AAR Turquie 1936: Pour un Moyen-Orient laïque!
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AAR Turquie 1936: Pour un Moyen-Orient laïque!
Très chers forumeurs, attirés ici par vos excellents AARs, j'ai décidé de commettre le mien...Une tentative avec le Mexique ayant coupé court, j'ai tiré au sort et j'ai choisi la Turquie...Merci de votre avis, de vos conseils, voire de vos critiques, si cet AAR est mal fait![/img]
Aye Caramba!
"Georges? Mais qu'est-ce que j'ai à voir avec Georges? Rien en fait, parce que si on réfléchit bien, moi je suis un vrai démocrate, Georges est un fasciste de merde! UN FASCISTE DE MERDE!"
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CHAPITRE 1: UN COUP D'ACCELERATEUR (1936)
Discours du président Mustafa Kemal Atatürk à Ankara, 29 octobre 1935

Peuple turc, je t’ai réuni ici pour être le témoin d’une déclaration sans précédent.
Comme vous le savez, lorsque je suis né à Salonique en 1881, notre glorieuse république portait encore le nom d’Empire ottoman. Trois ans auparavant, les Osmanlis dégénérés s’étaient laissés déposséder des Balkans par notre ennemi russe, par le traité de Berlin ; trente-neuf ans plus tard, à Sèvres, les Alliés nous enlevaient le Proche-Orient et nous réduisaient à la Thrace et à l’Anatolie, passe encore ; mais ils voulaient créer sur notre dos un Etat kurde, un Etat arménien, et laisser les Grecs occuper nos côtes occidentales ! Mon sang n’a fait qu’un tour : en trois ans, j’ai réaffirmé le droit des Turcs à exister, annulant cet infâme traité de Sèvres, et forçant les Héllènes à revoir leurs rêves nationalistes, permettant de créer notre république.

En tant que premier président de la République turque, pendant que le calife déchu Abdülmecit II se tourne les pouces dans sa propriété parisienne, ce qu’il fait toujours, j’ai permis à notre patrie de devenir l’un des Etats les plus modernes de la région, passant vers la modernisation de la culture comme des techniques, la laïcité, en m’inspirant en partie des modèles occidentaux. Douze ans jour pour jour ont passé. A présent, il est temps de franchir un nouveau pas.
J’ai décrété qu’à partir du 1er janvier 1936, il nous fallait marcher sur les pas d’Osman Gazi, de Mehmed II Fatih, Süleyman Kanûnî…Que dis-je ? Les surpasser. Nous sommes certes prospères, avec une armée honnête, mais nous sommes concentrés dans une région montagneuse, ne nous laissant comme exutoire que le détroit du Bosphore pour notre commerce. A l’ouest, les Bulgares et les Grecs rêvent de nous dévorer tout crus. A l’est, les Soviétiques nous guettent depuis le Caucase, la Perse se pavane, l’Iraq est un pion du roi d’Angleterre et la France occupe la Syrie et le Liban en nous narguant.

J’ai décrété un grand plan de modernisation de l’armée, devant nous permettre d’engager les hostilités sans risques ou de défendre notre patrie avec succès, doublée d’une modernisation plus profonde du pays. Si tout va bien, avant le 1er janvier 1953, nous pouvons ramener le territoire turc à son apogée, c’est-à-dire quatre siècles en arrière. D’exporter la laïcité et la modernité aux quatre coins du Moyen-Orient. Voire de venir délivrer nos cousins du Turkestan et du Xinjiang, qui partagent notre langue.
VIVE LA REPUBLIQUE ! VIVE LA GRANDE TURQUIE !
Discours du président Mustafa Kemal Atatürk à Ankara, 29 octobre 1935

Peuple turc, je t’ai réuni ici pour être le témoin d’une déclaration sans précédent.
Comme vous le savez, lorsque je suis né à Salonique en 1881, notre glorieuse république portait encore le nom d’Empire ottoman. Trois ans auparavant, les Osmanlis dégénérés s’étaient laissés déposséder des Balkans par notre ennemi russe, par le traité de Berlin ; trente-neuf ans plus tard, à Sèvres, les Alliés nous enlevaient le Proche-Orient et nous réduisaient à la Thrace et à l’Anatolie, passe encore ; mais ils voulaient créer sur notre dos un Etat kurde, un Etat arménien, et laisser les Grecs occuper nos côtes occidentales ! Mon sang n’a fait qu’un tour : en trois ans, j’ai réaffirmé le droit des Turcs à exister, annulant cet infâme traité de Sèvres, et forçant les Héllènes à revoir leurs rêves nationalistes, permettant de créer notre république.

En tant que premier président de la République turque, pendant que le calife déchu Abdülmecit II se tourne les pouces dans sa propriété parisienne, ce qu’il fait toujours, j’ai permis à notre patrie de devenir l’un des Etats les plus modernes de la région, passant vers la modernisation de la culture comme des techniques, la laïcité, en m’inspirant en partie des modèles occidentaux. Douze ans jour pour jour ont passé. A présent, il est temps de franchir un nouveau pas.
J’ai décrété qu’à partir du 1er janvier 1936, il nous fallait marcher sur les pas d’Osman Gazi, de Mehmed II Fatih, Süleyman Kanûnî…Que dis-je ? Les surpasser. Nous sommes certes prospères, avec une armée honnête, mais nous sommes concentrés dans une région montagneuse, ne nous laissant comme exutoire que le détroit du Bosphore pour notre commerce. A l’ouest, les Bulgares et les Grecs rêvent de nous dévorer tout crus. A l’est, les Soviétiques nous guettent depuis le Caucase, la Perse se pavane, l’Iraq est un pion du roi d’Angleterre et la France occupe la Syrie et le Liban en nous narguant.

J’ai décrété un grand plan de modernisation de l’armée, devant nous permettre d’engager les hostilités sans risques ou de défendre notre patrie avec succès, doublée d’une modernisation plus profonde du pays. Si tout va bien, avant le 1er janvier 1953, nous pouvons ramener le territoire turc à son apogée, c’est-à-dire quatre siècles en arrière. D’exporter la laïcité et la modernité aux quatre coins du Moyen-Orient. Voire de venir délivrer nos cousins du Turkestan et du Xinjiang, qui partagent notre langue.
VIVE LA REPUBLIQUE ! VIVE LA GRANDE TURQUIE !
Modifié en dernier par Le Cornichon Masqué le dim. oct. 22, 2006 7:39 pm, modifié 2 fois.
Aye Caramba!
"Georges? Mais qu'est-ce que j'ai à voir avec Georges? Rien en fait, parce que si on réfléchit bien, moi je suis un vrai démocrate, Georges est un fasciste de merde! UN FASCISTE DE MERDE!"
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- griffon
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ca commence pas mal !
excellent theme !
du potentiel !
choisis le bon "cheval" !
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SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
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- Humble Posteur
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Indépendante de l'Empire Ottoman, s'entendait, herr Von Aasen!
Pour ma part, en relisant vos topics, j'ai lu que la Turquie devait être le sujet du prochain AAR...De surcroît, j'admire Mustafa Kemal au même titre que l'empereur Meiji, et l'idée d'un Moyen-Orient unifié me trottait depuis un certain moment...
Ne trouvez-vous pas qu'être encerclé par les Russes, les Anglais et les Français (et les Italiens, si on veut), on peut pas trouver mieux?
J'oubliais: cet AAR est réalisé sur Doomsday.
Pour ma part, en relisant vos topics, j'ai lu que la Turquie devait être le sujet du prochain AAR...De surcroît, j'admire Mustafa Kemal au même titre que l'empereur Meiji, et l'idée d'un Moyen-Orient unifié me trottait depuis un certain moment...
Ne trouvez-vous pas qu'être encerclé par les Russes, les Anglais et les Français (et les Italiens, si on veut), on peut pas trouver mieux?

J'oubliais: cet AAR est réalisé sur Doomsday.
Aye Caramba!
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Ca s'annonce bien, avec 23 PP on peut faire pas mal de choses selon le côté où on se range... j'aurais une préférence pour les Alliés (moins risqué si tu les rejoins vers la fin du conflit, pour grappiller les Etats des Balkans, la Grèce), mais l'Axe peut être pas mal si tu arrives à récupérer des bouts d'Irak, de Syrie, d'Arabie Saoudite, le Canal de Suez, ou même le Caucase... 

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Hum...Il est vrai que c'est on ne peut plus démesuré...N'oublions pas que jusqu'en 1683, les Ottomans ont failli rayer Vienne de la carte...Et que l'Algérie était propriété ottomane en 1830...
Mon idée principale est, pour l'Europe, une unification des Balkans dans un premier temps: cette politique peut créer des incidents avec l'Italie, sur laquelle il faudra passer pour la reconquête de la mer Egée et de la Libye...Par contre, pour reconquérir le Proche-Orient, il faudra obligatoirement passer par un conflit ouvert avec les Alliés. Même chose pour le Caucase ou pour, comme dans mes fantasmes, unifier les peuples de langue turque...C'est-à-dire pousser jusqu'au Xinjiang.
(Je risque de tricher un peu, je pense...
Mais pas trop!)
Mon idée principale est, pour l'Europe, une unification des Balkans dans un premier temps: cette politique peut créer des incidents avec l'Italie, sur laquelle il faudra passer pour la reconquête de la mer Egée et de la Libye...Par contre, pour reconquérir le Proche-Orient, il faudra obligatoirement passer par un conflit ouvert avec les Alliés. Même chose pour le Caucase ou pour, comme dans mes fantasmes, unifier les peuples de langue turque...C'est-à-dire pousser jusqu'au Xinjiang.
(Je risque de tricher un peu, je pense...

Aye Caramba!
"Georges? Mais qu'est-ce que j'ai à voir avec Georges? Rien en fait, parce que si on réfléchit bien, moi je suis un vrai démocrate, Georges est un fasciste de merde! UN FASCISTE DE MERDE!"
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CHAPITRE 2: LA MARCHE VERS LA VENGEANCE (1937)
Discours du président Mustafa Kemal Atatürk, 29 octobre 1937
Peuple turc ! Je regrette, comme toi, que nos deux vaillants maréchaux, Ismet Inonü et Fevzi Cakmak, ne soient pas là pour fêter notre quatorzième Jour de la République. Ils sont actuellement en garnison à Istanbul avec le gros de notre armée. Nos nouvelles unités, bien plus modernes que celles que nos voisins balkaniques, campent le long du Taurus, prévoyant une attaque soviétique, perse, iraqienne ou encore française.


Pour le moment, malgré les pressions que le Shah affirme avoir subi, je ne m’abasserai pas à cueillir l’Iran comme une fleur. En effet, cela nous mettrait de toute manière en position difficile, encerclés par les Brittaniques, entre l’Iraq et les Indes, et le Turkestan au sud…Donc, nous nous reverrons, monarque Pahlevi…
Non, c’est à toi que je m’adresse, Georges d’Oldenbourg, deuxième du nom en Grèce. Que fais-tu dans la patrie de Périclès et d’Alexandre, émigré danois ? Toi qui a abdiqué il y a treize ans pour laisser place à une République éphémère, après la défaite que mes forces t’ont infligé lorsque ton père Constantin cautionnait la conquête des côtes occidentales de l’Anatolie ? Votre Etat a, depuis plus d’un siècle, monté les Balkans contre nous, et tenté de s’agrandir à nos dépens. Le temps de la revanche est venu.


J’exige que la Grèce nous cède les provinces de Kavala, de Salonika, où je naquis, et les Dardanelles. Selon quoi, nous investirons la Grèce par la force. Vous n’êtes pas en position d’exiger quoi que ce soit : depuis le 15 janvier 1936, nous avons un allié de poids, encore renforcé depuis le 6 octobre dernier !

Peuple turc, je te prédis qu’il y aura du sang et des larmes. Mais pense qu’à travers les maux présents, les privations, les familles séparées et ce genre de choses, il y a la gloire d’une meilleure Turquie. De toute façon, depuis nos dernières réformes, tu connais bien cela…

Discours du président Mustafa Kemal Atatürk, 29 octobre 1937
Peuple turc ! Je regrette, comme toi, que nos deux vaillants maréchaux, Ismet Inonü et Fevzi Cakmak, ne soient pas là pour fêter notre quatorzième Jour de la République. Ils sont actuellement en garnison à Istanbul avec le gros de notre armée. Nos nouvelles unités, bien plus modernes que celles que nos voisins balkaniques, campent le long du Taurus, prévoyant une attaque soviétique, perse, iraqienne ou encore française.



Pour le moment, malgré les pressions que le Shah affirme avoir subi, je ne m’abasserai pas à cueillir l’Iran comme une fleur. En effet, cela nous mettrait de toute manière en position difficile, encerclés par les Brittaniques, entre l’Iraq et les Indes, et le Turkestan au sud…Donc, nous nous reverrons, monarque Pahlevi…
Non, c’est à toi que je m’adresse, Georges d’Oldenbourg, deuxième du nom en Grèce. Que fais-tu dans la patrie de Périclès et d’Alexandre, émigré danois ? Toi qui a abdiqué il y a treize ans pour laisser place à une République éphémère, après la défaite que mes forces t’ont infligé lorsque ton père Constantin cautionnait la conquête des côtes occidentales de l’Anatolie ? Votre Etat a, depuis plus d’un siècle, monté les Balkans contre nous, et tenté de s’agrandir à nos dépens. Le temps de la revanche est venu.


J’exige que la Grèce nous cède les provinces de Kavala, de Salonika, où je naquis, et les Dardanelles. Selon quoi, nous investirons la Grèce par la force. Vous n’êtes pas en position d’exiger quoi que ce soit : depuis le 15 janvier 1936, nous avons un allié de poids, encore renforcé depuis le 6 octobre dernier !

Peuple turc, je te prédis qu’il y aura du sang et des larmes. Mais pense qu’à travers les maux présents, les privations, les familles séparées et ce genre de choses, il y a la gloire d’une meilleure Turquie. De toute façon, depuis nos dernières réformes, tu connais bien cela…

Aye Caramba!
"Georges? Mais qu'est-ce que j'ai à voir avec Georges? Rien en fait, parce que si on réfléchit bien, moi je suis un vrai démocrate, Georges est un fasciste de merde! UN FASCISTE DE MERDE!"
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- jagermeister
- Grand Inquisiteur
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- Enregistré le : ven. janv. 28, 2005 9:54 pm
- Localisation : Cosne sur Loire
Bienvenue sur le forum Le Cornichon Masqué
!
Bonne chance pour ton AAR.
Voilà j'ai réalisé un petit mod qui crée l'Empire Ottoman avec pas mal de cores, si çà t'intéresse je te donnerai le lien pour le télécharger. 8)

Bonne chance pour ton AAR.
Voilà j'ai réalisé un petit mod qui crée l'Empire Ottoman avec pas mal de cores, si çà t'intéresse je te donnerai le lien pour le télécharger. 8)
Internet ayant été popularisé par l'apparition du World Wide Web, les deux sont parfois confondus par le public non averti. Le World Wide Web n'est pourtant que l'une des applications d'Internet.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet
Le site ultime pour les managers virils et huilés.
Le site préféré des vieux loups de mer.
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- Boudi
- Khan Océanique
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- Localisation : St-Etienne, FRANCE.
Mordu par une guenon ???
« Et c’est parti ! (Поехали! [Poïekhali!]) »
https://fr.pobediteli.ru/
Un petit calcul, et on s’en va !
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- Humble Posteur
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- Enregistré le : dim. oct. 22, 2006 1:43 pm
- Localisation : Paris, France, ou Acapulco, Mexique
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Jagermeister: Il marche sur Doomsday, ton bidule?
Boudi: Je n'invente rien, très cher...Alexandre 1er, fils de Constantin 1er, mis en place par les Alliés pour débloquer la situation de l'armée de Salonique, mourut de la manière suivante:

Boudi: Je n'invente rien, très cher...Alexandre 1er, fils de Constantin 1er, mis en place par les Alliés pour débloquer la situation de l'armée de Salonique, mourut de la manière suivante:
Wikipédia a écrit :Alexandre mourut prématurément en octobre 1920 d'une septicémie due à la morsure d'un de ses singes apprivoisés.
Aye Caramba!
"Georges? Mais qu'est-ce que j'ai à voir avec Georges? Rien en fait, parce que si on réfléchit bien, moi je suis un vrai démocrate, Georges est un fasciste de merde! UN FASCISTE DE MERDE!"
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Chapitre 3: Unis contre les faibles
Troisième guerre gréco-turque (29 octobre-30 novembre 1937), Quatrième guerre balkanique (29 octobre 1937-13 février 1938)
Le 29 octobre 1937, à l’occasion du Jour de la République, le président de la république de Turquie, Mustafa Kemal Atatürk, exigea au gouvernement grec les cessions des provinces de Kavala, Salonika et des Dardanelles. La Turquie avait engagé un programme de modernisation et de renforcement de l’armée, et établi une alliance entre l’Allemagne et l’Italie. Quand bien même les Grecs riposteraient, ils auraient à faire avec deux des plus grandes puissances européennes.
A 9 heures du matin, les armées du maréchal Inonü et du maréchal Cakmak reçoivent l’ordre de quitter Istanbul pour fondre sur Kavala, dans un but : sécuriser Istanbul le plus vite possible. 24 heures plus tard, le roi de Yougoslavie, Pierre II Karadjordjevic, vole au secours de son homologue grec, Georges II d’Oldenbourg. La Bulgarie et la Roumanie saissisent l’occasion pour rejoindre l’Axe et concrétiser leurs rêves de dépéçage de la Yougoslavie. La Grande-Bretagne, garante de l’indépendance grecque, se contente de rompre ces liaisons diplomatiques avec la Turquie. La quatrième guerre balkanique a commencé.

Alors que les Italiens, les Bulgares et les Roumains rassemblent leurs armées en vue de l’invasion de la Yougoslavie, les troupes turques longent la côte de la mer Egée, progressant rapidement au cœur du pays : Salonika, ville natale du président turc, est occupéée le 19 novembre ; le 29, le maréchal Cakmak entre à Athènes. La veille, le général Metaxas, accusant le roi Georges II d’avoir trahi la Grèce, avait exécuté son roi ; lorsque les troupes bulgares le rattraperont aux environs d’Edessa, il subira le même sort.
Le 30 novembre 1937, le nouveau roi, Paul de Grèce, signe le traité d’annexion de son pays aux mains de la Turquie, prévoyant le partage de l’ancien Etat grec, qui avait gagné chèrement son indépendance sur l’Empire ottoman au début du XIXeme siècle, entre la Bulgarie, la Turquie et l’Italie. En échange, il obtient de pouvoir s’exiler librement avec sa famille en Suisse. Edessa et Kavala sont annexées par la Bulgarie, Rhodes rejoint le royaume d’Italie. Mustafa Kemal, lui, fulmine : la Grèce est coupée du reste de la Turquie par le rival bulgare…
Après l’invasion du Kosovo pendant le mois de décembre, l’état-major turc décide d’établir une tête de pont vers Podgorica en envahissant l’Albanie, sans aucun préavis, le 21 décembre ; avant que les troupes turques n’aient atteint Tirana, le roi Zog négocie avec les Allemands la capitulation le 29, permettant au pays de rester indépendant, même en tant qu’Etat fantoche, et de perdre sa province de Vlorë au profit de celle de Pristina.
Ce même phénomène se reproduit pendant la campagne de Serbie, en janvier 1938 : alors que les armées turques arrachent Belgrade, Sarajevo et Mostar au prix d’âpres combats, ils sont précédés dans les provinces abandonnées par leurs homologues bulgares, italiens ou roumains ; les clauses du traité d’alliance prévoyait que chaque province appartiendrait au premier arrivé, sauf modifications. Par ce sentiment, le maréchal Ismet Inonü, dauphin officieux d’Atatürk, se sent blousé, pensant qu’il n’a fait que travailler pour les voisins et rivaux de la Turquie.
Le 13 février 1938, à Uzice, alors qu’un avion l’attend pour l’emmener à Londres, le roi Pierre II de Yougoslavie signe son abdication et la capitulation totale de son pays devant le maréchal Inonü, le comte Galeazzo Ciano, le ministre bulgare Georgi Kioseivanov, le ministre roumain Miron Cristea et le général allemand Erwin Rommel ; la Yougoslavie sera divisée entre l’Italie, la Roumanie et la Bulgarie : trois Etats indépendants, la Serbie, la Croatie et la Slovénie seront crées sur ces restes. A la tête de la Serbie, Tomislav Karadjordjevic, âgé de 10 ans, le frère du roi Pierre II ; en Croatie, Aimone d’Aoste, sous le nom de Tomislav II ; en Slovénie, le prince Junio Valerio Borghèse, ou Valére 1er.
Malgré la défaite totale des deux principaux ennemis, cette guerre laissa un goût amer dans la bouche des Turcs, pensant avoir mâché le travail pour leurs rivaux roumains et bulgares, qui s’étaient considérablement agrandis aux dépens de leurs armées.

Troisième guerre gréco-turque (29 octobre-30 novembre 1937), Quatrième guerre balkanique (29 octobre 1937-13 février 1938)
Le 29 octobre 1937, à l’occasion du Jour de la République, le président de la république de Turquie, Mustafa Kemal Atatürk, exigea au gouvernement grec les cessions des provinces de Kavala, Salonika et des Dardanelles. La Turquie avait engagé un programme de modernisation et de renforcement de l’armée, et établi une alliance entre l’Allemagne et l’Italie. Quand bien même les Grecs riposteraient, ils auraient à faire avec deux des plus grandes puissances européennes.
A 9 heures du matin, les armées du maréchal Inonü et du maréchal Cakmak reçoivent l’ordre de quitter Istanbul pour fondre sur Kavala, dans un but : sécuriser Istanbul le plus vite possible. 24 heures plus tard, le roi de Yougoslavie, Pierre II Karadjordjevic, vole au secours de son homologue grec, Georges II d’Oldenbourg. La Bulgarie et la Roumanie saissisent l’occasion pour rejoindre l’Axe et concrétiser leurs rêves de dépéçage de la Yougoslavie. La Grande-Bretagne, garante de l’indépendance grecque, se contente de rompre ces liaisons diplomatiques avec la Turquie. La quatrième guerre balkanique a commencé.

Alors que les Italiens, les Bulgares et les Roumains rassemblent leurs armées en vue de l’invasion de la Yougoslavie, les troupes turques longent la côte de la mer Egée, progressant rapidement au cœur du pays : Salonika, ville natale du président turc, est occupéée le 19 novembre ; le 29, le maréchal Cakmak entre à Athènes. La veille, le général Metaxas, accusant le roi Georges II d’avoir trahi la Grèce, avait exécuté son roi ; lorsque les troupes bulgares le rattraperont aux environs d’Edessa, il subira le même sort.
Le 30 novembre 1937, le nouveau roi, Paul de Grèce, signe le traité d’annexion de son pays aux mains de la Turquie, prévoyant le partage de l’ancien Etat grec, qui avait gagné chèrement son indépendance sur l’Empire ottoman au début du XIXeme siècle, entre la Bulgarie, la Turquie et l’Italie. En échange, il obtient de pouvoir s’exiler librement avec sa famille en Suisse. Edessa et Kavala sont annexées par la Bulgarie, Rhodes rejoint le royaume d’Italie. Mustafa Kemal, lui, fulmine : la Grèce est coupée du reste de la Turquie par le rival bulgare…
Après l’invasion du Kosovo pendant le mois de décembre, l’état-major turc décide d’établir une tête de pont vers Podgorica en envahissant l’Albanie, sans aucun préavis, le 21 décembre ; avant que les troupes turques n’aient atteint Tirana, le roi Zog négocie avec les Allemands la capitulation le 29, permettant au pays de rester indépendant, même en tant qu’Etat fantoche, et de perdre sa province de Vlorë au profit de celle de Pristina.
Ce même phénomène se reproduit pendant la campagne de Serbie, en janvier 1938 : alors que les armées turques arrachent Belgrade, Sarajevo et Mostar au prix d’âpres combats, ils sont précédés dans les provinces abandonnées par leurs homologues bulgares, italiens ou roumains ; les clauses du traité d’alliance prévoyait que chaque province appartiendrait au premier arrivé, sauf modifications. Par ce sentiment, le maréchal Ismet Inonü, dauphin officieux d’Atatürk, se sent blousé, pensant qu’il n’a fait que travailler pour les voisins et rivaux de la Turquie.
Le 13 février 1938, à Uzice, alors qu’un avion l’attend pour l’emmener à Londres, le roi Pierre II de Yougoslavie signe son abdication et la capitulation totale de son pays devant le maréchal Inonü, le comte Galeazzo Ciano, le ministre bulgare Georgi Kioseivanov, le ministre roumain Miron Cristea et le général allemand Erwin Rommel ; la Yougoslavie sera divisée entre l’Italie, la Roumanie et la Bulgarie : trois Etats indépendants, la Serbie, la Croatie et la Slovénie seront crées sur ces restes. A la tête de la Serbie, Tomislav Karadjordjevic, âgé de 10 ans, le frère du roi Pierre II ; en Croatie, Aimone d’Aoste, sous le nom de Tomislav II ; en Slovénie, le prince Junio Valerio Borghèse, ou Valére 1er.
Malgré la défaite totale des deux principaux ennemis, cette guerre laissa un goût amer dans la bouche des Turcs, pensant avoir mâché le travail pour leurs rivaux roumains et bulgares, qui s’étaient considérablement agrandis aux dépens de leurs armées.

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