ET SI ROME N'ETAIT PAS ETERNELLE!
Posté : ven. sept. 19, 2014 6:37 pm
Février -219
L'hiver approche doucement de sa fin.
Les jours sombrent semblent s'éloigner et pourtant, de l'autre coté de la grande Bleue, d'Espagne et d'Afrique, un ennemi redoutable pourrait surgir et tout compromettre.
Il y a quelque chose dans l'air.
La (encore) jeune république romaine sort tout juste de 2 guerres éprouvantes.
Il y a 10 ans maintenant, Rome intervenait contre l'Illyrie de la reine Teuta pour mettre fin à l'incessante piraterie en mer Adriatique.
Finalement, avec l'aide de Démétrios de Pharos qui trahit sa reine à notre profit, Rome l'emportait et s'implantait sérieusement en Epirus.
Puis vint quelques années plus tard la guerre contre les tribus gauloises du nord de l'Italie; ces Taurini, Boiens, Gaesates ou Insubres, tous plus agités et rebelles les uns que les autres que Rome vainquit toutefois mais sans parvenir à leur adhésion franche.
Bref, la situation est instable quoique relativement paisible.
Mais en ce mois de février, coup de théâtre!
Le sénat vient d'apprendre que Démétrios de Pharos, fidèle à son habitude, nous a trahit à notre tour et s'est rapproché de la Macédoine.
Ce scélérat doit être puni.
La 2ième armée consulaire (consul Paullus, 2 légions, 2 alae) en stationnement actuel à Brundisium reçoit l'ordre d'aller s'emparer de Pharos, de l'autre coté de l'Adriatique.
Paullus temporise; ben, oui, c'est l'hiver, l'Adriatique est agitée, il ne faudrait pas être pris dans une tempête.
Pour éviter des dégâts importants, Paullus décide de porter sa base d'opération au nord de l'Italie où les opérations maritimes seront plus sûres*, soit Ariminium ou Sena Gallica et d'y aller par la terre.
Quant à la flotte stationnée elle aussi à Brindisium et Tarentum, elle attendra au moins le début du printemps pour appareiller, les risques seront moindres alors.
Et tant pis pour le retard.
* En jouant contre l'IA, j'ai remarqué que, si l'occurence des tempêtes est bien un phénomène aléatoire, leur lieu, pas du tout.
En gros, les tempêtes, lorsqu'elles apparaissent, le font toujours à peu près aux mêmes endroits (ce qui est un peu curieux) soit du coté de Brundisium, autour de la Sicile, entre Corse et Sardaigne et dans le secteur de Massilia et d'Emporae, ... .
Donc pour les opérations vers Pharos, si la flotte opère des ports du nord de l'Italie, la probabilité de tomber sur une tempête est tout simplement nulle.
Le seul hic, c'est que mes bateaux se trouvent au départ à Brindisium et Tarentum et qu'il va bien falloir traverser au moins une fois la zone maritime de Brundisium pour atteindre le nord.
Je précise que les effets d'une tempête peuvent être catastrophiques aussi bien pour les bateaux que pour les troupes transportées.
Ainsi, en ordonnant à la 2ième armée consulaire de marcher vers le nord plutôt que d'embarquer, je la préserve (au moins elle) d'un désastre éventuel.
Mes bateaux, par contre, n'ont pas de pieds pour marcher.
L'hiver approche doucement de sa fin.
Les jours sombrent semblent s'éloigner et pourtant, de l'autre coté de la grande Bleue, d'Espagne et d'Afrique, un ennemi redoutable pourrait surgir et tout compromettre.
Il y a quelque chose dans l'air.
La (encore) jeune république romaine sort tout juste de 2 guerres éprouvantes.
Il y a 10 ans maintenant, Rome intervenait contre l'Illyrie de la reine Teuta pour mettre fin à l'incessante piraterie en mer Adriatique.
Finalement, avec l'aide de Démétrios de Pharos qui trahit sa reine à notre profit, Rome l'emportait et s'implantait sérieusement en Epirus.
Puis vint quelques années plus tard la guerre contre les tribus gauloises du nord de l'Italie; ces Taurini, Boiens, Gaesates ou Insubres, tous plus agités et rebelles les uns que les autres que Rome vainquit toutefois mais sans parvenir à leur adhésion franche.
Bref, la situation est instable quoique relativement paisible.
Mais en ce mois de février, coup de théâtre!
Le sénat vient d'apprendre que Démétrios de Pharos, fidèle à son habitude, nous a trahit à notre tour et s'est rapproché de la Macédoine.
Ce scélérat doit être puni.
La 2ième armée consulaire (consul Paullus, 2 légions, 2 alae) en stationnement actuel à Brundisium reçoit l'ordre d'aller s'emparer de Pharos, de l'autre coté de l'Adriatique.
Paullus temporise; ben, oui, c'est l'hiver, l'Adriatique est agitée, il ne faudrait pas être pris dans une tempête.
Pour éviter des dégâts importants, Paullus décide de porter sa base d'opération au nord de l'Italie où les opérations maritimes seront plus sûres*, soit Ariminium ou Sena Gallica et d'y aller par la terre.
Quant à la flotte stationnée elle aussi à Brindisium et Tarentum, elle attendra au moins le début du printemps pour appareiller, les risques seront moindres alors.
Et tant pis pour le retard.
* En jouant contre l'IA, j'ai remarqué que, si l'occurence des tempêtes est bien un phénomène aléatoire, leur lieu, pas du tout.
En gros, les tempêtes, lorsqu'elles apparaissent, le font toujours à peu près aux mêmes endroits (ce qui est un peu curieux) soit du coté de Brundisium, autour de la Sicile, entre Corse et Sardaigne et dans le secteur de Massilia et d'Emporae, ... .
Donc pour les opérations vers Pharos, si la flotte opère des ports du nord de l'Italie, la probabilité de tomber sur une tempête est tout simplement nulle.
Le seul hic, c'est que mes bateaux se trouvent au départ à Brindisium et Tarentum et qu'il va bien falloir traverser au moins une fois la zone maritime de Brundisium pour atteindre le nord.
Je précise que les effets d'une tempête peuvent être catastrophiques aussi bien pour les bateaux que pour les troupes transportées.
Ainsi, en ordonnant à la 2ième armée consulaire de marcher vers le nord plutôt que d'embarquer, je la préserve (au moins elle) d'un désastre éventuel.
Mes bateaux, par contre, n'ont pas de pieds pour marcher.