Un AAR Combat Mission Barbarossa to Berlin, en PBEM contre Necroproject.
Août 1944. Les Alliés ont débarqué depuis 2 mois en Normandie. Il paraît qu’on se bat dans Paris. Ici, sur l’Östfront, nous reculons depuis 20 mois. Je ne me fais aucune illusion, la guerre est perdue pour l’Allemagne. Mais tant que la paix n’est pas signée, il faut continuer d’obéir aux ordres. Avant hier, le QG m’a demandé avec mon bataillon de parachutistes de sécuriser et de tenir une vallée où seuls poussent les arbres. Pas une bicoque à l’horizon : Le désert. Pourquoi ? Je n’en sais rien. On ne sait jamais rien. Mais cette vallée, j’en ferai mienne et pas un russe n’en ressortira après y être entré.
2 objectifs pour mon aile gauche, et 2 objectifs pour mon aile droite. Mais les deux ailes ne sont pas de force égales.
Parlons d’abord de l’aile gauche. la compagnie C a en charge mon saillant gauche. C’est une compagnie de combat. Une centaine de paras répartis en 3 sections. La SMG MP 40 est pour l’essentiel leur outil de travail. Elle est épaulée par le 1er peloton du la Cie D, une Cie d’appui. Le 1er Peloton apporte le soutien de 4 mitrailleuses MG 42. 2 équipes Panzerschrek constitueront la défense anti-chars, dont 1 équipe de 2 conscrits qui n’ont jamais vu le front. Le Hauptman Harmel chapote le tout. Un observateur d’artillerie, (du mortier de 82) , l’accompagne. Un canon de 75 court poussé à l’huile de coude complète l’aile gauche.
L’aile droite maintenant. La plus puissante. On y trouve les 2ème et 3ème pelotons de la Cie D, soit 8 mitrailleuses MG 42 ; L’essentiel de notre seconde Cie d’appui, la Cie E : 2 observateurs d’artillerie ( mortiers de 81 et 120mm) ainsi qu’un autre canon de 75 court ; Les Cies A et B de mon bataillon : environ 200 parachutistes ; là encore, 2 équipes panzerschrek. Et enfin le fer de lance blindé de mon Kampfgruppe : 1 peloton de 3 Stugs IV, avec leurs canons de 75 à 48 calibres, capables de percer entre 90 et 120mm de blindage à 500m.
Mais pardon, je manque à tous mes devoirs. Je ne me suis même pas présenté. Je suis le major Kramer, Falshirmjäger depuis maintenant 8 ans. J’ai sauté sur la Hollande. Et si j’ai loupé la Crète, je me suis rattrapé depuis mon 1er saut en Ukraine. D’autres ont suivi. Après 4 ans de guerre, je suis complètement blasé. J’ai vu mon bataillon être reconstitué plus de 6 fois depuis 1941.
Pour l’heure, je suis au centre de l’aile droite, et outre les opérations générales, je dois diriger les 2 observateurs d’artillerie de mon aile ainsi que la pièce de 75.
Maintenant, Parachutistes, à l’attaque !
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Un petit calcul, et on s’en va !
Au loin, sur l’aile droite, les Stugs, lancés de toute la puissance de leurs Meybach, sont déjà sur le 1er objectif. Ils déversent leurs « cargaisons », mitrailleuses ou Groupes de Combat positionnés sur le capot moteur.
Nous avons par contre un gros souci sur l’aile gauche. Certes aucun coup de feu n’a encore été tiré, mais 2 automitrailleuses soviétiques sont repérées (dont l’une au bruit du moteur, est-ce bien une automitrailleuse ? ) juste un peu en arrière des objectifs.
Or les 1er et 3ème pelotons de la Cie C sont en plein découvert, qui plus est fatigués par une course de 3 minutes avec armes et bagages sur le dos. Si les mitrailleuses russes se mettent à cracher, nos hommes vont faire des cibles très faciles.
Modifié en dernier par Boudi le lun. nov. 19, 2007 7:19 pm, modifié 1 fois.
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Nos inquiétudes étaient fondées. La Cie C est fixée à découvert par les tirs des automitrailleuses. Les premiers morts et blessés se décomptent, et c’est la débandade parmi les 1er et 3ème pelotons.
Le 2ème peloton, un peu plus à couvert, arrive malgré tout à passer et à s’emparer d’un objectif.
En plus des tirs d’armes automatiques, nos hommes encaissent des tirs d’obus, dont la provenance n’est pas identifiée.
Nous perdons 9 hommes en 1 minute et le 3ème peloton est fixé à découvert. Un groupe de combat est même paniqué.
Sur l’aile droite, par contre, notre dispositif est en place ou en phase de l'être. Aucune unité ennemie n’est repérée.
Un Stug crache ses 2 premiers obus High Explosive sur de l’infanterie russe, repérée sur l’aile gauche.
On distingue sur l'image un Groupe de Combat encore installé sur le capot moteur du Stug le plus en retrait.
Modifié en dernier par Boudi le lun. nov. 19, 2007 7:18 pm, modifié 1 fois.
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Sur l’aile gauche, Le 2ème peloton est maintenant en place pour défendre son objectif. Mais les 1er et 3ème pelotons ont rompu leurs formations et ont rampé vers les plus proches couverts. Se faisant, le 3ème peloton est maintenant isolé sur la gauche, avec un no man’s land entre lui et les objectifs. Impossible à franchir, cette zone à découvert étant battue par les feux ennemies. Le plus rageant c’est que l’essentiel du support (MG 42) de l’aile gauche est avec le 3ème peloton et se trouve aussi fixé loin des objectifs.
Calme plat sur l’aile droite. L’ennemi s’est mis hors de vue du Stug. Cependant, après quelques secondes d’attente, un canon soviétique est repéré en transit, au loin. Mon tank va-t-il pouvoir l’arroser ?
Vue générale, en enfilade, depuis l’aile droite jusqu’à l’aile gauche, au loin.
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La situation ne s’arrange pas sur l’aile gauche. Un T34 a été repéré et arrose de loin une MG42. 3 Automitrailleuses sont décomptées, dont 2 font directement des cartons sur mes troupes.
Sur l’aile droite, mes équipages de Stug découvrent avec effroi un peloton de 2 IS-2, des monstres de 51 tonnes équipés d’une pièce de 122mm. Premiers échange de tirs, cibles loupées de part et d’autre. Heureusement car le Stug aurait volé en éclat. Notre chance, c’est que l’IS2 est lent à recharger sa pièce. 3 Stugs parviendront-ils à prendre l’ascendant sur 2 IS-2 ?
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Curieusement ce sont les IS-2 qui reculent et se mettent hors de portée. Curieusement ? Peut-être pas : le monstre de tête recharge.
Le drapeau est perdu sur l’aile gauche. Une masse d’infanterie soviétique a donné l’assaut sur le 2ème peloton. Mes hommes avaient beau être positionnés en embuscade, se découvrant à 40m pour faire cracher leurs PM, le nombre les a submergé. En 1 minute 12 hommes sont hors de combat.
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Les Russes finissent de verrouiller la situation sur ma gauche en positionnant leur T34 très en avant, à hauteur de l’automitrailleuse la plus avancée. C’est fini pour le 2ème peloton de la Cie C qui est décimé. A la fin du tour 9 les IS-2 ne sont toujours pas remontés au combat, ce qui permet à mes canons d’assaut de balancer quelques obus sur l’infanterie soviétique : bien faible soutien pour mon aile gauche en déroute.
Durant le tour 10, mon Stug leader ne balancera pas moins de 7 obus explosifs sur de l’infanterie russe clairement repérée : 1 obus toutes les 9 secondes. J’imagine tout de même que le moral des troupes ennemies visées doit en prend un coup. Mais je compte aussi sur les 4 mitrailleuses lourdes de la Cie D qui commencent à arriver dans un bois. Elles sont destinées à soutenir notre aile gauche mal en point.
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Tous mes Stugs se mettent à cracher leurs obus, à un rythme individuel moins soutenu toutefois. On constate enfin qu’une partie de l’infanterie soviétique part en déroute, s’enfuie sur ses arrières. Rappelons que les Russes ne sont toujours pas signalés sur mon aile droite (à l’exception d’un groupe de combat repéré) , les bougres ont tout concentré sur mon côté gauche, le plus faible. Les armes individuelles ne restent pas muettes non plus, et les balles partent de part et d’autre. Necroproject profite du tour 11 pour avancer ses IS, pièces chargées n’en doutons pas. A la fin du tour 12, les mitrailleuses lourdes de la Cie D sont enfin en position. Elles peuvent dès lors faire cracher leurs rafales meurtrières : 340 rafales à disposition pour l’ensemble des 4 MG42 (4x85).
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Un petit calcul, et on s’en va !
Les Stugs continuent leur pilonnage. Les mitrailleuses mitraillent, les fusils fusillent. Cette image montre l’utilisation des arcs de tirs et les zones ciblées.
Sur notre aile gauche, d’une manière tout à fait étonnante, Necroproject a lancé son T34 à travers nos lignes. Voilà le redoutable blindé qui passe dans notre dos.
La capcité en obus HE de nos tanks n'est pas extensible. A eux 3 au total, ils en disposent encore d'à peine une quarantaine.
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Un petit calcul, et on s’en va !
demain j'envoie à Necrobulle son tour Combat Mission
et mercredi ton tour ACW !
SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Sur l’aile gauche, le T34 pivote, et visiblement a été amené ici pour régler son compte à ma pièce d’artillerie, qui rappelons-le constitue un des principaux soutiens à l’infanterie dans se secteur. Le duel tournera à l’avantage du blindé soviétique qui remplit sa mission.
Le T34 est rejoint par une automitrailleuse, qui s’avère être une scout car de marque américaine.
A droite, les IS-2 crachent le tonnerre sur une de nos MG42.
En un seul tir le résultat est significatif.
C'est aussi durant le tour 14 que mon hachoir à viande se met à fonctionner : des tirs cadrés de 120mm, par l'artillerie hors carte.
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