloir franchir le pas, et rapidement, sous peine de devenir la risée de l'Europe. L'armée von Heß longe la côte dalmate pour s'assurer une bonne position de départ contre les Ottomans.

Sur un tout autre ton, nous apprenons que l'Autriche peut se féliciter d'un homme d'affaires de génie, Alfred Leaz. Il aurait conclu une affaire du tonnerre, 70 tonnes d'opium pour seulement 75.000 thalers! Euh, fantastique, il parait que c'est à la mode dans les cercles avisés ...

La manufacture de biens à Vienne est terminée, re-fantastique! C'est M. Budi-Budi et ses collègues qui nagent dans l'or, on va voir ce qu'ils diront lorsque notre flotte commerciale va se faire démolir par les Britons.

D'autant plus que les pièces maîtresses de notre marine sont loin d'être terminées. Le SMS Kaiser nécessitera encore de nombreux mois avant de terroriser les mers avec son moteur à vapeur intégré, ses 16 canons de 60 livres, 74 canons de 30 livres et 2 canons de 24 livres ...

[stratcom]

Les choses sérieuses commencent.

[von Aasen]

Pas le choix, 400 points de prestige dans les dents, et si j'ai bien compris, rebelote si je m'obstine à rester neutre

Je fais une partie avec la Russie en parallèle pour approfondir le côté militaire et voir comme l'IA réagit en général. Je vais probablement avoir de sérieux problèmes de ravitaillement dans les Balkans, faute d'avoir construit des dépôts de niveau 3 dans mes provinces frontalières ...

[griffon]

Ferais tu passer ton prestige avant la paix des peuples ? ,

[von Aasen]

La paix est un idéal trompeur, comte. L'honneur est la pierre angulaire de notre action, et bien des fois la raison d'état requiert le conflit armé pour imposer la volonté de notre souverain l'Empereur François-Joseph, et, à travers lui, celle de notre nation.

Et puis, le prestige est l'indicateur de victoire du jeu, qui accumule le plus de prestige a gagné, je ne vais pas laisser mes VP s'évanouir comme ça

[Boudi]

La pression augmente encore pour que nous nous déclarions en faveur de notre allié russe. Il va falloir franchir le pas, et rapidement, sous peine de devenir la risée de l'Europe. L'armée von Heß longe la côte dalmate pour s'assurer une bonne position de départ contre les Ottomans.

• Les affaires sérieuses commencent.

Tout de même. On a failli attendre.

[griffon]

Et puis, le prestige est l'indicateur de victoire du jeu, qui accumule le plus de prestige a gagné, je ne vais pas laisser mes VP s'évanouir comme ça

Pourquoi te laisser impressionner par les "diktats" du concepteur , méprise tes VP , ignore les et offre nous une saga historique de grande ampleur !

Ce n'est pas la gagne qui compte dans un jeu d'histoire , ce qui compte c'est le spectacle !

[Elvis]

Ferais tu passer ton prestige avant la paix des peuples ? ,

Agent pacifiste à la solde de Paris



Il est temps de faire payer les Ottomans pour les siècles d'affront qu'ils nous ont fait subir !

[von Aasen]

Tout de même. On a failli attendre.

L'air de rien, on est à deux ans et demie ingame seulement

Et puis, le prestige est l'indicateur de victoire du jeu, qui accumule le plus de prestige a gagné, je ne vais pas laisser mes VP s'évanouir comme ça

Pourquoi te laisser impressionner par les "diktats" du concepteur , méprise tes VP , ignore les et offre nous une saga historique de grande ampleur !

Ce n'est pas la gagne qui compte dans un jeu d'histoire , ce qui compte c'est le spectacle !

Ha oui mais je ne veux pas faire de sur-place, la gloire autrichienne doit rayonner au-delà des Carpathes et du Tessin

Ferais tu passer ton prestige avant la paix des peuples ? ,

Agent pacifiste à la solde de Paris



Il est temps de faire payer les Ottomans pour les siècles d'affront qu'ils nous ont fait subir !

Et au passage, faire payer les napoléonistes aussi, leurs humiliations sont encore plus fraiches

[von Aasen]

Télégrammes pour Londres, Paris, Istanbul: les déclarations de guerre filent. Les dragons impériaux convergent vers les plaines hongroises, l'armée von Heß et la 3e armée resserrent l'étreinte autour de l’Herzégovine. Soldats et officiers restent l'arme aux pieds en Vénétie comme en Bohême, prêts à toute éventualité.

Qui sortira vainqueur de ce gigantesque bras de fer?


Fin mai 1852

Une série de dépôts militaires est mise en construction dans tout l'Empire. Il faudra bien six mois pour les terminer, mais mieux vaut tard que jamais! Le ministère de la guerre organise le stockage de munitions, vêtements divers et variés, wagons, médicaments, outils ... tout ce qu'il faut pour maintenir une armée à flot!

La marine marchande essuye quelques escarmouches en Méditerranée et au large des côtes nord-américaines. Les pertes sont pratiquement inexistantes, nos gaillards tiennent bon!

Cette guerre commence sous de mauvais auspices: le prince Schwarzenberg succombe à une attaque cérébrale. Le nouveau ministre-président s'appelle von Buol, et comme on l'a vu, ce n'est pas une flèche ...

Au moins, l'économie tourne rond et nous pouvons enfin inviter M. Budi-Budi à amorcer la construction de chemins de fer à Laibach. Pendant que les soldats marchent dans la boue des averses printanières, nous nous accordons sur ce projet au cours d'un met particulier:

Bouillabaisse de poisson de mer.
Omelette au thon mariné.
Sardines farcies, aux épinards.
Macaroni au gratin.

Le comte von Greiffenau m'a pris à part durant le café de l'après-midi, et m'a enjoint de vitaliser le commerce intérieur en assignant des quotas de marchandises au marché national. Je m'exécute, les biens communs et de luxe, ainsi que la nourriture sont désormais vendus à l'intérieur de nos frontières en priorité. De plus, les exports de nourriture exotique sont augmentés pour contenter la population.

À cette occasion, le chef du secrétariat aux affaires commerciales de Sa Majesté. M. Chaudard, a exprimé sa surprise quand à nos plans de renforcer l'agriculture. En effet, l'essentiel des produits agricoles finirait dans les usines de boîte de conserves de M. Budi-Budi, et nous n'avons de fait pas de besoin d'importer de nourriture, si ce n'est pour augmenter cette production. Damnation! Et nous qui pensions que nous n'étions pas autonomes! Nous en profitons pour rayer ces imports, et augmenter les exports de munitions, qui sont en large surplus nonobstant la guerre.

Le plan de guerre est pleinement offensif. L'armée von Heß entrera en Herzégovine, la 3e armée ayant ordre de pousser jusqu'à Sofia si elle ne rencontre pas de résistance. La cavalerie couvre l'intégralité des Balkans. Aucune armée ottomane n'est encore en vue.

Début juin 1852

L'armée von Heß pénètre en Herzégovine, et écrase le misérable corps de recrues bosniaques qui a le malheur de se mettre en travers de son chemin.

La chance sourit à nos troupes, qui profitent du beau temps pour passer rapidement tous les points critiques de la région. Aucun pont n'a eu le temps d'être endommagé, la population n'est pas hostile, sans pour autant tomber dans l'enthousiasme à la vue des uniformes blancs et gris. Les routes sont passables, la 3e armée est déjà à Sofia.

C'est une débâcle pour la Sublime Porte! Seul un misérable régiment de bachibouzouks fait mine de résister, mais quelle chance a-t-il face à notre cavalerie? Les régiments d'uhlans "Clam-Gallas" et "Archiduc Ferdinand Maximilien", ainsi que les hussards des régiments "Prinz von Preußen" et "König von Bayern" n'en feront qu'une bouchée.

Il faut pousser l'avantage de la surprise! Le général von Haynau reçoit l'ordre impératif de faire tomber Sofia au moyen d'un assaut frontal, la ville n'étant pas fortifiée et la garnison rachitique. Seul force de poids à l'horizon: quelques brigades anglaises et galloises, le gros du corps expéditionnaire britannique restant cantonné à Istanbul, où l'intendance de marine essaye plus mal que bien de gérer le chaos incroyable généré par le débarquement précipité de 100 000 hommes.

On notera que le Dobroudja est tombé en mains russes, bien qu'il ne s'agisse que de l'offensive de quelques bataillons éparses ayant eu un peu de chance. La prise de Sarajevo a été fêtée de manière appropriée à Vienne, les journaux sont remplis de louanges et d'appels au patriotisme.

Au niveau intérieur, les mines d'Ostrava ont commencé l'extraction de houille. L'expansion rapide du réseau ferroviaire a fait exploser la demande, les locomotives ont faim!

Les conseils du comte von Greiffenau portent leurs fruits plus rapidement que prévu, et ce au sens propre du terme. Les marchés de Trieste regorgent de papayes et de bananes, les trains sont remplis de denrées venues du nouveau monde, un miracle de la technologie moderne! L'activité économique explose, passant de 677 000 à 835 000 couronnes bihebdomadaires!

Fin juin 1852

Les Ottomans encaissent du plomb en quantité. L'assaut de Sofia a été précédé par un bombardement intense, sans égards pour les stocks de munitions. La ville en feu a opposé une courte et vaine résistance, les échanges de tirs ont cessé rapidement. Malgré ces circonstances favorables, les tirs de la garnison nous ont couté environ 2000 hommes.

La 3e armée qui a mené l'assaut reste opérationnelle, accuse cependant des stocks de ravitaillement en descente rapide. Une pause serait sage, le temps d'acheminer le nécessaire et laisser le reste des armées d'attaque approcher et couvrir les flancs. L'objectif à moyen terme sera de sécuriser les ports grecs pour nous ouvrir la possibilité de ravitailler par mer.

L'usine de conserves de Vienne prend du service, tout comme l'académie de la marine impériale à Trieste. Encore un peu échaudé suite à cette affaire de produits agricoles, je boude M. Budi-Budi et offre à Sir Arthur Room de construire les chemins de fer vers Koniggrätz. Nous nous entretenons de sa cousine, qui désespère de trouver un mari convenable. De la conversation tout à fait supportable grâce au repas qui suit:

Bouillon clair, au riz.
Bouchées à la Reine.
Fricandeau glacé.
Petits-pois.
Pigeons farcis, au jus.
Salade mêlée.
Terrine de perdreaux.
Biscuit à la crème fouettée.
Dessert.

[griffon]

Et quels sont nos buts de guerre ?

[Azerty]

Même si les progrès sont foudroyants et les forces adverses au pire entravé par le ravitaillement défaillant, ce n'est pas un peu aventureux, voir dangereux de se lancer face à cette coalition français-anglais-ottoman ? Ne risque t'on pas de voir non seulement la flotte envoyé par le fond mais aussi les français défiler à Vienne pour la première fois depuis 60 ans ?
Et ne risque t'on pas aussi de voir le Piémont et la Prusse en profiter ?

[von Aasen]

Et quels sont nos buts de guerre ?

Pour les Ottomans: piquer l'Herzégovine (revendication territoriale autrichienne). Pour attendre un Warscore suffisant, cela passera probablement par une occupation d'Istanbul.
Pour Français et Anglais: paix blanche nous permettant de sortir honorablement de cette guerre d'alliances

Même si les progrès sont foudroyants et les forces adverses au pire entravé par le ravitaillement défaillant, ce n'est pas un peu aventureux, voir dangereux de se lancer face à cette coalition français-anglais-ottoman ? Ne risque t'on pas de voir non seulement la flotte envoyé par le fond mais aussi les français défiler à Vienne pour la première fois depuis 60 ans ?
Et ne risque t'on pas aussi de voir le Piémont et la Prusse en profiter ?

Oui, c'est très dangereux, je n'ai pas hésité pour rien avant de déclarer ces guerres. Je n'ai pas vraiment le choix, sauf à voir mon prestige irrémédiablement plombé. Un joueur plus avisé aura essayé de dissoudre l'alliance défensive austro-russe avant l'event de guerre de Crimée, mais je ne connaissais pas assez les mécaniques (souvent obscures) de Pride of Nations pour voir venir.

Vienne ne me pose pas trop de soucis, les franco-anglais devraient débarquer chez moi, et la Vénétie n'est pas la Crimée. En deux temps, trois mouvements, je lui balance deux grosses armées sur sa tête de pont. Je ne pense pas qu'ils puissent assembler suffisament de forces par mer. Par contre si les Français arrivent à négocier un droit de passage en Piémont-Sardaigne, ça va chauffer.

La flotte de guerre est au port, à Trieste. Les flottes marchandes sont elles, en grand danger, même si elles devraient durer un peu avant de vraiment souffrir (le jeu limite les pertes dans les cases de commerce).

D'une manière générale, l'alliance franco-anglaise ne peut pas me soutirer grand-chose. Des réparations, tout au plus, je n'ai pas de colonies et ils n'ont pas de revendications territoriales. Ce seront surtout les pertes militaires qui joueront à long terme et représenteront le prix réel de cette guerre.