Comme annoncé, je ne reprend pas l’AAR exactement au 31/12/47, car les dernières unités produites durant le dernier trimestre 47 sont exclusivement des milices à cause des des temps de production, et surtout l’effort en recherche/développement avait été complètement abandonné depuis début 47, je crois.
Cet AAR repart donc d’une sauvegarde au 03/10/47 à 22H00. En conséquence tout ce qui est écrit dans le précédent AAR avant cette date est valable, et tout le reste est à oublier. Je pense que cette date est un bon compromis. Elle me permet de modifier des choix stratégiques qui étaient intiment liés à la fin de la partie très proche, mais elle est en même temps suffisemment récente, trois mois seulement avant la fin 47, pour que tout le monde puisse s’y retrouver, et que cet AAR ne soit pas considérer comme une partie « nouvelle ».
Le screen suivant redonne la situation à cette date :
·L’Allemagne n’est toujours pas annexée,
·La poche allemande à l’est de l’Alsace n’est toujours pas réduite,
·L’actuelle république tchèque est sous le joug allemand,
·Et surtout la grande offensive soviétique n’est pas commencée.

Dernière précision : Si cette suite de l’AAR commence bien au 03/10/47, je ne pourrai commencer mon compte-rendu qu’à compter du 20 janvier 1948.
Je pensais en effet que tout se déroulerait logiquement comme mes précédents comptes-rendus, et qu’il était de facto inutile de vous asséner les mêmes commentaires. Quelle grossière erreur !
Dans ce second AAR, le dernier trimestre 47 est totalement différent de celui précédemment raconté. La situation a été beaucoup plus difficile pour les forces alliées. Qu’on en juge par ce screen au 30/12/47:

Il ressemble presque en tous points au précédent !! Et oui, dans cette suite, à la fin 47 :
·L’Allemagne n’est toujours pas annexée,
·L’actuelle république tchèque est toujours sous le joug allemand,
·Et surtout la grande offensive soviétique n’est pas toujours commencée !
Je croyais qu’une partie de HOI recommencée devait bigrement ressembler à la première. Nous savons dorénavant tous que ce n’est pas forcément le cas.
Le 3 octobre 1947
Compte-rendu du Professeur A. Niteisen, Docteur en physique nucléaire, au Général de Gaulle, Président du Conseil.
Mon Général,
A ce jour, les travaux de la commission scientifique que j’ai l’honneur de présider me permettent de vous informer qu’il est possible, et même envisageable, de produire une arme à la puissance inégalée à partir des connaissances acquises sur l’atome.
Cette arme serait telle qu’une bombe chargée d’uranium enrichi et disposant d’un système de mise à feu adéquat, transportée et larguée par avion, aurait la puissance nécessaire à la destruction complète d’une capitale européenne.
Je vous informe toutefois que nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements, et que la réaction en chaîne nécessaire devrait être maîtrisée pas nos laboratoires d’études d’ici début 1948.
Je vous demande enfin que nos recherches soient classées priorité nationale, car le belligérant maîtrisant le premier cette technologie sera sûr de remporter la victoire. Je vous demande en conséquence de bien vouloir nous accorder tous les crédits nécessaires, soit pour l’instant un minimum de 15% de la richesse nationale totale produite.
Lettre du Lieutenant H. Bouchut, à sa sœur
Le 14 avril 1948.
Cette guerre n’en finira donc-t-elle jamais ? Je croyais qu’enfin les boucheries cesseraient sur notre vieux continent, mais elles repartent au contraire de plus belle ces dernières semaines.
Malgré le froid terrible de cet hiver, nos forces sont parvenues à détruire ce qui restait de l’armée allemande durant les six premières semaines de cette année 1948. Quelle joie de voir se rendrent les derniers défenseurs d’un régime honni, et de libérer dans le même temps le peuple allemand qui vivait sous la plus terrible des dictatures ! Car nous saurons ne pas nous tromper d’adversaires ! Les nazis doivent êtres pourchassés, arrêtés et jugés, mais nous devons savoir tendre la main au peuple allemand…
Les derniers vestiges de la wehrmacht se sont évanouis mi février. C’est le 19 février 1948 que d’une fenêtre du Reichstag incendié, le Général De Gaulle a proclamé le rattachement fraternel des provinces allemandes à la République française !

Nous pensions alors en avoir fini avec cette seconde guerre mondiale. Mais c’était oublier que nos armées étaient désormais en contact direct avec les forces soviétiques.

Malgré nos offres de paix, Staline lançait dès le 8 février ses avions sur nos troupes stationnées à Kongsberg.
C’est le 21 février, le surlendemain seulement de l’annexion de l’Allemagne, que lors d’une attaque éclair mobilisant aviation, blindés, artillerie et infanterie que les soviétiques se sont emparés de Suwalki, marquant par ce fait le début de leur offensive.
Nous avons alors très vite compris que l’armée rouge était le plus formidable adversaire que nous aurions à combattre, et que le monde libre était réellement en danger.
Sans avoir réellement combattu depuis ces 10 longues années, Staline a eu tout le temps nécessaire à la construction d’une formidable machine de guerre. Les avions, les chars et l’équipement russe en général sont à la pointe de la modernité. Les effectifs ennemis sont pléthoriques, jamais nous n’avons eu à combattre une telle marée humaine. Alors que nous mêmes n’avons plus aucune réserve démographique : ce qui était mobilisable a été mobilisé pour mettre l’Allemagne à genoux.
Le 1er jour de Mars correspond à la prise sans combat de Memel par les soviétiques. Nous avions dû abandonner ce port trop exposé à un encerclement fatal.
Par ailleurs, jamais, d’après mes informations, notre effort de recherche n’a été aussi conséquent. J’ai entendu dire que nous consacrions 210 PP à la recherche, afin de compenser dans un avenir proche notre infériorité numérique. Le reste de nos ressources est totalement absorbé par les besoins de notre population civile et par l’approvisionnement de nos armées.
Le 15 mars, les russes lancent un assaut massif sur Konigsberg, 51 divisions se ruent sur les 21 divisions de Giraud, qui jettera l’éponge le 18, ses forces amputées aux ¾. Par malheur, la prise des aérodromes par l’ennemi nous a obligé à saborder 12 escadrons entiers de chasseurs, qui ne pouvaient prendre l’air faute de carburant.
Nos propres tentatives de contre-attaques plus au sud se soldent pas des divisions décimées alors que les pertes ennemies sont négligeables, d’après la rumeur circulant dans les régiments.
Le 09/04 les russes s’emparent de Sandormiez, sur le front sud. Les risques d’encerclement de 29 divisions présentes sur Prezemysl sont alors immenses, nous devons abandonner la province pour les replier sur Cracovie.
A la même date, les italiens prouvent qu’ils n’ont pas oublié que l’axe n’est pas totalement vaincu, par un débarquement réussi en Roumanie.
Le 14/04 nous perdons Lublin. Les provinces situées entre l’oder et la Vistule sont dorénavant menacées d’invasion.
Enfin je sais de source sûre que durant ces mois de mars et d’avril, les diplomates du quai d’Orsay n’ont eu de cesse d’influencer les pays scandinaves, dangereusement attirés par le Parti Communiste de l’Union Soviétique.
Je t’embrasse très fort.
Lettre de Y. Bouchut au Maréchal Joukov, commandant en chef des forces armées de l’Union Soviétique.
Mon amour,
Je sais que ces informations sont pour toi très importantes. J’espère que tu en feras bon usage.
Ton Yvette qui t’aime.
Liste des recherches en cours dans les usines, états-majors et laboratoires français au 15/04/48 :
·Développement des bombes volantes,
·Equipement spécial commandos,
·Organisation de la logistique,
·Doctrine des mouvements d’artillerie,
·QG mécanisés,
·Halftrack III,
·Séparation des isotopes,
·Radar centimétrique,
·Corps d’armée : bataillon de reconnaissance à long rayon d’action.
(Posted by boudiboudi at 5:00 am on July 8, 2003)
De franchil
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ha donc ça fonctionne bien avec les anciennes saves. Bien vu boudi!
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De FranceLibre
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Bien joué Boudi ! Je ne pensais pas te revoir si tôt pour la suite de ce passionnant (quoiqu'un tantinet sanglant) feuilleton !
<Lettre de Jean Bond (2ème bureau de l'Etat-Major Interaemées/interalliés, ex secrétaire général du gouvernement provisoire à Londres, compagnon de la libération, croix de guerre> à M. le général De Gaulle, président du conseil.
Mon général,
Les dernières nouvelles du front de l'est nous causent un souci des plus vivaces, notamment les pertes épouvantables subies par l'armée Giraud et la perte des 12 escadres de chasseurs, en poste à Konigsberg. Comment recompléter les vides sanglants creusés par ces maudits rouges dans nos rangs ? Comment renverser l'écrasante domination aérienne soviétique, si nous perdons ainsi autant de nos maigres forces de chasse ? Voilà un sabordage qui en rappelle, de fort sinistre manière, un autre ... Giraud est-il toujours à la hauteur ? N'oublions pas, sans vouloir réveiller d'anciennes rancoeurs, l'inqualifiable compétition qu'il vous imposa quand les anglo-saxons hésitaient encore sur le choix -pourtant évident- du représentant de la France Libre.
Par ailleurs, nous suggérons vivement que, fort de votre position de commandant interallié des européens libres (C.I.E.L.), il soit proposé aux américains d'intégrer le plus vite possible notre dispositif militaire, afin que leur potentiel humain fasse pendant à la multitude Russe. Des rapports concordants montrent en effet que nous arrivons quasiment aux limites du supportable pour notre population, saignée à blanc par tant d'années de lutte ininterrompue : le Verdun qui s'annonce ne doit en aucun cas nous placer dans le rôle affreux de l'Allemand hier honni.
Une lueur d'espoir cependant pointe à un horizon certes encore lointain, mais plein de promesses. Je vous recommande à cet égard une lecture attentive du dernier rapport scientifique du professeur Niteisen (copie 'très secret défense' jointe). Pour des raisons obscures, il a lui-même baptisé son projet "Nagashima", sans doute une réminiscence d'ancienne villégiature en Asie...
Je ne sais pourquoi d'ailleurs, une petite voix me dit que ce programme pourrait contrarier un autre projet, mené avec compétence et efficacité par Melle Yvette Bouchut, chef du service 'Russie', et relatif à l'installation d'une station d'écoute clandestine dans une petite isba aux environs de Léningrad...
Respectueusement votre
J.B. "OSS 007"
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De boudiboudi
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Du Général de Gaulle, Président du Conseil,
à Jean Bond, 2ème bureau de l'Etat-Major Interaemées/interalliés
Cher ami,
Vos propres conclusions rejoignent les miennes. La perte de Konigsberg s’est faite dans des conditions catastrophiques, et j’ai demandé à Giraud de s’expliquer sur le sujet. Quoi que fut son passé, il faut savoir refermer certaines plaies, et il faut bien reconnaître qu’il luttait à 3 contre 1 et qu’il reste malgré tout l’un de nos meilleurs officiers.
J’ai dû par contre en tant que Généralissime des forces alliées violemment sermonner les responsables de la R.A.F., stupides anglais, responsables directs des 240 chasseurs perdus sur Konigsberg. Encore ne sont-ils pas tombés aux mains des russes !
J’ai pris connaissance attentivement du rapport du Pr. Niteisen. Je lui ai accordé tous les crédits nécessaires, mais je pense que ses recherches sont si vastes que nos troupes seront à Vladivostok avant qu’il soit parvenu au moindre résultat tangible.
Quant à cette Melle Bouchut, je vous informe que je prend au sérieux votre renseignement et qu’une enquête est en cours. Je compte d’ailleurs m’entretenir personnellement avec elle, en tête à tête à l’Elysée, aux environs de 22 h00, lorsque les appariteurs auront quitté leur service...
Fraternellement,
CAMPAGNE PRINTEMPS/ETE 1948
“Une guerre de tranchées…”
Du 14 avril au 25 août 1948
COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 25/08/48 DU SUPREME HEADQUARTER OF ALLIED FORCES IN EUROPE (SHAFE)
En marge de ce conseil, sachez que les mois catastrophiques de Février et Mars ont poussé le gouvernement Français à changer son ministre de la défense, estimant que le Général Weygand, particulièrement opérationnel pour les opérations défensives, devrait être l’homme de la situation.
Ce choix a sans doute été le bon, dans la mesure où l’offensive bolchévik s’en enlisée à ce jour sur la rive droite de la Vistule.
Certes, les mois d’avril et mai ont été l’occasion pour les russes de pousser plus loin en avant leurs divisions blindés. Elles ont conquis Prezmyls (20/04), Torun (03/05), prenant ainsi le contrôle de toutes les provinces orientales de la Vistule, au nord de Varsovie. Cette avancé significative, quoique beaucoup plus lente, de l’ennemi, nous a contraint a abandonner à contre coeur la poche de la grande région de Varsovie.
Le 21 mai, l’armée rouge occupe Varsovie, ville ouverte. Le moral du peuple polonais est au plus bas. Le front s’étire alors sur 700 km, le long de la Vistule, de la mer baltique à la Tchécoslovaquie.. Les rouges occupent la rive droite et nous tenons la rive gauche.
Le mois de juin marquera l’arrêt de nos tentatives de combats aéroportés. Nous parachutons le 04/06 2 divisions de paras sur Liepaja, province côtière non défendue par les russes. Mais nos parachutistes, faute d’armes lourdes anti-chars seront écrasés et acculés à la reddition le 29. Cette nouvelle déconvenue marque l’arrêt de nos recherches techniques sur la filière « paras ».
Les jours marquant la fin de juin et l’arrivée de juillet démontrent la justesse de notre stratégie d’enterrement le long de la Vistule, barrière naturelle redoutable. Tout le long de ce magnifique fleuve des tranchées ont été creusées, des champs de mines posés, des nids de mitrailleuses positionnés. Nous avons renforcé ce dispositif purement défensif par de nombreuses batteries anti-chars. Nos divisions blindées positionnées dans les sous-bois complètent notre ligne infranchissable, protégée par la RAF.
Le 29 juin à 06h00, à Lodz, c’est l’épreuve de force. Sur des canots pneumatiques, des barques, l’infanterie soviétique tente de franchir le fleuve, accompagnée de nombreux engins blindés amphibies, protégées par de violents tirs d’artilleries et de raids aériens. Mais il faut tenir coûte que coûte ! Si les russes franchissent la Vistule nous devrons à nouveau nous replier sur l’Oder, ce qui est inenvisageable. Tous les renforts disponibles convergent ainsi immédiatement sut Lodz, sans toutefois dégarnir nos autres secteurs. Le 2 juillet est le jour de notre première victoire sur l’armée rouge depuis février ! Les russes sont refoulés, repoussés en désordre dans le fleuve !
Ce 2 juillet marque aussi l’annexion de la Roumanie par l’Italie. L’axe est définitivement rayé de la carte.
Et ce début juillet restera comme la semaine des grandes nouvelles ! L’armée rouge est stoppée, et LES ETATS UNIS D’AMERIQUE, ainsi que le Venezuela, rejoignent enfin notre alliance !! L’espoir renaît alors dans notre camp, même si nous sommes alors de facto en état de guerre contre l’Empire du Japon, pays sans alliance.
C’est le 20 juillet que l’Italie nous plante le poignard dans le dos. Nous ne savons sous quelles pressions, mais elle autorise officiellement ce jour l’armée rouge à traverser son territoire ! En conséquence, les Alpes françaises et tout le sud du pays peuvent être maintenant une cible potentielle pour l’ennemi ! Nous déplaçons en conséquences quelques divisions en territoire italien (car nous aussi, nous y avons accès depuis 1940 !) afin de surveiller d’éventuels mouvements de troupes soviétiques.
Le 23 juillet, les russes franchissent à nouveau la Vistule et attaquent Bydgosdzsz.
26/07 : Assaut repoussé sur Bydgosdzsz. Il semblerait que nous ayons retrouvé la maîtrise du ciel. Par ailleurs, notre tactice défensive semble maintenant au point. Défendre la vistule coûte que coûte, le russe ne doit pas mettre le pied sur la rive gauche. Nos forces défensives sont également réparties sur les 5 provinces limitrophes de la Vistule, de Dantzig à Cracovie. Lorsqu’une province est attaquée, de nombreux renforts y convergent, et sont ensuite redéployés sur leur territoire d’origine à la fin des combats.
12 août. Le front est maintenant calme depuis 17 jours, l’ours soviétique lèche ses plaies. Seule Cracovie subit quelques bombardements. Ce même jour, 3 divisions de chasseurs alpins, après un périple à travers le nord de l’Italie, prennent les montagnes de Lubiana aux russes et s’y retranchent.
Le 24 août, nos services scientifiques nous informes que la technologie nucléaire « Séparation des isotopes » est maîtisée.
Le 25/08, les premières troupes vénézueliennes sont à nos côtés en Europe !
CAMPAGNE AUTOMNE 1948
“Quand l’Angleterre s’écroule…”
Du 25 août au 22 novembre 1948
COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 22/11/48 DU SUPREME HEADQUARTER OF ALLIED FORCES IN EUROPE (SHAFE)
Septembre : Les russes enfoncent le front et franchissent la Vistule
Les 20 premiers jours de septembre n’apportèrent que d’excellentes nouvelles au SHAFE. L’automne ne pouvait commencer sous de meilleurs auspices.
Le 05, nous prenons les russes par surprises et nous nous emparons de Bratislava, centre industriel slovaque de première importance.
Le 10 s’effectue le premier débarquement de troupes terrestres américaines en Europe. Leurs forteresses volantes harcèlent toutefois les forces russes depuis un mois déjà.
C’est le 19 que par un communiqué officiel le gouvernement espagnol déclare la guerre à l’URSS et rejoint l’alliance. A ce jour, l’alliance des pays démocratiques est la suivante :
Grande Bretagne, France, Belgique, Pays-Bas, Canada, Afrique du Sud, Nouvelle Zélande, Etats-Unis, Venezuela, Espagne.
Notre diplomatie a su éviter pour l’instant le ralliement de la Suède au Komintern, mais celle-ci reste fortement influencée par les thèses communistes.
Mais le 22, plusieurs vagues de T34 donnent l’assaut sur nos défenses de Cracovie. Suivant notre stratégie habituelle, les défenseurs ne doivent tenir que 72 heures le temps que les renforts arrivent. Le 25, c’est la catastrophe ! Avant que le gros des renforts ne soient arrivés à destination, les chars soviétiques percent le front, écrasent nos défenses et foncent à 40 km/h dans les rues de Cracovie. Nos troupes se replient en désordre sur Czestochova et Radom.
Les russes ont donc mis le pied sur la rive gauche de la Vistule. Il faut les refouler derrière le fleuve coûte que coûte dans les heures qui viennent ou tout notre dispositif défensif deva se replier à l’ouest de l’oder, laissant ainsi le champ libre à l’armée rouge pour l’occupation totale de la Pologne
Octobre : Attaques et contre-attaques.
Le 03. Nous tentons depuis le 25 septembre de reprendre Cracovie. Alors que la RAF bombarde inlassablement les russes, les combats au sol font rage, sous les ordres du Maréchal De Lattre.

Ce ne sera que le lendemain, à 23h00, que Jukov donnera l’ordre à ses troupes de repasser derrière la Vistule, leur force cédant sous notre détermination. Cracovie et le front tout entier est sauvé ! Mais ce même jour, le groupe d’armée sud soviétique tente de reprendre Bratislava.

Le 05, le groupe d’armée centre ennemi repasse la Vistule et tente de prendre Radom. Le lendemain, 6 octobre les combats sont épouvantables mais l’assaut ennemi semble maîtrisé.

Le 07, l’assaut soviétique sur Bratislava est toujours en cours. Nos forces tiennent malgré leur très grande infériorité numérique. Nous tentons alors de couper les lignes d’approvisionnements des assaillants en prenant Budapest. La rapidité étant le facteur clé, seules 2 divisions motorisées disponibles foncent sur la capitale hongroise.

Le 09, nos défenseurs de Bratislava ayant reçu l’appui de notre aviation et de 3 divisions mécanisées, les russes abandonnent leur assaut. Nous allons tenter de leur couper leur retraite en prenant Budapest. Mais la ville est défendue par une division blindée, gros morceau pour 2 divisions motorisées ! Mais cette division est prise à partie depuis plusieurs jours par l’aviation anglaise et américaine, est-elle encore capable de se battre ? Nous verrons bien ! C’est à 05h00 que Juin lance son offensive.

Surprise ! les défenseurs russes ne tiendront qu’une heure. Les violents bombardements avaient anéantis la capacité opérationnelle des T34 ennemis ! La retraite des forces russes de Bratislava est maintenant coupée. Mais il faut tenir, dans un environnement où les forces ennemis sont beaucoup plus nombreuses.
Ce même jour, à 08h00, l’assaut sur Radom est repoussé.
Le 11, Les 2 divisions du Maréchal Juin sont prises à partie par 21 divisions soviétiques à Budapest. La position est indéfendable, Budapest doit être évacuée seulement 2 jours après avoir été libérée. La route est libre pour les russes de Bratislava…
Le 20, les combats se déplacent à nouveau au centre du front. Les russes donnent l’assaut sur Lodz, défendue par Montgommery qui ne dispose que de troupes épuisées. Les renforts affluent de toutes les provinces limitrophes.

Le 23, les russes sont rejetés dans le fleuve. Mais comment parviennent-ils à reconstituer si aisément les effectifs de leurs divisions, alors que leurs pertes doivent être énormes ?
Novembre : quand la population anglaise jette l’éponge…
Le 07 marque le début d’une offensive généralisée soviétique. But évident : nous expulser de Tchécoslovaquie. Nous perdons immédiatement Veszprem, Ruzomberock est en position très délicate, Bratislava est attaquée par une meute de T34 !
Le 09/11 à 22h00 Ruzomberock est sauvée.
Le 11 à minuit, l’assaut russe est repoussé sur Bratislava.
Le 22/11, le front est à nouveau calme. Mais nous nous apercevons alors d’une catastrophe. Toutes les unités terrestres et maritimes britanniques sans exception, sur tous les fronts, Pologne, Grèce, Egypte sont hors d’état de combattre, avec une organisation à 0. Que se passe-t-il ?

Et nous comprenons alors la situation. La Grande-Bretagne est vaincue ! Non par les armes, mais par une population lasse de 8 ans de guerre : En GB, c’est l’insurrection ; instabilité de 100%, production à 0, et l’armée n’est plus ravitaillée. C’est une catastrophe, la GB représentait sur le terrain près de 50% des effectifs. Comment gagner cette guerre dans ces conditions ?

De Emp Palpatine
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C'est haletant, prenant...Et tu nous tortures avec ton suspense!!!
Alors, il se passe quoi avec l'Angleterre?? Je vais devoir sortir mes manuels de Russe?
En tout cas, merci de montrer que l'on peut avoir un jeu interessant sans jouer l'Allemagne.
De Morpeus
Hep la morpeus a la rescousse !
Fais un convoie de ravitaillement vers l'ile britanique et achemine du materiel !
Le probleme c'est que sa va te couter d'entretenir 2 armées...
On voit encore l'incompétence de l'ia c'est desesperant..
[Edit] Bon sentenz ma eu la
:'(
De Sentenza
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Général de Gaulle,
Nous, société des economistes indépendants, pensons que vous pourriez peut etre tenter de redresser un peu l'economie de la grande bretagne en prenant vous meme le controle de son economie.
(pour ce faire, jouer en multi sur internet, ouvrir une 2eme fenetre HOI, et rejoindre sur votre propore IP. Un dosage de pause et de alt+tab à 6% l'an devrait vous permettre de retablir l'industrie de ce pays).
Cordialement.
La Société des Economistes Indépendants.
De boudiboudi
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Ben, je vous remercie tous pour vos encouragements et pour vos précieux conseils. Je vais peser le pour et le contre et voir ce que je peux faire.
Par contre, je vous laisse pour 15 jours, les vacances sont là !!
A bientôt.
Boudi.
Posted on: 9:28 pm on July 11, 2003
De boudiboudi
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Quote: from jmlo on 6:38 pm on July 29, 2003
Eh boudi la france a 2 mois de vacances mais slatine lui il fonce ...
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De retour de congés, je m'y remets bientôt. J'ai eu 15 jours pour réfléchir au problème anglais :
Solution de Sentenza : La meilleure sans doute, mais ça m'embête franchement de consommer du forfait internet pour ce qui ne reste qu'une partie solo. En plus, cette solution est à mon sens "limite" en dehors des règles régissant une partie solo, où l'humain à mon avis ne doit contrôler l'économie que d'un pays.
Solution de Morpeus : Comme tu le soulignes, cette option est extrêment gourmande en PP et ne sauve pas à terme des divisions anglaises condamnées.
Les français, les troupes du Commonwealth, de Belgique et de Hollande doivent donc se passer des anglais, en espérant un afflux rapide de renforts espagnols et américains.
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De madmartial
En plus à voir les screens, j'ai l'impression que le problème concernant l'conomie est bien plus grave, puisque avec 100% d'insta, les britanniques n'ont tout simplement aucun PP ??? Donc terminé, kaput, sans 1 seul point, je ne vois pas comment faire baisser l'instabilité. Amener du ravitaillement en Grande Bretagne ne servirait à rien, puisque le pays n'en manque pas... sinon une solution, Boudi: tu lance la save avec la Grande bretagne, et tu donne toutes les armées en Europe comme corps expéditionnaire pour la France, save puis relance pour la France. En tant que C Exp, c'est maintenant à la France de ravitailler les unités...
De boudiboudi
Bien vu Mad, c'est ce que je pensais aussi, GB condamnée.
Mais ce raisonnement est faux. J'ai essayé de reprendre en main la GB sur une copie de ma partie. En fait les PP ne sont pas tout à fait à 0, ils doivent être à 0 virgule quelque chose, et HOI ne fait pas apparaître les décimales. En mettant tous les moyens sur le ravitaillement de la population, l'instabilité décroit peu à peu, les PP s'accroissent un à un, très lentement au départ, puis par effet boule de neige, de plus en plus vite. Le problème c'est que je ne peux pas gérer à la fois GB et France, sauf solution Sentenzienne.
Par contre, donner toutes les forces armées anglaises en corps expéditionnaires à la France pourrait être LA SOLUTION. Mais est-elle acceptable, encore une fois, en termes de règles à respecter dans une partie solo ?
Le débat est ouvert.
De Morpeus
Je pense qu'elle est acceptable..
Imaginons le cas ou un pyas serait a 100% d'instabiliter les dirigeant ne prefereraient t'ils pas ce concentrer sur les troubles interieur et laisser la gestion de l'armée exterieur a une nation alliés ?
Donc je dirais que oui tu peut !
De DUNHERE
Je pense le contraire.....dans le cas d'uneinstabilité à 100%, l'Angleterre est en insurrection, à feu et à sang.....
Que croyez vous que le soldat de base va faire? Se battre comme si de rien n'était sous commandement étranger?
Je pense plutôt qu'il y aura désertion en masse et que le Haut Commandement ne devrait être capable que de prendre le contrôle d'une infile partie de l'armée anglaise...en tout les cas ce qu'on lui confie......
Ce sont les aléas de la guerre. J'ai confiance en la valeur de nos armes Général Boudi
De boudiboudi
On en est donc à 2 avis diamétralement opposés.
Je trouve par contre très pertinent de raisonner sur le mode "que se passerait-il dans la tête d'un soldat britannique stationné en Pologne, dans la tête de l'état-major anglais et de Churchil ?"
J'aimerais avoir d'autres avis avant de prendre un décision lourde de conséquence sur la suite de la partie. En effet, j'ai décompté hier soir 93 divisions et 68 escadrons britanniques en territoire polonais, une paille !

Que pensez-vous d'une solution intermédiaire qui consisterait à penser que 15% ou 20% de soldats britanniques souhaiteraient continuer le combat contre les russes, poussés par des officiers tenaces ? Cette proposition rejoint celle de Dunhere, en la précisant de manière chiffrée.
De Morpeus
Essaye dans ce cas de regarder quelles unités ont les meilleur chef ( en terme de rang/experience/skill ). Je pense que ce serait une bonne methode de selection ( mais ne prend que les unités avec les meilleur des meilleurs chefs ).
De DUNHERE
Pour compléter mon point de vue avec tes chiffres.
Ce que je ferais c'est de distinguer les unités d'élites (plus "loyales" ) et le reste.
Ainsi,
des 38 Inf, je ne garderai que 2 divisions. 2 des 8 Divisions-Art et les divisions AT et AA
Soit 6 divisions d'infanterie sur les 48.
Marines : 2 des 3 divisions conservées (ce sont généralement des commandos a forte loyauté et moral.
Motorisées : 1 Génie + 2 Art + 3 Divisions simples
soit 6 divisions sur les 11
Mécanisées : 2 Art + 1 AT + 5 Div
soit 8 sur les 14
Blindées : 1 AA + 1 AT + 2 Art + 4 divisions
soit 8 sur les 17.
bien sûr, c'est totalement subjectif
(Edited by DUNHERE at 11:40 am on July 31, 2003)
De dede
Moi je pense qu'un pays qui atteint 100% d'instabilité, du à une guerre longue, demande l'armistice pour se concentrer aux troubles intérieurs. Je pense également que le soldat britannique moyen qui se trouve au fin fond de la pologne s'inquiète d'avantage de la situation au pays que de contrer la menace soviétique, aussi pressante soit-elle, surtout après 7 ans de guerre. Ce qui explique le moral au ras des paquerettes des troupes britanniques qui ne demandent qu'à etre rapatriées fissa et etre ainsi débarassée d'une mort certaine face au colosse soviétique...Peut etre peut-tu garder 2 ou 3 dfivisions britanniques, qui sous la conduite de leurs chefs, décideraient de désobéir à leur gouvernement pour continuer la lutte par anticommunisme viceral, mais 20% des unités, je trouve que cela fait encore trop.
Enfin, c'est mon avis. Ouala et bonne partie! La suite! la suite!
De boudiboudi ---------------------
COMMUNIQUE OFFICIEL DU GOUVERNEMENT DU ROYAUME-UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D’IRLANDE DU NORD
Les tragiques évènements qui secouent notre patrie en cette fin d’année 1948 m’ont conduit à présenter ma démission, ainsi que celle de mon gouvernement, à la Reine.
Celle-ci a décidé de la refuser pour des raisons que je n’ai pas à commenter.
Confirmé dans mes fonctions par le soutien indéfectible du parlement, j’ai décidé, eu égard à l’exceptionnelle gravité des évènements et compte tenu de la situation insurrectionnelle qui règne dans notre pays d’appliquer dès aujourd’hui les mesures suivantes :
1)L’état de siège est déclaré sur tout le territoire du Royaume-Uni.
2)Un couvre-feu est institué dans toutes les communes de plus de 2500 habitants entre 19h00 et 06h00.
3)La constitution est suspendue jusqu’au retour à l’ordre. Les pleins pouvoirs sont donnés aux forces de police et aux forces armées pour que l’ordre revienne dans les plus brefs délais. Notamment, toute personne suspectée d’activités subversives pourra être incarcérée sans procédure judiciaire préalable.
Compte tenu de ces tragiques évènements, j’ai informé les gouvernements alliés, et notamment le Général De Gaulle, Généralissime des forces alliées en Europe, que nous ne pouvions plus maintenir notre contingent sur le territoire polonais.
Il est en effet indispensable de calmer les esprits en rapatriant nos soldats qui s’inquiètent légitimement pour leurs familles. Par ailleurs, nous avons besoin de ces effectifs pour maintenir l’ordre dans les villes, et notamment surveiller tous les sites sensibles : usines, centrales électriques, barrages, gares ferroviaires, centres administratifs…
Il en découle que c’est avec une extrême tristesse que nous devons cesser le combat contre l’Union Soviétique et commencer à rapatrier nos troupes dès demain. Toutes les instructions nécessaires ont d’ores et déjà été données.
Toutefois, et compte tenu que les forces aériennes ne sont pas indispensables au retour à l’ordre, j’ai demandé que des pilotes et du personnel de maintenance de la Royal Air Force fassent actes de volontariat pour maintenir un minimum de forces aériennes en Pologne. Sur cette base, nous transférons le commandement de 3 escadrons de chasse et de 2 escadrons de bombardiers tactiques à la France.
Par ailleurs, il est bien évident que les volontaires polonais combattant sous uniforme britannique sont dorénavant placés sous commandement français, ce qui représente 2 divisions d’infanterie.
Nous sommes sûrs que nos alliés comprennent notre situation et qu’ils pourront faire face à notre ennemi commun.
Dès que notre situation intérieure sera rétablie, le Royaume-Uni reprendra toute sa place aux côtés de nos frères d’armes.
Que Dieu sauve la Reine.
Winston Churchill
Premier ministre.
Londres, le 23 novembre 1948.
De boudiboudi
09 décembre 1948. C’est la mort dans l’âme que nous assistons au départ des troupes britanniques de Pologne. Des centaines de milliers de compagnons de guerre prennent la route à bord des trains et des camions, avec tout leur matériel : artillerie, véhicules, véhicules blindés d’infanterie, chars lourds…
Certaines divisions se dirigent vers le grand port de Rostok en vue d’embarquer sur les cargos de la Royal Navy, d’autres traversons toutes l’Allemagne pour embarquer qui à Rotterdam, qui à Calais, qui à Hambourg.
Au fur et à mesure que les britanniques lèvent le camp, nous mesurons les trous béants laissés dans notre dispositif de défense. Comment allons-nous donc tenir ?
18/12/1948. Le maréchal Grechko avec 27 divisions attaque les défenses du maréchal Juin défendues, 7 divisions. Les forces étant trop disproportionnées , ordre est donné à juin de se replier sur l’Italie.
28/12 Ruzomberok abandonnée par nos troupes est investie par les russes. Nous sommes ainsi encore une fois chassés de Tchécoslovaquie.
Depuis 3 semaines que la chasse britannique nous a quitté, nos forces en lisière de la Vistule subissent d’incessants bombardements, nuisant ainsi au moral de nos troupes. Une nouvelle offensive russe se préparerait-elle ?
09/02/49. L’étude de la conception d’un réacteur nucléaire est lancée par nos équipes de chercheurs. Le front est étonnamment calme depuis fin décembre.
02/03/49 Nous retournons enfin en Hongrie et prenons Szombathely, qui était abandonnée par les russes. Fort de ce petit succès, nous fonçons sur Veszprem avec 2 malheureuses divisions motorisées menées par le Gal Huntziger. Ce même jour, nous constatons que les USA mettent un coup d’accélérateur à leur soutien en nous envoyant 3 divisions, débarquées à Lille.
03/03 nous reprenons Bratislava, riche en main d’œuvre, sans combattre.
13/03 Nous déclenchons le premier combat terrestre depuis le 11/11/48, terrestre en attaquant les positions russes de .Ruzomberok. 9 divisions du maréchal juin se lancent sur les positions russes tenues par 2 divisions. Nous découvrons alors avec un grand étonnement que les troupes russes semblent affaiblies et presque à court de munitions et de ravitaillement. Cette découverte peut-elle laisser penser que l’armée rouge puisse être mal approvisionnée dans son ensemble, ce qui expliquerait sa passivité depuis 4 mois, alors que les anglais avaient laissés à l’abandon des pans entiers de notre défenses ?
après 9 heures de combats, c’est fait, Ruzomberok est tombée. Ceci est très important pour nous, non par l’importance stratégique de la province, très mineure, mais plutôt de part le fait que nous reprenons l’offensive ! Le même jour à 14h,, le général Noguès s’empare de Kosice, sans combattre.

16/03 Juin donne l’assaut sur Lucenec, défendue par 4 divisions sovietiques manifestement sous organisées. Cette sous organisation ayant été de plus accrue par des bombardements effectuées depuis l’aube par les volontaires de la RAF. En conséquence, les russes décrochent après 1 heure de combats. La route des balkans serait-elle ouverte ? Dès lors, enhardis, nous roulons sur notre nouvel objectif, la capitale hongroise, Budapest, ses usines, sa main d’œuvre !
le 19/03 à 10h00, nous atteignons les faubourgs de Budapest et engagons le combat. Nous nous apercevons alors que la capitale hongroise est fort bien défendue par une garnison massive, disposant d’unités très combatives. Nous décidons malgré tout de ne pas rompre l’assaut afin de tester la valeur du dispositif défensif ennemi. Nos unités de reconnaissances nous préviennent toutefois que 11 divisions russes, dont 8 blindées, foncent sur Budapest en renfort.
A 18h00, face aux pertes subies, et après avoir constaté que les défenses ennemies sont solides, tenues par des hommes équipés et motivés, nous décidons de battre en retraite.
Le 21/03 les russes contre-attaquent et tentent de prendre Lucenec. Ils sont relativement peu nombreux, mais ce sont des T34 qui attaquent nos fantassins épuisés par l’assaut raté sur Budapest. Il faut pourtant tenir ! L’ennemi sera finalement refoulé la nuit tombé, avec de sévères pertes à sa charge.
Le lendemain 22, les sovietiques lancent à nouveau leurs chars, de nouvelles divisions bien mieux organisées contre Lucenec. Mais l’avantage du nombre est encore de notre côté, à 3 contre 1. Plus inquiétante est la tentative russe de reprendre Kosice, car nos défenseurs ont subits de nombreux bombardement depuis plusieurs semaines, sans que la chasse occupée à défendre Cracovie n’ait pu intervenir.
Dans la soirée du 22, Timoshenko, dans son offensive sur Lucenec, reçoit le renfort de 2 nouvelles divisions blindées bien équipées. L’assaut est maintenant à prendre très au sérieux. Les russes sont une nouvelle fois déterminés à nous expulser de Hongrie !
A 22h00, Kosice semble devoir être abandonnée, l’assaut ennemi est devenu massif, 16 divisions, les français luttent à 1 contre 4.

Le 23, au petit matin, nous abandonnons nos positions de Kosice, conscients que la bataille est perdue. A contrario, l’assaut russe sur Lucenec piétine, les T34 sont incapables de percer nos défenses. Ce petit matin du 23 réserve une nouvelle surprise à l’ennemi. De Lattre, après un voyage de 400km, donne l’assaut sur Zagreb, insuffisamment défendue par de l’infanterie ennemie.
Malheureusement, nous constatons le 25 que nous commençons à pêcher par excès d’optimisme. Malgré un rapport des forces de 3 contre 1 en notre faveur, Zagreb n’est toujours pas prise ! Par contre, le jour n’est pas encore levé que les blindés russes abandonnent le siège de Lucenec.
Dans l’après–midi du 25, nouvelle surprise pour les russes ! Le général Corap, à la tête de 16 divisions donne l’assaut sur 2 divisions blindées en défense sur Przemyls. Si nous réussissons, nous franchissons la Vistule pour réoccuper sa rive droite !
A 18h00, nous sommes cependant contraint d’abandonner notre attaque sur Zagreb, finalement trop bien défendue !
Rage ! le 27 nous devons aussi abandonner l’assaut sur Przemyls, nos pertes sont considérables face aux canons des T34.