La république des philosophes (Civ VI)

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Lafrite
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Lafrite »

Et encore il aime le luxe, je trouve l'aqueduc assez cher à construire quand tu as déjà accès à l'eau douce. Autant c'est nécessaire en rase campagne autant en bordure de mer ou de rivière le bonus +2 habitats est à nuancer
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Leaz
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Leaz »

Oui, quand j'ai la place et un emplacement bien productif je n'hésite pas a en construire un. Avec ça et pas mal de ferme on peut faire monter sa ville niveau 15/17 avant de pouvoir construire les quartiers d'habitations, c'est pas mal.

Mais là l'emplacement est vraiment idéal en effet. :chinois:
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von Aasen
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

Tu n'as pas de problèmes avec les "amenities" (produits de luxe + contentement, ils ont choisi quoi comme traduction pour ça d'ailleurs)?

Pas trop compris d'ailleurs comment ces bidules fonctionnaient. La règle "un produit de luxe" = "un point de contentement" ne semble pas s'appliquer?
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Lafrite
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Lafrite »

von Aasen a écrit :Tu n'as pas de problèmes avec les "amenities" (produits de luxe + contentement, ils ont choisi quoi comme traduction pour ça d'ailleurs)?

Pas trop compris d'ailleurs comment ces bidules fonctionnaient. La règle "un produit de luxe" = "un point de contentement" ne semble pas s'appliquer?
Non ça sert au maximum 4 villes
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Atollman
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Atollman »

Intéressant, mais assez difficile à trouver comme info... J'ai du mal à savoir ce que je peux commercer ou non..
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jmlo
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par jmlo »

Pareil, je ne sais pas si 2 même ressources permettent de donner de "l'activité" à 8 villes au lieu de 4 ou pas :pigepas:
Reste à avoir bon cœur et ne s'étonner de rien (Henri II)

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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

Je ne crois pas, mais je trouve aussi qu'il manque des infobulles permettant de voir plus en détail qui percoit quel bonus.

Il me semble aussi qu'il n'est plus possible de réassigner une "ville-mère" à une caravane? La ville produisant la caravane étant toujours celle qui profite du commerce.
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Lafrite »

jmlo a écrit :Pareil, je ne sais pas si 2 même ressources permettent de donner de "l'activité" à 8 villes au lieu de 4 ou pas :pigepas:
Non une ressource dupliquée ne sert qu'à commercer, il n'influe pas le reste
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Lafrite »

von Aasen a écrit :Je ne crois pas, mais je trouve aussi qu'il manque des infobulles permettant de voir plus en détail qui percoit quel bonus.

Il me semble aussi qu'il n'est plus possible de réassigner une "ville-mère" à une caravane? La ville produisant la caravane étant toujours celle qui profite du commerce.
Si, tu peux réassigner une caravane sur une autre ville, c'est bien pratique pour booster la prod, c'est la ville de départ de la caravane qui bénéficie du bonus.
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

Impitoyablement, les hoplites poussent vers Okayama. Porter un coup au Japon, humilier ceux qui mettent à feu et à sang les villages grecs depuis des générations, et accessoirement gagner un peu de profondeur stratégique dans la défense d’Athènes, voilà ce qui anime les archontes de la république.
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Ennemi juré, l’Empire du Soleil Levant n’est est pas moins le phare de la civilisation en Rodonie. Aucun monarque ne peut se vanter d’avoir une bibliothèque aussi bien fournie que celle de Kyoto. N’en déplaise à Saladin, qui cède une fois de plus à son grief et guerroie contre la Grèce, l’expansion est de mise pour défendre la souveraineté hellénique. Passés maîtres dans le rude métier de la poliorcétique, les troupes grecques finissent par pousser Okayama à la capitulation. En plus des considérables ressources militaires et économiques que cette conquête apporte, l’ajout de savoureux café dans la liste des produits de luxe n’est pas à négliger.
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Hojo Tokimune est prêt à entériner une paix néfaste pour son peuple, en acceptant de perdre la suzeraineté d’Okayama. Les archontes ne sont pas leurrés : ils réclament la continuation de la politique belliciste, car les Japonais doivent être faibles pour proposer de tels termes. L’encerclement de Sendai se prépare, alors que les Arabes consomment leur défaite devant Mycènes, qui installe un réseau de forts plus au Sud pour se prémunir de toute future menace. Les Brésiliens sont eux occupés par une guerre avec les Vikings de Norvège.
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Prévisible, Saladin montre patte blanche une troisième fois, accompagnant ses mielleux adages de la bravoure grecque d’or sonnant et trébuchant. Précieux cadeau, car les arbalètes coûtent cher et les Japonais cherchent la bataille décisive pour pouvoir enfin retourner à leurs parchemins et livres. Des cavaliers lourdement cuirassés de la noblesse de Sendai ont surpris les troupes en redéploiement autour d’Okayama. Les pertes ne sont pas trop douloureuses, mais le signal est clair : le Japon dispose toujours de forces considérables. La conquête de Sendai en parait d’autant plus difficile, les stratèges de la république préfèrent d’abord tirer l’épine sur leur flanc en se concentrant sur Tokyo, une petite colonie au Nord de Mycènes, et au Sud d’Okayama. Elle a plus de potentiel que de valeur réelle, ne faut-il cependant pas cueillir les fruits à sa portée avant de rêver à d’autres ?
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La sagesse de cette décision, que l’on pourrait qualifier de modestie, se montre dans les années qui suivent. En effet, de plus en plus de chevaliers japonais apparaissent, freinent le siège pourtant facile de Tokyo, menacent Okayama, malmènent les archers grecs. Après d’intenses combats et d’innombrables manœuvres, Tokyo finit par tomber. Le Shogun accueille avec bienveillance l’offre de paix, qui inclut les deux villes conquises, ainsi qu’une grosse somme d’or et les meilleurs chevaux que l’on puisse offrir. Malgré ces termes très favorables, les nouveaux archontes doutent du bien-fondé de cette paix. On murmure que le Japon entre dans l’ère industrielle, et cela augure de nouveaux problèmes militaires. Heureusement, l’Arabie, le Brésil et la Norvège sont à peu près au niveau technologique hellénique.
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Ces temps plus calmes sont mis à profit pour développer la recherche. Athènes reconstruit à grand-peine son académie dévastée durant la guerre contre Saladin, et Knossos érige une bibliothèque richement fournie. Mycènes force le défrichement pour obtenir des terres arables. Il satisfait l’agora que Brésiliens et Arabes se battent entre eux, car cela assure la prospérité des Hellènes.
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Une fois l’infrastructure la plus nécessaire construite, les efforts d’armement reprennent. Qui sait ce que les infernaux japonais viendront à inventer pour armer leurs hommes ? Chevaliers et piquiers grecs devront l’affronter. En guise de motivation, voilà aussi les Britanniques qui envoient des diplomates. Cette civilisation inconnue, venue d’au-delà des océans, surclasse avec aisance le niveau de développement de la Rodonie. Serait-ce celle qui en a annihilé tant d’autres ?
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En tous cas, le Shogun ne perd pas un moment. Il attaque la Norvège, qui s’est méprise en colonisant les abords de Kyoto. Une occasion rare ! La Grèce ayant dénoncé l’attitude belliciste des Japonais il y a plusieurs années, une guerre formelle peut être déclarée, ce qui limite la casse au niveau diplomatique. Mais voilà que les Norvégiens, au secours desquels les Grecs arrivent, jettent l’opprobre sur leurs sauveurs. Pire, toutes les autres civilisations s’empressent d’imiter le mouvement. La diplomatie se tait, ce ne seront désormais plus que les armes qui parleront.
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Et les armes parlent sèchement. Ce ne sont plus des groupes épars de chevaliers japonais qui contre-attaquent, ce sont des essaims entiers, soutenus par des samouraïs non moins aptes à manier le katana. L’art de la guerre grec repose sur les archers et les arbalétriers. Ils se couvrent mutuellement, tout guerrier ennemi s’approchant subit deux à trois volées de flèches et carreaux avant d’en arriver au contact, ce qu’il omet en général, car sa puissance ne suffit plus à pouvoir espérer la victoire. C’est un carrousel infernal qui s’enclenche, les Japonais tentent vague pour vague de briser l’étreinte des troupes de la république.
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La Norvège quitte le conflit, et ce sont autant de renforts japonais qui accroissent la pression sur le demi-cercle fortifié qui forme le siège de Sendai. C’est avec un certain mal que les Hellènes maintiennent leurs positions, jusqu’à ce que des lansquenets amis viennent leur prêter main forte. Les pertes sont alors moindres, beaucoup de leurs villes œuvrent à rattraper le retard technologique plutôt que de produire des armes. Seule Mycènes crache des éphèbes armés sans relâche. Bien que le Shogun avance vers l’ère moderne, les Grecs lui brisent les reins avec leurs antiques armées.
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De fait, le Moyen-Âge tardif est plus bien radieux que le Haut Moyen-Âge grec. Le Japon est écrasé sous les dettes, ses dirigeants semblent avoir perdu le sens des réalités. Aveugles devant la catastrophe militaire qui s’annonce, ils ont diverti de précieuses ressources pour ériger un monument fabuleux : la cathédrale Sainte-Sophie de Kyoto. Cette mégarde sans nom aidant, Sendai se fait croquer sans plus de façons, privant l’Empire nippon d’un bon tiers de sa production militaire. Ce que le Shogun ne sait pas, c’est que la république commence à gronder, lasse de voir ses excédents commerciaux confisqués pour maintenir l’armée à flot.
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De mauvais cœurs, les archontes négocient les conditions de paix. Quelle ne fut la surprise des négociateurs, richement vêtus et regorgeant de suspicion envers les vaincus, lorsqu’ils firent face à des hommes brisés. Les dissensions internes semblaient bien plus importantes que la façade n’y laissait paraitre, et le Japon s’écroulait de toutes parts. Les larmes aux yeux, mais avec une résignation dénuée de toute esprit de revanche, l’intégralité des villes japonaises, excepté la capitale, passaient dans le giron grec. Oui, toutes les villes ! Et toutes les réserves d’or, et la promesse de verser tous les surplus financiers pendant 200 ans à Athènes, et l’obligation de livrer toutes les ressources … Incroyable, une paix qui appliquait le placet lugubre de la peine de mort au Japon. Une paix « totale ».
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von Aasen
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

La paix totale avait bousculé le rapport de force entre les civilisations. L’arrogance japonaise n’était plus qu’un vague souvenir du passé. La protestation du Shogun, outré de voir l’armée grecque occuper les forts autour de Kyoto, fut tout simplement ignorée. Que pouvaient-ils faire maintenant pour empêcher leur soumission ? Rien, mais d’autres civilisations étaient toujours à prendre au sérieux.
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L’héritage nippon demandait à être rentabilisé. Les routes se remplirent de marchands en tous genres, multipliant allègrement les revenus du trésor. Des quartiers entiers apparurent en l’espace de quelques années, doublant la taille des villes.
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C’était sans compter sur les Norvégiens, qui voulaient profiter de la grande lassitude de guerre grecque pour arracher quelques avantages à la force de leurs cavaliers, mettant un terme à la courte période de paix. La population avait beau être rénitente, l’armée n’en combattait pas moins. Repousser les attaques ne liait que peu de ressources, la plupart des troupes faisait marche vers la plus proche cité norvégienne, Nidaros.
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Priorité était donnée à maintenir le moral du peuple. Une mine d’argent diversifia la palette de produits de luxe, et la proposition de commerce des Britanniques y ajouta de fabuleux diamants, en échange de tabac athénien et de soie de Mycènes, le tout arrondi par un peu d’or.
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De manière générale, la guerre n’est pas au centre des préoccupations politiques. Deviser un plan pour rattraper le retard pris sur la technologie anglaise est bien plus pressant. Le véhicule de la religion a été longtemps négligé, Zeus n’enflamme pas les cœurs, c’est l’Islam qui attire les foules en quête de spiritualité. Un développement qui a eu lieu durant la grande guerre contre les Japonais, alors que ces choses ne comptaient que peu.
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Les polémarques ne nécessitent que peu d’appui politique, et avancent en territoire ennemi sans se soucier du peu de préparatifs de guerre : Nidaros, capitale norvégienne, tombe en 1460, succombant au tir meurtrier des arbalétriers, vétérans de mille batailles, ainsi qu’à l’assaut final porté par une colonne mixte de lansquenets et de mousquetaires. Une perle s’ajoute à la république !
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Le commerce en regagne autant de vigueur sur tout le continent de Rodonie. Il faut dire que la Grèce s’est muée peu à peu en république marchande, malgré ses dents acérées, qui laisseraient supposer une monarchie fondée sur le sang et le fer. La réputation de cette république est sulfureuse, et pourtant chaque civilisation voudrait profiter de ses lucratives marchandises.
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Dans cette ère de prospérité et de sécurité, de nouvelles idées émergent et bousculent les certitudes passées. L’imprimerie à caractères mobiles dynamise l’échange d’informations, les universités débordent d’activité, les banques étendent leurs réseaux et allongent la liste de leurs revenus. L’ordre féodal déjà bien malmené durant la Renaissance touche à sa fin, la modernité ouvre ses portes en l’espèce de l’industrialisation, et Charles Robert Darwin présente une théorie de l’évolution révolutionnaire après ses recherches autour du mont Yosemite, un biotope sans pareil sur cette planète.
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von Aasen
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

L’industrialisation naissante renforce la position grecque, qui s’appuie sur de vastes contrées et de larges armées. Le charbon et le fer sont disponibles à souhait, l’acier peut couler à flots. Pour la première fois de l’histoire de la république, une flotte est équipée et envoyée vers l’Ouest, à la recherche de ces mystérieuses autres civilisations. Le continent de Nuna est découvert en l’an 1530, les fameux explorateurs se targuent d’avoir renouvelé, voire surpassé les exploits des argonautes. Il sera passé sous silence que les Anglais ont accompli pareille prouesse bien des siècles plus tôt, et à leur compte il faut également remarquer qu’eux se dirigeaient vers l’inconnu, risquant corps et âme pour un résultat plus qu’incertain.
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Les affaires sur le vieux continent, la Rodonie, se développent elles aussi à bon train. Bergen tombe, les Norvégiens signent une paix humiliante, qui ne leur laisse qu’une cité et les habits qu’ils portent sur eux, rien de plus. La république comptait annexer dans sa totalité le royaume norvégien, des rumeurs de réarmement japonais rendaient cependant nécessaire des mesures de sécurité accrues autour de Kyoto. Les chemins sont devenus longs dans cette vaste république, et l’armée ne peut être forte partout.
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Les polémarques observaient les manœuvres militaires des troupes victorieuses revenant de Norvège, les archontes apprirent avec soulagement que le retard technologique envers la Grande-Bretagne avait été rattrapé, et que la Grèce commençait même à développer un léger ascendant dans ce domaine vital. Tout fonctionnait, trop bien probablement, car Pedro II déclara une guerre surprise, contre toutes les conventions internationales. Était-ce parce qu’il était libéré de son ennemi norvégien, qui le forçait à garder profil bas pour ne pas devoir combattre simultanément sur deux fronts?
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Les renforts étaient bien loin pour soutenir Mégare, située à quelques douzaines de lieues seulement de la riante capitale brésilienne, autour de laquelle s’organisaient les activités ennemies. Des troupes de réserve avaient été prudemment établies autour de Mycènes et d’Athènes pour parer à toute éventualité d’attaque arabe, elles se virent redirigées à marches forcées vers l’Est.
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Les surprises ont la particularité de ne pas être prévisibles. Aussi, comment pouvait-on prévoir que le peuple-frère des Grecs d’Athènes, oublié depuis la nuit des temps, présent seulement dans de sombres légendes transmises de génération en génération, les Grecs de Sparte, se furent installés sur le continent de Nuna ? Et mieux, qu’ils y aient fait fleurir une civilisation qui tend désormais une main amicale à la république?
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Sparte est un contrepoids bienvenu contre la dominance britannique en Nuna. Une délégation diplomatique y est envoyée pour jauger la force de ces soldats austères, des relations commerciales sont initiées : tabac et soie athéniennes contre thé spartiate. La république a besoin de distractions en ces temps de guerre incessants.
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Toutefois la guerre contre le Brésil ne reste qu’un épisode insignifiant. L’empereur Pedro II remarque assez vite que la dense ceinture formée par la forêt amazonienne qui le sépare de Mégare l’empêchera d’exécuter un siège efficace. Une lourde réparation pécuniaire lui sera demandée pour sceller la paix. La Grèce a besoin d’un court repos avant de se tourner vers son ennemi héréditaire, le Japon.
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En attendant, le nouveau monde livre ses derniers secrets, une ambassade est érigée à Rome, une civilisation qui ne semble pas avoir laissé beaucoup de traces dans l’histoire. Trajan, tout comme ses voisins spartiates, n’est pas en mesure de s’imposer face aux Anglais qui dominent le continent de Nuna.
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1635 : un scandale sans nom domine la presse, le quartier industriel d’Osaka a été incendié, et il semblerait que ce soit un sabotage, fruit d’un complot ourdi par une puissance étrangère ! L’agitation est grande, le gouvernement remanié. Ce ne peut être que le Shogun qui ose pareille chose. Une fois de plus, la guerre est inévitable, les préparations battent leur plein. Une chose est pourtant différente cette fois-ci: les archontes ont décidé de déclarer cette guerre « sainte » en raison des différends religieux. L’Arabie et d’autres pays musulmans trouvent ce label beaucoup plus attrayant qu’une simple volonté d’expansion, et ne dénoncent la déclaration grecque qu’à mi- cœur. Il est temps d’en finir avec le Japon !
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Les éphèbes aiguisent leurs sabres sur les marches de l’ambassade japonaise à Athènes, la presse bouillonne dans la perspective d’en découdre une fois pour toutes avec cette civilisation voisine. Une vague de nationalisme secoue la république, les civilisations impies de Nuna condamnent unanimement ces actions – si l’on excepte Sparte, toujours prête à saluer une guerre comme preuve de virilité. Les savants grecs planchent sur de nouveaux instruments de tuerie pour accélérer un résultat présenté comme fatidique : la chute de Kyoto.
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L’ère moderne a commencé, et les Japonais n’en verront qu’une bribe. Incapable de résister à la machine de guerre hellénique, leur dernier bastion hisse le drapeau blanc. Hojo Tokimune est jeté aux oubliettes de l’histoire ; Kyoto reste, elle, éternelle. La fine architecture nippone, encore rehaussée par diverses merveilles, attire l’attention des gens cultivés de par le monde. La ville devient un phare de la civilisation grecque sous la tutelle républicaine.
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Lunarc »

Les éphèbes aiguisent leurs sabres sur les marches de l’ambassade japonaise à Athènes
:lolmdr:
Bon, en tout cas, ça se passe plutôt bien par rapport a la période précédente.
von Aasen
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

Tu as l'esprit déplacé mon cher Lunarc :o:

C'était un clin d'oeil à cet épisode des guerres napoléoniennes:

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Et oui, cela va mieux qu'avant, faut dire que j'ai frôlé l'infarctus quand ma capitale était tombée, peu après avoir publié le premier chapitre en grande fanfare :ko:
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