Amère balAARde
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- Foudre de Guerre
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Re: Amère balAARde
On sent le léger énervement dans le dernier chapitre.^^
Mais y'a pas de systéme de tranchée digne de ce nom dans le jeu pour figer un peu le front?
Parce que j'ai un peu eu l’impression d'une attaque permanente.
Mais y'a pas de systéme de tranchée digne de ce nom dans le jeu pour figer un peu le front?
Parce que j'ai un peu eu l’impression d'une attaque permanente.
Re: Amère balAARde
Le Durboglisthan oriental, rien que ça
Pour les tranchées, oui ça peut se faire dès le premier tour, mais il faut jouer l'event correspondant, ce qui fait perdre un round et offre à amis comme ennemis la possibilté de construire des tranchées. Les Centraux comme l'Entente ont cet event dans leurs cartes, je me suis bien gardé de le jouer de mon côté.
Une fois joué, tu peux activer une pile d'unités et sur un jet de dés, tu as une chance de construire ta tranchée, qui modifie énormément les rapports de puissance quand tu défends. L'attaquant est recalé d'une colonne dans la résolution de pertes, et le défenseur en gagne une. Sachant que même une forte supériorité numérique ne garantit pas le succès à PoG, cela fait sacrément réfléchir avant de tenter une attaque. Ce n'est pas pour rien que je n'ai jamais attaqué Verdun, qui dispose d'une tranchée et d'un fort dès le départ, alors que par moment j'avais des troupes 7 fois plus puissantes dans les cases annexes.
Pour les tranchées, oui ça peut se faire dès le premier tour, mais il faut jouer l'event correspondant, ce qui fait perdre un round et offre à amis comme ennemis la possibilté de construire des tranchées. Les Centraux comme l'Entente ont cet event dans leurs cartes, je me suis bien gardé de le jouer de mon côté.
Une fois joué, tu peux activer une pile d'unités et sur un jet de dés, tu as une chance de construire ta tranchée, qui modifie énormément les rapports de puissance quand tu défends. L'attaquant est recalé d'une colonne dans la résolution de pertes, et le défenseur en gagne une. Sachant que même une forte supériorité numérique ne garantit pas le succès à PoG, cela fait sacrément réfléchir avant de tenter une attaque. Ce n'est pas pour rien que je n'ai jamais attaqué Verdun, qui dispose d'une tranchée et d'un fort dès le départ, alors que par moment j'avais des troupes 7 fois plus puissantes dans les cases annexes.
Bein c'est surtout que le défi pour l'Entente consiste à enrayer la déferlante allemande dans les premiers tours sans pertes stratégiques (qui peuvent être humaines comme géographiques). L'Alliance elle, a beaucoup plus de mal au fil de l'avancée de la guerre. Entrée en guerre de l'Italie, blocus, éventuellement les Américains, les Russes qu'on ne peut pousser à la capitulation qu'avec des masses de troupes et une série d'events coûteux, l'Ottoman qui ne paye pas de mine, etc ...Antonius a écrit :Je sais pas... On a surtout vu que c'était le jeu qui était pourri
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Re: Amère balAARde
Allez, courage... Je suis aussi en train de me faire vigoureusement défoncer par mon partenaire vassalien sur The US civil War, je joue le sud je ne passerai pas l'année 1862. Courage, ce n'est qu'un long et pénible moment à passer.
« Et c’est parti ! (Поехали! [Poïekhali!]) »
https://fr.pobediteli.ru/
Un petit calcul, et on s’en va !
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Re: Amère balAARde
oui ? Etonnant hein ? Je m'en veux pour la série d'erreurs que j'ai fait.Lunarc a écrit :On sent le léger énervement dans le dernier chapitre.^^
.
Cependant il y a aussi ma vie personnelle, ou plutot la santé de mon épouse, qui me cause énormément de soucis en ce moment . Du coup l'inspiration pour l'AAR ne venait plus , ou alors j'écrivais des textes pas terribles, incomplets, trop courts, bref je ne pouvais plus "alimenter" l'AAR. Ce qui explique un coté "expédié" pour ce chapitre.
Comme Von Aasen l'a expliqué, il existe quelques tranchées pré-existantes dans le jeu (Verdun, Bruxelles, Koenigsberg par exemple).Lunarc a écrit : Mais y'a pas de systéme de tranchée digne de ce nom dans le jeu pour figer un peu le front?
.
Mais pour en creuser partout il faut :
- avoir la carte événement. Je l'ai eu en main 2 fois et l'ai utilisé pour des points d'OPS plutot que l'évenement.
- avoir le temps de creuser : cherchant à gagner du temps, je manœuvrais, manœuvrais, et il ne restait plus de temps pour activer le russe et creuser des tranchées sur le front occidental.
J'ai fait l'erreur de chercher à faire du mal à l'armée allemande. La contre-attaque du BEF, pour victorieuse qu'elle fut, aurait tres bien pu ne pas être menée. L'attaque sur Strasbourg, pour isoler la 7e armée allemande, aurait aussi pu être évitée. En plus à Strasbourg j'ai perdu 2 steps d'armées, soit 2 RP.
En revanche, les batailles à Sedan sont un vrai problème. Je me suis accroché au terrain en perdant plus de monde que prévu, mais pour éviter que l'allemand ne déboule jusqu'à Nevers et isole mes positions de Lorraine. Que fallait il faire ? Ceder du terrain et perdre les armées de Lorraine ? Mourir sur place sans perdre la Lorraine ?
L'autre problème c'est le manque d'activation pour activer en même temps des Français pour les repositionner, et des Russes pour faire chauffer le front Est.
Je regrette la faiblesse structurelle de l'armée française vu par des ricains bouffis d'orgueil qui pensent que l'armée française n'a été efficace que sous Napoléon et que sinon ils ont étés sans arret les seuls à savoir se battre. Les armées françaises à 3 de puissance ne PEUVENT PAS répliquer suffisamment pour faire du mal aux armées allemandes.
Étonnamment, les Britanniques ont bénéficié tout au long du jeu d'une chance assez isolante, obtenant des résultats assez intéressants, mais qui n'auront pas suffit.
Un AAR Thirty Year War romancé :
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
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Une histoire de Britannia :
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Re: Amère balAARde
TOUR 4 - FIN DE L'HIVER 1915
Capitulation. Le mot courrait d'une unité à l'autre, d'un avant poste à un autre. A l’arrière, dans les unités du train et de logistique, dans les hôpitaux de campagne, plus proche des journaux publiés en ville, on s'échangeait les quotidiens, on se montrait les premières pages.
Nulle honte chez la plupart des soldats français. La honte, ils la laissait aux hommes politiques orgueilleux, aux généraux incompétents et dépassés, aux vieillards à la morale stricte qui plaçaient la fierté au dessus de la vie. La vie des hommes, ceux qui furent épargnés par les balles et les obus, ceux qui réussirent à survivre en dépit des blessures. La vie des femmes soulagées de voir rentrer à la maison leurs maris, leurs frères, leurs pères. La vie des enfants, qui ne comprenaient pas l'absence de leur père pendant quasiment un an, mais qui seraient ravis de voir l'attention que ceux-ci leur porterait désormais.
En dépit du visage abattu des officiers, en dépit des critiques politiques expliquant que rien n'était résolu, ces hommes allaient rentrer chez eux.
On imaginait bien sur les soldats allemands hilares et fiers rentrant au pays. On leur laissait cette fierté, on se contenterais du soulagement.
Bien sur il y avait toutes ces victimes, éclopés, gueules cassés, handicapés. Il y avait des orphelins, des veuves, des parents éplorés. Pour tout ceux la la vie était brisée.
On laisserait la Honte aux hommes politiques. Désormais la suite des événements allait se jouer dans les salons feutrés et douillet de grands palais, entre gens du même monde. Il y aurait dés négociations, des réclamations, des exigences. Les vainqueurs allaient se montrer arrogants, parler fort et taper du poing sur la table. Les vaincus allaient se montrer condescendants, pincés, tatillons.
Mais tous oublieraient que de leurs négociations, de leurs jeu politique, dépendrait la vie de millions d'êtres humains.
Qui sait si, d'ici 10 ans, 20 ans, de nouveaux conflits n'allaient pas déchirer l'Europe et le monde, et bouleverser la vie d'un trop grand nombre d'être humains ?
Ainsi était fait le Monde, ainsi était l'esprit humain, autodestructeur, belliciste, prompt à se jeter dans des guerres décidés par quelques magnats tout puissants qui tiraient les ficelles...
Capitulation. Le mot courrait d'une unité à l'autre, d'un avant poste à un autre. A l’arrière, dans les unités du train et de logistique, dans les hôpitaux de campagne, plus proche des journaux publiés en ville, on s'échangeait les quotidiens, on se montrait les premières pages.
Nulle honte chez la plupart des soldats français. La honte, ils la laissait aux hommes politiques orgueilleux, aux généraux incompétents et dépassés, aux vieillards à la morale stricte qui plaçaient la fierté au dessus de la vie. La vie des hommes, ceux qui furent épargnés par les balles et les obus, ceux qui réussirent à survivre en dépit des blessures. La vie des femmes soulagées de voir rentrer à la maison leurs maris, leurs frères, leurs pères. La vie des enfants, qui ne comprenaient pas l'absence de leur père pendant quasiment un an, mais qui seraient ravis de voir l'attention que ceux-ci leur porterait désormais.
En dépit du visage abattu des officiers, en dépit des critiques politiques expliquant que rien n'était résolu, ces hommes allaient rentrer chez eux.
On imaginait bien sur les soldats allemands hilares et fiers rentrant au pays. On leur laissait cette fierté, on se contenterais du soulagement.
Bien sur il y avait toutes ces victimes, éclopés, gueules cassés, handicapés. Il y avait des orphelins, des veuves, des parents éplorés. Pour tout ceux la la vie était brisée.
On laisserait la Honte aux hommes politiques. Désormais la suite des événements allait se jouer dans les salons feutrés et douillet de grands palais, entre gens du même monde. Il y aurait dés négociations, des réclamations, des exigences. Les vainqueurs allaient se montrer arrogants, parler fort et taper du poing sur la table. Les vaincus allaient se montrer condescendants, pincés, tatillons.
Mais tous oublieraient que de leurs négociations, de leurs jeu politique, dépendrait la vie de millions d'êtres humains.
Qui sait si, d'ici 10 ans, 20 ans, de nouveaux conflits n'allaient pas déchirer l'Europe et le monde, et bouleverser la vie d'un trop grand nombre d'être humains ?
Ainsi était fait le Monde, ainsi était l'esprit humain, autodestructeur, belliciste, prompt à se jeter dans des guerres décidés par quelques magnats tout puissants qui tiraient les ficelles...
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Une histoire de Britannia :
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Re: Amère balAARde
Bravo aux deux adversaires pour cette partie et à Gladiatt pour sa belle plume même quand la victoire ne lui sourit pas.
Si ça saigne, ça peut mourir. Prédator 1
Bon, c'est une victoire, je peux donc me replier. Danton
Bon, c'est une victoire, je peux donc me replier. Danton
Re: Amère balAARde
Merci à mon adversaire pour cette partie
Il n'est pas encore décidé si une partie retour avec camps interchangés aura lieu, donc je ne voudrais pas trop dévoiler les possibilités de défense avec l'Entente, deux-trois choses m'ont cependant interpellé:
- les armées françaises ne sont certes pas fantastiques, mais on les sous-estime rapidement à Paths of Glory. Elles encaissent tout aussi bien les pertes que les allemandes (3 loss factor nécessaires pour faire un pas de pertes), et les armées allemandes sont très diminuées une fois affaiblies (passant de 5 à 3 de force, alors que les françaises passent de 3 à 2). Le gargantua casque-à-pointe peut mener des offensives de choc, mais elles s'effritent vite à cause de cela. Si on rajoute que la supériorité en puissance de feu n'améliore que marginalement les chances de succès, on se retrouve à un niveau qui permet un pied d'égalité – relatif, certes.
- j'ai été étonné de voir Sedan défendue aussi ardemment. La position est précaire, sans bonus de défense, reliée à plein de provinces d'où peuvent attaquer les Allemands. J'en ai donc profité pour y saigner l'armée française, surtout qu'on m'y amenait les troupes à combattre, ce qui me donnait un double bonus: d'un côté l'Entente perd plein d'OPS pour bouger ses troupes et doit donc rester immobile autrepart, d'un autre côté la Triplice a besoin de nettement moins d'OPS pour faire tranquillement ses attaques, mêmes les cartes à 2 OPS suffisaient. Ce qui fait qu'à la fin d'un tour, il me restait de grosses cartes pour poser plein de renforts, alors que l'Entente avait du dépenser ses meilleures cartes pour manoeuvrer efficacement.
- les problèmes allemands croissent avec la longueur de front à défendre, donc perso je préfère installer ma défense franco-britannique à Melun et Bar-le-Duc, un peu en retrait. Verdun est assez solide pour supporter des attaques concentriques, et en termes de jeu la possession de Sedan et/ou Château-Thierry n'offre pas d'avantages.
Malgré tout cela, il reste très compliqué et meurtrier de déjouer le plan Schlieffen jusqu'à ce que les Russes interviennent, comme historiquement. Le joueur de l'Entente a des sueurs froides quand il ouvre ses tours de 1914, rien de plus normal. La Triplice, elle, connait plutôt le sort de la lente dépression si elle ne s'acquitte pas de ses devoirs rapidement (éliminer l'armée serbe, conquérir une bonne position en France/Belgique, se préparer à l'entrée en guerre des Italiens).
Précisons aussi qu'il s'agit de la première "véritable" partie de gladiatt à Paths of Glory, alors que j'en ai déjà faites 3 ou 4, certes il y a plusieurs années, mais quand même. C'est tout à son honneur d'y avoir consacré un AAR
Il n'est pas encore décidé si une partie retour avec camps interchangés aura lieu, donc je ne voudrais pas trop dévoiler les possibilités de défense avec l'Entente, deux-trois choses m'ont cependant interpellé:
- les armées françaises ne sont certes pas fantastiques, mais on les sous-estime rapidement à Paths of Glory. Elles encaissent tout aussi bien les pertes que les allemandes (3 loss factor nécessaires pour faire un pas de pertes), et les armées allemandes sont très diminuées une fois affaiblies (passant de 5 à 3 de force, alors que les françaises passent de 3 à 2). Le gargantua casque-à-pointe peut mener des offensives de choc, mais elles s'effritent vite à cause de cela. Si on rajoute que la supériorité en puissance de feu n'améliore que marginalement les chances de succès, on se retrouve à un niveau qui permet un pied d'égalité – relatif, certes.
- j'ai été étonné de voir Sedan défendue aussi ardemment. La position est précaire, sans bonus de défense, reliée à plein de provinces d'où peuvent attaquer les Allemands. J'en ai donc profité pour y saigner l'armée française, surtout qu'on m'y amenait les troupes à combattre, ce qui me donnait un double bonus: d'un côté l'Entente perd plein d'OPS pour bouger ses troupes et doit donc rester immobile autrepart, d'un autre côté la Triplice a besoin de nettement moins d'OPS pour faire tranquillement ses attaques, mêmes les cartes à 2 OPS suffisaient. Ce qui fait qu'à la fin d'un tour, il me restait de grosses cartes pour poser plein de renforts, alors que l'Entente avait du dépenser ses meilleures cartes pour manoeuvrer efficacement.
- les problèmes allemands croissent avec la longueur de front à défendre, donc perso je préfère installer ma défense franco-britannique à Melun et Bar-le-Duc, un peu en retrait. Verdun est assez solide pour supporter des attaques concentriques, et en termes de jeu la possession de Sedan et/ou Château-Thierry n'offre pas d'avantages.
Malgré tout cela, il reste très compliqué et meurtrier de déjouer le plan Schlieffen jusqu'à ce que les Russes interviennent, comme historiquement. Le joueur de l'Entente a des sueurs froides quand il ouvre ses tours de 1914, rien de plus normal. La Triplice, elle, connait plutôt le sort de la lente dépression si elle ne s'acquitte pas de ses devoirs rapidement (éliminer l'armée serbe, conquérir une bonne position en France/Belgique, se préparer à l'entrée en guerre des Italiens).
Précisons aussi qu'il s'agit de la première "véritable" partie de gladiatt à Paths of Glory, alors que j'en ai déjà faites 3 ou 4, certes il y a plusieurs années, mais quand même. C'est tout à son honneur d'y avoir consacré un AAR
- griffon
- Empereur Intergalactique
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- Enregistré le : mer. août 18, 2004 5:26 pm
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Re: Amère balAARde
Tu peux être fier de ce compte rendu gladiateur, bravo
SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Re: Amère balAARde
Merci Griffon.griffon a écrit :Tu peux être fier de ce compte rendu gladiateur, bravo
Heureux de te revoir sur le forum.
Je ne suis pas un gladiateur, loin de la
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