Boudi a écrit :j'imagine mal Guderian himself raisonner ainsi. .
je pense que ce qu'a reussi Patton avec des sherman assez pourris par rapport au pzrs allemands, demontre le contraire: il a foncé et foncé, desorganisé l'arrière et menacé d'encercelement, c'est plus avec la vitesse qu'avec le blindage ou le canon que cela a été realisé.
A la lecture des memoires de guderian, j'ai plutot eu l'impression qu'il allait dans le sens de ce que je disais plus haut. Et si Rommel a tant impressioné en france, avec sa division fantome, c'est plus par ses capacités de mouvement que par sa supériorité d'arme et de blindage.
De meme en Afrique du nord, rommel utilise la vitesse avant tout... et lorsqu'il est accroché par Koening qui l'empèche de deborder par le sud, il perd. Le but du char c'est la manoeuvre, la guerre de mouvement. La liebstandarte par exemple dans les 1eres années de la guerre passe son temps a foncer, foncer et les accrochages sont peu frequents (car justement l'ennemi completement bousculé, n'a pas le temps de s'organiser pour mettre en place un barrage et se fait donc rebousculer, voire encercler, capturer).
Mais disons que si l'on devait definir un critère primordial pour le char, c'est la que le T34 (surtout) et le sherman (dans une moindre mesure) tirent leur epingle du jeu : capacité a etre construit rapidement, robustesse, chenilles larges servies par un moteur puissant et fiable (la faiblesse du panther), facilité de reparation ...
Bien evidemment, un canon de 10mm sur un char blindé de feuilles d'aluminium serait ridicule, l'adequation entre les 3 est certes primordiale, mais je reste persuadé que les plus grands resultats obtenus par des offensives blindées sont obtenus par la vitesse, et non par un affrontement frontal se reposant principalement sur les caractéristiques du blindage et du canon. POur etre complet il faudrait ajouter les transmissions, la coordination avec l'aviation etc ...