

Ils nous appellent les Gallois. Nous, on s'appelle les nous et on les appelle les eux. Nous avons toujours été supérieur aux Belges et aux Brigantes, les Belges sont des décadents vendus à Rome et les Brigantes des Barbares à vendre au plus offrant


Pourtant, ils étaient trop nombreux et nous trop dispersés. Nous avons donc dû abandonner certaines de nos possessions, après avoir massacré vague sur vague d'envahisseurs nos armes avaient perdu de leur tranchant. Pendant que nous préparions notre contre-attaque, les Belges servaient de femmes aux soldats romains lors des longues soirées d'hiver et les Brigantes fuyaient dans les montagnes (alors que nous nous repliions dans les colllines

Et pourtant, la jeunesse refusait de nous voir abandonner nos terres, ne serait-ce que pour un hiver, alors que nous n'avions pas eu la moindre perte. Ils se sont lancés à la conquête des terres qui nous permettraient de relier nos tribus, séparées par la mer (Cornouailles et pays de Galles). Mais Llyr ne voulait pas nous laisser abandonner nos barques. Deux légions entières étaient tombées et nos forces se préparaient à lancer l'assaut final sur le fort, déjà ravagé par des combats durant depuis des semaines (4 lancers de dés). C'est alors que la terre s'ouvrit et engloutit nos hommes, qui festoient pour toujours dans les profondeurs de cette terre d'Avalon (nom de la province



Maintenant, notre peuple vit paisiblement et croît, laissant aux Romains l'illusion de posséder nos terres - pour ne pas froisser les Dieux


Plus loin, au Nord, une menace grandit et se précise, les terribles Calédoniens...
(les points de suspensions donnent un superbe effet au texte je trouve
