Vous n'en vouliez pas? Vous ne l'attendiez pas? Tant pis, le voilà tout de même: l'AAR March of the Eagles avec la France!
Anti-bonapartistes de tout poil, prière de rester mesurés ou de passer votre chemin... Car ça va chanter les louanges de Napo à tire-larigot , avec une partialité comme c'est pas permis. Ca va puer l'aigle impérial, le grenadier de la garde et le maréchal Ney à cent lieues à la ronde. Z'êtes prév'nus.
Pour mon retour, je fais une entrée en matière fracassante .
Coming soon!
Modifié en dernier par Maréchal Joukov le jeu. févr. 28, 2013 10:16 pm, modifié 2 fois.
Tiens, c'est relativement mesuré comme commentaire, je suis étonné. Allez, crachez tout votre fiel maintenant . Premiers screens ce soir. Je n'ai pas encore commencé la partie, donc ça va être de l'instantané .
"Jamais, de mémoire d’homme ou d’historien, l’on avait vu la carte si pétrie d'influence française, la France si forte et rayonnante. C'était à en frémir d'excitation. Les bannières révolutionnaires puis les aigles impériales hurlaient leur cri de défi à la flasque et molle face de l’Europe des princes. Les tambours des armées tricolores résonnaient d’Hambourg à l’Espagne dans un bruit de tonnerre et de mort. L’Angleterre ruminait une colère noire et terrible, tapie dans son île tel un monstre baveux, hors de portée des coups de baïonnette…
Bref, l’arrogant soleil de la gloire illuminait le Premier Empire tout juste sorti des fonds baptismaux, en décembre 1804. Ayant hérité des conquêtes des régimes précédent, alliant l’ardeur de la Révolution à l’ordre de l’Ancien régime, Napoléon s’apprêtait alors à graver dans le marbre les lettres d’or en fusion d’un rêve séculaire : signer la paix à Londres, et nulle part ailleurs! Tout allait être mis en œuvre pour que renaisse une flotte capable d’envoyer les coques de noix pourries de la Navy par 36 brasses de fond. Dans le pas de Calais, les armées tricolores graissaient leurs 1777, veillaient amoureusement sur leurs Gribeauval et la Garde chantait à tue-tête "Fanchon", un air du général Lasalle. Paris était confiant, la rente haute à la bourse et les bourgeois repus et satisfait. Et cette joie manifeste se lisait sur tous les visages, aux lèvres épanouies et tout de joie irradiés. Encore un « Vive l’Empereur », et la machine pourrait s’enclencher ».
"Dans les bureaux de la rue Royale on s'activait fiévreusement. L'Empereur avait décidé de redonner la priorité à la Marine, seul moyen d'écraser la jalouse Angleterre selon lui! Il poursuivait en cela la politique de Louis XVI. Il fut donc décidé d'adopter massivement une avancée de la fin du siècle précédent: le doublage des coques avec du cuivre. Le métal protégerait ainsi le bois des vers et autres coquillages dont l'accumulation ralentissait les navires. On salua des deux mains. Mais il allait falloir faire beaucoup plus: les Britanniques alignaient crânement 26 vaisseaux de ligne contre 18 de valeur inégale pour la France et ses alliés. Un retard conséquent devait être rattrapé. Par contre la France et ses alliés l'emportaient de manière écrasante en matière de cavalerie et d'artillerie. Restait à leur faire franchir la Manche pour venir déferler sur les plages du Kent.
Pourtant, avant que de se tourner vers les flots, l'Armée du camp de Boulogne allait devoir faire la police sur le Rhin. D'aucuns disaient que l'Empereur désirait protéger la frontière en engloutissant la Bade, encore indépendante par on ne sait quel miracle. Trois corps d'armée firent donc claquer leurs chaussures sur les routes de France en direction de Strasbourg".
Vive l'Empereur !! Sus à la Perfide Albion !!!
J'attends avec curiosité de voir ce que pourra donner le débarquement en Angleterre.
"On commence par dire: cela est impossible pour se dispenser de le tenter, et cela devient impossible, en effet, parce qu'on ne le tente pas", Charles Fourier.
"Personne, par la guerre, ne devient grand", Yoda, L'Empire contre-attaque.
buzz l'éclair a écrit :
J'attends avec curiosité de voir ce que pourra donner le débarquement en Angleterre.
J'espère bien le réussir .
"La nouvelle tomba comme un couperet aux Tuileries: Alexandre s'était laissé enjôlé par les sirènes tout de rouge vêtues. La Russie rejoignait la coalition, ajoutant à ses forces la masse à pied dont l'Albion manquait cruellement. Heureusement, aucune frontière n'était commune entre la France et sa lointaine ennemie. Les Russes n'arriveraient pas tout de suite sur le Rhin. Et c'est là que s’exerça la pression française, envahissant l'électorat de Bade grâce à un affreux prétexte trouvé par le "diable boiteux", Talleyrand. Très limitées, les forces locales ne sauraient résister à la toute nouvelle "Grande Armée".