Pro cycling manager : les forçAARs de la route

Archange
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Re: Pro cycling manager : les forçAARs de la route

Message par Archange »

Et en exclusivité, l’'interview de Scramouille réalisé par le journal « la provence » :


Scramouille, on vous a souvent vu au premier plan au cours de la journée. C’était une course qui vous tenez à cœoeur ?

Oui évidemment, courir chez soi devant la famille c’est très motivant. J'avais pas des sensations parfaites en prenant le départ ce matin, mais les encouragements de mes proches au bord de la route et ma connaissance des difficultés du parcours que j’ai pas mal arpenté depuis que j’ai commencé à m’entrainer m’ont aidé à faire une bonne journée.

On vous a vu le matin essayer de prendre l’échappée du jour, on vous a vu aussi aux avant-postes dans la montée de la Gineste, c’est ça pour vous une bonne journée ?

Oui exactement. J’ai fait une quinzaine de kilomètres en tête au tout début. J’étais avec Siskevicius (Marseille 13 KTM) mais il n'arrivait pas à me relayer dans les montées. Du coup le groupe de contre est revenu sur nous et le peloton ne voulait pas laisser filer cinq hommes. Un coup d’épée dans l'eau. Alors je me suis économisé dans le peloton.

Une économie en vu du col de la Gineste ? Vous aviez coché cette ascension ?

Oui. Quand on a vu qu’on allait pas être dans l'échappée du jour, on savait qu’il faudrait faire quelque chose dans la Gineste, surtout après l'échec de notre leader, Benoit, dans l’Espigouliet. On était bien placés avec Diderlord au pied de la Gineste, mais c’est vrai que j'avais l'avantage de bien connaître l’ascension. J'ai essayé de suivre Paul Martens (Lotto-Jumbo) mais il était vraiment trop fort. Derrière je suis toujours resté dans les dix premières positions, j'ai notamment profité du travail d'AG2R la mondiale. C'était dur de les suivre parce que Pozzovio et Vuillermoz c’est pas n’importe qui. Finallement au sommet on a compris qu’on reviendrait pas sur Martens, et comme Diderlord et Manix avaient réussi à s'accrocher on a décidé de faire un train pour emmener Manix dans le final.

C’est vous son dernier lanceur dans la dernière ligne droite non ?

Oui, j’ai fait toute la descente avec Manix dans ma roue. Diderlord m'a relayé avec un gros braquet sur un peu plus d'un kilomètre, mais on n'a jamais réussis à dépasser Swift (Sky), Rojas (Movistar) et Geslin (FDJ). Did’ s’écarte à 500 mètres, je lance le sprint en sachant que ça va être juste et finalement Manix me dépasse à 300 mètres en voyant que j'allais pas fort. Il va chercher un bonne 6ème place. On aurait espéré mieux mais 6ème ça va, toute l’équipe a beaucoup travaillé pour lui aujourd'hui et c'est une place qui montre que l'on n'a pas fait tout ça pour rien.

Votre prochaine course :

L’étoile de Besseges. Je vais jouer les équipiers pour Manix qui essaiera de gagner une étape au sprint et pour Benoit et Ryurk qui viseront le classement général. Ensuite j'irais au Tour du Haut-Var, où mon rôle n'est pas encore définit, avant le diptyque Drôme-Ardèche, où j'aurais la possibilité de jouer ma carte personnelle.
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Re: Pro cycling manager : les forçAARs de la route

Message par Archange »

Sur l'autre forum j'ai eu quelques demandes d'un post d'explication, je le relai ici aussi.

Bon suite à des remarques de gens un peu perdu, je vais expliciter dans ce post le différents rôles des coureurs :

Grimpeur : Bon tout le monde saisit ce que c'est. Il s'agit d'un coureur à l'aise en montagne, capable d'enchainer les cols toute la journée. Faire 2000 mètres de dénivelé dans la journée ne le dérange pas.
Il existe deux grands types de grimpeurs : les grimpeurs/puncheurs et les grimpeurs au train.Les grimpeurs puncheurs sont des grimpeurs capables de placer de grosses accélérations. Typiquement, le grimpeur/puncheur monte par palier : il va grimper très vite sur 500 mètres, et va récupérer sur 1 kilomètres avant de rattaquer, etc, etc... C'est par exemple le cas de Nairo Quintana.
Les grimpeurs au train sont des grimpeurs incapables de placer de grosses accélération, ils vont grimper à rythme constant tout au long de l'ascension, c'est par exemple le cas de Cadel Evans ancien vainqueur du tour, ou du français Thibaut Pinot.

Sprinteur : Ces sont les hommes capables de rouler extrêmement vite sur 500 mètres. Ils passent généralement leur temps à l'abri dans le peloton et produise tout leurs efforts dans les derniers kilomètres pour s'imposer. Le cas typique est Marc Cavendish. Après il existe plusieurs catégorie de sprinteur, certains aiment avoir un train comme Cavendish ou Kittel, d'autre se débrouillent seuls comme Robbie McEwan, certains aiment les arrivées faux plat montant comme Thor Hushov, certains aiment les sprint qui sont lancés de très loin, d'autre au contraire ne peuvent s'imposer qu'en surgissant sournoisement à 50 mètres de la ligne...
Il convient de noter qu'un sprinteur est toujours un bon rouleur.

Poisson-pilote : Il s'agit d'un type de sprinteur bien particulier : son rôle est d'être le dernier lanceur du sprinteur principal de l'équipe. C'est le poisson pilote qui lance le sprint. Il donne tout ce qu'il a pour permettre à son sprinteur de prendre de la vitesse en bénéficiant de l'aspiration, puis il s'écarte et laisse son sprinteur finir le travail.
Attention : un poisson pilote est également un sprinteur de rechange pour l'équipe. Ce n'est pas une véritable catégorie comme grimpeur ou sprinteur, mais un rôle. Aussi, si jamais plusieurs coureurs d'une même équipe se retrouvent dans le final sans qu'il y ait de poissons pilotes "officiels" pour emmener le sprinteur, n'importe quel coureur pourra jouer ce rôle. C'est ce qu'a fait Scramouille dans le final du Grand Prix d'ouverture la Marseillaise où il a lancé le sprint de Manix. Mais cela peut aussi arriver quand il n'y a pas de sprinteur : par exemple si un groupe de 8 grimpeurs arrive dans le final d'une étape de montagne et que deux coureurs d'une même équipe sont présents dedans, l'un des des coureurs se sacrifiera pour l'autre et servira de poisson-pilote. Pourtant il s'agit de deux grimpeurs et sont sans doute de trés mauvais sprinteurs, mais l'un d'entre eux sera qualifiés de "poisson-pilote" car il jouera brièvement ce rôle.
Exemple : Adrien Petit, Mark Renshaw

Rouleur : C'est tout simplement un coureur avec des grosses cuisses qui roule fort sur le plat, comme Jens Voigt. Toutefois, un rouleur n'est pas nécessairement un spécialiste du contre la montre.

Spécialiste du contre la montre : Il s'agit de bons rouleurs à l'aise dans l'effort solitaire. Il ne suffit pas d'avoir des grosses cuisses : il faut être capable de tenir une posture aérodynamique sur 40 kilomètres et surtout il faut savoir gérer son effort. Les spécialistes du chrono planifie chacune des épreuves de manière scientifique, demandent à leurs coéquipiers partis avant eux de leur transmettre toutes leurs impressions sur le parcourt, sur le sens du vent, etc.
Exemple : Fabian Cancellara, Tom Dumoulin

Spécialiste du prologue : Là où le spécialiste du contre la montre est fort sur des chronos de plus de 10 kilomètres et allant jusqu'à 50, le spécialiste du prologue excède sur des exercices chronométrés de 3 à 9 kilomètres. Les spécialistes du chrono sont souvent performants sur les prologue, mais pas toujours. Certains sont juste bon en prologue. A noter que les efforts demandés lors d'un prologue ressemblant fortement à ceux que fournit un sprinteur durant les 9 derniers kilomètres d'une étape, un certain nombre de sprinteur sont bons dans la discipline, comme Adrien Petit par exemple.

Spécialiste de course par étape : Ce sont des coureurs à la fois grimpeur et à la fois spécialiste du chrono. Il convient là encore de distinguer deux catégories : les grimpeurs sachant rouler, et les rouleurs sachant grimper. En fait, trois catégories de coureurs peuvent gagner le tour de France (par exemple) : les purs grimpeurs, les grimpeurs sachant rouler (grimpeur/rouleur) et les rouleurs sachant grimper (rouleur/grimpeur). En gros, le grimpeur/rouleur est avant tout un grimpeur et n'a pas le gabarit d'un spécialiste du chrono mais il sait gérer son effort et il sait maintenir une position parfaitement aérodynamique. Sont but est de prendre du temps aux purs grimpeurs dans les contre la montre et de prendre du temps sur les rouleurs sachant grimper dans les étapes de montagne. Les rouleurs sachant grimper eux essaient de limiter la casse en montagne et prennent du temps dans les chronos. Les purs grimpeurs misent tout sur la montagne et pleurent dans les chronos.

Puncheur :On attaque les catégories difficiles à définir. Un puncheur, c'est un coureur faisant preuve de punch', c'est à dire capable de porter une forte accélération sur 500 mètres, où capable de maintenir un rythme très soutenu sur 2 ou 3 kilomètres. On peut être grimpeur/puncheur, sprinteur/puncheur, rouleur/puncher, etc etc... Le tout, c'est d'avoir "de la giclette". Mais les purs puncheurs sont des coureurs s'imposant dans des courses proposant des successions de petites bosses très raides à monter très rapidement.

Baroudeur : Ici on ne définit pas vraiment une qualité, une spécialité, mais plutôt une façon de courir. Un baroudeur c'est tout simplement un coureur qui passe beaucoup de temps dans l'échapée. Il attaque souvent dés le matin pour prendre l'échappée matinale et essaie de gagner en résistant au retour du peloton avec ses compagnons d'échappée. C'est l'inverse du sprinteur dans la façon de courir.

Flandrien : Les flandriens sont les spécialistes des courses comportant des secteurs pavés. Pour être flandrien il faut être à l'aise sur les pavés, ce qui n'est pas le cas de la quasi-totalité des coureurs. Aimer la pluie et le vent est aussi conseillé. Les vrais flandriens sont toujours des rouleurs. Il peut s'agir : de flandrien purs rouleurs, de flandrien puncheurs, de flandrien sprinteur (on parle alors de "routier-sprinteur") ou encore de flandrien puncheur-sprinteur.
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Re: Pro cycling manager : les forçAARs de la route

Message par Archange »

L'équipe en rôdage : Etoile de Bessège, 3-7 février 2015, partie 1


Coureurs alignés sur l'épreuve :

Pete Manix, sprinteur, rôle : sprinteur principal : disputer les sprints massifs pour remporter des victoires d'étapes et/ou le classement par point.

Benoit, course par étape, rôle : leader : rester à l'abris des cassures dans le peloton pour ne pas perdre de temps sur les cinq premières étapes. Faire un gros chrono final pour faire une bonne place au classement général.

Graouly Ryurk : spécialiste du contre la montre, rôle : leader : Idem que Benoit, toutefois il sera peut être amené à rouler pour le train de sprint de Manix.

Shedaoshai Diderlord : Grimpeur, rôle : attaquant : il se faufilera dans les échappées pour disputer les classements de la montagne et essayer de ramener le maillot à Bessège. Pourquoi ne pas en profiter pour gagner une étape...

LeFoureur : Sprinteur, rôle : poisson pilote : lancer les sprints de Manix

Scramouille : Puncheur, rôle : équipier : aider Manix et les leaders.

Gouggar : Puncheur, rôle : équipier : aider Manix et les leaders

Vertigo : Rouleur, rôle : équipier : aider Manix et les leaders



Une épreuve que j'aime bien parce qu'elle passe à seulement quelques kilomètres de chez moi IRL ! La plus vieille course à étape organisée par des bénévoles en France !


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On a vu des bonnes choses sur le Grand Prix d'Ouverture la Marseillaise le 1er février. Et hop ! Dans le bus dés le lendemain pour un petit transfert dans le Gard, 200 kilomètres plus au nord. Au programme 5 étapes plates ou légèrement vallonnées et un chrono final en montée. Il faut pas se merder, nos sponsors veulent que nous fassions un top 3 au classement général final !!!!

Les objectifs pour l'équipe sont simples : Scramouille, Gouggar et Vertigo ont très mal récupéré des efforts consentis à Marseille et ne seront bons qu'à jouer les équipiers. Ainsi :
-Diderlord essaiera de prendre les échappées pour remporter le classement du meilleur grimpeur (et essayer de remporter une étape).
-Manix et LeFoureur se mêleront aux sprints massifs pour remporter une étape et/ou le classement par point.
-Benoit et Ryurk resteront à l'abris en essayant d'éviter de perdre du temps dans de potentielle cassures. Il faut qu'ils arrivent avec le moins de retard possible le jour du chrono final. Ensuite ils devront faire un gros chrono pour essayer d'aller accrocher un top 3.



Etape 1 :
Spoiler : :
L'étape démarre très fort. Les attaques fusent sans cesse : de nombreux coureurs veulent prendre l'échappée du jour. Diderlord semble être bien parti pour réussir, puisqu'il a pris jusqu'à une minute d'avance au sein d'un binôme avec Steve Chainel (FRA, Cofidis). Mais dans la petite côte comptant pour le grand prix de la montagne, Diderlord craque. Quasiment à l'arrêt il se fait dépasser par tous les coureurs partis en contre avant de réintégrer le peloton sans marquer aucun points.

Finalement l'échappée du jour se forme : Steve Chainel (FRA, Cofidis), Olivier Chevalier (BEL, Wallonie-Bruxelles) et Julien Antomarchi (FRA, Roubaix-Lilles métropole).

Lorsque le peloton parvient à son tour au deuxième grand prix de la montagne, Diderlord sprinte pour réussir à marquer 4 petits points.

Les échappés sont repris juste après le sprint intermédiaire. Manix a des jambes de feu et fait travailler dur son équipe. Ryurk signe une performance exceptionnelle et roule pendant 7 kilomètres en tête du train Mundus Bellicus, faisant jeu égal avec les trains Movistar et Sky qui changeaient de coureurs toutes les deux bornes !!

LeFoureur lance Manix de loin puis s'écarte dans le dernier virage aux 250 mètres. Manix sort du virage comme une fusée ! Mais il se fait sauter 10 mètres avant la ligne par José Joaquim Jojas (ESP, Movistar), Tom Veelers (NER, Team Giant Alpecin) et Ben Swift (ENG, Team Sky).

LeFoureur ne stoppe pas complètement son effort et accroche une belle septième place.


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C'est encourageant pour la suite. On retrouve les hommes en force sur le Grand Prix d'Ouverture la Marseillaise 2 jours plus tôt : Jojas, Swift, Manix. Encore une fois, Manix est le premier coureur d'une formation non World Tour.


Etape 2 :

Spoiler : :
L'arrivée de cette étape se fait au sommet d'une côte très raide de 500 mètres. Un profil qui ne correspond pas aux qualités de Manix.

Cette fois ci, Diderlord réussit à prendre la bonne échappée dont voici la composition : Diderlord, César Bihel (FRA, Auber 93) et un allemand de l'équipe de développement Leopard Pro Cycling (une équipe de développement a pour vocation de former des jeunes coureurs prometteur en les faisant participer à des courses professionnelles.)

Diderlord passe en tête au sommet du col de 2ème catégorie et empoche 10 points pour le classement de la montagne. Il sera toutefois battu par Bihel (FRA, Auber 93) pour le deuxième grand prix de la montagne. C'est dommage mais pas dramatique : il ne s'agissait qu'un d'un 4ème catégorie ne rapportant que peu de points.

Diderlord et le coureur allemand seront rattrapés à 10 kilomètres de l'arrivée par un peloton emmené par les movistars qui roulent pour José Joaquim Rojas (ESP, Movistar) qui porte le maillot corail de leader de la course et qui aimerait remporter une deuxième étape. Bihel (FRA, Auber 93) fait de la résistance, mais il sera repris à 5 kilomètres de la ligne.

Ryurk subit le contrecoup des efforts de la veille et lutte pour ne pas être lâché. Gouggar et Scramouille font un travail exceptionnel pour amener LeFoureur et Manix dans de bonnes conditions en bas de la dernière montée. LeFoureur lance magnifiquement Manix mais ce dernier perd sa roue quand un coureur de Wallonie Bruxelles fait un brusque écart sur la gauche, à bout de force. Il ne pourra faire mieux qu'une 7ème place. C'est rageant, mais même sans ça notre sprinteur n'aurait pas pu faire mieux qu'une 4ème ou 5ème place, l'arrivée ne correspondait pas à ses qualités.


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C'est le doublé pour José Joaquim Rojas (ESP, Movistar) qui conforte son avance au classement général en empochant à nouveau les dix secondes de bonification. Marco Marcato, l'italien de la formation belge Wanty - Groupe Gobert, à l'aise dans les sprints en montée, prend la 2ème place. Ben Swift (ENG, Team Sky) complète le podium en devançant le puncheur français de la FDJ Arthur Vichot, Nathan Haas (AUS, Cannondale - Garmin) et Yannick Martinez, l'un des sprinteurs français d'Europcar.

Benoit et Ryurk finissent dans le peloton et ne souffrent d'aucun retard au général pour l'instant, si ce n'est les 20 secondes qu'ils accusent sur José Joaquim Rojas qui a empoché deux fois 10 secondes de bonnif'.

Le résultat de Manix est positif, on ne s'attendait vraiment pas à le voir gagner aujourd'hui. A vrai dire, si Scramouille s'était senti mieux, on aurait probablement tenté de jouer le sprint pour lui tant cette arrivée correspondait plus aux puncheurs qu'aux purs sprinteurs.
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Etoile de Bessège, 3-7 février, Etape 3



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Effectif présent :
Spoiler : :
Pete Manix, sprinteur, rôle : sprinteur principal : disputer les sprints massifs pour remporter des victoires d'étapes et/ou le classement par point.

Benoit, course par étape, rôle : leader : rester à l'abris des cassures dans le peloton pour ne pas perdre de temps sur les cinq premières étapes. Faire un gros chrono final pour faire une bonne place au classement général.

Graouly Ryurk : spécialiste du contre la montre, rôle : leader : Idem que Benoit, toutefois il sera peut être amené à rouler pour le train de sprint de Manix.

Shedaoshai Diderlord : Grimpeur, rôle : attaquant : il se faufilera dans les échappées pour disputer les classements de la montagne et essayer de ramener le maillot à Bessège. Pourquoi ne pas en profiter pour gagner une étape...

LeFoureur : Sprinteur, rôle : poisson pilote : lancer les sprints de Manix

Scramouille : Puncheur, rôle : équipier : aider Manix et les leaders.

Gouggar : Puncheur, rôle : équipier : aider Manix et les leaders

Vertigo : Rouleur, rôle : équipier : aider Manix et les leaders

Les deux premières journées ne sont pas trop mal passées : Manix est dans le coup pour les sprints, Ryruk et Benoit n'ont pas perdu de temps, Diderlord est bien placé au classement de la montagne. On ne change rien à la stratégie.

Nos coureurs commencent à prendre le rythme de la compétition et sont désormais plus efficaces. Par contre Scram', Gouggar et Vertigo sont toujours en manque de fraicheur.



Etape 3 :

Spoiler : :
Comme vous le verrez sur le profil disponible avec les résultats, l'étape est trés vallonnées pendant les 2 tiers de la course en réalisant trois tours d'un circuit comprenant des bosses bien casses pattes. L'étape promet d'être éprouvante pour les organismes. Trois cols de 1ère catégorie comptant pour le classement de la montagne promettent une lutte sans merci entre les coureurs voulant ramener le maillot bleu sponsorisé par l'Assemblée Nationale à Béssège.

L'étape commence directement par une ascension de 6 kilomètres avec au sommet le premier grand prix de la montagne. Mais Diderlord s'est levé trop tard ce matin et est trés mal placé au sein du peloton.

Comme prévue les attaques fusent, une vingtaine de coureur fait l'ascension à fond, le cardio monte trés trés vite. Olivier Chevalier (BEL, Wallonie-Bruxelles) prend la troisième place au sommet. Lui qui avait déjà accumulé des points lors de la première étape prend la tête du classement de la montagne provisoire.

Diderlord qui était mal placé au pied parvient tout de même à basculer dans la descente en 6ème position, juste devant Steve Chainel (FRA, Cofidis), l'actuel porteur du maillot bleu.

Tous les coureurs temporisent dans la descente pour récupérer, sauf Alberto Bettiol (ITA, Cannondale) qui poursuit son effort. Diderlord décide de partir en contre et le rattrape au bout de quelques kilomètres. Mais le peloton revient sur eux juste avant le sprint intermédiaire remporté par José Joaquim Rojas qui souhaite accumuler les bonifications pour avoir une chance de remporter le classement général final : il n'est pas trés bon en contre la montre, mais avec suffisamment d'avance le dernier jour, il pourrait suffisamment bien résister pour conserver sa tunique de leader.

Did' joue son va-tout et contre une nouvelle fois juste après le sprint intermédiaire, profitant de la désorganisation du peloton. Personne ne le suit et il passe facilement en tête du deuxième grand prix de la montagne. Dans la descente juste après ce grand prix, lors du passage du peloton, un chute massive survient, une dizaine de coureur est à terre, Gouggar, LeFoureur et Ryurk font partie du lot. Ils réussiront à recoller au peloton assez rapidement avec la majorité de leurs compagnons d'infortune, en revanche LeFoureur a les deux genoux salement écorchés et souffre sévèrement. Il ne pourra pas lancer le sprint de Manix aujourd'hui.

Diderlord poursuit son aventure en solitaire et passe en tête au sommet du troisième grand prix de la montagne. Il sera toutefois rattrapé à 30 kilomètres de l'arrivée par un peloton emmené à toute allure par les movistars. Tout le monde est à fond dans le peloton, à la limite de la rupture. Manix doit se débrouiller seul pour gérer son sprint. Il sait que Jojas est en forme cette semaine aprés ses deux victoires sur l'étoile et sa 4ème place au Grand prix d'Ouverture la marseillaise et décide de prendre sa roue.

Mais Jojas a fait roulé ses équipiers trop loin de l'arrivée et ces derniers sont tous lâchés désormais, épuisés. Il doit lui aussi se débrouiller seul en tête d'un peloton emmener à toute vitesse par les Sky de Ben Swift. Manix s'accroche néanmoins coûte que coûte au sillage de l'espagnol.

Les lâchés se comptent par dizainnes, parmis eux on trouve Vertigo et Gouggar.

A trois kilomètres de l'arrivée une cassure survient à l'avant : un groupe de 12 coureurs (les sprinteurs et leurs poissons pilotes) se détachent du paquet. Manix est avec eux, toujours dérrière Rojas ! Les formations les plus représentées dans ce coup de bordure sont les sky de Swift et les Europcar qui roulent pour Yannick Martinez. Les trains Sky et Europcar se font face, Rojas et Manix sont dérrière le train de Martinez... Le sprint est lancé !

Rojas remonte comme une fusée Yannick Martinez et Ben Swift. Manix s'accoche à la roue de l'espagnol mais ne peut guère faire plus.


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Un nouvelle 4ème place pour notre sprinteur, à la fois décevante et encourageante.

Jojas est décidement dans une forme exceptionnelle et réalise le coup du chapeau !

Yannick Martinez avait pourtant Tony Hurel, Thomas Voeclerk et Yukiya Arashiro pour l'emmener tandis que Ben Swift disposait encore de Bernhard Eisel et de Christopher Sutton, mais ils n'ont rien faire.


Pour le général il faut se méfier de Jojas, qui a pris plus de 30 secondes d'avance grâce aux bonifications, et encore 4 ou 5 secondes de plus grâce à la cassure qui a piégé la majorité des favoris (dont Benoit et Ryurk).

Diderlord lui est en tête du classement de la montagne et revêt la tunique bleu de meilleur grimpeur, sponsorisé par l'Assemblée nationale.
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3-7 février 2015, Etoile de bessège, Etape 4-5



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Effectif présent sur la course :

Spoiler : :
Pete Manix, sprinteur, rôle : sprinteur principal : disputer les sprints massifs pour remporter des victoires d'étapes et/ou le classement par point.

Benoit, course par étape, rôle : leader : rester à l'abris des cassures dans le peloton pour ne pas perdre de temps sur les cinq premières étapes. Faire un gros chrono final pour faire une bonne place au classement général.

Graouly Ryurk : spécialiste du contre la montre, rôle : leader : Idem que Benoit, toutefois il sera peut être amené à rouler pour le train de sprint de Manix.

Shedaoshai Diderlord : Grimpeur, rôle : attaquant : il se faufilera dans les échappées pour disputer les classements de la montagne et essayer de ramener le maillot à Bessège. Pourquoi ne pas en profiter pour gagner une étape...

LeFoureur : Sprinteur, rôle : poisson pilote : lancer les sprints de Manix

Scramouille : Puncheur, rôle : équipier : aider Manix et les leaders.

Gouggar : Puncheur, rôle : équipier : aider Manix et les leaders

Vertigo : Rouleur, rôle : équipier : aider Manix et les leaders


Etape 4 :
Spoiler : :
On a fait les calculs et on a une bonne nouvelle pour aujourd'hui ! Il s'agit de la dernière étape comportant des grands prix de la montagne et Diderlord ne peut plus perdre son maillot bleu de meilleur grimpeur, sauf si Julien Antomarchi (FRA, Roubaix-Lilles Métropole) passe en tête des deux difficultés du jour. Diderlord va donc rester en tête de peloton et ne sautera dans les tentatives d'échappées que si Julien Antomarchi essai de prendre la poudre d'escampette.

Précaution inutile : Julien Antomarchi ne tente pas de sortir et l'échappée du jour se forme tranquillement : cinq coureurs, l'échappée la plus importante que l'on ai vu jusqu'à présent : Alexandre Blain, le sprinteur français de Marseille 13-KTM, Jimmy Raibaud (FRA, Equipe cycliste de l'armée de terre), Florian Vachon (FRA, Bretagne Séché Environnement), Backaert (BEL, Wallonie-Bruxelles) et Elo Jaikin, le champion d'Estonie en titre, qui roule dans l'équipe française Auber 93.

Alors que le peloton arrive à 53 kilomètres de l'arrivée, une chute dans une descente au milieu du peloton envoient de nombreux coureurs à terre. Scramouille et LeFoureur sont bloqués avec 64 autres coureurs dans un gruppetto. De nombreux favoris sont présents dans ce groupe de lâchés. La course prend alors une toute autre allure : le premier peloton, réduit à 78 coureurs, impose un rythme d'enfer pour empêcher les 64 lâchés de rentrer. A 30 kilomètres de l'arrivée, le gruppetto finira par renoncer : les 64 cyclistes piégés termineront l'étape à 11 minutes du vainqueur ce jour là !! Manix devra une nouvelle fois se débrouiller sans LeFoureur.

Benoit et Ryurk ont des jambes de feu, et ils voient bien que tous le monde est fatigué par la course poursuite remportée par le peloton sur le gruppetto. De plus, toutes les équipes de sprinteur ont perdu des équipiers lors de la cassure. Benoit place alors une attaque dans une côte à 25 kilomètres de l'arrivée. Il part trés fort mais Voeckler (FRA, Europcar), l'ancien porteur du maillot jaune sur le Tour de France 2011, saute dans sa roue et ramène le peloton sur lui. On sent bien qu'Europcar a confiance en Yannick Martinez (FRA), leur sprinteur qui a fait des bonnes places sur les trois premières étapes.

Deux des cinq échappés sont rattrapés durant cette petite montée.

A 15 kilomètres de l'arrivée, les trois rescapés de l'échappée matinale sont respris par un peloton emmené par les sky et les europcars.

3 kilomètres plus tard, c'est au tour de Ryurk de porter un démarrage. Il espère que Benoit aura fait suffisamment mal aux équipiers des sprinteurs et qu'ils soient trop fatigués pour réussir à le rattraper. Peine perdue, il ne prendra pas plus de 8 secondes et sera repris à 7 kilomètres de l'arrivée.

Pour l'équipe Mundus Bellicus, il ne reste plus que Manix, Ryurk et Benoit dans ce peloton réduit à cinquante unités. L'étape a fait beaucoup de dégat. Manix, sans équipier, est trop fatigué pour réussir à se replacer, et renoncera à disputer le sprint. Il terminera l'étape en roue libre aux côtés de Benoit et Ryurk, en queue de peloton.


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José Joaquim Rojas (ESP, Movistar) ne réussira pas à remporter une quatrième étape d'affilée et ne prendra que la deuxième place dérrière Ben Swift (Sky) et devant Yannick Martinez (FRA, Europcar). Il empoche tout de même 6 secondes de bonifications !! Son avance s'accroit ! S'il gagne encore 10 ou 6 secondes de bonifications demain, il peut espérer gagner l'étoile de Bessége !

Diderlord lui, est désormais assuré d'être sâcré meilleur grimpeur dans deux jours, sauf s'il est victime d'une mauvaise chute.

Etape 5 :
Spoiler : :
Au départ de cette 5ème étape, deux maillots distinctifs sont sur le dos des coureurs de l'équipe Mundus Bellicus : le maillot bleu de meilleur grimpeur pour Diderlord, assuré de le garder jusqu'au bout désormais, et le maillot blanc de meilleur jeune pour Manix. Il va tout de même avoir du mal à le conserver demain, le chrono en montée n'étant pas du tout adapté à son profil.

Une nouvelle échappée assez importante se forme : le champion d'Estonie, Alo Jakin (Auber 93) déjà échappé hier, Arnaud Courteille (FRA, FDJ), Clément Saint-Martin (FRA, Marseille 13 KTM), Felrfenstein (LUX, Leopard cycling team). Ils seront rejoint aprés 10 kilomètres par Kong de la cannondale parti en contre.

L'étape d'aujourd'hui est trés courte : 72 kilomètres à peine. Ce genre de profil est souvent trés favorable aux échappées.

L'échappée prend largement le large, les movistars refusent de rouler en tête de peloton : il est vrai que cela fait deux jours que les équipiers du leader de la course s'avèrent incapables d'accompagner ce dernier jusqu'au bout, sans doute pas encore tout a fait entrés dans la saison cycliste. Les sky prennent en charge la chasse pour Ben Swift, victorieux hier, mais avec un temps de retard.

les 20 derniers kilomètres sont parcourus à une vitesse impressionnante. De nombreux coureurs sont lâchés. Les membres de l'équipe MB s'accrochent mais beaucoup sont à la peine : Ryurk, Diderlord, Scramouille, LeFoureur et Vertigo sont en queue de peloton et luttent pour se maintenir. Seuls Gouggar, Benoit et Manix arrivent à tenir leurs place à l'avant. Gouggar se sacrifie et place Manix dans la roue d'Huttarovich, le sprinteur balte de Bretagne séché Environnement, lui même dans la roue de Swift, emmené dans un fauteuil par ses équipiers.

Mais c'est loin d'être gagné ! Le cannondale se fait décramponner de l'échappée et se fait rattraper à 5 kilomètres de l'arrivée. Mais les français, le luxembourgeois et le champion d'Estonie résistent !!

A 4 kilomètres justement, le champion d'Estonie place une accélération. Dérrière, ses trois compagnons d'échappée ne s'entendent pas ! Il file vers la victoire !

Le peloton reviendra sur Courteille, Saint-Martin et Feiereisen au moment de franchir la ligne d'arrivée, pas sufisament pour les doubler toutefois. Manix finira 8ème de l'étape, 4ème du sprint du peloton.


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José Joaquim Rojas (ESP, Movistar) ne prendra pas de bonfications aujourd'hui ! C'est dommage pour lui, car elles lui auraient bien servis pour le chrono de demain !!
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Re: Pro cycling manager : les forçAARs de la route

Message par Archange »

3-7 février 2015, Etoile de Béssège, Dernière étape



Spoiler : :
José Roaquim Rojas a un peu plus de 40 secondes d'avance sur les spécialistes du chrono au début de cette ultime étape. Benoit et Ryurk sont dans le coup !

Ryurk s'élance assez tôt, et signe une bonne performance personnelle, mais on voit bien qu'il ne gagnera pas : le parcours se révèle favoriser les purs grimpeurs !! Pour preuve, Domenico Pozzovivo (ITA, AG2R la mondiale) signe le meilleur temps provisoire en bouclant les 10,1 kilomètres en 13 minutes 34. Or, Pozzovivo, s'il est trés bon grimpeur, a la réputation d'être daubissime en contre la montre...

Et finallement...

BENOIT FAIT PAS DE LA MERDE CE COUP CI BORDEL DE MERDE !!!!


Il finit 6ème de l'étape à 8 secondes de Thibaut Pinot (FRA, Française des jeux) qui a amélioré de 3 secondes le temps de Pozzovivo. Finir à seulement 8 secondes de Pinot est vraiment une bonne nouvelle, pour rappel Thibaut Pinot est le coureur français le plus susceptible de remporter un jour le tour de France pour l'instant !

Mais mieux que ça, José Joaquim Rojas a perdu prés d'une minute sur Thibaut Pinot dans le contre la montre, Benoit le dépasse au général !!

Mieux encore, le deuxième du contre la montre (Pozzovivo), le 4ème et le 5ème ont tous les trois été pris dans une cassure lors de l'une ou l'autre des précédentes étapes et accusaient entre 1 minutes et 12 minutes de retard sur Benoit ce matin.

Benoit est donc... Troisième classement général final de l'étoile de Bessège ! Dérrière Thibaut Pinot et Tobias Ludvingsson (SUE, Giant Alpecin). C'est le premier podium de l'équipe !

Et c'est d'autant plus important que nos sponsors nous avaient fixé comme objectif de terminer sur le podium de cette course par étape ! Objectif validé !

Classement de l'étape :


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Classement général final :


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Jojas finira tout de même 7ème.




Résultat de l'équipe :


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N'oublions pas que Diderlord a ramené le maillot bleu Assemblée Nationale de meilleur grimpeur !!

Une course presque parfaite en définitive, seule petite déception, aucun podium de la part de Manix. Mais ça viendra !
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Re: Pro cycling manager : les forçAARs de la route

Message par Archange »

Petite coupure et Vuelta al andalucia Ruta - del Sol (18-23 Février) : Prologue, Etape 1 et 2 : Les 8 coureurs ayant participé au Grand Prix d’Ouverture la Marseillaise et à l’Etoile de Bessège ont eu des résultats plutôt satisfaisant et c’est gonflés à bloc que la plupart d’entre eux vont reprendre l’entrainement en vu de performer sur le Tour du Haut Var (21-22 Février) et sur le diptyque Drôme-Ardèche (29 Février-1er mars), des épreuves où nos sponsors veulent nous voir performer. En effet, Vertigo, Benoit, Diderlord, Scramouille, Gouggar et Ryurk retournent chez eux pour débuter un entraînement spécifique où ils vont vont effectuer des intenses séances de fractionnés et s’entraîner en force des petites bosses raides pour se préparer à ces épreuves très vallonnées. Aragox (qui avait du différer sa reprise à cause d’un mauvais rhume) et Rahl commenceront la compétition sur le tour du Haut-Var. Eux aussi entreprennent un cycle d’entrainement similaire, mais plus allégé et tourné vers le foncier (accumuler les kilomètres), car ils n’ont pas sept jours de compétitions dans les pattes. Nos grimpeurs restant : Sauron, Faras, Kysmoboy, Heraemoes, et Red Tovarich attaqueront eux la compétition bien au chaud sur les routes ibères lors de la Vuelta al Andalusia - Ruta del Sol (18-23 Février). Ils continueront d’ici à faire du foncier sans intensité mais commenceront à réaliser des sorties avec un dénivelé de plus en plus important (ce qui est facile pour Kysmoboy qui vit en Suisse ou pour Hera qui est au pied du Ventoux) : la course espagnol comprend en effet de nombreuses étapes de montagne. L’objectif pour eux est de prendre l’habitude de monter des cols en situation de course afin d’être prêt pour réaliser un bon Critèrium International le mois prochain où ils devront épauler Benoit qui visera le Top 10 au classement général. Ils seront rejoint en Espagne Par LeFoureur et Manix, qui entament eux des séances violentes d’entrainement derrière scooter ponctuées de sprint.


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Vuelta Al Andalucia - Ruta del Sol : Prologue, Etape 1, Etape 2 :
Spoiler : :
Le but de cette course est uniquement d’acquérir du rythme au soleil, on a aucune ambition. Je vais donc la survoler.

Effectif de Mundus Bellicus :

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Constatez que LeFoureur et Manix ayant déjà quelques journées de compétition, ils bénéficient d’un meilleur rythme que les autres. RedTovarich lui, n’est pas au sommet de sa forme, le voyage de la veille en avion lui a laissé des traces.

Le plateau :

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Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est relevé : Marc Cavendish (GBR, Etix-Quick Step) et Nacer Bouhanni (FRA, Cofidis) font partis des meilleurs sprinteurs du monde. Et au niveau des coureurs en lice pour le général : Alejandro Valverde (ESP, Movistar), Wilco Kelderman (NER, Lotto-Jumbo), Joaquim Rodriguez (ESP, Katyusha), Ryder Hejdal (CAN, Cannodale) et surtout Christopher Froom (Sky) vainqueur du Tour de France en 2013 ! Le plateau est trés relevé, c’est la course de reprise pour beaucoup des stars du peloton et les effectifs alignés pourraient faire croire que l’on se trouve sur une course de niveau World Tour, alors qu’on est qu’en catégorie 1.

Bref, ça va être difficile de faire quoique ce soit. Et c’est le cas, nous ne ferons pas mieux que 40ème sur le prologue de 5,7 kilomètres remporté par Froom.

Pour la deuxième étape, Sauron tente de s’échapper dans cette étape de montagne très difficile pour essayer de prendre des points pour le classement de la montagne mais n’y parviendra pas. Finalement toute l’équipe finira à plus de 4 minutes du vainqueur, Alejandro Valverde, le coéquipier de Rojas (Souvenez vous, celui qui avait remporté trois étapes sur l’étoile de Béssège).

Le lendemain rebelote, une étape plutôt plate se terminant par une arrivée au sommet d’un col Hors-Catégorie (les plus durs). Sauron ne parvient toujours pas à s’échapper. Personne n’arrivera à s’accrocher au peloton jusqu’à la fin… Joaquim Rodriguez, dit « Purrito » s’imposera après une magnifique démonstration de pur punch’ !
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Re: Pro cycling manager : les forçAARs de la route

Message par Archange »

Comme c’était trés court et avec peu de substance, j’en profite pour un nouveau post d’explication centré cette fois ci sur le train de sprint. J’emploie beaucoup ce terme mais certains ne doivent pas comprendre exactement ce qu’il signifie. Le sprinteur est un coureur capable d’atteindre les 70 kilomètres/heures sur une courte distance.

On l’a vu, les sprinteurs s’ils veulent avoir une chance de gagner lors d’un sprint massif (un sprint mettant en jeu plusieurs dizaines de coureurs) ne peuvent pas simplement rouler à 39/40 kilomètres/heures et se mettre à bourrinner sur leurs pédales à 500 mètres de la ligne. Ils doivent être lancés : c’est le rôle du poisson pilote qui commence à sprinter aux 500 ou aux 400 mètres pour faire prendre de la vitesse à son sprinteur. Ainsi le sprinteur commence à produire son effort alors qu’il est déjà à 60 ou 65 km/h, il peut donc atteindre trés rapidement sa vitesse de pointe et la tenir plus longtemps. Il existe d’ailleurs deux gros types de sprinteurs : ceux qui on une grosse vitesse de pointe et qui son capable de la tenir longtemps (ils vont donc lancer leur sprint à 200 mètres et tout donner jusqu’à passer la ligne en premier) et d’autre qui ont juste une trés trés grosse capacité d’accélération : ils vont quand à eux tâcher de se faire emmener jusqu’à 50 mètres de la ligne et vont essayer de doubler en un temps trés court les sprinteurs appartenant à la précédente catégorie (qui normalement commencent à faiblir au bout de 150 mètres). Bien entendu les meilleurs sprinteurs du monde son ceux qui ont à la fois une vitesse de pointe élevée qu’ils sont capable de tenir sur 200 mètres, et une accélération impressionnante. Mais, une dernière chose entre en jeu pour le sprint le placement !


En effet, si au moment où le sprint se lance, vous êtes à trois longueurs de vélo derrière le premier sprinteur, pour vous imposer, il vous faudra aller plus vite que lui, et pas qu’un peu. Alors que si vous lancez avec 3 vélo d’avance sur votre adversaire, même si vous êtes un peu moins fort que lui, vous pouvez tout à fait gagner. De plus, un sprint c’est tout de même 30 sprinteurs et poissons pilotes sur une route trés étroite, aussi un sprinteur peu se faire « enfermé », c’est à dire bloqué par les coureurs devant lui, il ne pourra alors pas sprinter. Enfin le dernier facteur est le facteur vent : parfois selon la configuration de la route, l’emplacement des barrières, la densité du public, il est plus avantageux de sprinter d’un côté ou de l’autre de la route. C’est pour toutes ses raisons que désormais les sprinteurs disposent d’un train de sprint. Imaginiez une fusée donc chaque étage serait un coureur de l’équipe. Chacun produit son effort, puis s’écarte et laisse place à l’étage suivant, et ainsi de suite jusqu’au sprinteur qui doit s’efforcer de franchir la ligne en premier. Le rôle du train est tout simplement de placer le sprinteur et le poisson pilote dans des conditions de sprints idéales : toutes les équipes de sprinteurs roulent à fond, font la course en tête du peloton dans les dix derniers kilomètres, pour être les premières en tête de peloton : cela permet de garantir à le sprinteur de lancer son sprint parmi les premiers, et cela permet de lui éviter d’être enfermé.

C’est souvent extrêmement violent, les coureurs vont des vitesses folles, se frôlent, se touchent, se donnent des coups de têtes et d’épaules (vous le verrez sur la vidéo en bas). Parfois un train cherchant la meilleur ouverture, coupe le train d’un autre équipe, dont le bas se retrouve séparé du haut. Il faut alors pour les coureurs piégés faire preuve d’astuce et d’adresse pour ramener le sprinteur dans les bonnes roues. Bref, c’est simple, un train de sprint c’est toute une équipe en file indienne, qui roule le plus vite possible pour pas se faire doubler par les autres, et ce afin de faire en sorte que le sprinteur n’ait personne devant lui qui pourrait le gêner au moment de commencer le sprint. Mais comme toutes les équipes font de même, il faut jouer des coudes pour ne pas perdre la roue de son collègue devant. Toutefois attention ! Tous les sprinteurs n’ont pas de poisson-pilote et de train : soit parce que leur équipe préfèrent miser sur d’autres tableaux (des grimpeurs pour jouer le général par exemple), soit parce qu’ils sont absents de la course (blessures, maladies, fatigue), soit parce qu’il a perdu la roue de son poisson-pilote dans les dernier kilomètres et qu’il n’arrive pas à la reprendre à cause des autres coureurs qui sont entre lui et ses équipiers. A ce moment là, le sprinteur va toute simplement prendre la roue d’un de ses concurrents, qui lui dispose encore de son poisson-pilote. C’est cet autre concurrent qui va servir de poisson-pilote (non volontaire) pour le sprinteur isolé.

Ce dernier va profiter de l’aspiration produite par le sprint de son adversaire pour se lancer, puis va produire son effort quand il va faiblir pour le dépasser. Bref c’est trés stratégique : chaque sprinteur est différent : certains aiment lancer de loin, d’autres de prêts, mais ils doivent tous composés en fonction de leurs équipiers, de la configuration du terrain, des qualités et de la position des autres sprinteurs. Et tout ça se fait entre 50 et 70 km/h dans un peloton où les coureurs sont espacés de 10 centimètres les uns des autres, et où ils viennent même à se toucher ! Ce n’est ni plus ni moins qu’un sport extrême : trés impressionnant, trés tactique… et mortellement dangereux… Un coureur tombe et c’est jusqu’à une quarantaine qui vont à terre à leur tour.

Une petite vidéo qui met en image ce que je viens de dire :
http://youtu.be/3yrWwhG25qo
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