Barbarossa à Berlin

[greg]

Tour 24, le 27 novembre 1941

Voici la situation générale du front, il s'avère que la maréchal Gregorivitch, chef de la Stavska, est plutôt satisfait après 6 mois de conflit. Hormis les pertes massives des premières semaines lors d'opérations de retardement, l'ennemi a été contenu dans des limites acceptables. Seul le front de Léningrad n'avait pas réussi à atteindre pleinement son objectif de défendre l'ancienne capitale.

Plus prosaïquement, la carte montre bien une zone d'un vert plus foncé sur sa droite signifiant les régions boueuses de l'Union Soviétique. Plus particulièrement, les 2 PzCorps partis à la chasse aux ports du lac Ladoga, et le saillant de Vitebsk, en face du front de l'ouest....et de Moscou, sont empêtrés dans la gadoue jusqu'aux essieux ou bottes selon le cas.


N.B. : Le Front de Bryansk n'est pour le moment pas actif par manque de points administratifs. Son "front" est entièrement pris en compte par le front de l'ouest.

Ci-dessous, les effectifs des forces en présence.



Sur les 7 dernières semaines :

Allemands :

- 70 000 hommes (quasiment en 2 semaines en fait)
- 600 canons
- 70 blindés
+ 120 avions

Soviétiques :

+780 000 hommes
+ 7000 canons
+ 1000 blindés
+ 250 avions

[greg]

Dans une forêt, près de Moscou

Le colonel Cherenkov sortit de la cabane qui tenait lieu de poste de commandement. Cela faisait 2 semaines qu'il attendait que la STAVKA désigne un commandant en chef pour la 1ère Armée de Choc.
Cette nouvelle unité représentait un test pour résister efficacement aux envahisseurs. D'autant plus, que cette formation deviendrait une formidable force offensive.
En tant que chef d'état-major de l'Armée, il avait commencé à organiser les opérations d'entraînement et de recomplètement des deux divisions retirées du front pour former une partie de la force de frappe. La division blindée et la division motorisée faisaient partie des rares survivantes de ces catégories d'unités lors des premiers mois de la guerre. Une autre division blindée serait retirée du front d'ici quelques jours afin de passer d'un combat défensif à un futur combat offensif. Une division motorisée et 8 divisions de fusiliers seraient eux aussi envoyées à l'Armée de Choc à partir des réserves générales dans les semaines à venir.
Jetant sa cigarette au sol, le colonel rentra dans la isba. S'approchant des cartes d'état-major posées sur une table, il songea aux différents plans que le Grand Etat-Major lui avait demandé d'étudier.
Au nombre de 5, il s'agissait de participer à des offensives limitées en tant que force d'exploitation ou de pénétration. En effet, les spécialistes du renseignement s'étaient aperçus que les prémices de l'hiver causaient de gros soucis aux armées hitlériennes en terme de ravitaillement, de maintenance et de vie en campagne. Certaines "langues" se plaignaient même du froid alors que le climat était encore relativement doux.
A 35 ans, Cherenkov était jeune et avaient eu la chance de n'avoir été que très récemment et successivement promu après la neutralisation des éléments dissidents en 1938 et surtout après son affectation au bureau des mouvements ferroviaires de la STAVKA en 1939.
Il s'assit et se saisit des derniers messages délivrés par son officier Transmissions. Rien de bien extraordinaire hormis, peut être, la livraison spéciale au magasin d'Armée d'une centaine de T34 tout neuf. Reposant la liasse, il récupère sur la table une autre pile de feuilles. Il lit les en-têtes qui contiennent les noms de code des opérations à venir : Marteau, Cisaille, Burin, Pince et Matelas. Drôles de nom pour des opérations majeures mais le colonel ne doutait pas que les forces assignées à ces attaques seraient à la hauteur des attentes du haut commandement. Hormis la 1ère Choc, la 1ère Armée de la Garde allait être crée dans quelques jours par le retrait de la dizaine de divisions de Fusiliers de la Garde actuellement sur le front. Dans quelques semaines, c'est la 1ère Armée de chars qui sera formée avec à terme 24 brigades de chars.
Il faudra compter sur ces forces en réserve personnelle du Vojd, il en était sûr.

N.B. : les GQ de la 1ère Armée de la Garde et 1ère Armée de chars n'existent pas et seront simulés par des QG d'Armée "normales".

[greg]

27 novembre 1941, opérations

ATTENTION, le fichier fait 19 Mo, cela peut prendre un peu de temps :-)

[Bébert]

Tu m'as l'air bien parti, vous avez pris quoi comme règles pour le blizzard?

Faudra un jour que je joue le soviétique pour voir (quand j'aurai terminé une de mes deux campagnes actuelles)...

[greg]

Aucune idée, j'ai fait confiance à Dirtyharry, mon adversaire.

De toute manière, la ploutocratie périra!

[Bébert]

Fais gaffe, les ploutocrates, ce sont les alliés de l'ouest, pour l'instant ils t'envoient du matos, on n'est pas encore en 1947. Là, ceux sur lesquels il faut que tu essuies les chenilles de tes T34, ce sont les fascistes

[greg]

Bon, ok, je le dirai moins haut :-)

[greg]

Je suis au 4 décembre 1941. J'ai 3 divisions de cavalerie sur 1 hexagone de verdure près de Moscou et j'aimerai créer un Corps de cavalerie.
Comment faire en pratique car je n'ai pas trouvé?

[schascha]

tu appuies sur le sigle rectangle dans les fonctions en haut du premier onglet.
Mais attention, il ne faut pas de cavalerie de montagne.

[greg]

Yep, merci bien!

[greg]

Bilans, 27 novembre 1941

La situation me paraît stable et plutôt favorable que ce soit en terme d'effectifs, de matériels ou sur nos positions.

Les pertes





Il me semble que nous sommes proche de l'historique pour les facistes et peut être des pertes humaines moins lourdes pour les soviétiques.



Nos pertes terrestres sont toujours 2 à 3 fois celles de l'ennemi en défense et restent très faibles (2 à 3000 hommes) dans le domaine offensif qui est très réduit actuellement.



De grosses pertes proportionnellement aux axistes mais je cherche à améliorer l'expérience des équipages. A noter, les pertes régulières d'avions de reconnaissance dont je fais usage depuis quelques semaines. Le pool dans ce domaine est quasi vide malheureusement.



Nous avons perdu depuis le début de la traîtresse attaque une centaine de divisions et une dizaine de brigades. Pertes qui seront toutes compensés dès la fin de l'année avec l'arrivée d'une centaine de grandes unités en décembre.



On peut voir ci-dessus que les dernières pertes ne sont que des "unités de soutien".

Ci-dessous, les renforts de la semaine prochaine soit 42 unités.



A comparer aux renforts de janvier qui deviendront...faibles quantitativement!



La production

[greg]

Perspectives, 27 novembre 1941

Nous dénombrons 5 groupements blindés ennemis sur l'ensemble du front. On peut donc penser que notre adversaire a dispersé ses forces.











Nous avons initié la préparation de seulement deux opérations des 5 prévues par la Stavska.

Il s'agit tout d'abord d'une opération offensive à objectifs limités et d'une opération défensive d'importance stratégique.

Opération Burin



Opération Matelas

[greg]

T25, 4 décembre 1941

Le blizzard s'est installé sur tout le territoire continent. Il fait de -40° au nord à moins -30° au sud. Nous découvrons avec stupeur de la bouche de nos rares prisonniers que l'Armée allemande n'est pas préparée à ces conditions froides. Rapidement, les reconnaissances des unités du front confirme la combativité réduite des fascistes.
La Stavka décide de laisser à ses chefs de Front de prendre l'initiative d'attaquer localement. De fait, ce sont des attaques massives, soutenues par l'aviation rouge qui se déploient sur plusieurs milliers de kilomètres. Même des divisions blindées adverses sont malmenées. Ainsi, l'une d'entre elles perd 46 blindées lors d'une seule attaque (contre 122 blindées rouges surtout des BT7).
Après 2 jours de succès rapide, elle décide de lancer les opérations Marteau dans le secteur de Léningrad et Cisaille pour réduire le saillant de Vitebsk.
A la grande surprise des maréchaux, les opérations débute plutôt correctement surtout dans le secteur de Cisaille.

Dans le Grand Nord



Léningrad et l'opération Marteau



Le saillant de Vitebsk



Le secteur de Kharkov



Le secteur de Stalino



L'opération Burin



Les pertes de nos offensives

[greg]

[greg]

T26, 11 décembre 1941

Les ennemis se mettent sur la défensive. Hormis deux attaques locales d'opportunités, il ne met la pression que sur la 7ème Armée indépendant dans le Grand Nord...sans mettre en péril aucune de nos unités.

L'opération Marteau se poursuit lentement. Les allemands ne semblent pas vouloir se retirer des abords du port de Koboda et restent donc maintenant sur une largeur de 15 kms avec une profondeur de 45 kms tandis que le front de Kholkov doucement avance vers l'ouest.



Le lancement de "Burin" se passe convenablement. Le terrain dicte sa loi et la 2ème Armée de la Garde est dirigée vers le sud afin de désengorger le secteur d'attaque principal. Une brêche de 30 kilomètres est opérée et permet à la 1ère Choc de se déployer.



La "Cisaille" fonctionne bien et met la pression sur les forces mobiles allemandes qui se retirent pas à pas dans le réduit de 45 kms de coté. Nous y trouvons 4 PzD, 4 Id mot., 6 ID et le QG du LVII PzKorps. Les allemands semblent de manière surprenante vouloir tenir Smolensk!



Le Corps italien présentait une belle cible en couvrant une largeur de front trop importante, ils reculent sous une forte pression.



En poussant sur l'ensemble du front, il s'avère que Dnepropetrovsk puisse être reprise. Même si un PzKorps semble remonter dans le secteur, un trou est actuellement obtenu au nord-ouest de la ville.



Enfin, sur le Front du Sud, les roumains se relancent à l'attaque et se font repousser avec de lourdes pertes! Malgré des forces équitables, plus de 4 500 roumains restent sur le terrain.



Les pertes de l'Axe sont élevés que ce soit lors du tour ennemi et même lors de nos attaques.
Dans le ciel, le combat est toujours aussi défavorable y compris dans notre phase avec de lourdes pertes. Nous perdons 237 appareils contre 49 axistes.