------------------------------------------------------------------------------------------
OKH - Communiqué n°1 _ 06 septembre 1943
Après l'échec programmé de timides offensives au sud du saillant de Koursk, il a été décidé d'évacuer progressivement le saillant d'Orel. Le but est d'occuper l'ennemi dans ce secteur, tout en se repliant sur Bryansk, pour la saison des pluies ou les troupes pourront établir un bonne ligne défensive derrière la Desna.
Au sud, quelques attaques locales sont régulièrements repoussées. Le front est stable. Les divisions blindées en reserve tout le long du front permettent de monter de rapides contre attaques, de réoccuper le terrain avec l'infanterie et de redeployer les unités blindés à l'arrière, en reserve.
Au sud, après un ultime baroud d'honneur ou trois divisions soviétiques ont ete faites prisonnières près de Novossibirsk, il est décidé d'évacuer les troupes du Kouban sur la Crimée. La 17e Armée sera dissoute et ses unités seront utilisées à renforcer le front là où il est le plus faible (dans certains endroits, seul un régiment tient le front...)
3 divisions allemandes resteront près de l'isthme de Kertch, en bouchon. Le reste de la Crimée est confiée à des divisions roumaines qui aménagent des positions défensives.
La 2e PanzerArmee est en plein redeploiement et va rejoindre le secteur de Briansk. Elle comprend 6 divisions blindées et 6 divisions d'infanterie fraiches. Cette puissante armée de reserve (dont les forces ont pu etres dégagées du front par d'importantes réorganisations) servira a des offensives limitées au début de l'hiver. Le but est de casser les unités qui attaquent depuis Orel, son axe principal d'offensive depuis aout.
La 2e Armée Hongroise, de bien moindre valeur, avec 11 divisions, permettra, éventuellement de récupérer de bonnes divisions allemandes en faisant occuper des secteurs calmes du front par les unités hongroises.
A l'arrière, la guerre contre les partisans fait rage, surtout dans et aux alentours des marais du Pripet.
La situation est sous controle, et le front n'est en danger nulle part. Tactiquement, tout va bien.
Mais la grande question c'est :
comment reprendre l'initiative stratégique?...
