La république des philosophes (Civ VI)

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Atollman
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Atollman »

Mais tu as bien géré la libération, puis la conquête. :fume2:
von Aasen
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

Atollman a écrit :Mais tu as bien géré la libération, puis la conquête. :fume2:
Je n'y croyais pas trop mais ça a marché oui :lol: La chance dans un moment de malchance: Mycènes a une bonne production, et se prète donc bien au réarmement. :epee:
von Aasen
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

Le Japon n’est plus, les polémarques fêtent. Le siège de Kyoto, bien que rapide, a cependant montré une fois encore les limitations de l’art de la guerre alors en vogue. La puissance de combat considérable de l’ensemble de l’armée grecque ne peut être que difficilement mis à profit, les unités se bloquent entre elles, d’interminables manœuvres s’ensuivent. On marche, on marche, et pendant ce temps-là l’ennemi bombarde, interfère, déborde les flancs, bloque des routes. Une nouvelle tactique est développée pour mieux tirer parti du grand nombre de soldats grecs. Des corps d’armée sont désormais formés, composés de deux unités régulières. La densité accrue de troupes sur le champ de bataille peut décider du maintien ou non de positions clés, et donc être décisive.
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Ce qui paraissait être une anecdote, à savoir la découverte d’un village tribal dans le grand Nord de la Rodonie, ne manqua pas de faire la une des journaux. Des sauvages isolés de toute civilisation avait parfait au fil des millénaires un système d’égouts à proprement parler fantastique, une inspiration majeure pour tout homme docte. Fascinant !
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Les années voient la Rodonie accroitre exponentiellement son activité économique. Des mines de charbon alimentent la société industrielle, des banques et bourses offrent des crédits à tout-va, les chantiers navals tournent à pleine vapeur pour produire de nouveaux navires.
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Avec des caisses bien remplies, les diplomates athéniens ont plus de marge de manœuvre. Ils achètent des Spartiates l’original de leur plus grande œuvre littéraire, « L’art de la guerre », pour l’exposer au palais de la république. Ce monument de la prose laconique explique au stratège débutant comment organiser et mener à la victoire une armée, un livre-clé pour comprendre la civilisation spartiate.
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Si le retard technologique envers la Grande-Bretagne est plus ou moins comblé (de grands hommes de science leurs procurent régulièrement une avance), la culture, pourtant fleuron de la Grèce, est en reste. Des fonds spéciaux sont dédiés aux artistes, qui pourront exercer leur métier dans de nouveaux quartiers flamboyants, les acropoles. L’administration elle aussi est cajolée, les rangs d’une bureaucratie émergente croissent à vue d’œil. Les archontes disposent d’informations plus détaillées que jamais sur les différentes villes qui forment la république.
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Une telle montée en puissance aiguise les instincts de prédateur, l’armée se morfond et l’on murmure sur les agoras qu’il faudrait utiliser ce tas de soldats à quelque chose d’utile. Les polémarques sont bien sûr du même avis, après tout leur fonction leur enjoint un certain bellicisme. L’arrogance est de mise après trois campagnes offensives victorieuses, il ne reste pratiquement plus aucun garde-fou pour contrer la fièvre expansionniste. Une invasion du Brésil est préparée, la réputation grecque est de toute manière ruinée. On voit ainsi les troupes tirer parti des récentes innovations industrielles et créer des corps d’artillerie de campagne, très mobiles et à la puissance de feu redoutable.
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Dès la première offensive, les Arabes volent au secours de leurs voisins pourtant haïs et menacent Athènes. Le fort de la capitale tire de toutes ses bouches à feu pour contenir la masse de régiments qui vient prendre d’assaut ses murs. La marine hellénique intervient également, ses frégates écrasent d’un roulement de canon continu les colonnes arabes, à découvert dans les plaines qui mènent à leur cible désignée.
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Les manœuvres sont beaucoup plus rapides et nerveuses, les colonnes se déplacent à la vitesse de l’éclair et se retrouvent laminées en un rien de temps par quelques obus bien placés. Rio de Janeiro tombe vite et brutalement. De nombreux arbalétriers grecs restent sur le pavé, qu’importe, l’avancée est là et des carabines à répétition sont distribuées à leurs remplaçants. L’ère des prouesses de spadassins est révolue ; ce qui compte désormais, c’est le nombre de tonnes d’acier capables de brûler de la poudre.
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Les Mamelouks s’emmêlent devant les défenses de Mycènes et d’Athènes, toujours accompagnés de boulets et de flèches quand ils osent pointer le bout de leur nez. Du côté brésilien, Fortaleza, une ville mineure coincée entre des métropoles, est rasée.
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Il faut à tout prix éviter une guerre trop longue, sans pour autant sacrifier des objectifs. La levée en masse est décrétée, la conscription activée, toute la république serre les dents pour soumettre ses ennemis. Chaque foyer verse sa contribution, la guerre n’est plus une affaire de mercenaires ou de quelques professionnels de la tuerie, c’est un ouragan qui touche un chacun.
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Les mesures de contre-espionnage se rentabilisent. Le réseau d’Osaka, qui a par deux fois réussi à incendier le quartier industriel, est démantelé. Il s’agissait de communistes anglais, sans doute à la solde du gouvernement. Le politburo de Londres nous a donc identifié comme ennemi lui aussi, voilà qui noircit les perspectives futures.
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Fidèle à sa fourbe tradition, Saladin achète la paix, cette fois-ci pour une somme gargantuesque. Il faut dire que les archontes n’avaient initialement pas vocation à le laisser s’en sortir après qu’il eut perdu deux douzaines de régiments mamelouks. En quantité suffisante, l’or peut changer bien des avis, les armes grecques se tairont donc envers cette civilisation.
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Le Brésil s’en retrouva au désespoir, Brasilia pour être plus précis avait de bonnes raisons de verser quelques larmes à la perte de cet allié indirect. Des mortiers lourds, la dernière création du complexe sidérurgique de Mycènes, avaient remplacé les vieilles bombardes de bronze, et l’infanterie grecque creusait des tranchées en marge de la ville. Des cuirassiers sécurisaient les voies d’approvisionnement et pillaient tout convoi ennemi.
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L’or arabe fut utilisé à bon escient, la ruineuse modernisation militaire, longtemps repoussée, put enfin être implémentée. Adieu arbalétriers et frégates, bonjour canons de campagne et cuirassés ! La guerre prend un tout autre tournant, que capture Tolstoï dans son ouvrage séculaire « Guerre et paix ».
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Une guerre tout autre se joue dans les ruelles sombres de Birmingham et les quartiers mal famés d’Osaka, celle des intrigues et des secrets. Victoria a beaucoup perdu à ce jeu mortel, veut revoir ses espions, qui se morfondent dans les prisons de Kyoto. Les Grecs veulent le fabuleux tableau de l’Annonciation en échange, ce que les Britanniques refusent obstinément. Tant pis ! L’or n’a aucune valeur dans cette transaction, quand la république peut puiser à pelletées entières dans celui que leur livre les Arabes chaque année en adéquation avec leur traité de paix.
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L’ère moderne s’achève sur la prise de Natal, dernière ville de taille des Brésiliens, ainsi que les petits débuts de ce qui pourrait se terminer en course à l’espace. L’âge de l’atome a débuté, le monde a été secoué par de nouveaux bouleversements, quelles en seront les conséquences ?
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von Aasen
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Message par von Aasen »

Le verdict de l’académie de géopolitique de Bergen est strict : la Grèce est isolée comme aucune civilisation ne l’a encore été, il est grand temps de forger des alliances pour contrecarrer la tyrannie britannique. Sages élèves de cette nouvelle pensée, les archontes tentent de renforcer à tout prix la seule connaissance qui n’évite pas encore les diplomates grecs, et pour cause : Sparte. Ces enragés de l’hoplon ne sont pas dégoûtés par les guerres d’Athènes, ils les trouvent au contraire très charmantes.
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La culture, ils aiment aussi. Cela tombe bien, car les musées de Tokyo et d’autres métropoles attendent avidement de pouvoir remplir leurs vitrines. Des archéologues grecs sillonnent le continent pour récolter ce que l’histoire a semé. Avec succès, ce qui n’est point étonnant sur cette parcelle de terre qui a vu tant de peuples aller et venir.
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Une momie de chat, révélatrice de l’idolâtrie arabe du second millénaire avant notre ère, en excellent état. Sensation ! Tourisme et culture s’en trouvent revigorés, et ce n’est qu’un début. Il reste de nombreuses vitrines à remplir, et la Grèce vient de se payer une merveille mondiale : un phare aux proportions époustouflantes, accueillant chaque navire en Rodonie :-o avec la grâce que lui ont conféré ses architectes.
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Les espions de la république sont moins productifs. Quelques documents secrets britanniques ne feraient pas de mal, le réseau secret de Birmingham n’a plus rien livré depuis longtemps, alors que bon nombre de recrues et d’argent l’alimentent.
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1836, le Brésil perd sa dernière ville et signe la capitulation totale. L’intégration des empires japonais, norvégiens et brésiliens commence à peser lourd sur le système politique grec. Il faut prêter attention aux dissensions internes, et surmonter la forme présente de la république, qui ne connait qu’un suffrage censitaire représentant mal la population dans sa largeur. Quoi de mieux pour ceci que de transformer l’ancienne république en démocratie ?
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Une fois ce virage progressif pris, il n’y a plus de limites pour sciences, culture et économie ! Les routes de commerce nationales sont aux premières places pour accélérer le développement. Cette phase de boom produit également des merveilles, comme le colosse d’Athènes, une fantastique sculpture de bronze qui n’a de pareil de par le monde.
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Cette merveille n’est pourtant rien à côté des plans secrets élaborés par la fondation Périclès. Ils concernent le programme spatial grec, qui pourrait bouleverser le cours de l’histoire et de l’humanité même. Les ressources requises sont monstrueuses, les universités planchent sur une myriade de détails techniques, et deux villes particulièrement productives sont désignées comme aptes à ouvrir des sites de lancement : Mycènes et Osaka.
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Les Britanniques ne comptent pas observer passivement ces efforts. Ils ont toujours une légère longueur d’avance en technologie, ce qui pourrait s’avérer très dangereux. Heureusement, la situation académique s’est améliorée, et les prix Nobel pleuvent. L’apparition d’un nouveau grand scientifique n’est qu’une question de temps.
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Osaka franchit elle une nouvelle étape, son dernier projet avant le programme spatial, l’établissement d’une zone industrielle dépassant l’imagination du commun des mortels, des usines à perte de vue crachant le symbole de la modernité : les colonnes de fumée annonçant une production effrénée. Ce gigantesque complexe ne sera pas de trop pour assurer la production en chaîne de lanceurs pour fusées.
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À peine l’industrialisation s’implante-t-elle en profondeur dans la société grecque, que voilà déjà une nouvelle mode commence à l’effacer. Surmonter le matériel, l’acier et la force brute, dynamiser le monde par des réseaux sociaux et le transfert de savoir. Après les révolutions électrique, atomique et électronique, la digitalisation est là. L’ère de l’information a débuté.
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Maximus »

Ah Ah l'Angleterre a déjà lancé un satellite: Belle guerre froide en perspective. C'est le moment d'envoyer les espion saboter tout ca...
von Aasen
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

Ils ont une soixantaine de tours d'avance sur mon propre programme spatial :goutte:

J'aimerais bien saboter leur spatioport, mais il faut encore que je le trouve :lol: Je ne peux pas voir leur territoire, et les espions ne peuvent être envoyés qu'à un rythme assez lent dans les villes connues :chair:
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Boudi
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Boudi »

On est quand même vachement loin de la philosophie dans tout ça. C'est plutôt baston et compagnie. :o:
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von Aasen
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

La Grande-Bretagne a lancé un satellite, le « bip bip » pourtant discret du Queen Elizabeth a l’art de provoquer de furieux maux de tête chez le directeur du programme spatial grec. Il faut absolument combler ce retard, mais la république ne prévoit d’ouvrir son premier centre aérospatial que d’ici quarante ans. Que faire ? Militairement parlant, la Grande-Bretagne est intouchable. Un océan la sépare de la Grèce, dénuée de grande flotte, et l’armée britannique est deux fois plus grande que celle de son ennemi. En culture aussi, les Britanniques n’ont pas à se cacher, et si leur supériorité dans ce domaine peut être limitée, elle ne pourra pas être surmontée facilement.
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Il faut donc pousser à tout-va dans la course à l’espace, peut-être même saboter l’infrastructure victorienne pour reprendre le flambeau de la nation la plus savante en mains propres. De grands phares de la science viennent éclairer les hâtifs programmes d’astrophysique. Schrödinger fait des miracles, Tesla exerce son artisanat diabolique dans les districts d’Osaka, y doublant la production électrique.
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L’espionnage connait quelques succès modestes, la Grèce n’est pas vraiment à la hauteur du temps dans ce domaine. Il s’agit d’extirper un peu d’argent à Birmingham, rien de fantastique. On fait ce que l’on peut pour gêner son adversaire, le reste des ressources passe dans le programme spatial, soutenu par un commerce interne vivace et une culture flamboyante.
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Un aperçu du niveau technologique montre que la république a gagné du terrain. La fusion nucléaire est à portée de main, à temps pour débuter un projet concret immédiatement après l’ouverture des spatioports. Le gouverneur de Mycènes fait tout pour que celle-ci arrive vite, car une source d’énergie viable pour de longs voyages spatiaux est un élément clé.
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Les activités subversives commencent à porter leurs fruits. Des fonds importants du ministère des finances britanniques s’évanouissent et réapparaissent mystérieusement à Athènes. Les services secrets grecs sont renforcés, un réseau d’espion commence à travailler à Bruxelles, une ville jadis soumise par la perfidie anglaise et donc ouverte à quelques activités de résistance. Notons également que les plages de Curitiba, ancienne cité brésilienne, font fureur au sein de la communauté naissante des touristes.
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Des irrédents japonais ont déclaré la guerre à outrance à la république, alors même que personne ne se doutait de leur existence. Il s’agit d’exilés de longue date, qui s’étaient réfugiés dans les montagnes hostiles qui bordent la Norvège, il y a maintenant plusieurs siècles. Des hélicoptères de combat et de l’infanterie lourde sont chargés de mettre un terme à leurs activités de guérilla, qui ont eu pour premier but de prendre le contrôle des mines d’argent au sud de Tromsø.
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Un joli coup réussit grâce à l’appui des autorités islamiques. La Grèce est depuis longtemps musulmane, aussi n’a-t-il pas été trop compliqué de s’attirer les bonnes grâces des érudits du Caire. Avec leur aval, un expert de premier plan en fusées, Sergueï Korolev, abandonne son activité au centre de recherches de Séoul et rejoint le programme spatial grec. Son penchant pour la spiritualité a permis de le convaincre. En sa qualité de bon musulman, son effort soutiendra la victoire de la véritable foi.
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Les spatioports trainent ! Mycènes peut profiter de la nouvelle centrale électrique de Tokyo pour accélérer sa production, et des mines d’uranium relancent l’activité lancinante du secteur primaire dans cette région. Encore 7 ans pour Osaka, 10 ans pour Mycènes avant de pouvoir espérer commencer la moindre recherche, et occuper utilement Korolev. Les autres villes de la république exportent un maximum de marchandises vers ces deux centres de l’ingénierie spatiale, et assurent un minimum de protection.
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Que font les Britanniques ? Leur programme spatial n’a pas eu de succès tangible depuis des années. Les espions grecs s’écorchent à trouver ce que fomente l’ennemi ultime, sans trouver plus d’informations que celles dont tout le monde se doutait : l’armée britannique est fin prête à repousser tout envahisseur, plusieurs corps de chars Challenger sont là pour l’accueil de tout envahisseur potentiel. Impossible pourtant de se faufiler dans les centres de recherche ultrasecrets liés à leur programme spatial.
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Deux bonnes nouvelles marquent l’année 1920 : après un nouveau « divertissement » d’argent réussi, le meilleur espion grec est en mesure de s’installer à Londres, où il pourra faire bien plus de dégâts. Sur un tout autre plan, la cité-état Hattusa octroie un accès à son fantastique réseau commercial, qui recèle toutes les matières premières du monde en quantités incroyables.
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Le véritable évènement est pourtant celui de 1923 : le spatioport de Mycènes a ouvert ! En un clin d’œil, Korolev peut mettre à exécution ses plans longtemps préparés. En moins d’une année, le satellite « Platon » est prêt et envoyé en orbite. La course à l’espace ne fait que commencer !
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Prochaine étape : marcher sur la lune. La globalisation aide beaucoup à appréhender ce projet, les routes de commerce internationales sont maintenant beaucoup plus lucratives et permettent de tripler le financement des recherches. Mycènes devient un centre commercial et industriel d’importance globale, on s’y arrache les dernières nouveautés électroniques, et son centre-ville abrite l’élite scientifique de cette planète.
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Osaka, un peu à l’écart car ne profitant pas des idées du complexe militaro-industriel situé lui aussi à Mycènes, se réoriente et devient le centre du programme nucléaire grec. Le reste du pays se concentre sur les arts et la culture – ainsi que sur un lent réarmement, pour parer à toute éventualité. L’état-major grec voudrait par exemple ériger une défense antiaérienne mobile autour d’Athènes, en vue d’intercepter des bombardiers visant Mycènes.
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La flotte grecque obtient également quelques renforts. Un porte-avions, des sous-marins nucléaires, et bientôt des croiseurs lance-missiles. Ces navires seront-ils jamais utilisés ? Les espions à Londres disent que non, que Victoria est occupé à d’autres choses. Profitant de l’état pitoyable de Scotland Yard, ils organisent le vol d’un des plus grands chefs d’œuvres de cette civilisation : les Héroïdes, un monument littéraire d’Ovide.
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1942, Mycènes accomplit un nouveau miracle. La mission « Pythagore 11 » réussit enfin à accomplir ce dont personne d’autre ne peut se vanter : la lune est désormais à portée de l’humanité ! Trois cosmonautes grecs y ont planté le drapeau de la république. Ce que Périclès avait annoncé vingt ans plus tôt est désormais réel : la Grèce est en tête de la course à l’espace.
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Cerise sur le gâteau, l’expert en aréospatiale Wernher von Braun, aux origines douteuses mais aux connaissances certaines, rejoint l’équipe de la république, lui aussi guidé par des motifs religieux. L’avantage de posséder deux spatioports joue maintenant pleinement : pour remplir l’objectif ultime, la colonisation de la planète mars, trois modules extrêmement coûteux sont nécessaires.
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Maintenant que la république mène la marche dans l’espace, il est à craindre que la Grande-Bretagne ne se fasse les mêmes réflexions que la Grèce il y a quelques années, à savoir intervenir militairement. L’aviation, la flotte et l’armée de terre sont renforcées à grands renforts d’or et de matériel. A tout hasard, une bombe nucléaire est développée et produite dans les environs de Tokyo.
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Le grand savoir de Stéphanie Kwolek accélère encore le programme spatial. Son travail d’excellence en matière de chimie permet de développer de nouveaux matériaux qui renforcent les parois des fusées grecques. Il sera difficile de dérober le flambeau de la victoire à la Grèce, surtout qu’elle n’est pas en reste en matière de culture.
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La Grande-Bretagne souffre, Rome et l’Arabie lui déclarent la guerre, les Héllènes lui volent des oeuvres d’art … et enclenchent le début de la fin : le premier module pour la colonie martienne est terminé, la construction du jardin hydroponique qui devra assurer un ravitaillement constant en aliments est lancée. Des escadrilles de chasseurs à réactions sont stationnées près des sites de lancement, patrouillant incessamment l’espace aérien pour intercepter tout ennemi qui s’y oserait.
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C’est en 1963 qu’aboutit cette domination qui ne pouvait plus être empêchée. Osaka et Mycènes terminent simultanément leurs projets. Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées sur les tribunes de spectateurs adossées à l’Olympe pour prendre part à cet évènement historique.
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L’humanité ouvre un nouveau chapitre, celui du voyage spatial à très longue distance. La colonie de mars, on le saura une fois les signaux arrivés sur terre, a gagné son pari et établit un poste capable de tirer parti des ressources sur place, indéfiniment et sans aide extérieure, qui aurait de toutes manières été impossible. Une nouvelle planète recevra l’empreinte humaine. Qui sait ce qui s’y passera ?
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Boudi
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Boudi »

Bravo.

Belle victoire et bel AAR. L'IA britannique aurait sans doute du lâcher ses Centurions. Bien fait pour elle. :mrgreen:
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von Aasen
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

Merci :signal:

Ils auraient en effet pu tenter l'intervention militaire. Peut-être pas le débarquement classique (il y a un océan assez grand entre nous), mais des missiles intercontinentaux auraient également pu faire l'affaire :lol:
Otto Granpieds
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par Otto Granpieds »

En même temps, le niveau Louis XVI... :siffle: :evilfume:
Il a terminé en deux morceaux sous un terrain vague, non ? Image
Ce sont les événements qui commandent aux hommes et non les hommes aux événements.
Hérodote

Rien n'arrête le progrès. Il s'arrête tout seul.
Alexandre Vialatte

L'historien ne va pas à reculons, mais il a un rétroviseur.
von Aasen
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Re: La république des philosophes (Civ VI)

Message par von Aasen »

Otto Granpieds a écrit :En même temps, le niveau Louis XVI... :siffle: :evilfume:
Il a terminé en deux morceaux sous un terrain vague, non ? Image
Pas terrible Louis XVI, oui :lolmdr:
Je n'ai pas bien compris comment se calculait le score. La vitesse de victoire, le nombre de villes et d'unités, le type de victoire, le nombre d'adversaires? Je n'ai en tous cas pas eu un meilleur résultat en gagnant militairement durant l'Antiquité, niveau de difficulté divinité. :confus:
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