Blancs du Caucase : Huntz
Blancs de Sibérie : Lilan
Juin 1918, Russie. La Révolution prolétarienne est victorieuse depuis fin 1917. La Paix et du pain exigeait le peuple russe. Les Soviets ont donc donné la paix et du pain. la paix par le traité de Brest-Litovsk, qui a mis un terme à la guerre impérialiste en échange de lourdes concessions territoriales. Du pain ensuite, avec le partage des terres et le contrôle de l'approvisionnement de Pétrograd et des grandes villes russes.
Mais aujourd'hui la Révolution n'en a pas terminé avec la guerre. La Révolution est assiégée, dira Lenine. L'ordre ancien n'a pas encore tout à fait abdiqué. Dans le Caucase, En Sibérie, des Généraux fidèles au Tsar, par la menace, l'argent et le mensonge ont levé des troupes, armées, équipées, financées et entrainées par l'étranger.
Quatorze États impérialistes, alliés aux forces réactionnaires russes tentent de dépecer la Russie exsangue où le prolétariat a, par la révolution d’Octobre, fondé son État. Mais ces fauves sont eux-mêmes trop malades pour refermer complètement leurs crocs.
La Révolution doit sortir victorieuse de cette nouvelle épreuve ou alors, à l'image de la Commune de Paris, elle se terminera dans un bain de sang.

Ekaterinodar, capitale du Kouban, est en danger. Le Camarade Kamenev est envoyé dans la presqu’île pour y organiser nos défenses.

Des armées étrangères, tchèques notamment, s'avancent également sur la Volga.

Tsaritsine, verrou du Caucase, pourrait être prise en étau, par le nord et par le sud. le Camarade Staline, - l'homme de fer - , y prend le commandement d'une armée.
Plus au nord, des réactionnaires blancs renforcés là encore par la légion tchèque s'approchent d'Ekaterinbourg, où sont détenus Nicolas Romanov et sa famille.

La Révolution est en danger ! Il faut très vite lever et galvaniser des troupes, pour gagner notre dernière guerre, la guerre civile russe des ouvriers et des paysans , qui s'est substituée à la guerre impérialiste.