-Je viens de recevoir mon exemplaire de la version complète d'Elven Legacy, boîte achetée à vil prix en import depuis les terres de l'oncle Sam (il est également bradé sur steam en ce moment, je crois).
Il s'agit d'un jeu de stratégie en tour par tour dans un monde fantastique qui voit se côtoyer les habituels humains, mages, elfes, orques etc. Les unités se déplacent sur une carte découpée en cases de natures différentes (villes, places-fortes, divers terrains apportant bonus et malus etc.). Tout ce qu'il y a de plus conventionnel, donc; la chose zoome lors des combats qui sont ainsi visibles de manière fort sympathique. De plus on notera des éléments de RPG: des artéfacts chèrement acquis peuvent être distribués aux unités, héros, qui montent également de niveau et gagnent des bonus à choisir. Enfin, en campagne, de l'or accumulé permet d'acheter ses unités et/ou de payer leur évolution. Ainsi on compose sa force suivant ses préférences: mêlée, magie, tir ou un mix des trois!
Je vais partager avec vous ma première partie, une mission solo. Je dispose d'une assez grosse armée humaine et dois prendre trois châteaux qui, dit-on, sont fortement protégés. J'espère ne pas courir à la catastrophe.
"C'en était trop! Voilà des années que les pirates du gras comte de Tsheim poussaient vers nos côtes, qu'ils ravageaient consciencieusement pour grossir leurs bourses. Deux mois plus tôt, ces infâmes crapules avaient surgi de la brume et pillé le monastère littoral de l'ordre des mages de la Lumière, laissant les prêtres affreusement mutilés et quasi-nus.
Une fois de plus l'ennemi avait profité de nos divisions. Mais grâce aux dieux, le fils du comte a enfin cessé de gâcher sa jeunesse aux tournois et pris la direction du comté. Il s'est aussitôt mis à la tête tête d'une expédition punitive à laquelle l'ennemi ne s'attendait pas. Mais, moi, grand chroniqueur de la cour comtale et rapporteur officiel des faits, commence à me demander si la chose était censée. De ce côté-ci du bras de mer nous voilà moins fanfarons. Nous débarquons sur une terre hostile et qui semble bien défendue, le guet ennemi nous ayant repéré. La prise des places locales devrait amener Tsheim à entendre raison.
Aux côtés de notre seigneur marche l'infanterie cuirassée, de fiers piquiers soutenus par deux unités d'arbalétriers à la mine farouche. Sur nos flancs, les chevaux caparaçonnés des chevaliers bardés de fer piaffent, alors que baliste et mage de guerre se tiennent en retrait. Enfin, un monteur d'aigle-zéphyr éclaire notre route depuis les cieux tandis qu'un parti de nos gens les plus discrets se meut dans les bois flanquant notre tête de pont. Je continue à écrire, puissent les mots qui noirciront sous peu mon parchemin rimer avec victoire"
et qui n'est pas si simple que ca !
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