L'Égypte des Ptolémées

[von Aasen]

L'Égypte des Ptolémées

Un AAR en difficulté légendaire sur Rome II: Total War

Le défi ultime des Total War, la difficulté légendaire, j'y ai toujours échoué ... une tentative s'impose en s'appuyant sur la richesse immense des vallées du Nil. Fertile, elles le sont encore plus depuis que les avantages octroyés par les provinces agraires ont été multipliés. La denrée rare du monde civilisé et urbain, le blé, n'est pas un problème pour nous.

L'armée est squelettique, mais possède un bon potentiel. Le flamboyant héritage d'Alexandre mêle différents styles de combats: hélléniques, égyptiens, galatiques, scythes, perses. De plus, l'adaptabilité des Ptolémées limitent les conflits avec les autorités locales.

Le début n'est pas reluisant, à peine 2000 or d'excédent budgétaire, et une Égypte bien en-deça de ses possibilités économiques. Pour changer celà, il faudra de l'or, beaucoup d'or... les plans de conquête sont mis en pause, la révolte en Cyrénaïque est matée en priorité. Ce sera vite fait, vu que mon envie de voisiner des puissances telles que la Lybie ou Carthage sont très limitées. J'accorde donc vite une paix aux révoltés, qui borderont ma frontière occidentale de manière, je l'espère, stable.

Tout l'or est engloutit par les constructions en cours, très peu de recrutement a lieu, jusqu'à ce que j'arrive à un excédent de 3000-4000 or. Le mouvement s'inverse, les armées se gonflent. Une reste pour protéger Alexandrie et la frontière occidentale, une autre face au Séleucide (qui est heureusement occupé en Asie Mineure), une armée complète et une autre un peu démunie restent pour attaquer ma prochaine cible: les royaumes de Nubie. En effet, ceux-ci sont notoirement agressifs, et il n'y a pas 50 axes d'expansion possibles. Consolider un flanc ne fera pas de mal quand viendra le combat contre les Séleucides, et l'Éthiopie est de plus un pays riche.

Le premier royaume tombe rapidement ...

Les deux autres suivent sans trop de difficultés. Armées nombreuses, mais médiocrement équipées. Les miennes ne sont pas reluisantes non plus, elles suffisent à régler cette affaire. La recherche avance assez vite (bonus de faction de +20%, merci à la bibliothèque d'Alexandrie), de nouvelles casernes et surtout des cités plus efficaces voient le jour.

Le commerce tourne lui aussi: Chypre, la Cyrénaïque et Athènes envoient régulièrement leurs marchands, remplissant mon trésors de drachmes aussitôt réinvestis dans l'infrastructure égyptienne. Les cités grecques d'Asie Mineure donnent du fer à retordre au Séleucide, qui ne se résout pas à enfoncer mes maigres lignes en Judée/Nabatée, mais ne se prive pas de livrer querelle aux tribus arabes.

Au bout de quelques années, l'Égypte est saturée d'argent et de soldats, la Nubie pacifiée. Quatre armées bien équipées se tiennent prêtes en Nabatée, tandis qu'une armée reste en couverture en Cyrénaïque (à portée d'Alexandrie).

Reste à "franchir le Rubicon" ...

[Lionel]

Super un AAR qui s'annonce très bon

[Locke]

C'est une catharsis de ton vieil AAR séleucide où tu avais servi de défouloir à l'ensemble du Proche-Orient ?

Bonne chance !

[von Aasen]

Super un AAR qui s'annonce très bon

Merci

C'est une catharsis de ton vieil AAR séleucide où tu avais servi de défouloir à l'ensemble du Proche-Orient ?

Bonne chance !

Chut, je pensais qu'il était oublié celui-là
En fait je me disais que j'avais bien envie de tenter une partie en légendaire, et qu'un AAR égyptien m'avait toujours fait de l'oeil. Le récit ne sera pas très dense (moins que SPQR) donc j'espère que l'AAR ne sera pas trop chronophage!

[Maurice Morisson]

Bonne chance

Mais ne couche pas trop avec ta sœur/ton frère, quand même.

[von Aasen]

Bonne chance

Mais ne couche pas trop avec ta sœur/ton frère, quand même.

On n'en est qu'au quatrième pharaon de ce nom, la dégénération n'est pas encore trop violente

[von Aasen]

Juste avant le début de la campagne, la dignitaire Eriphyle en faction dans la province d'Égypte passe de vie à trépas. Ses efforts d'administration dans le coeur du royaume manqueront cruellement au trésor, dont l'excédent passe abruptement de 4800 à 2950 or par tour. Une remplaçante est désignée pour limiter la casse.

La guerre donc, le Séleucide n'a pas l'air content de devoir la mener. Ses satrapies le suivent pourtant sans ciller.

Progression rapide partout où le vent amène nos armées, résistance quasi inexistante de la dynastie séleucide. La moitié de la Syrie et les provinces arabes tombent comme un fruit mûr.

Une flotte séleucide impose par la suite une pause à cette avancée, d'autant plus nécessaire que les provinces conquises doivent être pacifiées. La consolidation est heureusement facile, car les bâtiments grecs peuvent être utilisés sans restriction aucune.

Les tribus arabes s'empressent de chercher notre protection, las des raids orientaux sur leurs terres. Nous leur octroyons un commerce florissant, et leur refusons toute assistance militaire à long terme. Tôt ou tard, ils devront être soumis eux aussi.

Voilà déjà les Séleucides geignant et proposant la paix. Pas question, les seules armées de poids rencontrées jusqu'ici sont une troupe de mercenaires de Sardes et des armées mèdes sur l'Euphrate.

Une nouvelle armée est levée en Égypte, elle vient couvrir les côtes de Méditerranée et ainsi rendre possible de nouvelles attaques. Antioche fait quelques difficultés, mais finit par tomber après un an de siège. Regrets: notre allié chypriote s'installe confortablement en Asie Minuere, régnant sur pas moins de trois provinces ciliciennes. Qu'importe, l'important reste la chute définitive et irréversible des Séleucides. Le chemin vers Séleucie est grand ouvert!

La cité millénaire de Babylone tombe entre nos mains. Devant la porte d'Ishtar, mêmes les nobles d'Alexandrie restent béats. Voilà un prestigieux endroit pour affermir le pouvoir pharaonique, et créer un nouveau centre d'administration.

Maintenant que la bête séleucide est abattue, un solide travail de reconstruction va être demandé au trésor royal. Les ports et le commerce syriens offrent un excellent potentiel d'expansion, qu'il faudrait toutefois réaliser au prix de montagnes d'or. La Perse et ses alliés orientaux restent à l'affut de la moindre faiblesse, le Pont affermit sa position en Asie Mineure, et voilà déjà Carthage qui se fraye un passage jusqu'aux portes de l'Égypte.

[Locke]

C'est quasiment déjà plié là non ?

[von Aasen]

C'est quasiment déjà plié là non ?

Jusque là, c'est allé vite et bien, oui Ce n'est pas une garantie pour la suite ceci dit

[mad]

Sympa ce petit AAR égyptien, ça fait retour aux sources
Etant passé complétement à côté des infos lors de la sortie de RTW 2 ... tu dispose de chars avec l'armée egyptienne ? (ces fameux chars qui coupaient les jambes des soldats ennemis...)

[von Aasen]

Merci
Oui je peux disposer de chars dans le style scythe. Je ne suis pas sur qu'ils aient des lames aux roues, mais en général ça dépote déjà assez comme ça, donc c'est un plus négligeable Pour l'instant je ne peux que les équiper dans des unités de généraux (on choisit l'unité du général à sa nomination: épéistes, piquiers, cavaliers légers, cavaliers lourds, ou chars scythes). J'évite de filer des chars aux généraux, car ce genre d'unités encourt beaucoup de pertes

[von Aasen]

La sensation diffuse d'encerclement se dissipe peu à peu, avec l'arrivée de la nouvelle flotte égyptienne et la signature d'un pacte de non-agression avec Carthage.

Une situation relativement confortable donc, sachant que les restes des armées mèdes avaient été éliminés. Une mince frontière avec la Perse restait, et le Pont ne semblait pas masser de troupes aux frontières. Mal lui en aurait pris, car trois armées égyptiennes restaient en Syrie pour parer à toute éventualité. La progression pouvait continuer avec trois autres armées en Perse. Une promenade!

L'avancée à travers chemins désertiques et rares oases fut d'abord freiné, puis franchement importuné par des espions ennemis. Toutes les sources d'eau sur le passage des soldats se révélaient empoisonnés, la troupe avait mauvaise allure. Le danger d'attaque imminente présenté par une armée perse fit même fuir tout ce beau monde vers la Séleucie. Les Perses étaient plus coriaces que prévus.

Des renforts étaient en route, un contre-espion et toute une armée supplémentaire. Les Perses eux aussi redoublaient d'efforts, trois groupes d'espions visiblement très capables transformaient en enfer toute tentative d'avancée. De plus, la concentration de troupes perses devenait inquiétante.

Heureusement, nos voisins arabes finirent par autoriser le passage de nos troupes, permettant de déborder Susa par le Sud plutôt que par les longs défilés montagneux au Nord. Un chemin plus court et sujet au contre-espionnage du royaume Himyar, qui joue en notre faveur. Malgré ces avantages, tout mouvement s'enlisait entre le souci de garder les trois armées assez proches l'une de l'autre pour se soutenir, et les continuelles attaques des espions perses. Bagages incendiés, patrouilles de nuit attaquées, sources d'eau empoisonnées, tout y passait. Il fallut quatre pleines années de manoeuvres pour enfin faire tomber Susa.

Les peines de cette campagne n'en étaient pas pour autant terminées. Des mercenaires de Sagartie venaient avec leurs maîtres séleucides piller la tête de pont Himyar en Mésopotamie, développant rapidement un mouvement menaçant qui se dirigeait droit vers Séleucie.

Impossible de bouger de Susa, car un tourbillon de Perses et de Séleucides l'encerclait, freinés dans leur ardeur seulement par la puissance de combat énorme de trois armées concentrées. Il fallait donc se résoudre à envoyer les armées de Syrie vers la Séleucie, délaissant dangereusement les abords du royaume pontique.

Les années suivant furent employées à éliminer cette pointe d'attaque, défendre tant bien que mal Susa, et prendre le contrôle de toute la Mésopotamie. Des combats assez brouillons, des poursuites effrénées de maraudeurs caractérisèrent cette période peu glorieuse.

Les sabotages en tout genre continuaient à pleuvoir dru. Ils atteignirent leur apogée lorsque les Défenseurs des Deux Pays s'en retrouvèrent isolés du gros de l'armée égyptienne, à la merci de trois armées perses qui venaient de conquérir Susa, abandonnée momentanément pour permettre aux troupes de se reformer en Mésopotamie.

[rooom]

La batailllllllle viiiiiiiite

[von Aasen]

La semaine prochaine

N'empêche, l'IA m'a bien surpris à amasser en permanence autant d'armées et en usant/abusant des espions; il est pratiquement impossible de progresser dans ces conditions, à moins d'avoir 6 armées ou plus, et mon empire est limité à 8 armées pour l'instant

[loda]

et mon empire est limité à 8 armées pour l'instant

Limité à 8...