
Moi m'sieur ! Moi m'sieur ! En 1515 c'est la bataille de Marignan m'sieur.
1515 : Bataille de Marignan
En plein dans la 5e guerre d'Italie et suite aux négociations de Gallarate, François 1er fait route vers Milan ou stationne une armée composée principalement de mercenaires suisses. Le 15 septembre, 20 000 Suisses galvanisés par le cardinal Schiner, un partisan anti-français, quittent Milan et font route vers l'armée française de François 1er qui stationne près de Marignan.

1) Ordre de Bataille
L'armée française est prise par surprise et a à peine le temps de se mettre en ordre de bataille. Les colonnes françaises et celles des suisses sont en échelon. L'aile gauche française (comprenant l'avant garde) et l'aile droite suisse se font face et engageront en premiers les combats.
L'aile gauche est composée de 8500 fantassins, 1250 cavaliers et 2 batteries d'artillerie.
- 6000 piquiers franco-italiens
- 2000 arbalétriers
- 2 batteries d'artillerie légère,
- 500 gendarmes placés à l'extrême gauche
- Avant garde : 250 gendarmes italiens + 600 cavaliers légers
Face à eux c'est l'élite de l'armée suisse avec :
- 8000 Piquiers suisse
- 800 arbalétriers

Au centre se trouve le gros de l'armée française : 6400 fantassins, 750 cavaliers, 2 batteries d'artillerie :
- 6000 Lansquenets
- 750 Gendarmes
- 400 arquebusiers
- 2 batteries d'artilleries lourdes
Le centre suisse est un peu plus éloigné et comprend 6800 fantassins dont :
- 6000 Suisses
- 400 arquebusiers
- 400 arbalétriers
Enfin, l'aile droite est composée de 3000 fantassins, 250 cavaliers, 1 batterie d'artillerie :
- 3000 lanquenets
- 250 gendarmes
- 400 arquebusiers
1 batterie d'artillerie lourde
Elle fait face à l'arrière garde suisse notamment accompagnée de cavaliers italiens.
- 4000 suisses
- 400 arbalétriers
- 500 gendarmes italiens


2) Plan de bataille
Le petit cours d'eau est la seule défense viable face aux lourds piquiers suisses et l'infanterie française choisit donc de se retrancher derrière. Elle devra encaisser la charge des piquiers suisses qui avanceront sous le feu de l' artillerie et de l'infanterie légère (arquebusiers, arbalétriers).
La cavalerie lourde française, les fameux gendarmes, devra contourner les suisses et les prendre à revers, principalement au niveau de l'aile gauche.
Il faudra « seulement » que l'infanterie tienne le temps qu'arrive la cavalerie. Si les lansquenets sont à même de tenir tête aux suisses, les piquiers franco-italiens placés sur l'aile gauche sont composés en grande partie de recrues. Face à l'élite de l'infanterie suisse et en infériorité numérique, ils ne pourront pas tenir bien longtemps.
3) Les premiers affrontement sur l'aile gauche française
Comme prévu, les arbalétriers entrent en action et harcèlent les piquiers pendant que la cavalerie légère s'occupe des arquebusiers suisses.
Cela réussi bien car 2 régiments suisses se retrouve immobilisés, n'arrivant pas à s'organiser face aux carreaux fusant de tous les côtés et fauchant des dizaines et des dizaines d'hommes.
Les gendarmes en profitent pour s'avancer ce qui augmente la désorganisation des suisses. En effet ils doivent se réorganiser constamment pour éviter de se faire charger par derrière.
2000 piquiers suisses sont même détaché du centre pour soutenir l'aile droite.
Le reste des piquiers (2 régiment de 2000 hommes) fonce à l'assaut de l'infanterie française, choisissant d'attaquer d'abord less batterie d'artillerie légères pour les réduire au silence. Les piquiers fanco-italiens contre-attaquent mais les suisses tiennent bons, malgré leur position précaire sur les berges de la rivière. Le flanc droit de l'infanterie française est même repoussé violemment et montre déjà des signes de faiblesse.

Gênés par les suisses, les gendarmes placés entre l'aile gauche et le centre, peinent à manœuvrer et ne peuvent pas prendre les piquiers à revers.
Sans surprises, les piquiers français battent en retraite face aux suisses.
Mais bonne nouvelle, un régiment de gendarme a commencer à lancer des charges sur les arrières de l'autre régiment suisse attaquant le flancs gauche. Celui ci commence à avoir des difficultés à tenir les rang pris entre les piquiers franco italiens devant et les charges incessantes de la cavalerie derrière.