Ben pour protéger un empire allant de la Cyrénaïque à la Mésopotamie, et de l'Éthiopie à la Syrie, c'est pas beaucoup en fait
Mes armées sont plus costaudes que celles des Perses mais vaut quand même mieux éviter de les affronter en infériorité numérique flagrante, surtout que leur cavalerie lourde dépote. En résultat il faut garder plusieurs armées groupées en avançant, ce qui n'est guère facile lorsque l'une des armées voit pratiquement à chaque tour sa mobilité réduite à 10% pour cause de sabotage
L'Égypte des Ptolémées
Re: L'Égypte des Ptolémées
Pris au piège, il n'était pourtant pas question pourtant de se rendre, le sort des prisonniers n'est guère enviable en ces temps de guerre interminable. Les piquiers se retranchèrent au sommet d'une colline, dans un terrain difficile. Couverts par des archers nubiens devant eux et des cavaliers grecs sur le flanc gauche, ils attendirent stoïquement l'ennemi.
Les cavaliers ennemis, forts en nombre et en armes, prirent d'emblée pour objectif les archers. Ceux-ci, mal commandés, exécutèrent des manoeuvres chaotiques, finissant par quitter le noyau protecteur de piquiers pour mieux fuir. Ils le regrettèrent aussitôt, poursuivis par des nuées de cavaliers, et la troupe s'en retrouva dénuée d'hommes capables de riposter aux frondeurs perses.
Libres d'encercler le dispositif égyptien, les Perses ne se pressèrent pas et accomplirent leur funeste mouvement en toute tranquilité.
Une mêlée furieuse s'engageait à contre-pente, tout à l'avantage des piquiers.
Les épéistes qui devaient former la réserve étaient voués à intimider la cavalerie, qui chargeait et se repliait en permanence pour menacer les arrières des piquiers. Au bout d'une heure de combat, l'infanterie perse finit par craquer, non sans avoir considérablement éclairci les rangs des piquiers.
Les restes des troupes perses étaient composées de frondeurs. Au corps-à-corps, ce ne serait pas un problème. Mais ils préférent bien sur rester à distance, tirant leurs boules de plomb sur les piquiers beaucoup trop lourdement équipés et beaucoup trop affaiblis pour pouvoir espérer les rattraper.
Harassés sans possibilité de répliquer, les Égyptiens tombèrent les uns après les autres. Le massacre était inévitable.
Une défaite qui ralentira considérablement toute progression en Asie. L'armée est reformée en Mésopotamie, sous la couverture d'autres formations. En Arabie, une flotte légère est formée, elle pourra soutenir des troupes à pied le long des côtes iraniennes si l'occasion se présente.
L'oracle de Delphes nous promet un avenir brillant, c'est toujours ça. L'intégration des provinces séleucides s'en trouve nettement simplifiée, l'or coule à flots dans les caisses des vizirs syriens et judéens.
Le Royaume du Pont lui est en guerre avec les Scythes Royaux, ce qui nous arrange beaucoup. En cas d'attaque, nous ne pourrions pas lui opposer bien plus qu'une armée égyptienne et compter sur nos alliés chypriotes. Profitant d'une faiblesse perse momentanée, nos armées foncent sur Susa, puis Perspépolis, ravageant tout sur leur passage.
Cette conquête inopinée soulève de nouveaux problèmes. Avec la Médie au Nord, la Carmanie à l'Est et un dernier bastion en Perse, nous sommes entourés d'ennemis. Persépolis est le carrefour des satrapies séleucides: impossible de progresser dans toutes les directions, surtout que les actes de sabotages restent chroniques.
Pour tout compliquer, la peste frappe à Alexandrie, et les grandes familles d'Égypte fomentent quelque mauvais coup.
Les forces égyptiennes sont mobilisées jusqu'à leurs limites, toute complication pourrait avoir des conséquences graves.
Les cavaliers ennemis, forts en nombre et en armes, prirent d'emblée pour objectif les archers. Ceux-ci, mal commandés, exécutèrent des manoeuvres chaotiques, finissant par quitter le noyau protecteur de piquiers pour mieux fuir. Ils le regrettèrent aussitôt, poursuivis par des nuées de cavaliers, et la troupe s'en retrouva dénuée d'hommes capables de riposter aux frondeurs perses.
Libres d'encercler le dispositif égyptien, les Perses ne se pressèrent pas et accomplirent leur funeste mouvement en toute tranquilité.
Une mêlée furieuse s'engageait à contre-pente, tout à l'avantage des piquiers.
Les épéistes qui devaient former la réserve étaient voués à intimider la cavalerie, qui chargeait et se repliait en permanence pour menacer les arrières des piquiers. Au bout d'une heure de combat, l'infanterie perse finit par craquer, non sans avoir considérablement éclairci les rangs des piquiers.
Les restes des troupes perses étaient composées de frondeurs. Au corps-à-corps, ce ne serait pas un problème. Mais ils préférent bien sur rester à distance, tirant leurs boules de plomb sur les piquiers beaucoup trop lourdement équipés et beaucoup trop affaiblis pour pouvoir espérer les rattraper.
Harassés sans possibilité de répliquer, les Égyptiens tombèrent les uns après les autres. Le massacre était inévitable.
Une défaite qui ralentira considérablement toute progression en Asie. L'armée est reformée en Mésopotamie, sous la couverture d'autres formations. En Arabie, une flotte légère est formée, elle pourra soutenir des troupes à pied le long des côtes iraniennes si l'occasion se présente.
L'oracle de Delphes nous promet un avenir brillant, c'est toujours ça. L'intégration des provinces séleucides s'en trouve nettement simplifiée, l'or coule à flots dans les caisses des vizirs syriens et judéens.
Le Royaume du Pont lui est en guerre avec les Scythes Royaux, ce qui nous arrange beaucoup. En cas d'attaque, nous ne pourrions pas lui opposer bien plus qu'une armée égyptienne et compter sur nos alliés chypriotes. Profitant d'une faiblesse perse momentanée, nos armées foncent sur Susa, puis Perspépolis, ravageant tout sur leur passage.
Cette conquête inopinée soulève de nouveaux problèmes. Avec la Médie au Nord, la Carmanie à l'Est et un dernier bastion en Perse, nous sommes entourés d'ennemis. Persépolis est le carrefour des satrapies séleucides: impossible de progresser dans toutes les directions, surtout que les actes de sabotages restent chroniques.
Pour tout compliquer, la peste frappe à Alexandrie, et les grandes familles d'Égypte fomentent quelque mauvais coup.
Les forces égyptiennes sont mobilisées jusqu'à leurs limites, toute complication pourrait avoir des conséquences graves.
Re: L'Égypte des Ptolémées
Les armées ennemies semblaient apparaitre partout où il y avait du gain à obtenir. La Sagartie déployait son activité le long des côtes, la Perse sur le plateau iranien, de pair avec la Drangiane, et les Séleucides complétaient les effectifs de ses satrapes.
Le royaume égyptien était apte à soutenir les coûts énormes de cette guerre. Ptolémée V pouvait compter sur la richesse sans nom de ses provinces.
Il fallait être persévérant. Pour chaque chaque soldat ennemi tué, un autre apparaissait.
Consolider les positions au Nord était une priorité, Rhaga s'y trouvait encore en mains Perse. La province de Rhaga était essentielle pour former une avancée continue en territoire perse, car son contrôle permettrait de former une ceinture allant de la Mer Caspienne à la Mer Érythréenne.
Avantage supplémentaire, le royaume Pahlava n'avait pas l'air de vouloir se mêler de cette guerre, effarouché par les rivalités séculaires qui l'opposaient à la Perse. Il s'agirait donc d'une frontière relativement sûre.
Après un dernier regard sur les finances et l'ordre public ...
L'attaque pouvait prendre place! Rhaga tomba comme un fruit mûr, mais les Séleucides avaient profité de l'attention portée à cette province pour marcher sur Susa. Un retrait tactique des troupes plus avancées permettrait de protéger cette ville, offrant en contrepartie une belle cible sans défense, Gor, à la Sagartie. Celle-ci était aux prises avec les royaumes arabes, ce qui limitait le risque de la voir pousser le long des côtes iraniennes.
Les Arabes commençaient d'ailleurs à s'installer un peu trop largement dans la région ... des rumeurs de raids plus à l'Est encore, dans le désert de Gédrosie, nous étaient parvenus. Ce genre d'alliés n'est pas fait pour durer, l'Égypte n'a à long terme aucun intérêt à tolérer une autre puissance en Arabie ou en Perse.
Il n'y avait pourtant pas grand-chose à opposer à cette évolution pour l'instant. La victoire de Rhaga s'avérait éphémère, les Mèdes offrirent l'asyle à deux armées perses, menaçant constamment nos conquêtes. Trop faibles pour guerroyer contre la Médie, les généraux devaient s'arranger avec cette situation aussi délicate que dangereuse.
Deux armées immobilisées à Rhaga donc, et ce alors que la Carmanie s'avérait être un joyeux nid de guêpes. Une ribambelle d'armées ennemies mobilisées pour contrer l'avancée égyptienne, et pour gratiner le tout quatre réseaux d'espions rendaient impossible toute manoeuvre coordonnée.
Rajoutons un peu de malchance, et voilà que les Pahlava offrent libre passage aux mercenaires séleucides, qui sont à leur aise pour menacer Rhaga, sans que nous puissions les forcer au combat. En même temps, Hormuz retombe dans les mains des satrapies séleucides.
Après, plusieurs années d'immobilisme forcé, profitant d'une diversion de nos alliés chypriotes décidement très actifs, un raid sur Hormuz prend place.
Quatre armées de Sagartie y sont détruites, mais surtout, le pouvoir royal s'en trouve enfin assez renforcé pour permettre la levée de nouvelles troupes égyptiennes.
Les obélisques radiants se forment en Mésopotamie pour soutenir les efforts futurs ...
Les bonnes nouvelles arrivant rarement seules, la 3e reprise de Rhaga au profit de l'Égypte a lieu, rongeant un peu plus les ressources séleucides.
Voilà déjà les Séleucides demandant la paix, ce qui leur est bien sur refusé. Nous nous sentons assez forts pour rappeller le général Antipater en Basse-Égypte: il y mettra au point une réforme militaire en profondeur, prenant en compte nos expériences en Perse.
À peine cette sensation de puissance apparue, la voilà déjà qui s'évapore. La Médie annule son traité de non-agression, et les Parthes écrasent leurs voisins Pahlava à notre frontière, pour s'empresser de continuer leur mouvement belliciste en notre territoire. Leur première attaque, plus symbolique qu'autre chose, est repoussée par la garnison de Rhaga.
Leur deuxième attaque est moins aisée à parer ...
Pour la septième fois en vingt ans, Rhaga change de mains.
Le royaume égyptien était apte à soutenir les coûts énormes de cette guerre. Ptolémée V pouvait compter sur la richesse sans nom de ses provinces.
Il fallait être persévérant. Pour chaque chaque soldat ennemi tué, un autre apparaissait.
Consolider les positions au Nord était une priorité, Rhaga s'y trouvait encore en mains Perse. La province de Rhaga était essentielle pour former une avancée continue en territoire perse, car son contrôle permettrait de former une ceinture allant de la Mer Caspienne à la Mer Érythréenne.
Avantage supplémentaire, le royaume Pahlava n'avait pas l'air de vouloir se mêler de cette guerre, effarouché par les rivalités séculaires qui l'opposaient à la Perse. Il s'agirait donc d'une frontière relativement sûre.
Après un dernier regard sur les finances et l'ordre public ...
L'attaque pouvait prendre place! Rhaga tomba comme un fruit mûr, mais les Séleucides avaient profité de l'attention portée à cette province pour marcher sur Susa. Un retrait tactique des troupes plus avancées permettrait de protéger cette ville, offrant en contrepartie une belle cible sans défense, Gor, à la Sagartie. Celle-ci était aux prises avec les royaumes arabes, ce qui limitait le risque de la voir pousser le long des côtes iraniennes.
Les Arabes commençaient d'ailleurs à s'installer un peu trop largement dans la région ... des rumeurs de raids plus à l'Est encore, dans le désert de Gédrosie, nous étaient parvenus. Ce genre d'alliés n'est pas fait pour durer, l'Égypte n'a à long terme aucun intérêt à tolérer une autre puissance en Arabie ou en Perse.
Il n'y avait pourtant pas grand-chose à opposer à cette évolution pour l'instant. La victoire de Rhaga s'avérait éphémère, les Mèdes offrirent l'asyle à deux armées perses, menaçant constamment nos conquêtes. Trop faibles pour guerroyer contre la Médie, les généraux devaient s'arranger avec cette situation aussi délicate que dangereuse.
Deux armées immobilisées à Rhaga donc, et ce alors que la Carmanie s'avérait être un joyeux nid de guêpes. Une ribambelle d'armées ennemies mobilisées pour contrer l'avancée égyptienne, et pour gratiner le tout quatre réseaux d'espions rendaient impossible toute manoeuvre coordonnée.
Rajoutons un peu de malchance, et voilà que les Pahlava offrent libre passage aux mercenaires séleucides, qui sont à leur aise pour menacer Rhaga, sans que nous puissions les forcer au combat. En même temps, Hormuz retombe dans les mains des satrapies séleucides.
Après, plusieurs années d'immobilisme forcé, profitant d'une diversion de nos alliés chypriotes décidement très actifs, un raid sur Hormuz prend place.
Quatre armées de Sagartie y sont détruites, mais surtout, le pouvoir royal s'en trouve enfin assez renforcé pour permettre la levée de nouvelles troupes égyptiennes.
Les obélisques radiants se forment en Mésopotamie pour soutenir les efforts futurs ...
Les bonnes nouvelles arrivant rarement seules, la 3e reprise de Rhaga au profit de l'Égypte a lieu, rongeant un peu plus les ressources séleucides.
Voilà déjà les Séleucides demandant la paix, ce qui leur est bien sur refusé. Nous nous sentons assez forts pour rappeller le général Antipater en Basse-Égypte: il y mettra au point une réforme militaire en profondeur, prenant en compte nos expériences en Perse.
À peine cette sensation de puissance apparue, la voilà déjà qui s'évapore. La Médie annule son traité de non-agression, et les Parthes écrasent leurs voisins Pahlava à notre frontière, pour s'empresser de continuer leur mouvement belliciste en notre territoire. Leur première attaque, plus symbolique qu'autre chose, est repoussée par la garnison de Rhaga.
Leur deuxième attaque est moins aisée à parer ...
Pour la septième fois en vingt ans, Rhaga change de mains.
Re: L'Égypte des Ptolémées
La flotte en Mer Érythréenne reconnait une nouvelle avance de nos alliés d'occasions, l'Arabie fait main basse sur le désert de Gédrosie.
En dépit des renforts attendus en Mésopotamie, la concentration inquiétante d'activités ennemies en Drangiane nous pousse à dégarnir de moitié la garnison en place en Égypte. Les Braves du Pharaon marchent vers l'Orient.
La pression parthe a augmenté, ce sont trois de leurs armées qui s'approchent de Susa, alors que le danger en Carmanie reste énorme.
Néanmoins, des rumeurs étranges nous parviennent des steppes dans les mois suivants. Un peuple de cavaliers impitoyables, descendants des Scythes, profiteraient de ce que les Parthes soient occupés ailleurs pour piller leurs terres. Ce qui débuta avec quelques actions frontalières se développa rapidement en offensive d'envergure.
Les Parthes n'eurent même pas le temps de rebrousser chemin, les Roxolans avaient déjà ravagé leurs villes, et leur puissance était telle que rien ne pouvait les arrêter. Pris de panique, les corps parthes préféraient affronter les garnisons égyptiennes plutôt que d'aller combattre des ennemis bien plus sanguinaires.
Ces barbares nous servent très bien pour l'instant, mais c'est à leur insu et il est difficile de dire si leur soif de sang ne les poussera pas bientôt à nous attaquer également. Un émissaire du pharaon portant de riches cadeaux est chargé de les amadouer. Ces brutes semblent accepter notre souveraineté, ils sont sûrement exténués par leur campagne éclair contre les Parthes. Tout délai sera le bienvenu!
La bataille interminable en Carmanie prend un tournant avantageux au bout de quelques années. Des succès répétés de nos espions permettent enfin des manoeuvres dignes de ce nom, et nos hommes poussent vers l'Orient les marionettes séleucides.
Les défenseurs des Deux Pays prennent eux en sens inverse le chemin qu'Alexandre avait pris en rentrant d'Inde, et tournent les armées séleucides en passant par la Gédrosie, sous contrôle arabe.
Alertés par quelque traitre, les Fidèles d'Hélène préparent une embuscade ...
Les piquiers égyptiens n'ont pas le temps de se mettre en ordre de bataille ...
Une ruée furieuse a lieu; tandis que le flanc composé de piquier retient le gros de l'attaque ennemie, les épéistes forment un autre flanc, soutenus par des archers.
Des cultistes de Sobek avaient été intégrés à l'armée, les temples de Syrie ayant voulu à tout prix participer à la soumission des Séleucides. Leur férocité au combat soulignait la sagesse de la permission qui leur avait été accordée.
Longtemps indécise et coûteuse aux deux partis, la bataille prit un tournant avantageux quand la cavalerie citoyenne parvient à se défaire des piquiers orientaux qui la chassaient, et mit en déroute les troupes légères ennemies.
Une victoire chèrement acquise, qui relativisait toute perspective de continuer l'offensive ou du moins de rester une menace dans le dos des Séleucides, aux abords d'Alexandrie d'Arachosie.
Le commandant des Défenseurs des Deux Pays, répondant non sans ironie an nom de Séleucus, ne pouvait se permettre une retraite. Sa famille de Basse-Égypte avait perdu beaucoup de son prestige au cours de sombres histoires d'héritages, et il représentait la dernière chance de redorer le blason de sa dynastie. Engageant des mercenaires perses, il décida de poursuivre son chemin initial.
La réponse séleucide ne fut que maigre, jusqu'à l'arrivée de l'armée d'Agathon, haut satrape iranien et compagnon du roi.
Les restes de l'armée égyptienne forment une ligne de défense au haut d'une colline.
Le dernier espoir de Séleucus: une demi-douzaine d'éléphants indiens, achetés à prix d'or à un chef mercenaire.
Agathon doit connaitre cet homme, car il dispose d'un arsenal similaire. Les maigres lignes de piquiers sont écrasées par une attaque des mastodontes.
Une courte mêlée entre éléphants offre la possibilité de reprendre le dessus, mais les Séleucides ne se laissent pas faire, leurs éléphants sont mieux cuirassés et leurs équipages semblent plus expérimentés.
La défaite est totale, et la tête de Séleucus ornera les portes d'Alexandrie d'Arachosie.
En dépit des renforts attendus en Mésopotamie, la concentration inquiétante d'activités ennemies en Drangiane nous pousse à dégarnir de moitié la garnison en place en Égypte. Les Braves du Pharaon marchent vers l'Orient.
La pression parthe a augmenté, ce sont trois de leurs armées qui s'approchent de Susa, alors que le danger en Carmanie reste énorme.
Néanmoins, des rumeurs étranges nous parviennent des steppes dans les mois suivants. Un peuple de cavaliers impitoyables, descendants des Scythes, profiteraient de ce que les Parthes soient occupés ailleurs pour piller leurs terres. Ce qui débuta avec quelques actions frontalières se développa rapidement en offensive d'envergure.
Les Parthes n'eurent même pas le temps de rebrousser chemin, les Roxolans avaient déjà ravagé leurs villes, et leur puissance était telle que rien ne pouvait les arrêter. Pris de panique, les corps parthes préféraient affronter les garnisons égyptiennes plutôt que d'aller combattre des ennemis bien plus sanguinaires.
Ces barbares nous servent très bien pour l'instant, mais c'est à leur insu et il est difficile de dire si leur soif de sang ne les poussera pas bientôt à nous attaquer également. Un émissaire du pharaon portant de riches cadeaux est chargé de les amadouer. Ces brutes semblent accepter notre souveraineté, ils sont sûrement exténués par leur campagne éclair contre les Parthes. Tout délai sera le bienvenu!
La bataille interminable en Carmanie prend un tournant avantageux au bout de quelques années. Des succès répétés de nos espions permettent enfin des manoeuvres dignes de ce nom, et nos hommes poussent vers l'Orient les marionettes séleucides.
Les défenseurs des Deux Pays prennent eux en sens inverse le chemin qu'Alexandre avait pris en rentrant d'Inde, et tournent les armées séleucides en passant par la Gédrosie, sous contrôle arabe.
Alertés par quelque traitre, les Fidèles d'Hélène préparent une embuscade ...
Les piquiers égyptiens n'ont pas le temps de se mettre en ordre de bataille ...
Une ruée furieuse a lieu; tandis que le flanc composé de piquier retient le gros de l'attaque ennemie, les épéistes forment un autre flanc, soutenus par des archers.
Des cultistes de Sobek avaient été intégrés à l'armée, les temples de Syrie ayant voulu à tout prix participer à la soumission des Séleucides. Leur férocité au combat soulignait la sagesse de la permission qui leur avait été accordée.
Longtemps indécise et coûteuse aux deux partis, la bataille prit un tournant avantageux quand la cavalerie citoyenne parvient à se défaire des piquiers orientaux qui la chassaient, et mit en déroute les troupes légères ennemies.
Une victoire chèrement acquise, qui relativisait toute perspective de continuer l'offensive ou du moins de rester une menace dans le dos des Séleucides, aux abords d'Alexandrie d'Arachosie.
Le commandant des Défenseurs des Deux Pays, répondant non sans ironie an nom de Séleucus, ne pouvait se permettre une retraite. Sa famille de Basse-Égypte avait perdu beaucoup de son prestige au cours de sombres histoires d'héritages, et il représentait la dernière chance de redorer le blason de sa dynastie. Engageant des mercenaires perses, il décida de poursuivre son chemin initial.
La réponse séleucide ne fut que maigre, jusqu'à l'arrivée de l'armée d'Agathon, haut satrape iranien et compagnon du roi.
Les restes de l'armée égyptienne forment une ligne de défense au haut d'une colline.
Le dernier espoir de Séleucus: une demi-douzaine d'éléphants indiens, achetés à prix d'or à un chef mercenaire.
Agathon doit connaitre cet homme, car il dispose d'un arsenal similaire. Les maigres lignes de piquiers sont écrasées par une attaque des mastodontes.
Une courte mêlée entre éléphants offre la possibilité de reprendre le dessus, mais les Séleucides ne se laissent pas faire, leurs éléphants sont mieux cuirassés et leurs équipages semblent plus expérimentés.
La défaite est totale, et la tête de Séleucus ornera les portes d'Alexandrie d'Arachosie.
Re: L'Égypte des Ptolémées
Vu le trésor, la destruction de ton armée sera vite combler.
Continue comme cela.
Continue comme cela.
ARR:
TOAW3 - La Grande Guerre en Amérique - Arrêté: T177 MAJ du 22/09/2016
TOAW3 - La bataille de Halha (Khalkin-Gol) - Terminé
TOAW3 - La Grande Guerre en Amérique - Arrêté: T177 MAJ du 22/09/2016
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Re: L'Égypte des Ptolémées
MerciAtollman a écrit :Vu le trésor, la destruction de ton armée sera vite combler.
Continue comme cela.
Oui les finances permettront d'en former une nouvelle assez vite, et les troupes n'étaient pas trop entrainées, donc faciles à remplacer. Ce qui me les broute plus, c'est que je me retrouve encore une fois à tournoyer autour d'une ville, alors que je pensais déjà il y a une quarantaine de tours avoir fait le gros du travail en conquérant la Syrie