Sur ce je commence en plein milieux de l'action! Fall Weiss.
L’invasion de la Pologne : L’anéantissement de l’armée polonaise aux frontières.
1 septembre 1939-15 septembre 1939

L’armée allemande était massée à la frontière polonaise, et l’armée polonaise était massée à la frontière allemande. Mais, l’armée allemande comptait bien attaquer et user de sa mobilité pour anéantir les Polonais. L’armée polonaise n’était pas mauvaise, elle était même plutôt respectable pour un pays comme la Pologne. Elle utilisait un savant mélange de traditions anciennes (Cavalerie) et nouvelles (premières brigades motorisées, chars, aviation…) Ses blindés étaient quelques peu vieux mais pouvaient toujours faire mal. Ils venaient principalement de France (FT-17) d’Angleterre (Vickers) ou même de Pologne (TK). L’aviation était réduite et c’était certainement la plus grande faiblesse de la Pologne, avec bien sûr, sa mauvaise stratégie. La Pologne se borna à défendre tout son territoire et mal lui en pris !

L’attaque allemande du 1er septembre était attendue, mais sa force surpris l’Europe entière ! Blitzkrieg, guerre éclair ! Les panzers allemands se ruèrent vers Varsovie. Les combats firent rages à la frontière mais tournèrent partout à l’avantage des Allemands !

Les forces motorisées nazis ne se souciaient guère des troupes polonaises qui furent laissés en arrière et encerclée par l’infanterie qui suivit. En une semaine, le front polonais a complétement volé en éclat ! Au Nord, la forteresse de Gdynia est encerclée. Les troupes polonaises défendant le reste du corridor sont aussi en mauvaises postures, encerclées et coupées du reste de la Pologne. Plus au sud, une gigantesque poche fut formée autour de Poznań tandis que les Panzers avaient déjà atteint Wloclawek. Un boulevard au centre était déjà créé et ce jusqu’à Varsovie ! Seul au sud, les Polonais avaient conservé un front cohérent, s’appuyant notamment sur les fortifications de Cracovie. Dans les Carpates, les Allemands avaient percé et atteint Tarnow. Devant un tel résultat, les Polonais furent forcés de tenter d’établir un « bunker » autour de Varsovie et derrière la Vistule. Fait notable du début de cette campagne, les Allemands avaient parachuté un régiment qui s’empara d’un pont sur la Vistule.


A J+7 du début de la campagne, les Polonais comptaient déjà près de 18.000 pertes. A cela, il fallait ajouter les 30.000 hommes enfermés dans les poches. L’armée polonaise avait donc perdu pas loin de la moitié de son armée, encerclée, non opérationnelle ou détruite ! Seul point positif : la chasse polonaise revendiquait 27 victoires contre 18 côtés allemandes. Mais déjà, l’aviation polonaise était quasiment anéantit !

Dès ce moment-là, le doutait n’était plus permis : la Pologne devait bientôt cesser d’exister ! Et le malheur frappa encore sur la pauvre Pologne. Les Français, malgré leur déclaration de guerre à l’Allemagne, refusèrent d’attaquer la ligne Siegfried… Les Allemands continuèrent donc leurs assauts. Les poches furent réduites et on commença à les nettoyer. Au Nord, l’armée venue de Prusse Orientale avait presque rejoint l’armée du centre, seule la Vistule les séparait encore. Au centre, le front recula jusqu’à Varsovie et la Vistule tandis que les Polonais commençaient à édifier ce qui entrera dans l’histoire comme « le réduit national de Varsovie ! » Le front sud fut en partie évacué afin d’augmenter les troupes de Varsovie. Seule une partie des forteresses et de la garnison de Cracovie restèrent sur place afin de retarder au maximum l’ogre nazi. Ce dernier avait beau se démener, il progressait lentement et avec de lourdes pertes !

Mais le 15 septembre, l’armée polonaise est déjà saignée à blanc. 30.000 pertes, alors que les poches sont encore pleines ! La moitié des blindés polonais sont hors combats, tout comme l’aviation ! Mais ce qui reste sera largement suffisant pour former « le réduit national de Varsovie. » De plus, les quelques renforts sont amenés à défendre la capitale polonaise. On voit notamment une brigade motorisée de réserve.
