Royaume de Bactriane
Un mini-AAR comptant chronologie et particularités d'une campagne Rome II: Total War
La Bactriane, un choix qui comporte des avantages sûrs:
- technologie et culture grecques
- bon mélange d'unités, mêlant piquiers hélléniques et cavalerie orientale
- position de départ en bord de carte, limitant le nombre de voisins et sécurisant un gros flanc
Plus un avantage innocent de prime abord:
- aucune résistance à la présence de cultures étrangères.
Ce dernier point est en fait monstrueux: l'ordre public en prend un tel bonus que les nouvelles régions conquises sont pacifiées en un tour, et que les effets négatifs sur l'ordre public de bâtiments intéressants peut être complètement négligé. La progression territoriale s'en retrouve beaucoup facilitée.
Pour le début, progression vers les tribus nomades, au Nord. J'évite de foncer en Perse, vu que les factions locales sont des satrapies de l'empire séleucide. Celui-ci est loin, mais bien supérieur militairement. Il envoie une armée, je morfle, donc j'évite.
Une armée reste à Bactres pour calmer les satrapies voisines, et une jolie campagne prend place. Divers Scythes sont balayés, et au final je me retrouve dans le Caucase et au-delà.
Grande surprise, les Cimmériens ont l'air de profiter de mon balayage de barbares. Ils s'étendent tranquillement en Asie Mineure et vont jusqu'à défier le Séleucide en Syrie. J'en profite pour déclarer la guerre aux satrapies séleucides restantes, la Perse et la Drangiane. Peu de résistance, la tenaille est mortelle! Et puis, la Drangiane ne fait que de la figuration ...
Je fais copain-copain avec Colchis et la Cimmérie, qui ont croqué tout l'empire séleucide. Tout? Non! Il reste quelques fiers guerriers en Égypte. Ils n'ont plus le moral, et je me paye le luxe d'humilier le Séleucide. Ce n'est pas souvent qu'on a l'occasion d'en faire une satrapie
Je me mêle à la foire aux espions à Alexandrie, quel bordel par ici ...
La soumission ne dure pas longtemps, juste le temps pour moi de conquérir la péninsule arabe et de débarquer en Éthopie. Une guerre déclarée, et voici déjà mes piquiers qui prennent Alexandrie. Re-soumission des Séleucides.
La Cimmérie est désormais en ligne de mire, mais elle ne m'attend pas et attaque ma satrapie, sachant bien que je la défendrai, plutôt que d'annuler d'abord nos nombreux pactes, dont un de non-agression. Fichus grecs, toujours aussi fourbes.
D'intéressantes batailles, dont celle d'une charge orientale violente sur l'une de mes meilleures armées.
L'attaque frontale s'avérera inefficace, le magma de troupes tentant d'y percer ne pourra rien contre mes phalanges de piquiers. La cavalerie ramasse les restes à la fin.
Autant dire que le Cimmérien et Colchis étaient bien trop étendus pour résister efficacement à l'attaque simultanée de douze armées bactres.
Les plaines d'Europe de l'Est, nous y arrivons rapidement, ressemblent à un gros fantasme fasciste. Les Spartiates y règnent en maîtres (bien qu'eux même soumis à la Macédoine) et y font travailler leurs esclaves slaves. Batailles, belles manoeuvres etc. Les Spartiates et leurs potes ne résistent pas mieux que la Cimmérie.
La partie se terminera vite, Massilia avait balayé Rome et contrôlait l'Italie. Occupés à se défendre contre les Celtes au Nord, ils n'ont pas eu grand-chose à opposer aux armées rôdées par mille batailles qui accostaient alors.
Au final, partie plaisante mais manquant de sel. Un peu comme toujours dans les Total War, l'effet "big blob" finit par écraser tout défi.
