[Univerzz] En avant pour la GuAAR

Urial
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[Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par Urial »

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univerzz
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par univerzz »

Encore merci, Urial :D .

Ce topic concerne la GPO du mardi, débutée ici: http://forum.jeux-strategie.com/index.p ... 63483&st=0

Les rôles principaux sont tenus par:

Côté forces du "maleu":
- Rig ( Allemagne )
- GillesThibaut ( Italie )
- Coméon ( Japon )

Côté des gentils:

- Crusader ( Angleterre )
- Vlad ( URSS )
- Univerzz ( USA )




Un nouveau "deal ( 1936-1939 )":

Grâce à l'énergique politique du président Roosevelt, les Etats-Unis, mettant définitivement à bas leurs vieux démons, réussirent pendant l'année 1936 à endiguer les problèmes structurels économiques du pays.

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Cette politique de soutien envers les composantes de la population les plus démunies se poursuivit durant les années 1937-38, notamment par le biais d'une ouverture massive des bureaux de recrutement de l'armée, désormais premier employeur US, qui en profita pour se réorganiser en profondeur afin de permettre de répondre aux nouveaux pays imposés par la volonté du président de sortir, à moyens termes, de notre isolement volontaire.

En conséquence de quoi, c'est avec une grande attention que les événements internationaux ont été suivis dans notre beau pays, à commencer par la guerre Sino-japonaise et la promulgation des accords de Munich.

Concernant ces derniers et face à la nouvelle tempête qui se lève en Europe, les USA, loin d'oublier les promesses faites personnellement par le Chancelier Hitler à Théodore Roosevelt, demandent à l'Allemagne, à nouveau à l'origine d'un conflit qui risque d'ensanglanter le vieux continent, de respecter sa parole donnée et de se présenter, après un retour à la paix et au statu-quo, à la SDN afin d'exposer légalement ses revendications.

Dans le cas contraire, les USA se verront dans l'obligation de tirer les conclusions sur le non-respect des traités internationaux par le Chancelier Hitler, notamment au sujet des accords commerciaux tissés.
Dans le même temps, le peuple américain devra alors se prononcer sur le soutien le plus efficace à apporter à ses alliés historiques et pacifiques.

De l'autre côté de nos côtes, nous invitons à la maison blanche l'ambassadeur japonais à nous expliquer, autour d'un bretzel, si l'empereur considère nos alliés philippins comme des "colonialistes occidentaux" et à expliquer plus en détail les volontés japonaises concernant l'Asie.
" The answer, my friend, is blowin' in the wind "
Rig
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par Rig »

Berliner Zeitung – 1. September 1939

DER KRIEG !

Les tensions internationales n’avaient cessé de monter ces dernières semaines et ont abouti hier à l’issue redoutée : la guerre vient d’éclater entre le Troisième Reich et ses alliés (Italie, Hongrie, Bulgarie) et une coalition destinée à nous encercler formée par le Royaume-Uni, la France, la Pologne, et leurs alliés. A l’origine de la déflagration, le refus polonais de reconnaître nos droits sur le corridor de Dantzig, qui coupe en deux notre territoire national, pourtant déjà très exigu.

Mais revenons rapidement sur les évènements des dernières années, qui permettent de comprendre cette implacable marche vers la guerre.

1936-1937 : l’Allemagne se redresse grâce aux mesures énergiques du régime national-socialiste, au grand dam de ses voisins. Les autorités de Berlin mettent en place un plan sur 4 ans d’industrialisation et de réarmement. La première phase consiste à développer de façon volontariste la capacité industrielle en Prusse pendant deux ans, en contre-point du cœur industriel du Reich, dans la Ruhr. Parallèlement, l’Allemagne décide de se réarmer pour faire face à l’inquiétante menace pour ses intérêts que représente l’hostilité franco-anglaise. La rive gauche du Rhin est réoccupée et la recherche de nouveaux armements et procédés industriels est relancée. Une alliance offensive et défensive est signée avec l’Italie, qui nous permet de deserrer l’encerclement voulu par les Alliés. La coopération industrielle et technique entre les deux pays fonctionne depuis de façon parfaitement satisfaisante.

En 1938, la priorité passe à un développement rapide de nos armées. Sur le plan diplomatique, le Reich s’engage dans un processus d'unification de la nation germanique : le regroupement avec l’Autriche est réalisé, ainsi que l’occupation des Sudètes. Les accords de Munich, signés avec les franco-anglais, piétinent cependant encore nos intérêts et la volonté des communautés allemandes de Bohême de rejoindre le Reich. Quelques mois plus tard, la Tchécoslovaquie cède sous la pression, ce qui permet d’une part d’intégrer la Bohême au territoire national, et d’autre part de nous rapprocher de la Hongrie. Celle-ci voit ses revendications sur la Slovaquie satisfaites et signe une alliance avec nous. Les manœuvres engagées auprès de la Bulgarie ont également permis la signature d’une alliance il y a quelques mois. Ces renforts ne sont pas de trop, car à l’Est également un ennemi potentiel peut apparaître. Bien qu’elle n’interfère pas dans nos affaires comme le tentent régulièrement et sans grand succès les services secrets américains et britanniques, l’URSS a regarni il y a quelques mois la ville de Leningrad avec des troupes. Par ailleurs, elle s’active politiquement en Turquie et a renversé le gouvernement conservateur de cet allié traditionnel de l’Allemagne au profit d’un régime staliniste. Enfin, le régime communisant espagnol, qui a réussi à vaincre les troupes nationales du Général Franco il y a deux ans pourrait un jour permettre aux communistes de mettre un pied à l'ouest de l'Europe. Fort heureusement, un accord a pu être trouvé avec l'URSS il y a quelques jours pour se partager la Pologne – dont l’existence même est un affront au Reich – en contrepartie d’un traité de paix et de la reconnaissance par nous de ses droits à s’emparer des Pays Baltes.

Notre situation en 1939 : grâce à son savoir-faire technique et l’efficacité de son industrie, notre patrie s’est dotée rapidement de la première armée du monde. Ainsi les plans mis en place nous permettront d’aligner 200 divisions dès la fin de l’année, même si d’autres détails techniques sur la nature de notre armée restent secrets. Le Fürher a évoqué lors de plusieurs discours le calcul qu’il faisait : la France sera toujours capable d’aligner 100 divisions, et la Russie 200 même si elles sont de faible capacité combative, quant à l’Angleterre, ce n’est pas une puissance terrestre et elle compte pour quasiment rien dans ce domaine. Pour leur faire face, l’Allemagne doit donc à terme et même en temps de paix dépasser la somme des armées françaises et russes. Les mers ne sont pas oubliées non plus, car l’Allemagne n’entend pas se cantonner à rester une puissance terrestre. Le plus grand secret entoure les plans de l’Amirauté, mais il est connu dans toute l’Allemagne du Nord que les chantiers navals de la Kriegsmarine et les établissements Blohm & Voss tournent à plein régime depuis déjà un bon moment.

Alors que le Reich comptait ouvrir une ère de paix fondé sur l’équilibre des puissances militaires et permise par la revendication de ses dernières exigences territoriales, voilà que l’affaire de Dantzig dégénère. Toute la nation ne peut que soutenir le choix de Berlin de ne pas céder à l’obsession franco-anglo-polonaise de nous diminuer. Il est bien connu que plus d’une centaine de nos divisions sont massées à la frontière et devraient marcher sur la Pologne dans les prochaines heures. Par ailleurs, le QG central de Berlin a déclaré à la presse avoir pris ou s’apprêter à prendre diverses autres mesures pour contrer les intérêts anglo-français, qui restent pour le moment secrètes.

Suivez le récit des combats à venir dans notre prochaine édition !
Rig
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par Rig »

Berliner Zeitung – 14. November 1939

Les combats ont fait rage au cours des dernières semaines, et l’ensemble du dispositif militaire allemand a fonctionné de façon satisfaisante.

L’entrée en guerre américaine

Le 30 août 39, à la suprise générale et alors qu’ils étaient considérés comme isolationnistes, les Etats-Unis entrent en guerre au côté des Alliés. Après une activité diplomatique intense, qui voit notamment le ton monter entre le Japon fâché de cette intervention et les Etats-Unis, nous nous concentrons sur nos objectifs de guerre.

L’état-major de Berlin bouillonne de nouveaux projets depuis cette entrée en guerre imprévue des américains. Des reconnaissances navales ont en effet permis de détecter d’innombrables provinces cotières favorables à des débarquements sur la Côte Est, alors que les Etats-Unis n’ont pour ainsi dire pas d’armée de terre… des occasions qui ne se représenteront peut-être pas de sitôt semblent être à portée de main pour l’année 1940.

La campagne de Pologne (1er au 12 septembre 39)

Conformément au plan d’invasion, les centres névralgiques polonais tombent rapidement entre nos mains, notre armée ne rencontrant que peu de résistance. Varsovie est encerclée le 10 septembre, et les armées qui y avaient trouvé refuge sont entièrement capturées à la chute de la capitale polonaise. L’annexion suit immédiatement, et la partie orientale de la Pologne est livrée à l’URSS comme convenu dans nos accords.

La bataille de l’Atlantique (à partir du 1er septembre)

De nombreuses flottilles de U-Boot (une cinquantaine) avaient été placées à divers points de l’Océan Atlantique avant le début des combats, pour menacer les lignes commerciales alliées. Dès la déclaration de la guerre, elles entrent en action et feront de grands ravages dans la flotte de commerce britannique. En quelques semaines, nous avons coulé un nombre étonnant de 255 cargos et 10 escorteurs anglais, ainsi qu’une vingtaine de cargos français. La riposte alliée ne nous génera que modérément : une dizaine de destroyers français et canadiens, ainsi qu’un croiseur léger britannique, sont coulés lors d’accrochages au large de la Péninsule Ibérique, du Maroc, et en Mer du Nord. Par ailleurs, la flotte sous-marine de l’Amiral Dönitz intercepte un important convoi de transport américano-canadien près des côtes irlandaises, alors qu’elle retournait vers ses bases d’Allemagne du Nord. Bien qu’endommagée par les combats, elle envoit par le fond 5 transports américains et 4 canadiens, ce qui rendra plus difficile les transferts de troupe vers la Grande-Bretagne.

Au total, la Kriegsmarine est fière de ses premières semaines de combat et a dépassé ses objectifs. Elle n’a perdu que 6 flotilles de U-Boot, qui ont été plus que remplacées, et a sensiblement affecté les routes commerciales et les flottes alliées.

La bataille d’Italie (du 15 septembre à fin octobre 1939)

Alors que nous envahissons la Pologne, les Alliés concentrent leurs moyens sur l’Italie, avec deux objectifs : une invasion française par les Alpes sur Turin et Gênes, et une campagne intense de bombardement des usines et ports italiens. Les italiens se défendront fort vaillamment et bloqueront les attaques françaises à leur frontière malgré la présence d’une force blindée de taille respectable (6 divisions). Par ailleurs l’aviation italienne protège sans relâche la péninsule, alors que les bombardiers s’attaquent aux convois et flottes alliées en Méditerrannée. Pour aider son allié, l’Allemagne envoie une bonne partie de la Luftwaffe appuyer ce dispositif, et s’illustre efficacement en détournant les bombardements anglo-américains sur Rome et l’arsenal de Venise, ainsi que français sur l’Italie du Nord. Les pertes matérielles infligées aux Alliés seront 3 à 4x supérieures aux nôtres, et la chasse italo-allemande parvient même à anéantir entièrement une escadrille tactique française au-dessus de Milan.

Pendant la bataille, le Danemark est investi et annexé en quelques jours par l’armée d’infanterie de von Kleist, alors que notre flotte de surface coule les navires obsolètes de la flotte danoise.

La Campagne des Pays-Bas et de Belgique (12 au 25 octobre 1939)

Nos armées ayant retraversé l’Allemagne pour se porter sur la frontière ouest, l’offensive est lancée contre les Pays-Bas et la Belgique avec un double objectif : capturer les stocks de matières premières qui y sont immobilisés, et contourner la Ligne Maginot pour pouvoir envahir la France par le nord. Là encore, nos armées ne rencontrent qu’une résistance modérée car elles sont supérieures en nombre comme en équipement. Les territoires néerlandais et belges sont entièrement investis en quelques jours, et le Luxembourg annexé.
Cette campagne voit de nouveaux succès aériens pour la Luftwaffe. L’Angleterre tente en effet de déplacer la bataille aérienne au-dessus de l’Allemagne. Nos intercepteurs réagissent promptement et mettent en déroute les bombardiers stratégiques britanniques au-dessus de Stuttgart, en anéantissant une des escadres. De la même façon, la densité de notre barrage de DCA et nos intercepteurs détruisent définitivement une escadrille navale qui tentait de bombarder nos sous-marins en réparation dans le port de Kiel.

La Campagne de France (25 octobre au 14 novembre 1939)

Dès la chute de Gand, l’armée blindée du général Rommel (9 divisions appuyées d’artillerie mobile) s’engouffre en France en capturant la ville de Lille. Les troupes françaises remontent en catastrophe vers le nord car elles bataillaient encore quelques jours plus tôt pour essayer de percer la frontière italienne, mais arrivent juste un peu trop tard pour tenter de nous bloquer. A l’exception d’une attaque sur Troyes qui sera interrompue car nous manquons de moyens pour percer et ne voulons pas étirer trop vite les lignes logistiques, nos armées avancent régulièrement en France et franchissent la Seine début novembre. Paris est tombée le 3 novembre et nos troupes continuent d’avancer vers le Sud, la plupart des troupes françaises étant en train de s’égayer dans la confusion la plus totale. Nos bombardiers tactiques ont par ailleurs détecté un groupe de transport français cherchant à évacuer les divisions blindées françaises par Cholet et ont commencé à l’envoyer par le fond.

Gageons que la France ne tardera plus à rendre les armes…

La situation actuelle

Malgré l’entrée en guerre imprévue des Etats-Unis, qui ont fourni des moyens notamment aériens à l’Angleterre, la situation est sous contrôle. Le contrôle de l’Atlantique est disputé et les Alliés auront le plus grand mal à nous y surpasser alors que les U-Boots continuent de sortir des chaînes de production. La Luftwaffe a infligé des pertes lors des interceptions aériennes qui nous semblent fortement supérieures aux nôtres, et immobiliseront une partie respectable du potentiel industriel allié. L’Italie s’est montrée tout à fait à la hauteur et à résisté à la forte pression que les Alliés lui ont mise, en rendant coup pour coup. Enfin la Wehrmacht ne semble pas pouvoir rencontrer de résistance et reste pour le moment invaincue, alors que ses effectifs sont en croissance rapide.

Un avenir radieux se présente donc et nous attendons avec impatience le face à face sur terre, sur mer et dans les airs avec les anglo-américains qui s’annonce pour les mois à venir.
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par Rig »

Berliner Zeitung – 29 Januar 1940

La Bataille de l’Atlantique

La Kriegsmarine poursuit avec succès le harcèlement de la flotte commerciale anglaise. Dépassant une nouvelle fois ses objectifs, notre flotte sous-marine a coulé 256 cargos et 23 escortes entre le 14 novembre 1939 et le 29 janvier 1940. Rebasées à Brest après la chute de la France, nos meutes sont mieux placées pour raider le long des côtes anglaises, par lesquelles les convois sont obligées de passer. Nos forces sous-marines jouent pendant des semaines à cache-cache avec les flottes ASW des Alliés. Nous serons interceptés à plusieurs reprises par des flottes néerlandaise, canadienne et américaine, n’entraînant heureusement que des pertes légères (dégâts matériels et 2 escadres coulées). L’excellence de notre commandement naval permet d’ailleurs de couler quelques destroyers et croiseurs néerlandais.

C’est donc près de 500 cargos et plus de 30 escorteurs qui ont été envoyés par le fond depuis le début de la guerre. De l’aveu de l’état-major britannique, la flotte commerciale n’est plus suffisante pour assurer toutes les liaisons.


La Bataille d’Angleterre

Pendant que la Kriegsmarine ravage l’Atlantique, la Luftwaffe se lance par intermitence (quand les opérations en Méditerrannée le permettent) dans le bombardement des ports anglais. La supériorité aérienne est vite acquise, alors que nos intercepteurs ont une génération d’avance sur les anglais, et la chasse anglaise est clouée au sol en quelques jours. Ceci nous permettra de bombarder Portsmouth et Plymouth. Les pertes matérielles sont conséquentes compte tenu de la présence de DCA, mais les destructions de navires anglais sont importantes : plusieurs croiseurs légers et destroyers sont coulés à quai, ainsi qu’une flotte de transports. A part un croiseur lourd, les navires de ligne anglais restent cependant cachés et ne pourront pas être inquiétés. Au total, une douzaine de bâtiments britanniques sont coulés par nos bombardiers, mais nous sommes bien conscients qu’il s’agit de navires obsolètes et de faible tonnage, ce qui ne remet pas spécialement en cause l’équilibre naval.


La Méditerrannée

L’intégralité de l’effort italien et la moitié de l’effort de guerre allemand portent sur la Méditerrannée. Nous bénéficions d’un commandement efficace grâce au partage des tâches avec Rome, et la bonne communication entre nos capitales permettra sans coup férir d’étendre l’Empire Italien en un temps record. L’Etat-major anglais, seul contre tous et disposant de moyens limités, est en mauvaise position pour nous résister. Par ailleurs, la supériorité aérienne très nette que l’Axe est parvenu à établir nous donne une grande marge de manœuvre : les flottes anglaises n’osent pas sortir de leurs ports, ce qui de facto nous assure le contrôle naval, et l’armée de terre du Commonwealth n’est quantitativement et qualitativement pas en mesure de nous stopper. La Yougoslavie est attaquée et annexée en 3 semaines, suivie de la Grèce en quelques jours. Les blindés de Rommel et Model participent à ces campagnes, puis sont embarqués en Libye.

En effet, alors que le plan d’invasion germano-italien prévoyait d’attaquer la Turquie pour assurer un passage progressif de nos armées vers Suez et l’Afrique, voilà que l’URSS nous prend de vitesse et se lance dans l’invasion de son voisin turc alors que nous n’en n’avons même pas fini avec la Yougoslavie. Le plan B, qui consiste à reprendre la Libye et s’en servir comme base vers l’Egypte, est alors activé : les italiens reprennent leur colonie d’Afrique du Nord aux maigres troupes anglaises qui étaient en train d’y planter leur drapeau, et débarquent progressivement une force d’invasion. Trois divisions d’infanterie anglaises sont entièrement anéanties sous nos bombardements. Les britanniques se sont désormais retranchés dans Tobruk, où ils attendent l’assaut de nos armées qui apparaissent en nette supériorité (6 divisions blindées et de l’infanterie italienne, contre une dizaine de britanniques).

En cette fin janvier 1940, le rouleau compresseur de l’Axe n’a donc toujours pas trouvé de résistance et a pu en seulement 5 mois annexer ou s’allier avec l’essentiel de l’Europe continentale, Espagne mise à part. De plus, un pacte tripartite avec le Japon vient d’être signé, ce qui ouvre de nouvelles possibilités : nous tentons de convaincre Tokyo d’entrer en guerre à nos côtés pour contrebalancer l’attaque américaine et nous laisser ainsi les mains libres contre l’Angleterre.
Rig
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par Rig »

Berliner Zeitung . 17. Marz 1940

Les six dernières semaines ont été jugées assez décevantes par l’Etat-major pour ce qui est de la guerre en Europe, car si elles n’ont pas vu de recul de nos armées, les Alliés aidés en sous-main par l’URSS sont parvenus à nous contenir.

Front Atlantique : la Kriegsmarine rencontre un obstacle

Les assauts de nos meutes de U-Boots sur les convois anglais se sont singulièrement raréfiés, bien que nous continuiions à inlassablement patrouiller sur les lignes de ravitaillement ennemies. Au total, nous avons coulé 38 convois et 4 escortes en six semaines, ce qui est bien moindre que les pertes infligées les mois précédents. Le commandement de la Kriegsmarine ne sait comment l’interpréter : une vision optimiste serait que la flotte commerciale anglaise a été tellement réduite (désormais plus de 500 cargos coulés) que les lignes commerciales ne sont plus assurées. Mais il se pourrait aussi que nous ayons perdu en efficacité, ou que l’Angleterre ait dérouté ses convois.

Surtout la Kriegsmarine a essuyé son premier revers contre les Alliés. Alors que la flotte de Dönitz (18 groupes) patrouillait à la sortie du détroit de Gibraltar et devant les côtes marocaines, elle est brutalement détectée et interceptée par une imposante armada anti-sous-marine anglaise. Parfaitement adaptée à ce combat, celle-ci coule en quelques heures 8 groupes de sous-marins avant que Dönitz ne parvienne à s’échapper, sans que nous n’ayons pu infliger des dégâts significatifs. Le moral anglais en est autant regonflé que le nôtre est atteint par la remise en cause de notre impunité.

Quelques jours plus tard, une autre de nos flottes (18 groupes également) venue remplacer dans la zone celle de Dönitz rentrée piteusement à Brest est interceptée à son tour par 18 groupes de destroyers américains. Ces derniers sont obsolètes, et nous tenons tête, mais l’arrivée de la flotte ASW anglaise nous contraint une nouvelle fois à la fuite. 3 groupes de sous-marins sont perdus, et nous ne coulons en contrepartie que 3 groupes de destroyers américains de faible valeur combative.

Le calme est toutefois revenu depuis début mars, peut-être suite à l’entrée en guerre du Japon (voir plus loin). Il est possible que la flotte anglaise ait déserté l’Atlantique pour se porter dans les possessions orientales de l’Empire Britannique, mais pour autant nous ne coulons toujours pas de nouveaux convois.

Méditerranée : l’avancée se poursuit mais les perspectives sont inquiétantes

A fin janvier 1940, nous venions de terminer l’invasion de la Grèce (annexée par l’Italie) et avancions à l’est de la Libye, en menaçant Tobrouk tenue par les anglais. Pendant ce temps, l’URSS avait attaqué la Turquie et avançait (poussivement) en partant du Caucase, espérant ainsi nous priver d’un accès terrestre vers l’Egypte.

La stratégie de l’Axe consiste à prendre l’Egypte et Suez en tenaille, en continuant d’avancer depuis la Libye, et en envahissant la Turquie. Mais l’offensive soviétique sur la Turquie contrarie potentiellement ce plan. Cependant, constatant que l’avancée de l’Armée Rouge est très lente, nous décidons de rentrer dans le jeu et de tenter tout de même la prise de contrôle de la Turquie, et surtout de la province cruciale de Gaziantep. Cette province montagneuse qui fait face à Chypre contrôle l’accès vers la Syrie et nous permettrait donc de maintenir l’objectif de la continuité territoriale jusqu’en Egypte. De lourds moyens italo-allemands sont mis en œuvre pour assurer le contrôle aérien de l’espace turc, faire avancer l’armée de panzers de Guderian suivie de plusieurs dizaines de divisions allemandes d’infanterie, et prendre de vitesse l’Armée Rouge en attaquant depuis la Grèce.

Les opérations commencent bien : grâce au contrôle aérien, la flotte italienne est en force au large des côtes du sud de la Turquie et permet de couvrir un débarquement sur Gaziantep, qui est occupée. Un premier grain de sable dans la machine sera l’attaque surprise d’une flotte lourde anglaise sur la majeure partie de la Regia Marina. Celle-ci, en trop grand nombre (50 unités) et donc mal commandée, tient ses positions mais au prix de la perte de plusieurs navires dont 2 cuirassés.

Le deuxième grain de sable, beaucoup plus problématique (conséquences tactiques gênantes avec la perte de divisions, mais conséquences stratégiques potentiellement désastreuses avec l’échec du plan d’ensemble d’attaque de l’Egypte), sera un manœuvre imprudente de l’armée italienne. Plutôt que d’attendre à Gaziantep un raccordement avec les troupes bien plus nombreuses et puissantes qui arrivent par l’ouest et ont pris les provinces égéennes de la Turquie, l’Italie se met en tête d’occuper la province de Kayseri, au nord de Gaziantep, qui n’a aucun intérêt stratégique ni économique. Or les troupes italiennes débarquées sont faibles : de simples divisions de cavalerie. Elles auraient pu probablement résister en montagne si l’idée saugrenue d’envoyer la moitié d’entre elle ailleurs n’avait pas germé dans un bureau sinistre des sous-sols de l’Etat-major à Rome. Ne croyant pas à leur chance, les turcs conseillés militairement par les alliés contre-attaquent sur Gaziantep peu défendue et parviendront à reprendre la province malgré le débarquement désespéré de 2 divisions de montagne italiennes. Balotées en tout sens par la faible armée turque, les troupes italiennes seront anéanties avant d’avoir pu être secourues par l’ouest, ce qui coûte à notre camp 4 divisions de cavalerie et 2 divisions alpines.

Mais la pire conséquence de cette manœuvre malheureuse n’est pas la perte des troupes. En effet, voyant que les turcs vont reprendre Gaziantep, l’Armée Rouge qui arrive du Caucase entrevoit la possibilité de prendre à son tour la province. Alors qu’elle avait stoppé son avance pour ne pas bousculer les turcs qui nous font face, elle fait à nouveau route à marche forcée vers Gaziantep en envahissant le Kurdistan turc. La province de Gaziantep est reprise par un autre débarquement italien avant l’arrivée des soviétiques, mais le mal est fait : l’URSS qui avait arrêté son avance et aurait été bloquée définitivement si nous avions pu annexer la Turquie avant qu’elle ne se remette à avancer, a désormais aussi une frontière avec la Syrie, grâce à la prise du Kurdistan.

L’annexion de la Turquie par l’Italie suit peu de temps après, mais la course ne s’arrête pas. Pour s’approprier le chemin vers Suez et nous couper la route, l’URSS déclare rapidement la guerre à la Syrie et en commence l’invasion. Nous faisons de même afin de poursuivre la course vers le Sud. Actuellement, les troupes italiennes et soviétiques convergent vers le nord de la Syrie, espérant chacune arriver en premier pour bloquer la route de l’autre. Si ce sont les soviétiques qui arrivent en premier, le plan de continuité territoriale du territoire de l’Axe entre Rome et Suez sera définitivement enterré, du moins jusqu’à ce que nous soyons en guerre contre l’URSS. Les jours à venir seront donc cruciaux.

Pour ajouter à ce tableau peu satisfaisant, l’avancée par la Libye connaît un coup d’arrêt à El Alamein, ou 17 divisions alliées tiennent leurs positions et verrouillent l’accès au nord de l’Egypte grâce à leur supériorité numérique.

Cette situation délicate, avec les deux voies d’accès vers l’Egypte qui pourraient s’avérer bloquées, est donc la grande incertitude qui domine actuellement notre statégie contre les Alliés. Dans le pire des cas (les soviétiques verrouillent la Syrie), l’invasion de l’Egypte pourrait être compromise. Des conseillers militaires allemands partiront dans les jours à venir à Rome pour envisager ensemble les solutions.

Enfin il convient d'ajouter que l'URSS ne s'étend pas que vers le Moyen-Orient. Elle envahit actuellement la Finlande, et menace la Suède qui a imprudemment pris parti dans cette guerre en se portant au secours d'Helsinki. Là encore, nous sommes paralysés et craignons d'avoir d'ici quelques mois des chars soviétiques à Göteborg et en face de notre côté baltique.


Asie : enfin une bonne nouvelle avec l’entrée du Japon dans l’Axe

Alors que la guerre avait été jusqu’à présent largement européenne et africaine, l’arrivée du Japon dans notre alliance à la suite de la signature d’un pacte tripartite Allemagne-Italie-Japon lui donne une dimension mondiale. Le Japon connaît des succès immédiats dans son offensive, que nous lui laisserons le soin de détailler, mais l’annexion des Philippines et l’occupation des derniers territoires néerlandais en Indonésie sont des motifs de satisfaction.

Bilan

Nous sommes insatisfaits. Les dernières semaines contrastent avec l’avancée apparemment inarrêtable des premiers mois de la guerre, et il faut que l’Axe reprenne la main. Nos pertes matérielles, toutes armes confondues, ont été supérieures à celles des Alliés (abstraction faite de la disparition de l’armée turque) même si dans un cas comme dans l’autre elles restent limitées. Surtout, nous enjoignons l’Italie de réfléchir dès maintenant aux moyens de tenir ses positions si d’aventure l’Allemagne n’était plus là dans le futur pour assurer un soutien terrestre et aérien de tous les instants. Les alliés bulgares et la croissance de l’industrie italienne sont autant d’atouts qu’il faut faire jouer pour que l’armée italienne soit plus en force sur le terrain. Cependant l’année 1940 ne fait que commencer et nous avons le temps de sortir d’autres cartes de notre manche…
univerzz
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par univerzz »

Afin de venir en aide à ses alliés historiques, les USA, fervents admirateurs de la liberté, ont été contraint de déclarer la guerre à une Axe qui refusait de tenir ses engagements diplomatiques.
Désormais, ils se battent aux côtés des justes dans une lutte sans merci contre le mal ...

Chapitre I: la défense de l'orphelin.

Comme toujours prompt à défendre les faibles et les opprimés, notre beau et fier pays, lors de l'inique déclaration de guerre axistes envers la Turquie, a envoyé quelques uns de ses meilleurs conseillers militaires pour assister la toute jeune république dans sa lutte contre l'ignominie.

Le bilan est simple et connu de tous, grâce au remarquable travail de la presse internationale:
- Héroïques marins turques qui, au prix de leur vie, ont retenu le gros de la flotte principale italienne afin de permettre à la Navy de botter le train de celle-ci.
- Héroïques pilotes turques qui, au péril de leurs vies, ont retardé le moustachu ( comme son maitre ) Guderian dans les Dardanelles avant de mettre à mal la tête de pont italienne.
- Héroïques soldats et fils de la Nation turque qui, payant de leurs vies, ont entièrement annihilé la fine fleur de l'armée du tyran mussolinien !

La conclusion de l'épisode turque est simple: HEROIQUE !! :assure2: La Turquie a montré l'exemple: les forces du mal n'ont rien d'invincible et Hitler et sa clique retourneront bientôt dans la fange d'où ils viennent.
La Turquie renaitra de ses cendres sous peu du fait de l'action alliée.
Enfin, le guide mussolinien, déjà perdu, est, ainsi que l'a commenté un jeune de nos généraux nommé Patton "... venu, a vu, et l'a eu dans le c.. :censure: ".

Chap II: Ignominie et trahison réclame le bushido

Autrefois, autrefois la Japon était un pays où le mot "honneur" avait un sens. Désormais, depuis l'accession au pouvoir de l'ignoble Coméohito. :langue:
Loin de se limiter dans son action déstabilisatrice sur le continent asiatique, l'affreux sournois n'a pas hésité, alors même qu'il couvrait de ses vœux d'amitié notre vénéré Président Roosevelt a déclencher une lâche offensive sur notre base de Pearl Harbor.
Qu'il en rit jaune !! Notre infrastructure, pas le moins du monde affectée, a déjà permis à nos glorieux amiraux, tels que Nimitz, Clark, King et autre Raley d'appareiller à la tête de leurs Taskforces afin de stopper les velléités expansionnistes de l'ignoble !
L'une d'elle, rapidement sur place, à déjà couvert le débarquement de nos marines sur plus de 5 iles de la région pacifique.
Pendant ce temps, nos glorieux pilotes, en plus d'acquérir une précieuse expérience, démontrent jour après jours leur supériorité, pendant qu'aucun zéros ( doux euphémisme ) japonais n'osent montrer le bout de son nez.

De plus, notre dévoué Mc Athur, récemment nommé général en chef de la zone Pacifique sud, collabore désormais activement avec les troupes australiennes afin d'endiguer la déferlante japonaise sur cette région.
En effet, celle-ci, délaissée au profit de zones plus menacées, n'a malheureusement pas eu le temps de se préparer à une action contre les colonies néerlandaises.
Désormais, avec le gros de ses forces terrestres clouées sur son sol, les "Aussies", tels que se nomment les Kangourous, sont prêts à répondre au défi qui leur est lancé.

C'est d'ailleurs avec entrain que, positionnés avec beaucoup d'à propos, ils furent les premiers engagés sur le théâtre pacifique.

Forts des innombrables renforcement qu'ils ont reçu, c'est avec satisfaction qu'ils contemplent l'éveil d'un géant au pied d'airain.

Gloire à eux, et gloire à tous les défenseurs de notre chère liberté !!

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Rig
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par Rig »

Berliner Zeitung – 20. Mai 1940

L’axe reprend la main !

Les premiers mois de 1940 avaient vu notre offensive contre l’Empire Britannique perdre de son mordant :

- forte baisse du nombre de cargos coulés dans l’Atlantique, et perte de nombreux sous-marins suite à une interception couteuse de nos U-Boots.
- course vers le sud contre l’URSS en Syrie, qui risquait de nous couper le chemin terrestre vers l’Egypte.
- incapacité à enfoncer le verrou d’El Alamein, ce qui avait mis un coup d’arrêt à l’avancée de l’Afrika Korps de Rommel venu de Libye.
- enfin l'offensive italo-allemande en Turquie avait quelque peu pataugé et nous avait inutilement coûté des troupes, même si elle avait fini par être victorieuse (cf précédente édition).

Heureusement, de fin mars à début mai, l’alliance germano-italienne redresse la barre :

la Kriegsmarine parvient à nouveau à intercepter et couler des convois anglais en nombre respectable. 121 cargos et 13 escorteurs ont ainsi été envoyés par le fond en 12 mois, si bien que le total des pertes infligées à la marine commerciale britannique atteint désormais presque 700 cargos depuis septembre 1939. Une de nos flottes sous-marines (18 groupes de SS) sera interceptée par le groupe ASW anglais (18 navires) au large de Plymouth, alors qu’elle essayait de couler des cargos à la sortie des ports anglais. Bien que les dégâts matériels aient été très sévères de notre côté (près de 600 points de force détruits sur 1800), un seul groupe est envoyé par le fond avant que nous ne fassions retraite. Surtout, un CVL anglais a été coulé lors des combats, ce qui fait tourner cet accrochage à notre avantage.

En Méditerranée, la deuxième quinzaine de mars est marquée par notre victoire dans la course vers le Sud engagée contre l’URSS. Grâce à un débarquement italien sur Alep, nous grillons la politesse aux forces de Staline avant qu’elles n’aient investi la province, et attaquons le Liban dans la foulée. La route de la Palestine est désormais ouverte, et nous nous y engouffrons avec 9 divisions de panzers allemands soutenus par une quarantaine de divisions d’infanterie. Les anglais évacuent en catastrophe l’Egypte et la Palestine, parvenant à sauver l’essentiel de leurs troupes, mais nous laissant Suez qui est désormais contrôlée par l’Italie.

Pendant ce temps, l’URSS profite de son état de guerre avec les Alliés (depuis les attaques sur la Turquie) pour envahir l’Irak. Alors que nous devons faire porter nos efforts sur la sécurisation de Suez, nous arrêtons la course et laissons l’URSS poursuivre sa politique expansionniste sans jouer la course en Irak. Cette politique expansionniste est surtout impressionante en Baltique, où l’URSS a annexé la Finlande, puis la Suède qui était imprudemment venue au secours d’Helsinki.

En rétorsion, nous attaquons et annexons la Lithuanie (les autres états baltes ayant déjà rejoint le giron soviétique), pour montrer à Staline que nous n’entendons pas le laisser avancer partout sans réagir.

Au plan naval, une grande bataille en Méditerranée oppose la flotte française sous commandement anglais à la marine italienne soutenue par l’aéro-navale germano-italienne. La flotte française sera entièrement envoyée par le fond sous le feu des canons italiens et des bombardiers de l’Axe, au prix de pertes que nous mesurons mal et laisserons notre allié italien exposer. Signalons enfin la destruction d’un croiseur et d’un destroyer anglais en rade de Portsmouth grâce à un bombardement éclair.

Sur le plan aérien, notre domination n’a pas été remise en cause. Il semble que l’Angleterre ait du mal à réparer ses appareils suffisamment vite, ce qui nous permet d’arracher plusieurs victoires assez nettes au-dessus de l’Egypte et de l’Angleterre. De plus nous bénéficions encore d’une supériorité numérique non négligeable même si les avions anglais ont désormais été modernisés. Lors d’une interception particulièrement efficace au-dessus de la Syrie, au moment de l’avancée de nos troupes vers la Palestine, toute la force de bombardement française (4 TAC sans chasseurs d’escorte, ce qui les rend très vulnérables face à nos chasseurs) est impitoyablement traquée par 8 intercepteurs et totalement détruite.

Enfin, en Orient le Japon a poursuivi son avancée et nous a indiqué avoir infligé des pertes conséquentes aux forces alliées. Nous lui laisserons le soin de les exposer, car l’éloignement et notre concentration sur le terrain européen ne nous ont pas permis de suivre de près le déroulement des évènements.

Au total, pour ce qui est de l’Allemagne, il nous apparaît que les pertes matérielles ont été nettement en notre faveur même si une fois de plus elles sont restées somme toute assez limitées au regard de l’ensemble du dispositif allié. Nous devons profiter de la pression intense que subit l’Angleterre sur le plan aérien et naval pour lui infliger le maximum de dégâts avant que les Etats-Unis ne parviennent à peser plus dans le conflit et que la guerre qui semble désormais de plus en plus inévitable avec l’URSS ne commence… Nous nous y préparons intensivement en accroissant et modernisant la Wehrmacht.
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par comeon »

Rapport officiel de l'état major japonais au général Fuzigawa - 15 mai 1940 -

Victoire partout !

Front indien
Nos troupes ont progressé très rapidement malgré la jungle de Birmanie. Les forces alliées, faibles il est vrai, et constituées uniquement d'une dizaine de divisions du Bouthan et du Népal soutenue par des éléments néo-zélandais ont été balayées et se sont retranchées dans les hauteurs de l'Himalaya. Suite à un audacieux débarquement en Inde, ces troupes sont sur le point d'être encerclées et anéanties définitivement.
Ailleurs, nos hommes ne rencontrent pas de résistance significative et sont accueillies à bras ouvert par les locaux, heureux d'être enfin libéré de la domination colonialiste occidentale.
50 éléphants, des montagnes d'or, de bijoux et d'épices ont d’ores et déjà été offerts à l'Empereur et sont en route vers Tokyo.
Un dispositif de sécurisation des plages est en cours afin d'empêcher tout débarquement allié.

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Expédition sud-africaine
Voulant porter un coup décisif à l'ennemi en l'attaquant par surprise là où il ne s'attendait pas, c'est Yamamoto lui même qui décide, au mois d'avril 1940, d'organiser une géniale attaque éclaire des côtes sud-africaine, allié solide de l'Angleterre.
Des moyens avaient en effet déjà été mis en place à Diego-Garcia avec pour objectif de soutenir nos amis germano-italiens a Proche Orient : un débarquement dans les arrières anglais via la Mer Rouge était prévu. Fort heureusement, cette opération risquée fut annulée au dernier moment suite à la prise de la Syrie par les italiens, avant les russes.
N'ayant plus besoin de notre soutien, les moyens furent reconduits vers l'Afrique du Sud.
Notre flotte d'invasion, conduite par l'amiral Yamamoto et ses 8 porte-avions, une centaine de navires de transports et 12 divisions arrivèrent en vu de Durban début mai 1940 (à l'extrême limite de sa portée maximale). L'infanterie de débarquement impériale ne fit qu'une bouchée de la garnisons de Durban et nos troupes débarquèrent en bon ordre. L'opération Kawaza fut alors lancée visant à la prises rapide en 2 semaines de tout les centres de décisions du pays pour procéder à son annexion.
Nos troupes rencontrèrent 6 divisions sud-africaines protégeant la capitale mais elles furent victorieuses.
A l'heure actuelle, des renforts sont arrivées et nous pensons raisonnablement annexer l'Afrique du sud à la fin du mois de mai. C'est à dire dans les temps impartis.

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Batailles navales
A la suite de notre débarquement surprise à Durban, nous fûmes surpris de rencontrer assez rapidement une puissante flotte anglaise de 18 navires comprenant de nombreux cuirassés. Notre flotte, plus puissante sur le papier fut cependant contrainte de se mettre à l'abri dans le port de Durban. En effet l'amiral anglais, diablement doué, réussi, et par deux fois, à amener ses navires à distance de tir de nos porte-avions avant même que nous ayons détecté leur présence, nous coulant un porte avions, deux destroyers ainsi qu'un croiseur léger contre un seul de ses cuirassés par le fond. Devant l'inefficacité de notre flotte de porte avions, il fut décidé d'envoyer l'amiral Nagano et ses 30 navires comprenant les plus puissantes unités navales de l'IJN : 15 cuirassés et croiseurs lourds soutenus par 15 croiseurs légers modernes récemment sortis des chantiers de Tokyo.
L'inertie des américains dans le Pacifique permis d'envoyer ses renforts. La garde du Pacifique fut transférée à la 3e flotte de l'amiral Kurozawa et aux bombardiers navals japonais soutenus par ceux prêtés par l'Italie.
La flotte de Nagano arriva rapidement et mis le blocus devant la grande base aéro-navale du Cap. Cédant aux provocations ou croyant probablement avoir affaire à la flotte de Yamamoto, la flotte anglaise sortit à notre rencontre et la bataille du Cap de bonne-espérance s'engagea. La victoire de Nagano fut totale puisque par deux fois la flotte anglaise fut battue pour finalement être complètement annihilée. Résultats : 5 cuirassés, 5 croiseurs, 7 destroyers, 7 transports et 1 porte avions léger coulés.
Voici un tableau récapitulatif de nos victoire navale :

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Suivi par nos pertes, largement supportables jusqu'à présent :

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Pendant ce temps dans le Pacifique
Les troupes yankee de Mac-Arthur poursuivent leur offensive dans le Pacifique. Fort de leur supériorité aérienne (cercles bleus sur la carte), ils ont réussi à prendre un certain nombre d'archipels non défendus. Quelques unités de garnisons obsolètes et oubliées par l'état major ont été détruites, non sans avoir infligés de lourdes pertes aux marines US.
La stratégie de temporisation dans le Pacifique a porté ses fruits : nous avons réalisé presque tout nos objectifs contre l'Angleterre sans que les américains ne nous nuisent où n'en profitent pour transpercer nos défenses du Pacifique.
Signalons au passage l'incroyable tenaçité des troupes japonaises puisqu'en Papouasie 2 divisions japonaises ont résisté, seules, à l'assaut de 9 divisions américano-australiennes.

Maintenant que nos objectifs dans l'océan indien sont réalisés, l'intégralité de l'effort de guerre nippon va pouvoir se tourner vers l'est. Grâce aux nouveaux chasseurs sortis de nos usines, la supériorité aérienne yankee sera contestée, permettant à notre flotte et à notre armée, supérieure en tout point aux américains, de lancer la grand contre-offensive du Pacifique. Nom de code : Tora ! Tora ! Tora ! Maloku.

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Pendant de temps en Europe, l'Axe vole de victoires en victoires et l'invasion de l'Angleterre n'est plus qu'une question de semaines.

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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par univerzz »

The world news: 15 mai 1940

Suite aux lâches déclarations de nos moins lâches ennemis, le pays se prépare, accélérant sans cesse son effort de guerre. C'est avec enthousiasme que toute nos jeunes et braves soldats se préparent au combat.
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Prêt à renforcer leurs frères déjà au combat, ils contemplent en attendant avec envie le courage des héros de l'Amérique défenseurs de la liberté.
Nos fiers marines, dotés de l'équipement le plus modernes, ne cessent de se couvrir de gloire contre les perfides nippons. Interrogés, ces exemples restent modestes: " On a juste fait le job ". Voilà ce que ces hommes qui sont directement confrontés au feu ennemi répondent après avoir pris une autre de ces iles pacifiques.
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Nos fiers marines et leur équipement.
Qu'ils sachent bien que la Nation est derrière eux ! C'est tout notre appareil de production qui, jour après jour, ne cesse d'augmenter son rendement. Déjà, nos premières livraisons de matériel arrivent partout où cela est nécessaire.
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Que ce soit en Egypte, en Angleterre, dans les îles pacifiques ou chez nos voisins australiens, tout notre équipement, du dernier cri, est accueilli à bras ouvert par nos alliés ! Rapidement déployés, il n'a parfois même pas le temps de passer l'épreuve du feu, tant seul sa vue terrifie un ennemi pourtant aussi rôdé au combat que les pilotes allemands.
Selon un rapport du commandant en chef MacArhthur, c'est même avec une grande audace que, au nez des leaders les plus expérimentés de la chasse nippone, nos jeunes recrues sont allés clouer au sol un escadron de zéro récemment arrivés sur les iles Trucks. Récompensés pour leur courage, ils pourront jouir d'un léger repos pendant que leurs camarades, venus deux foi plus nombreux, les ont déjà remplacé.

Nos bombardiers US, quant à eux, ne sont pas en reste et c'est bien la terreur qui se lit dans les yeux bridés quand surgissent nos forteresses volantes.
Là aussi, encore et toujours plus de jeunes diplômés ne cessent de grossir les rangs de ces héros.
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Notre production et recherche arrivant à son point de fonctionnement, première étape de sa progression exponentielle ,c'est avec ferveur et l'esprit tranquille du juste supporté par tous les siens que nos premiers bataillons entrent en contact avec l'ennemi au sol. Les garnisons japonaises se rendent au bout de quelques heures de combat et c'est avec soulagement que les habitants de la Papouasie Nouvelle-Guinée nous voient les libérer du joug d'Hiromytho. Il faut dire que les horreurs perpétuées sont à la hauteur des premiers bruits qui nous parviennent de Pologne sur les méthodes de l'Axe.
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Nos alliés australiens et néo-zélandais, quant à eux, sont rassurés de voir évoluer combien leur sécurité est importante aux yeux de notre commandement militaire et c'est avec confiance qu'ils affrontent l'ennemi aux côtés de nos braves.
C'est donc unis, et sûrs de l'action engagée par le peuple américain sous la houlette de notre Président, Franklin Roosevelt, qui devrait gagner les prochaines élections, que nous nous battons avec aux côtés des défenseurs du monde libre.
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par Urial »

super ! :)

je vais lire tout cela dès mon retour de vacances ^^

merci messieurs !:)
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par Leaz »

Enfin une Gpo ou l'axe fait payer cher la rentrée en guerre prématurée des USA aux alliés, tant mieux il y aura plus de challenge :ok:
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par univerzz »

Effectivement, le challenge est au rendez vous :) .

Ceci dit, les alliés n'ont décidé de laisser les US rentrer dans le bal qu'au dernier moment, sans préparation en ce sens. Face à la recherche conjointe Italo-allemande, et avec la possibilité de laisser le Japon sans guerre pendant un an, cela semblait une bonne idée.
Malheureusement, les Japs ont pu intervenir en 1940, rendant la situation anglaise en Inde précaire, alors même qu'ils payaient les idées pacifiques de Chamberlain au Moyen-Orient.

Fort heureusement, les alliés commencent à faire de plus en plus sentir le poids de leur industrie, malgré les regrets du lend-lease côté anglais.

En fait, je crois qu'on a sous-estimé notre mouvement par méconnaissance des events liés mais, qu'importe, la victoire n'en sera que plus belle, et notre courbe ascendante ne fait que commencer ;) .
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par Leaz »

Ah ben ça ca fait plaisir a entendre ! On considère trop souvent une partie pliée quand l'axe s'est trop étendue sur les continents Eurasie-afrique, mais l'US peut souvent, a lui seul, renverser la vapeur, ce n'est qu'une question de temps !

Bon courage a vous, je suivrais ces Aar avec interêt ! :)
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Re: [Univerzz] En avant pour la GuAAR

Message par Heroic Flander »

Et l'Axen ne désire-t-elle pas couper complètement la Mare Nostrum en prenant Gibraltar??? Agréable aar mais plus d'images seraient la bienvenue!!! :)
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