
De fait, la menace du duc de Normandie s’éloigne dès que William II arrive en Angleterre avec ses 11.700 soldats. De plus, en novembre 1066, à la bataille de Stamford Bridge, l’armée d’Harold II est vaincue par l’armée d’Hardraada qui devint ainsi le légitime roi d’Angleterre. Le duc William le bâtard aura bien du mal à imposer sa présence en Angleterre et luttera désespérément pendant de nombreuses années face à Hardraada le Conquérant.

Pendant ce temps le roi de France parfait son éducation sous le regard bienveillant du régent Bertrand de Compiègne. Le jeune roi se montre très courageux durant le mois de février, tellement courageux qu’il tente d’affronter un serpent mais qu’il se fait mordre ! Il sera vivement réprimandé par le régent ! Mais le frère du roi n’aura pas autant de chances : Hugues Capet trépassera de « mort naturelle » le 13 juin 1067 à l’âge de 10 ans. Seul avantage : le roi n’a plus qu’une sœur qui ne pourra pas prétendre au trône. Voilà au moins une bonne chose de régler !

Mais mauvaise nouvelle, le régent se met à piquer dans le trésor royal… Et puis les habituels complots reviennent au galop…

Mais enfin, le 1er janvier 1068, la régence prend fin : longue vie au roi Philippe Ier de France ! Son règne commence sous les meilleurs auspices avec un mariage avec une princesse du ST. Empire. (de Bohême pour être précis). Mais bizarrement, la France se retrouve alliée à la Pologne et pas avec le ST. Empire… Et puis la reine a un nom polonais…

Mais bon, peu importe puisque le courant passe rapidement entre le roi et la reine et qu’une bonne nouvelle attend le couple en février 1069. Tout le royaume espère que ce sera un héritier et notamment le roi qui trépigne d’impatience. Mais cela ne l’empêche pas de savoir se montrer ferme face à la nomination du duc de Champagne comme chancelier de France.

Et puis le 22 septembre, c’est tout Paris qui trépigne de joie ! Longue vie au Prince Henri ! Il n’y aura qu’un seul absent à la fête : le duc de Normandie qui est en plein bourbier en Angleterre et qui ne cesse de remporter des victoires mais qui perd à l’usure.

Mais le roi, trop heureux de cette naissance, en néglige sa santé. Il devient gravement malade le 11 novembre 1070. Mais une bonne prière permet de soigner tout ça, ainsi qu’un peu de plaisirs charnels ! Le 22 juillet 1071, une petite fille nommée Jeanne naîtra.


Pour l’anecdote, le roi espère qu’elle ne va pas se laisser influencer par sa tante Emma qui semble légèrement appréciée les jeux de garçons…

Dans le même temps, le vent de la défaite semble souffler sur les Normands qui vont bientôt devoir rentrer en France…

Le 6 juin 1072, le duc de Flandres, un vieux fou paranoïaque, entend des voix qui lui conseillent de se rebeller contre le Royaume. L’ost royal est immédiatement réuni et repousse les armées du duc devant Arras avant d’en finir à Beauvais où le duc trouve la mort le 24 août 1072. La tentative d’indépendance aura fait long feu.


Mais l’alerte est là et le roi entre dans une de ses fameuses colères qui fait trembler tout le Royaume. Il décide de restaurer son autorité en s’en prenant aux fauteurs de troubles et premièrement au duc Folques IV d’Anjou. Celui-ci complote en secret contre le Royaume. Malheureusement, il parviendra à s’échapper du guêpier tendu à Angers le 24 octobre grâce au sacrifice de sa garde. Rentré dans son château, il soulève la bannière de la rébellion. Malheur à lui !

En Normandie, le fils du bâtard est maintenant au pouvoir, son père ayant préféré mourir en Angleterre les armes à la main. Les ambitions des Normands ainsi frustré, vont se reporter dans le sein même du royaume de France, sur les pauvres duc et comtes voisins.

Le 4 mai, le roi enrage contre l’Anjou. La femme du duc complote pour assassiner le fils du roi ! C’est à croire que toute l’Anjou est pourri jusqu’à la moelle ! Et la guerre qui s’éternise en une série de longs sièges !

Mais une bonne nouvelle au moins : le 9 février, le duc d’Aquitaine meurt ! C’est sa fille, la duchesse Ainès, qui prend les rênes du plus puissant vassal du roi de France. Soudain, une idée germe dans la tête du roi : pourquoi ne pas marier son fils à la duchesse ? Ainsi, le prince Henri hériterait d’un immense morceau et sa puissance en serait considérablement renforcée ! Les fiançailles sont conclues le 12 mars 1074.

Le 10 février 1075, le duc d’Anjou dépose enfin les armes ! Il est immédiatement enfermé dans le donjon royal. La guerre étant enfin terminée, le roi organise un immense tournoi à Paris où sont conviés les meilleurs chevaliers du Royaume. Mais il ne délaisse pas sa femme pour autant.

Durant les festivités d’été, le duc d’Anjou implore la clémence royale. Refus catégorique ! « Qu’il croupisse dans les pires cachots et qu’il ne revoie jamais la lumière » dira le roi Philippe Ier. Et il en fut ainsi…

Le tournoi se finit en juillet avec de belles révélations.

Mais il est temps de parfaire l’éducation du prince.

Alors qu’on assiste à la naissance de la jeune Emilie le 16 décembre.

L’année 1076 débute comme l’année précédente : par une arrestation d’un bourgeois vaniteux.

Et une mauvaise nouvelle pour le monde chrétien.

Et enfin le 27 mai 1077, un nouvel arrivant est attendu par le roi et la reine. Heureusement que le roi a une réputation de chaste, car dès qu’il couche avec sa femme, il a un bambin !!!











































