Rome II: Total War / Grande campagne / Difficulté : très difficile
Il y a plusieurs avantages à jouer romain : les unités de base sont assez bonnes, versatiles et ne demandent pas trop d’entretien. Les bâtiments permettent une expansion économique ainsi qu’une domination de zones à ordre public bas, ce qui devrait être la règle dans cette campagne. La situation de départ centrale est idéale, et l’Italie a un excellent potentiel comme région mère, tant en matière d’économie qu’en termes de possibilités stratégiques. Enfin, la variété extrême des unités militaires font de l’armée romaine un instrument militaire adaptable à toutes sortes de contraintes, et la formation d’unités auxiliaires spécifiques aux zones de recrutement est la panacée. En clair : les Romains seront en mesure de m’aider à surmonter les défis qui m’attendent.
Dernier mot d’introduction : les Iunii, oui, bien que peu connus, éviterons de me ruiner un empire par manque d’ordre public. C’est un choix par élimination, les autres familles étant soit intolérantes envers des cultures étrangères, soit condescendantes vis-à-vis de la plèbe. Les deux variantes font baisser l’ordre public, l’un des points les plus sensibles du jeu.
Chapitre I : le patronat de Decimus Junius Brutus
Les premiers mouvements d’ouverture se font contre les Étrusques, qui n’ont pas assez de mordant pour s’opposer à mon unique légion, composée d’hastati et de quelques vélites. Carthage me met très rapidement des bâtons dans les roues, je crains une attaque navale sur le sud de la péninsule italienne, protégée par quelques maigres garnisons seulement.
Heureusement, les Étrusques sont chassés assez rapidement d’Italie après une courte bataille à Ariminum. Ils sont maintenant retranchés en Corse, et la province d’Italie est mienne toute entière, améliorant considérablement mes moyens financiers.
Le prochain pas est moins aisé, il me faut une flotte pour aller soumettre les Étrusques en Corse. Une deuxième légion, à peine dotée d’unités, est formée en Italie pour assurer la défense sur place en cas de manœuvre carthaginoise. Ma première flotte est bien maigre, et des accords commerciaux avec les Venetii (Gaule Cisalpine), Massillia et Syracuse arrondissent généreusement mes fins de tour.
La flotte carthaginoise rôde, en quête de proie facile. Ma légion en transport vers la Corse serait une cible de choix. Je suis forcé de soudoyer quelques mercenaires pour éviter une bataille prématurée.
Je me concentre sur les technologies militaires pour diversifier mes légions, l’économie devra attendre, il s’agit de former rapidement un noyau solide autour de l’Italie, capable d’entretenir plusieurs légions. Les Étrusques sont des lâches, leurs armées refusent la confrontation en Corse, qui tombe entre mes mains comme un fruit mûr. Ils préfèrent tenter le tout pour le tout et profiter de ma campagne au loin pour piller mes villes côtières.
Combinant leurs maigres forces à celles des navigateurs carthaginois, héritiers séculaires des navigateurs phéniciens, ils détruisent ma flotte avec aisance.
Ceterum censeo Carthaginem esse delendam …
Notre patron y trouve la mort alors qu’il commandait tout ce que la République avait pu aligner sur mer.
Statistiques
Année : 258 avant Jésus-Christ
Nombre de légions : 2
Nombre de flottes : 0
Surplus fiscal : 2575 or / tour
Successeur : Marcus Aurelius Tubero