Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

von Aasen
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par von Aasen »

Azerty a écrit :Magnifique victoire navale ! :clap:

Au fait, cher Compte, j'ai de nouveau projets en stock sur lesquels j'aimerais votre avis, alors il y a cette proposition d'utiliser la Pechblende de Sankt-Joachimsthal pour faire une bombe que l'on propulserait avec un canon sur rail pour un résultat dont voici une image d'artiste : :o:

Avec une arme pareille, nous dominerions le monde ! En plus, personne ne sait quoi en faire de cette Pechblende, autant lui trouver un usage... :twisted:
Merci baron, je donnerais ces plans à, euh, au ministère de la guerre ... Sinon, votre oncle s'est enfin occupé de cette cure dans une clinique suisse, qui pourrait améliorer votre santé?

P.S. lecteurs: le dernier épisode datant de hier et les récits alcoolisés du prince Elviszörszkögtzkyszervar sont sur la page précédente :siffle:
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Azerty
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par Azerty »

Merci baron, je donnerais ces plans à, euh, au ministère de la guerre ... Sinon, votre oncle s'est enfin occupé de cette cure dans une clinique suisse, qui pourrait améliorer votre santé?
Si les idées que je vous rapporte ne vous plaise pas, vous pouvez me le dire tout de suite cher Compte, j'attendrais un moment plus favorable... :o:
Pour la clinique dont vous parlez, j'ai hésité à m'y reposer jusqu'a ce que je découvre que nos Kriegspielt sont interdits ! Quelle dépravation n'est-ce pas ? :o:
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par Elvis »

On a eu une petite soirée et, tombé à court de Tokay, on s'est risqué sur le bizarre...
une fabrication artisanale d'un fabricant de limonade hongroise, nommé Joe le Trembleur...

résultat : comas éthylique de plusieurs semaines, et un peu de mal à suivre les nouvelles...
il faut dire aussi que les communications avec la Hongrie sont un peu délaissées....
The King Rocks Da Place !!

"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par Locke »

19 pages d'AAR et on est qu'en 1854 :ko: Vous prévoyez d'écrire un roman, Herr ? Krieg und Freiden peut-être ? :chicos:
von Aasen
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par von Aasen »

Elvis a écrit :On a eu une petite soirée et, tombé à court de Tokay, on s'est risqué sur le bizarre...
une fabrication artisanale d'un fabricant de limonade hongroise, nommé Joe le Trembleur...

résultat : comas éthylique de plusieurs semaines, et un peu de mal à suivre les nouvelles...
il faut dire aussi que les communications avec la Hongrie sont un peu délaissées....
Nous connaissons tous ce genre de situations prince, ne vous inquiétez pas :lolmdr:
Azerty a écrit :Si les idées que je vous rapporte ne vous plaise pas, vous pouvez me le dire tout de suite cher Compte, j'attendrais un moment plus favorable... :o:
Pour la clinique dont vous parlez, j'ai hésité à m'y reposer jusqu'a ce que je découvre que nos Kriegspielt sont interdits ! Quelle dépravation n'est-ce pas ? :o:
Une commission ministérielle se chargera de la chose , il faut juste un peu de patience :o:
Locke a écrit :19 pages d'AAR et on est qu'en 1854 :ko: Vous prévoyez d'écrire un roman, Herr ? Krieg und Freiden peut-être ? :chicos:
On a dépassé la centaine de tours quand même :chicos: Encore une cinquantaine et on aura fait 10% de la campagne :yho: Et tout ça en cinquante heures ingame environ :o:

Plus sérieusement, pour l'instant il y a suffisamment de choses intéressantes à raconter (enfin je pense, vous me signalerez quand vous trouverez ça trop longuet), dès que le flux d'évènements se tarira un peu, les épisodes couvriront de plus longues périodes. :)
von Aasen
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par von Aasen »

Fin juin 1854

Les régiments du Tsar se mettent en marche, et occupent sans coup férir une partie de la Suède. De lointains échos de batailles navales dans le Skagerrak nous parviennent également. Les informations sont imprécises, il semblerait que la supériorité de la Russie ne soit pas aussi claire sur mer que sur terre.
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En parlant de supériorité navale ... en route pour mener la vie dure aux navires commerçants anglais, notre flotte gonflée à bloc tombe par hasard sur un transport de troupes ennemi, maigrement gardé. Le vice-amiral Dahlerup déploie sa flotte en éventail et se met en chasse de ce convoi.
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Nos armées se remettent encore des tracas de la campagne contre les Ottomans. Bientôt, tout sera prêt pour un redéploiement vers le Royaume du Wurtemberg. Le comte von Efelleturm m'a garanti que le passage de nos troupes vers l'Ouest ne posera pas de problème diplomatique.
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Profitons de cette accalmie pour nous pencher sur les grandes questions économiques. La modernisation du réseau de transport avance à grands pas. Mis à part Presbourg et les régions périphériques, les chemins de fer relient tout le pays. Les entrepreneurs usant de méthodes de transport moins efficaces comme les wagons sur rails tirés par des chevaux, encore très populaires à Linz, essayent de se sauver en proposant un service gastronomique plus prestigieux.
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La Pferdebahn de Linz

Début juillet 1854

Le ministère de la guerre suit avec passion le déroulement des opérations navales. Chaque télégramme peut apporter des nouvelles décisives! Et en effet, la rencontre avec les Britanniques ne tarde pas. Au grand étonnement de Dahlerup, ce n'est cependant pas un convoi à la force combative ridicule qui s'oppose à lui, mais bel et bien une flotte régulière de navires de ligne. Il ne refuse pas le combat, et c'est une importante bataille qui se déroule dans le détroit d'Otranto. Après moult salves, la flotte britannique finit par décrocher, nous pouvons considérer l'Autriche comme gagnante! Malgré cela, les pertes sont en notre défaveur, il ne faudrait pas réitérer ce genre de victoires trop souvent ...
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La flotte impériale aura besoin de sérieuses réparations, et se redirige vers le port de Trieste, quitté seulement quelques jours auparavant. Les Britanniques auraient été vus devant Venise, préparent-ils une revanche en traitres?
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Von Heß et von Haynau sont prêts, leurs régiments se mettent en marche vers la Bohême. L'armée Albert suivra bientôt, et la fonderie Pilzner Waffen y livrera quelques bonnes pièces d'artillerie lourde en renfort.
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Fin juillet 1854

L'inactivité militaire entre la France et la Bavière est flagrante, les ambassades d'Europe finissent par considérer que les deux pays ne sont plus en guerre. Voyons ce que cela donnera quand trois de nos armées passeront par ce royaume ...
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La flotte est rentrée à Trieste sans problèmes. Il va falloir de longues semaines pour compléter les équipages et réparer tous les navires.
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Les investissements se ralentissent, les échanges commerciaux grevés par la guerre se font sentir. Néanmoins, je convaincs M. Budi-Budi à l'issue d'un dîner au menu tout à son goût de libérer quelques fonds pour la production de parts mécaniques, qui risquent de manquer à moyen terme à notre industrie navale.
Toasts à la moelle.
Oxtail, riz julienne.
Tanche au beurre noisette.
Côte d'agneau aux pommes paille.
Poulet nantais, aubergines.
Croquembouche de génoises glacées au gros-sucre.
Fruits rafraichis.
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Début août 1854

Le Royaume de Prusse réédite la croix du mérite militaire en or. Plusieurs hommes de troupe en sont décorés lors d'une cérémonie festive à Potsdam. La campagne de Belgique y est une fois de plus passée en revue, et tout le monde s'applaudit, et la bière et les souvenirs de guerre coulent à flot. Les porteurs d'uniforme sont enchantés, le moral gonflé à bloc.
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Nous avons autre chose à faire, car ce sont des uniformes rouges qui sillonnent le Frioul depuis avant-hier!
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Le convoi que nous avions chassé est donc arrivé à destination. Débarqué fort discrètement, ce petit corps expéditionnaire s'aventure à assiéger Udine. L'archiduc Charles-Ferdinand est dépêché pour intercepter ces malheureux. Son armée comprend les XVIIe, XVIIIe et XIXe corps d'armée, la 4e division de cavalerie de réserve (essentiellement des cuirassiers), la 9e division de cavalerie (uhlans), les 1ère et 2ème brigades de chasseurs du Tyrol, des batteries d'artillerie lourde et légère, ainsi que des troupes du génie. Il sera difficile de perdre une bataille dans ces conditions, inutile d'interrompre les préparatifs en Bohême.
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Les cercles académiques discutent beaucoup d'une étude ethnographique présentée à l'université de Humboldt. Le baron von Lockenfeld, lui-même passionné par le sujet, m'en a procuré un exemplaire, qui a fort satisfait ma curiosité. Il faudra penser à commissionner des choses similaires.
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Fin août 1854

Sans trop de surprises, les Anglais sont battus à plate couture. La moitié des soldats a été tuée ou blessée, le reste s'est rendu. Pensaient-ils que les Alpes allaient les sauver? Ce doit être un général aux idées curieuses qui a planifié l'opération ... Quoi qu'il en soit, Londres est en fureur, et redouble d'efforts pour nous nuire sur mer. Nos flottes commerciales d'Atlantique Nord et d'Extrême-Orient sont envoyées par le fond.
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Comble de malheur, le Generalfeldzeugmeister von Haynau est forcé de prendre sa retraite, la goutte l'empêchant de participer aux épuisantes cavalcades nécessaires à mener une armée en campagne. Le Feldmarschall-Leutnant prince von und zu Liechtenstein prend sa place. Il est encore bien jeune, inexpérimenté pour ce poste et risque d'hypothéquer le succès de notre campagne en Bade.
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Tant pis, les ordres sont déjà donnés. Environ 350 000 hommes franchiront bientôt la frontière bavaroise, puis wurtembergeoise, pour enfin arriver dans le Grand-Duché de Bade, occupé par l'Empire français.
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Soyons prévoyants, et n'oublions pas que le cours de la guerre peut tourner à notre désavantage. Suivant le modèle des armées européennes, le duc de Nagy-Aheuc suggère de former des unités de la garde, regroupant nos meilleurs éléments. Soit, le XXIe corps sera la formation la plus puissante de l'Empire!
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Et comme nous ne sommes pas avares en fonds publics, Lemberg se verra payer sur fonds impériaux un nouveau réseau de transports publics. À la vôtre!


Début septembre 1854

Nous sommes sur le point de commencer la campagne de France ... ou d'Allemagne du Sud, selon l'étendue future des opérations. En face, les maréchaux Bernard Pierre Magnan et Jean-Baptiste Vaillant.
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J'ai entendu de source sure que Sir Arthur George Room investit en Bohême, dans l'industrie textile. Ce n'est pas un secteur bien lucratif, bien que la population soit friande de ces produits. Les vêtements fabriqués en Angleterre sont un peu moins chers et donc très demandés, la concurrence est rude.
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La reprise d'une posture offensive risque de puiser profondément dans nos régiments de réserve. L'artillerie n'a pas beaucoup de pièces de rechange, je décide de changer cela vite fait. Les carnets de commande de Pilzner sont désormais bien remplis.
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L'arme au pied, les troupes autrichiennes attendent l'ordre décisif, qui peut arriver à tout instant.
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Azerty
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par Azerty »

Sera t'il possible d'obliger les Français à nous céder l'une ou l'autre province ?... :o:
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von Aasen
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par von Aasen »

Azerty a écrit :Sera t'il possible d'obliger les Français à nous céder l'une ou l'autre province ?... :o:
Pas vraiment, nous n'avons aucune revendication territoriale. Une colonie peut-être, si nous menons une campagne brillante. Quelques réparations de guerre seraient plus réalistes, ils ont pris l'habitude en 1815 :o:
von Aasen
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par von Aasen »

Fin Septembre 1854

Ma foi, le Tsar me parait bien enragé. Non content de s'en prendre au Suédois, le voilà qui envoie ses moujiks se faire tuer dans les vastes khanats d'Asie Centrale. Parviendra-t-il à inféoder les tribus locales? Occupations et révoltes se succèdent à un rythme effréné, un véritable travail de Sisyphe.
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Après des années de développement, de tests infructueux et d'essais sur les champs de tir, le fusil Lorenz a fini par être mis au point. Cette arme de qualité, au calibre de 13,9mm et au poids respectable de 4 kilogrammes, équipera bientôt nos troupes.
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Elle viendra cependant trop tard pour influencer notre campagne contre la France, qui aura lieu malgré de ternes rapports d'espionnage. Napoléon III aurait envoyé le fils de feu le maréchal d'empire Oudinot, Nicolas Charles Victor Oudinot, ainsi que de nombreux renforts dans le Bade pour parer à notre offensive. Terrain difficile, ennemi en nombre, on ne peut pas dire que la situation soit en notre faveur.
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Le maréchal von Heß pense cependant pouvoir tirer parti des problèmes de communication que doivent avoir ces troupes, trop nombreuses pour être coordonnées et commandées efficacement. Risqué, mais jouable, surtout que le duc de Nagy-Aheuc me presse depuis bien longtemps à entreprendre quelque chose contre nos ennemis. Trois armées autrichiennes se mettent donc en marche, après s'être grassement ravitaillés à Stuttgart.
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Début octobre 1854

Première echauffourrée avec les Français! C'est plus une rixe de taverne qu'une véritable bataille. Nos troupes ne font pas trop belle figure, en sous-nombre flagrant au moment décisif, elles bravent cependant le feu et ripostent sévèrement. Malgré des pertes plus hautes, les Français restent maîtres du terrain.
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L'armée Albert avait avancé seule, ignorant le retard pris sur les routes par von Heß et von und zu Liechtenstein. Décidemment, les problèmes de coordination ne concernent pas que l'ennemi. Ayant appris l'arrivée du général Louis-Achille comte Baraguey d’Hilliers et de son corps en Forêt Noire, je décide d'annuler l'offensive.
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Le rapport de force est trop délicat pour l'instant, et il y a un autre argument de poids à avancer. Cette fouine de M. Budi-Budi a réussi avec force promesses et menaces à acquérir la licence de production pour les fusils Lorenz, et ce bien avant que l'annonce de leur état de finition actuel ait été rendu publique. En douceur donc, notre M. Budi-Budi a non seulement établi un monopole sur ce type de fusil, mais encore a bien graissé la patte au comte zu Dunkelmath, momentanément en charge des achats d'armes, pour s'assurer du bon-vouloir du gouvernement.

Pire! Mobilisant toute son énergie et tous ses contacts, il a produit en temps record des douzaines, que dis-je, des centaines de milliers de fusils! Les aciéries Steyr crachent de l'acier nuit et jour pour satisfaire à ses appétits d'ogre, et à peine ce pauvre zu Dunklemath a-t-il signé le contrat d'achat, qu'une semaine plus tard pas moins de 205 régiments seraient déjà équipés!
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Les dépenses astronomiques et complètement imprévues qu'occasionne cette livraison express ont fait le bonheur sans limites de M. Budi-Budi. Il aurait investi sa nouvelle fortune dans des mines de cuivre au Chili, persuadé de fonder ainsi un empire financier capable de faire trembler tous les états pendant des siècles. Sa béatitude ne m'intéresse que moyennement, tant que les fusils sont là rapidement, je ne vais pas me plaindre. J'espère que les trains rouleront bientôt en direction du Wurtemberg!


Fin octobre 1854

Un bilan sur notre place dans le monde? Avec plaisir, baron von Rehborn. Nos conquêtes permettent de compenser quelque peu notre manque flagrant de possessions coloniales. Les souverains d'Europe craignent (à juste titre, si j'ose dire) le courroux de nos armées, mais nous sommes complètement déclassés en ce qui concerne la marine de guerre. La flotte britannique est presque sept fois plus grande!
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Ne soyons pas jaloux, une bonne flotte ne signifie pas une bonne guerre, car revoici les Anglais dans le Frioul! À leur tête, un général bien connu de nos états-majors: le baron Raglan (Fritz Sommerset pour les intimes, mais je n'approuve pas ce manque de rigueur formelle). Bien bien, notre armée stationnée à Trieste va avoir l'occasion de tester ses nouveaux fusils!
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M. Budi-Budi doit être au bord de la crise nerveuse, ne plus quitter son bureau, submergé de télégrammes et de courrier. Ce diable d'entrepreneur a réussi à mettre ses ouvriers au travail, et de quelle manière! Il a monté les quotas de production et baissé les salaires à l'heure, obligeant à travailler plus longtemps et à produire beaucoup plus pour toucher de quoi alimenter la famille. On parle de journées de 18, voire 20 heures, de morts d'épuisement régulières, de regards de possédés sortant de l'usine au milieu de la nuit, quand ils ne préfèrent pas tout simplement s'écrouler à côté des machines pour sombrer dans un profond sommeil. Grâce à cet homme, nos régiments aux noms cinglants (ah, le régiment d'infanterie N° 75 "Folliot de Crenneville"! Et le N°87, "von Succovaty"!) touchent à vitesse inimaginable leurs fusils; cette semaine-ci, ce sont 300 nouveaux régiments qui en sont équipés – une folie sans nom!
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Le reflux de fusils anciens et la fièvre patriotique qui gagne l'empire me pousse à écouter le comte von Stratte zu Kömsz, qui veut depuis longtemps étendre les réserves. Sur décret impérial, 10 régiments hongrois et 19 régiments autrichiens sont formés.
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En amuse-gueule, un traité commercial est signé avec le Hesse-Darmstadt. De plus, nous essayons une fois de plus de motiver Juan Maria Lopez-Olivares à prendre pied diplomatiquement en Amérique Latine. Je verrais d'un bon oeil un investissement autrichien au Mexique, par exemple.
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Début novembre 1854

Il faudra penser à construire quelques forts sur les côtes du Frioul ...

L'archiduc Charles-Ferdinand ne réagit pas assez vite, évoque des problèmes d'intendance, des reconnaissances voyant des ennemis à tout bout de champ ... tout ce dont nous n'avons pas besoin en somme, car le baron Raglan risque de prendre pied avec chaque jour passant. Le voilà déjà rejoint par un minuscule corps expéditionnaire français!
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Fini de rire, c'est la fine fleur de l'aristocratie bohémienne qui est appelée à la rescousse! Le comte Eugène Wratislaw von Mitrowitz-Nettolitzky en personne, maréchal depuis belle lurette et fin tacticien. Avec lui, 100 000 hommes décidés à en découdre.
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Dans le Wurtemberg, les wagons débordant de fusils sont bien arrivés. Nos armées n'ont plus qu'à s'habituer un peu à tirer, et nous pourrons repartir à l'assaut de la France. Entretemps, les soldats s'occupent avec les nouvelles sordides de Linz. Le baron Azerty-Liebkenstein, sous l'emprise d'alcool, aurait craché sur la magnifique montre bardée d'émeraudes qu'Alfred Leaz avait rapportée d'un coquet voyage en Inde. Il l'aurait giflé pour cet outrage, et l'empoignade qui suivit n'était pas digne du sang bleu de l'un des protagonistes. C'est un bien triste succès de l'armagnac sur les âmes faibles.
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Sur une note plus agréable, la tant attendue liaison ferroviaire entre Vienne et Presbourg est enfin mise en chantier. On apercevra Sir Arthur Room tout à droite, contant fleurette à l'épouse du comte von Druss zu Dharan (depuis quand parle-t-elle aux bourgeois, d'ailleurs?).
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Fin novembre 1854

Nous avons surestimé nos capacités de réorganisation en Allemagne du Sud, les problèmes de départ deviennent de plus en plus compliqués chaque jour. Les trains de munitions n'arrivent pas où ils doivent, les recrues ont du mal à s'habituer à leurs fusils, et l'hiver fait des ravages dans les rangs. 20% des troupes ne sont pas en état de combattre, nous ne pouvons mener d'offensive dans ces conditions. Cela fera mauvaise presse, mais ... nous rentrons en Bohême pour y passer l'hiver.
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L'archiduc Charles-Ferdinand tourne toujours ses pouces, et se montre incapable d'attaquer le baron Raglan. Quel théâtre! Au moins, les services viennois fonctionnent, et j'ordonne la levée d'un nouveau corps d'armée. Notons que l'académie thérésienne nous propose aussi un nouveau schéma d'organisation dit de "corps lourd", à l'artillerie plus nombreuse et dotée de calibres plus gros. Nous y reviendrons, le XXIIe corps sera "classique", nous ne sommes pas conservateurs pour rien.
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Début décembre 1854

Une grave crise de confiance entre la France et la Grande-Bretagne a eu lieu. Durant "l'incident de Figuig", un commandant français a refusé d'évacuer une position considérée comme étant en territoire britannique. Il y a eu des blessés graves, peut-être une poignée de morts, en tous cas Londres et Paris s'insultent par journaux interposés.
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Enfin, l'archiduc se décide à attaquer. La pression intense exercée par le secrétariat impérial n'aura pas été étrangère à cette décision. Le flot de recrues s'étant un peu tari, le ministère de la guerre préfère investir dans la marine plutôt que l'armée de terre. Une nouvelle escadre de navires de ligne est commandée, Emile-Richard Thrawn et son commerce d'équipements navals jubilent.
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Fin décembre 1854

Sournois comme pas deux, le baron Raglan parvient à leurrer les forces de l'archiduc et pousse vers Trieste, peut-être dans le dessein d'y capturer une partie de la flotte autrichienne. Heureusement, le comte von Mitrowitz-Nettolitzky est parvenu à destination plus vite que prévu, et l'accueille salement.
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Pour son engagement particulier, l'archiduc Charles-Ferdinand est promu maréchal et chevalier de l'ordre militaire de Marie-Thérèse. Oui, Charles-Ferdinand, non, il n'a pas fait grand-chose. Pourquoi? Disons que vous devrez chercher la réponse à Schönbrunn ...
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Le cafard n'est pas encore écrasé ... il faudra s'y reprendre. Nous avons le temps, nos armées du Nord on pris leurs quartiers d'hiver en Bohême et attendent des temps plus cléments.
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L'heure est à la retenue pour nos commerçants eux aussi. La situation dans le Golfe du Bengale devient intenable, nos marchands peinent à trouver des ports où réparer les dégâts occasionnés par les raids britanniques. Je les enjoins de rejoindre les ports autrichiens pour y rester jusqu'à la fin de la guerre, s'ils parviennent sains et saufs vers leur patrie bien sûr, ce qui n'est guère certain.
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La nouvelle perle de notre industrie chimique a ouvert ses portes en Hongrie. Le marché est inondé d'alcoolatures et de produits miracles à bas prix. Le comte von Greiffenau aurait largement étendu sa collection et sa consommation quotidienne, allant jusqu'à réserver une étagère entière de sa chambre de travail à ces substances.
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Les fêtes de fin d'année sont un bon moment pour reconsidérer notre situation stratégique. Notre monarchie est-elle assez forte pour faire face aux défis qui nous attendent? Quels seront ces défis? Nos armées sont-elles prêtes? Notre économie peut-elle soutenir suffisamment d'efforts militaires? Notre constitution intérieure est-elle solide? Devrions-nous nous lancer dans la course aux colonies?
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par griffon »

C'est moi ou à chaque fois que l'on remet une simulation sérieuse dans les pattes de Von

il s'arrange pour se retrouver en guerre contre le monde entier en moins de deux ? :euh:
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Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien

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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par Azerty »

Le baron Azerty-Liebkenstein, sous l'emprise d'alcool, aurait craché sur la magnifique montre bardée d'émeraudes qu'Alfred Leaz avait rapportée d'un coquet voyage en Inde. Il l'aurait giflé pour cet outrage, et l'empoignade qui suivit n'était pas digne du sang bleu de l'un des protagonistes. C'est un bien triste succès de l'armagnac sur les âmes faibles.
Je suis innocent, on m'a forcé à participer à la guerre de Crimée :lolmdr:
Moi ausships je suis hipsnoccent, hips m'avait dhips que c'était du jus de pomme, et profitant de mon état d'ébriété, hips à dit du mal de la Nationalhipsation... Cela luihips est retombé dessus... :o:
Sinon, j'ai deux question pour vous mon cher Compte, combien à coûter exactement la fourberie de Mr. Budi-Budi ? C'est qu'on ne parle que de ça dernièrement, cela à même éclipsée le débarquement au Sud et le repli d'Hiver en Bohème... Et ensuite, cela avance l'autorisation du Kriegspielt dans les cliniques Suisses ? :o:
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par Lysimaque »

Il est vraiment très très bien réalisé cette aar, chapeau, je trouve la carte magnifique.
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par von Aasen »

Azerty a écrit :Sinon, j'ai deux question pour vous mon cher Compte, combien à coûter exactement la fourberie de Mr. Budi-Budi ? C'est qu'on ne parle que de ça dernièrement, cela à même éclipsée le débarquement au Sud et le repli d'Hiver en Bohème... Et ensuite, cela avance l'autorisation du Kriegspielt dans les cliniques Suisses ? :o:
Je suis comte-duc, et non comptable, messire :o:

M. Budi-Budi n'a pas coûté bien plus cher que prévu, c'est juste que les dépenses n'ont pas été étalées dans le temps, mais soudaines. Bon d'accord il a bien sur adjoint une "dépense extraordinaire due à la livraison précoce" qui a fait gonfler la note de 15% ...

En termes de jeu, cela n'a coûté que trois points de replacement, pas cher payé pour environ 550 régiments de rééquipés :lol: Et vous avez vu les nouvelles icônes d'infanterie? C'est la classe :o:

Pour les cliniques suisses, cela n'est pas (pas encore :o: ) du ressort du gouvernement :o:
Lysimaque a écrit :Il est vraiment très très bien réalisé cette aar, chapeau, je trouve la carte magnifique.
Merci beaucoup :signal:
L'AAR fait toujours plaisir à écrire, ce qui bouffe le plus de temps c'est la recherche d'images. On ne trouve presque rien de l'époque sur le net, très dommage :|
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Re: Perle de l'humanité, appétence de l'Olympe

Message par Azerty »

Merci beaucoup :signal:
L'AAR fait toujours plaisir à écrire, ce qui bouffe le plus de temps c'est la recherche d'images. On ne trouve presque rien de l'époque sur le net, très dommage :|
Je suis d'accord avec Lysimaque, c'est vraiment un chef d'oeuvre, tu devrai faire comme Griffon et demander un sponsor... :o:
C'est vrai que c'est vraiment ennuyeux ce manque de précision sur Internet, surtout sur des événement un peu méconnus ou ancien... :chair:
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