7 au 15 décembre 1943
NOPAC
Rien
CENTPAC
Avec plus de 20 submersibles déployés autour de Wake, il y a peu de chasseurs dans les zones a gibier nippon...
-le 9 décembre, à l'Est de Tainan, le Dragonet repère et agresse un MSW. Ce sont pas moins de 3 torpilles qui fracassent le petit navire japonais.
- le 12 décembre, au nord ouest de Morotai, le Trigger expédie une torpille sur le PC Kyo Maru #2 , sans parvenir à le couler.
- L'ennemi tente parfois de contrer mes submersibles. La plupart du temps, ses escortes se révèlent pathétiquement inefficaces. Mais il conserve quelques escadres dédiés à la traque des submersibles alliés. Le 13 décembre, à l'ouest de Tawi Tawi, l'une d'elle s'en prend au Halibut, surpris en maraude. Le Halibut encaisse une charge, et, endommagé, se replie vers Darwin
Venu patrouiller à l'Est de Tarakan, le Sunfish se retrouve lui aussi face à une escadre de destroyers ennemis. Il tente une attaque qui échoue, le 14 décembre.
Mais l'attention principale du front Centpac, c'est bien sur l'opération
WHAM!
En pleine nuit du 7 décembre, le I-4 vient jouer les troubles fêtes dans mon escadre stationnée juste devant l'atoll. Il jète son dévolue sur le MSW Penguin, qui n'y survit pas.
Au même moment, le feu de ma seconde escadre de cuirassés se déchaine contre l'atoll. Les batteries adverses répliquent, et des dizaines de projectiles s'écrasent contre mes navires. Certains, comme le Colorado, ont même des débuts d'incendie (superficiels).
Le lendemain 8 décembre, nouveau tir de mon escadre....et oublie de ma part: l'escorte est incluse dans le pilonnage...
Le DD Spence est tellement endommagé qu'il prend de lui même la route de retour vers Midway (y parvient le 14)
Dès le jour levé, une formation d'une quarantaine d'appareils embarqués vient matraquer le port de Wake, espérant mettre hors de combat des pièces d'artillerie côtières...Un Seagull d'observation est abattu par la DCA, et pas moins de 7 autres avions endommagés.
Alors que mes escadrilles embarquées veillent sur les différentes escadres, elles avisent une petite formation de bimoteurs japonais qui cherchent à s'immiscer. 6 des 12 Nells sont descendus.
Les pilonnages navals semblent ne donner que peu de résultats, les bombardements aériens aussi...la décision est dure à prendre, mais il faut se lancer à l'assaut de l'atoll...
Le 9 décembre, mes vagues d'assaut s'élancent vers les rivages solidement défendus et battus par le feu ennemi. Et les ennuis commencent immédiatement. L'AGC Blue Ridge, le navire de commandement qui héberge le HQ de la Ve Amphib Force, est pris à partie par le I-4 qui décidément m'empoisonne la vie...Une torpille met le navire en danger, et les 2 DE d'escorte sont incapables de retrouver le submersibles japonais
.
Les débarquements débutent alors sous un feu dru et dense, qui met à mal un grand nombre d'embarcations. Des barges, touchées de plein fouet, s'embrasent, des destroyers qui tentent d'appuyer de leur feu l'approche des marines sont à leur tour endommagés.
Un nouveau raid aérien vise le port (et ses canons), encore une fois sans grand résultats.
Une nouvelle intrusion de Nell va couter 5 appareils à l'ennemi pour aucun bénéfice.
Dans la journée, les chalands les plus désemparés et 4 chasseurs de subs ( pris à partis par les batteries lors du débarquement) coulent....
Sur les plages, c'est un rude combat qui s'engagent. Sous un feu nourri, les Marines de la 3e Division de Turnage, et les GI's de la 1er division de Mudge s'efforcent de gagner peu à peu de l'espace. Ils progressent le long de l'atoll... Par chance, ils sont appuyés par plusieurs blindés.
Je me rends vite compte que ma technique de débarquement n'est pas encore au point: plusieurs fragments d'unités sont encore à bord, incapables d'apporter leur soutien aux troupes de première ligne. En revanche, le ravitaillement est assuré par plusieurs TF dédiés à cette tache ( ordre unload directement durant la phase de débarquement, permet d'en fournir aux troupes d'assaut).
C'est uniquement (à mon avis) la supériorité numérique manifeste de mes troupes qui me fait obtenir un succès au soir du 9 décembre: WAKE EST CAPTURE.
L'etat de la base n'est pas vaillant: mes tirs n'ont pas décimés les batteries ennemies mais ont fait du mal aux infrastructures portuaires, ce qui va ralentir considérablement dans les jours qui suivent les débarquements de troupes et de soutien.
Reste que l'autre objectif de WHAM! n'est pas rempli....Le KB n'a pas pointé le bout de son nez, et aucune des sonnettes déployées a grande distance de Wake n'a tintée pour signaler l'arrivée d'un intrus (hormis le I-4).
Les répercussions du débarquement se poursuivent dans les jours qui suivent. C'est tout d'abord le DMS Hovey qui coule le 10 décembre.
Quant aux restes de la garnison ennemie qui a fuie, seuls mes chars leur donnent la chasse le 10 décembre.
C'est le 11 décembre qu'enfin les derniers défenseurs sont éradiqués.
Amère constatation : les PV engrangés pour la destruction des unités ennemies semble réduit. Comme si la disparition des escouades ennemies par le biais de message tels que "whypped out by attrition" me privait de ces vp. Ce constat se fait sur d'autres théatres d'opérations à peu pres au même moment.
Cela perturbe toutes mes (floues) prévisions de VP. Je ne peux plus compter que sur des VP aériens ou navals, ou territoriaux
.
Pendant le reste de la semaine, mon armada aéronavale veille sur mes nombreux transports. La conquête s'organise, des unités de base aérienne et de Seabees sont amenées à pied d’œuvre, du ravitaillement stocké, le port peu à peu réparé, et les premières escadrilles déployées ( patrouille maritime et chasse).
Cependant plusieurs navires touchées durant l'assaut coulent dans la semaine, tandis qu'une bonne dizaine d'autres sont en lutte pour ne pas sombrer dans le port.
SOWEPAC
Salomons
Henderson Field, à Guadalcanal:
Les crètes au sud de Guadalcanal ou s'accroche la 26e Special Base Force
Et depuis la cote, l'ile de Savo en face:
Pour piéger l'adversaire et lui interdire toute retraite, le 4e USMC Para Bn s'empare de Tassafaronga le 7 décembre.
Dès le 8 décembre, la Americal Division passe à l'attaque à Lunga, persuadé de l'emporter en quelques heures. Cruelle déception, à la fin de la journée, la position n'est pas prise
.
L'Americal division poursuit ses attaques chaque jour. Le 10 décembre, elle reçoit un appui modeste de 12 B-25 australiens basés à Shortland.
Ce n'est que le 11 décembre au soir qu'enfin la position et l'aérodrome tombe entre mes mains !!
L'ennemi reflue dans la jungle, dans des paysages tels que celui-la.
L'Americal Division poursuit l'ennemi et continue à l'attaquer, et il faut attendre le 15 décembre pour que la 26e Base Force, encerclée, cesse d'exister. Et encore une fois les PV sont chiches et maigres: une base force comme cela, même en déroute, doit bien compter une trentaine de squads, soit 6 PV; seuls 3 PV sont marqués sur l'ensemble du front pacifique ce jour là. Donc (quite à décevoir Griffon), ce moyen de gratter quelques VP ne fonctionne pas
Durant la semaine, les résidus de la 19e DI et du 16e AA rgt sont harcelés quotidiennement depuis Lae... cependant 2 SBD sont abattus par les canons du 16e rgt qui reste capable de se défendre....
Lae atteint son niveau maxima de développement le 7 décembre. Désormais je dispose d'une solide base logistique sur ce front.
Alors même que le I-4 entre en action à Wake, le 9 décembre, le I-38 fait son entrée en jeu à Finschaffen le même jour.
Le Glenelg en fait les frais, et coule sous l'impact d'une torpille.
Cependant, en chasse dans le même secteur le lendemain, le I-38 est repéré par une flottille de destroyers , et mis à mort
Le 12 décembre, à Wewak, 15 B-25 du 41e BG se ruent sur un cargo, le AK Sanwa. Frappé de 15 bombes, il coule, avec 500 victimes à bord.
A nouveau, le 14 décembre, des navires ennemis sont repérés à Wewak. Leur présence va leur couter cher !
31 B-25, répartis en deux vagues, vont parvenir à toucher le DD Isonami d'une bombe, mais en ratant les transports aperçus.
En flamme, le Isonami devient facilement discernable dans l'obscurité par le S-37. Venir y loger une torpille n'est pas difficile !
L'ennemi s'entête à rester ( évacuation en cours ??), et le 15 décembre deux nouvelles vagues du 41e BG, totalisant 39 bimoteurs, viennent marteler l'ennemi. Le DD Ayanami encaisse une bombe, 3 transports sont matraqués et laissés en feu; et pour faire bonne figure, un PB4Y de patrouille touche un MSW.
Sur ce théâtre d'opération, pas encore d'offensive: il me manque une escadre aéronavale pour couvrir mes transports. Mais d'ici janvier cela devrait débuter.
NORTH OZ
Amboine reste sous les bombes de mon aviation, pour garder la base fermée.
L'aérodrome est frappé le 7 décembre par 55 appareils, qui détruisent 6 avions japonais au sol.
Deux nouveaux raids sont menés le 9 décembre, pour s'assurer que la base reste bien fermée.
Le 10 décembre, à Bulla, une escadre australo-américaine ouvre le feu sur les positions ennemies. Sous le couvert de ce tir, les dragueurs dégagent des chenaux dans les champs de mines, avant que mes troupes ne se lancent à l'assaut des plages. Le AP Spelmann heurte une mine ( il avait pas déja heurté une mine lors du débarquement sur Kai ou sur Lautern celui-la ??)
Paysages du sud de l'ile de Ceram :
Dans la journée du 10 décembre, l'aviation alliée, basée autant à Kai qu'à Lautern, vient apporter son soutien massif.
Toute la journée du 11 décembre, les troupes alliés poursuivent leur débarquement, sans interférence ennemie. L'aviation nippone, reléguée très loin du site de Bulla, ne se montre pas. Et les troupes au sol ne lancent aucun assaut, qui serait certainement brisé net. L'ennemi joue le temps. Que je ne lui accorde guère...
Dès le 12 décembre, le premier assaut emporte la base de Bulla, qui me permet d'enserrer encore un peu plus Amboine !
Décidé à protéger cette nouvelle conquête, mon aviation s’évertue à garder Amboine fermé.
Un raid est donc mené le 13 décembre.
Et un nouveau raid est mené le 14 décembre.
Le 23e RAAF sq effectue même une attaque sur une barge japonaise qui cabote à proximité de Amboine, et la coule.
Le 15 décembre, c'est le 19e BG qui s'assure de maintenir Amboine hors service.
Désormais, sur l'ensemble du théatre SOWEPAC et NORTH OZ, j'envisage les opérations comme suit:
La flotte centrée sur les Essex et Yorktown va se rendre à Suva dans les Fiji, escorter le convoi qui va prendre en charge la 40e DI US et la Fiji Bde, pour s'emparer de Nanoméa, afin de repousser le périmetre japonais et de raccourcir le trajet Cote Ouest- Sowepac.
L'escadre (et la 40e DI) reviendront à l'Ouest, pour participer à la prise des iles Admirality.
Dans le même temps, 22e et 27e Bde australienne, 6e Dutch Rgt et Barisan Rgt, sous commandement de l'ABDA de Wavell, appuyés par une escadre de surface et l'aviation basée à Lautern, s'empareront de Koepang qui semble vraiment déserté par l'ennemi: ceci agrandira le flanc garde de mon axe d'offensive en North Oz. Puis 4 divisions australiennes se lanceront à l'attaque de Amboine.
CHINE
Au nord de Chungking, tout au long de la semaine, les 11e et 34e sq britanniques sur Blenheim harcèlent les unités japonaises de la poche de Jialing, appuyés par les P-40N des 19e et 25e CFS, réalisant presque 400 sorties.
Le 13 décembre, 55e, 49e et 20e corps chinois passent à l'attaque: les autres troupes ne sont pas engagées afin de pouvoir soutenir une éventuelle contre attaque. Les soldats chinois se cassent les dents sur les positions japonaises. Décidément, la puissance offensive chinoise est nullissime, incapable de mettre à mal les unités adverses
.
Face à cette défaite de plus, mes escadrilles changent de cible, celle-ci étant totalement illusoire et inutile. Désormais elles appuient la défense de Kunming.
Pendant ce temps, l'aviation basée à Chungking poursuit le harcèlement au delà du Yangtzé, espérant dissuader et empêcher une attaque ennemie. 360 sorties de mes B-25J devraient faire l'affaire dans la semaine.
Un peu plus au sud, Kunming fini par être abordée en force par l'armée ennemie. Dès le 11 décembre, 6 divisions d'infanterie, une de chars, 2 régiments blindés et 5 unités d'artillerie sont au contact de mes défenseurs.
Les différentes escadrilles alliées s'efforcent de désorganiser l'adversaire par leur frappes continuelles. Apres le 13 décembre, les escadrilles basées à Chentu se joignent à l'effort.
Pourtant, la guerre aérienne ne se limite pas à ce harcèlement permanent. L'aviation japonaise se montre de temps à autres.
Le 9 décembre, un imposant sweep de 150 chasseurs japonais déboule dans le ciel de Kunming. L'aviation britannique qui défend le ciel n'a que 50 appareils à leur opposer...mais l'avantage est de mon coté: Spitfire V et Spitfire VIII affrontent dans de durs dogfights l'adversaire, et rendent des coups percutants. Pour le prix de 25 chasseurs (11 pilotes) l'ennemi perd 69 avions.
Et le 15 décembre, une soixantaine de chasseurs se met à straffer une unité en déplacement sur la grande route Chungking-Yunan.
3 Spitfire de passage n'ont pas le cran d'intervenir.
MALAYA
Les suites de la bataille de Johore du 7 décembre se font sentir durant encore plusieurs jours.
Les 7 et 8 décembre, des Nicks viennent nuitamment marauder au dessus d' Alor Star. Le 8 décembre, les 176e et 89e sq en abattent deux.
Au sud de Sinkep, le Darter repère le Natsugumo, qui n'avait pas participé à la bataille de Johore. L'agile destroyer parvient aisément à éviter la salve de torpille, et ses comparses tentent de contre attaquer, en vain.
A l'Est de Jambi, le Skipjack ne retrouve pas non plus d'éclopé de la bataille du 7, mais le ML Tsugaru. Deux torpilles frappent le mouilleur de mines... sans le couler.
Quelques instants plus tard, en revanche, au large de Sinkep, le Salmon avise le Asashio déja endommagé. Il n'est pas difficile de lui expédier une torpille au but....sans achever le destroyer
.
A peine 60 miles au sud de Singapore, le Kinugasa succombe à ses avaries.
Lorsque la journée avance, l'aviation alliée, toute entière à la recherche des navires ennemis à la traine. Un premier raid de 34 bombardiers malmène deux destroyers frappés chacun d'une bombe.
Un autre raid ne parvient même pas à toucher le Usugumo.
Un troisième raid finit par retrouver le ML Tsugaru et l'achever.
En fin d'apres midi, en dépit de la fatigue qui s'accumule pour les équipages, un nouveau raid décolle, et rattrape au nord de Muntok 3 destroyers japonais. Les Manazuru et Hatsakari, écrasés par 4 et 12 bombes respectivement, sont envoyés par le fond.
Et alors que le soleil va disparaitre sous l'horizon, un autre destroyer disparait sous les flots.
Dans la journée du 9 décembre, le Grayback, qui espère encore rattraper un trainard, se fait surprendre par les avions de patrouille ASW japonais. Le submersible atteint le port de Kuala Lumpur quelques jours plus tard, à temps pour éviter le naufrage.
Et les pertes s'accumulent...
Le 9 décembre dans la journée, 12 Barracuda du 4e AACU viennent attaquer le Kasasagi qui navigue isolé. Deux torpilles le frappent.
Poursuivant l'ennemi, mon aviation se dirige droit vers Palembang, le port de repli nippon. 35 B-25, escorté par 15 chasseurs, sont confrontés à 45 chasseurs adverses. 23e FG et AVG/B sont de redoutables pilotes compétant. Pour le prix de 3 chasseurs, ils descendent 12 adversaires. Malheureusement les Tony ont réussis à atteindre les rangs des B-25, et ils en abattent un. Les cibles sont cependant bien trop solides pour être mises à mal: le Mutsu et le Furutaka encaissent sans sourcilier chacun une bombe.
Dans l'apres midi, un nouveau raid revient sur Palembang. Cette fois, 25 chasseurs escortent 20 B-25. La défense, 45 chasseurs, va parvenir à descendre 3 chasseurs US et, en se glissant jusqu'aux B-25, 3 bombardiers bimoteurs. Aucun navire ne sera touché. En revanche, 12 appareils japonais sont détruits.
A la fin de la journée, victimes des attaques subies, le Asashio et le Kasasagi coulent.
Du coté allié, le Newcastle, en dépit du fait qu'il a atteint le port de Kuala Lumpur, ne peut être sauvé, et il chavire au sein de la rade.
Une bonne âme va bien se dévouer à me faire le bilan final
.
Le 10 décembre, le KXII, qui vient mouiller des mines à Palembang, est repéré est touché par un appareil de patrouille japonais.
Sa motorisation défaillante, le submersible se traine vers la Malaisie. Au 15 décembre, il longe les cotes de la péninsule, mais sans avoir encore rallié un port de taille suffisante, et sur le point de couler....
Le 10 décembre, toujours, 10 Tony et 6 Helen ont la mauvaise idée de se présenter à l'aplomb de Johore. La réception est dure pour les japonais, plus de 50 chasseurs se jettent sur eux. Seuls 3 Helens rentreront !
Le 1st LT Greer "Moradim" de l'AVG/A , y remporte sa 37e victoire.
Pendant ce temps, l'armée japonaise passe à l'offensive à Songkhia
. Quelle mouche le pique donc ?
En dépit d'effectifs importants, 100.000 hommes et 900 canons appuyés par presque 300 véhicules blindés, cet assaut périclite aussitôt: les troupes britanniques, bien que ne disposant pas de positions fortifiées, se révèlent capables d'enrayer l'assaut.
Pour s'assurer que l'ennemi ne poursuive pas son effort, 44 Wellington portent leurs efforts contre les lignes adverses le lendemain 11 décembre.
Tout au long de la semaine, les chasseurs bombardiers anglais et hollandais s'efforcent de réduire à néant les efforts japonais pour évacuer par barges les bribes d'unités coincées entre Mersing et Kuantan jusqu'à Singapore. En straffing au ras des flots, 190 sorties parviennent à détruire 9 barges. Une sortie de Barracuda le 15 décembre va même jusqu'a attaquer de manière dispendieuse à la torpille ces barges
.
Dès le 11 décembre, des éléments japonais refont leur apparition à Mersing, en provenance de la piste cotière. Le 311e FG sur A36 Apache apporte son soutien au 9e RDH Cavalry.
L'unité blindé attaque les 11 et 12 décembre, sans grands résultats.
Et le 9e RDH s'épuise finalement le 13 décembre, n'étant pas assez puissant pour regler le sort des bribes japonaises en déroute.
Apres quelques jours de repos, la XIIe Armée britannique s'élance le 10 décembre, droit au sud !! objectif : SINGAPORE !!
Cependant, la météo exécrable joue des tours à mon aviation, l’empêchant de bombarder les positions ennemies au moment le plus opportun
.
Un raid le 10 décembre décolle bel et bien pour frapper l'aérodrome de Singapore: encore une fois, comme ailleurs sur tout le théâtre pacifique, le but est d’empêcher l'ennemi de se servir d'un aérodrome en déployant et utilisant son aviation.
Un nouveau raid contre l'aérodrome (aéroport, ici ?) de Singapore le 11 décembre causera à peine moins de dégats.
Pour appuyer la descente de mes troupes, une puissante escadre de la Royal Navy, forte de 4 cuirassés, file à toute vapeur vers la base japonaise. En chemin, à quelques encablures de la cote, elle croise une formation de barges japonaises...inattendue rencontre de surface, qui n'en a que le nom. C'est en fait un tir au pigeon. 3 barges sont pulvérisées avant que les autres ne fuient dans l'obscurité.
Puis la Royal Navy ouvre le feu, lâchant de lourdes bordées vers la terre. (pour la première fois d'ailleurs un bombardement naval semble assez efficace).
Dans la journée du 12 décembre, de toutes parts, les unités de la XIIe Army, combinée désormais avec la Malaya Army du général Haig, franchissent le détroit de Johore.
Prenant pied sur l'ile-cité de Singapore, les troupes alliées se ruent à l'assaut de puissantes positions fortifiées. L'élan allié est tel que deux lignes de fortifications sont emportées et détruites dans la foulée. Cependant, la résistance ennemie n'es pas brisée, loin de là. Les effectifs japonais sont équivalents aux alliés: 80.000 environs de part et d'autres. L'avantage allié en blindé (presque 2000 véhicules) est contrebalancé par les lignes de défenses nippones.
En fin de journée, les unités alliées sont incapables de poursuivre l'attaque ( 70 à 80 de disruption chacune).
3 Bataillons de chars, à la traine, franchissent à leur tour le détroit de Johore le 13 décembre, sous le feu ennemi, et ne peuvent briser la défense japonaise. Ils se retrouvent dans le même état de fatigue que les autres unités qui ont attaquées la veille.
Hormis les deux jours des 11 et 12 décembre ( les plus cruciaux
), l'aviation alliée est mobilisée en force pour écraser si possible les unités japonaises qui défendent Singapore. Les premiers raids se portent malheureusement contre le 23e AA rgt, qui attire les bombes comme un aimant
. Enfin, à compter du 13, une partie des raids frappe la 22e Bde (mais pas tout les raids).
Au total, ce sont quasiment un millier de sorties effectuées sur Singapore du 10 au 15 décembre.
Incapable de repartir à l'assaut, la XIIe-Malaya Army attend son heure pour reprendre des forces...
Certainement désireux d'épauler ses troupes coincées à Singapore, l'Etat Major Japonais lance un raid contre mes troupes le 14 décembre: 30 bombardiers viennent lâcher leurs bombes sur la 3e Indian Division.
Surpris que les CAP de Johore n'aient pas portées jusqu'à Singapore, la 10e Air Force de Claire Chennault déploie pour le 15 décembre des patrouilles dans les cieux de la base ennemie.
Le 15 décembre, en pleine nuit, l'escadre de la Royal Navy du Commandeur Allen revient pilonner Singapore.
Sur son chemin, une unique barge va montrer une résistance hors du commun. Il faudra une quarantaine de coups au but de tout calibre, depuis du 4 inch au 15 inch en passant par du 6 inch pour que l'embarcation construite en titane d'adamantine ne sombre.
Ayant gaspillée trop de temps sur cette dérisoire cible, l'escadre anglaise effectue un bombardement bien moins puissant que le 12 décembre.
Dans la journée du 15 décembre, les patrouilles déployées au dessus de Singapore interceptent deux raids japonais.
Une première formation, comptant 55 chasseurs et 38 bombardiers, est interceptée par des éléments des AVG/A et AVG/B.
Les P-47D, déboulant à plus de 400mph, ne font qu'une bouchée de l'adversaire. Capable de s'approcher des appareils ennemis à toute vitesse, puis de dégager aussitôt, mes Thunderbolts taillent en pièce l'ennemi...sans perte. 27 à 0 !
Peu de temps après, un second raid se présente, mais lui aussi est décimé par ma chasse, pour le cout de 2 P-47 (et un seul pilote).
Ce jour là, Bartimeus II peine à suivre Greer. Totalement déchainé, Moradim enchaine les numéros de voltige, glissant dans un balet de mort derrière ses victimes, lâchant quelques rafales courtes et ajustées, et faisant un carnage !! Pas moins de 7 appareils sont pulvérisés par les 8 calibre 50 du Thunderbolt.
Bartimeus II n'a que le temps de s'octroyer une victoire sur un zéro dans le même laps de temps.
Au sein de l'AVG/B, le 1st Lt Reed conserve son statut d'As des As, abattant 6 avions japonais, et parvenant au palmares impressionnant de 60 victoires.
L'AVG/A :