La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais

Glaçon tout froid
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Message par Glaçon tout froid »

Tssss...un mois de retard ! honte au Palatinat ! (au fait c'est ou ?)
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Pierre Desproges
Dédé
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Message par Dédé »

T'as vu le vieux barbichu dans son Isba place rouge? Fait gaffe, y peut encore mordre :lol:

Sinon, et la suite alors? hein? hein? hein?
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von Aasen
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Message par von Aasen »

Non finalement je suis pas allé le voir chez lui, trop de monde et horaires trop chiants ^^

J'essaye de vous concocter la suite pour aujourd'hui :P
Dédé
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Message par Dédé »

De toute façon pour ce qu'il y a à voir...nous on avait le choix entre le barbivhu et Zagorsk, evidemment, on est allé à Zagorsk (et on a vraiment pas regretté)
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Leaz
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Message par Leaz »

Heuresement que la suite devait être concoctée que pour hier hein ! :lol: :D
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von Aasen
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Message par von Aasen »

Pour cause de voyage en Forêt Noire et de remplacement de PC, la suite de l'AAR risque d'être un peu retardée :oops: (mais la suite va être chaude je vous préviens :twisted: )
von Aasen
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Message par von Aasen »

En Mars 1935, le félin des terres germaniques voudrait nous vendre son beurre allemand contre notre beau charbon. Le Führer précise que refuser cette offre commerciale équivaudrait à un affront qui nécessiterait une intervention militaire allemande pour être lavé. De plus, le moustachu se fait très pressant sur la question du couloir de Danzig. Il souhaiterait avoir un bout de territoire équivalent à une mince route vers la Prusse-Orientale. Le gouvernement polonais est bien embarassé, il n'a nullement envie du ravitaillement allemand, de s'engager à quoi que ce soit avec ces pillards, à céder quelques km² qui ne feraient pas taire les revendications allemandes sur la ville de Danzig, et qui couperaient en deux la terre sacrée de Pologne.
Le coeur lourd, le gouvernement doit donc se décider à tenter le tout pour le tout ...

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Les demandes allemandes sont refusées, et nous nous allions avec le Royaume-Uni, lui-même protégé par de nombreuses démocraties de par le monde !

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Hitler fulmine, mais il sait très bien qu'il ne peut pas se permettre une guerre avec les Alliés si tôt. La propagande du verbeux Goebbels s'efforce donc de faire oublier ce blâmage sans précédent et se rabat sur la construction d'autoroutes. La Pologne dispose maintenant d'alliés solides sur lesquels elle peut compter à tout moment. De fait, l'URSS cesse de discuter aux congrès du parti communiste sur les prochaines revendications à l'encontre de notre République. Les divisions d'infanterie continuent à s'entrainer intensément ...


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Après l'amélioration du complexe industriel de Radom, le ministère des armées peut enfin voir sa demande de levée de nouvelles divisions confirmée. En tout, ce seront 9 divisions qui devront être prêtes au service pour avril 1937.
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Le 11 janvier 1936, nos alliés anglais décident de protéger également l'Espagne, qui semble rencontrer de dures problèmes intérieurs qui pourraient menacer la stabilité démocratique de la région. Il n'est pas impossible que la Royal Navy déploie quelques-uns de ses nombreux bâtiments pour intimider de potentiels réfractaires à l'ordre étatique établi.

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Sentant que désormais la Pologne serait plus sollicitée dans les missions de paix dans le monde, les efforts d'armement redoublent d'intensité. L'excellente situation financière et industrielle du pays permet d'investir une large part du budget dans l'expansion et la modernisation des forces.
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von Aasen
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Message par von Aasen »

Une surprise pourtant prévisible changea radicalement l'orientation de l'état-major :

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LA GUERRE ! Il s'agit là d'une occasion unique, un signe de Dieu ! Nous pouvons mobiliser la nation sans craindre de paraitre agressif à l'égard de nos voisins !

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Malheureusement, les armes manquent pour tous ces bras venus défendre nos frontières et la gloire polonaise. Nous sommes obligés d'utiliser les stocks d'armes de la guerre contre des Russes. Le chef d'état-major estime leur niveau de combat à celui d'une division type 1918 pour l'infanterie comme pour la cavalerie. Les gardes-frontières ne peuvent être considérées que comme l'équivalent d'une milice à faible capacité de combat organisé.

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Le pays se prépare à une invasion possible de forces nationalistes, ou d'Allemands venus les soutenir !

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Les Allemands envoient du matériel, des volontaires et des prototypes aux Nationalistes, mais ils ne peuvent que contempler la défaite de Franco face à la force des Alliés réunie. Les jeux olympiques à Berlin ne font que renforcer le patriotisme de notre jeunesse, les bureaux de recrutement annonce 50% de plus de volontaires que d'habitude !
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Message par GA_Thrawn »

Bravo!!
La pologne vaincra!! :roll:
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von Aasen
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Message par von Aasen »

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L'état-major a décidé de se concentrer sur une modernisation accélérée des forces, la quantité n'étant plus un problème depuis la mobilisation générale. Depuis que les Allemands alignent une masse croissante de blindés à nos frontières, des équipes de spécialistes se sont penchées sur les capacités de défense antichar de nos unités d'infanterie, avec des résultats ... alarmants ! Selon ces tests, une division équipée d'une brigade de canons antichar supplémentaire combinerait la capacité antichar de près de 5 divisions d'infanterie ! Et encore, les divisions de garde-frontières n'ont pas été prises en compte ... De ce côté-là il faudra donc également investir massivement, et perdre de vue l'objectif utopique d'équiper toutes nos divisions avec des brigades d'artillerie.

L'Espagne républicaine, grâce à l'aide massive de son allié français, repousse facilement les attaques des rebelles nationalistes, allant jusqu'a prendre le pied de la contre-offensive. Peu à peu, les grands centres industriels retombent sous la tutelle du gouvernement légal. La campagne s'annonce être victorieuse, procurant un respect certain aux Alliés face à cette projection de puissance. Les propagandistes de Berlin eux-mêmes ne sauraient nier le succès franco-espagnol ...

Pendant cette même période, l'Autriche, face aux pressions du chancelier Hitler, se place sous la protection des Alliés, confortés dans leur choix par les évènements en Espagne. Des rumeurs concernant un coup d'état par les nazis en Autriche commençaient à inquiéter la communauté internationale, personne ne pouvant garantir qu'en cas de chute du gouvernement conservateur social une annexion pure et simple de cet état par le passé si resplendissant n'aurait pas lieu.

Durant l'année 1938, les investissements massifs dans l'armée commencèrent à porter leurs fruits, les effectifs étant portés à 50 divisions, surclassant ainsi la grande majorité des pays du monde :

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Les Allemands n'entretenaient qu'une petite armée, mais personne ne doutait de ce que ce noyau se développât très rapidement en une formidable machine de guerre une fois les conscrits mobilisés. Le Führer a surtout l'air de vouloir une Luftwaffe puissante, comme en témoigne la production de 60 escadrilles (1 MR, 26 Int., 12 BEP, 19 Tac., 2 Tp). La prochaine puissance aérienne, le Japon, ne peut aligner que 22 escadrilles. Il parait probable que notre vingtaine de batteries d'artillerie antiaérienne fixes ne chômera pas en cas de conflit.Les manoeuvres continuent toujours tandis que l'armée se renforce de manière décisive ...

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von Aasen
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Message par von Aasen »

Les conséquences de tous ces faits dont nous avons été renseignés n'ont pas tardé à être connues. Le 29 septembre 1938, le Reich déclarait la guerre à la Tchécoslovaquie et à ses alliés, car ce pays refusait obstinément de céder ses territoires bordant l'Allemagne, et était en ce point parfaitement soutenu par les Français. La modernisation complète de nos forces ainsi que les renforts massifs en artillerie lourde comme de campagne devra donc souffrir d'être retardée. Ainsi commença la Grande Guerre Européenne, qui verra l'Allemagne affronter ses ennemis de la 1ère guerre mondiale et bien d'autres encore ...

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La mobilisation préalable des troupes polonaises se trouva donc relever de la plus grande utilité, l'armement des troupes ayant pu être mis à jour à temps pour un conflit somme toute inévitable avec les barbares nazis qui peuplent notre frontière Ouest. La déclaration de guerre allemande enflamme le patriotisme des hommes polonais en état de se battre :

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Le plan de défense de la Pologne se décline en plusieurs points :

- Vu que l'armée de métier allemande ne semble pas en état de nous résister, il faut bousculer le plus rapidement possible ces éléments, les seuls en place à la déclaration de guerre, pour obtenir des points de défense avantageux en vue de l'arrivée des renforts des conscrits de la 1ère vague de mobilisés allemands. (offensives immédiates avec toutes les troupes disponibles, le CT le permet)

- Les 3 divisions allemandes en Prusse Orientale devront être coupées et annihilées avant que les troupes allemandes ne puissent percer à Danzig ou Bydgoszcz. Les nombreux gardes-frontières mobilisés réduiront les troupes de Königsberg, tandis que l'infanterie avec un renfort de gardes-frontières, dûment équipée en canons antichars et artillerie lourde, attaquera les troupes blindées allemandes à Elbing. (éventuelle aide la Royal Navy ? )

- En coordination avec les troupes tchécoslovaques, il sera tenté d'exploiter une large brèche dans notre front Sud, en vue d'isoler plusieurs divisions allemandes, voire de rejoindre les troupes françaises qui auront peut-être anéanti la ligne Siegfried.

- Notre aviation complètement obsolète et négligée n'interviendra qu'en cas d'urgence extrême.

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Une des premières conséquences directes de la guerre avec l'Allemagne sera le blocus commercial imposé par le déploiement de nombreux vaisseaux de la Kriegsmarine. Immédiatement, les pays avec qui nous commercions par mer annulent les accords précédemment conclus. Nous ne pouvons désormais alimenter nos industries qu'en puisant massivement sur les stocks établis en sage prévision de la guerre les années précédentes. Les années heureuses sont terminées, viennent les années de sacrifice ...


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Les premiers combats donnent de l'espoir au Maréchal Rydz-Smigly, qui dirige les opérations. Les Allemands ont beau avoir une petite supériorité technique et s'accrocher férocement au terrain, l'armée de terre polonaise les force quand même à la retraite, bien que parfois cela ne soit qu'après d'âpres opérations de délais et de retraits tactiques, habilement menées par les nombreux QG volants allemands. Les mobilisés ennemis tardent à se former en divisions prêtes au combat, et il se dessine clairement la possibilité de prendre Berlin assez rapidement :

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Tandis que l'armée polonaise réduit 3 divisions dont 2 blindées à Königsberg, l'armée française reste inactive. Seules 11 divisions sont présentes sur l'ensemble de la ligne Maginot. Le GQG nous informe cependant que les armées françaises sont encore en transport d'Espagne vers le front d'Alsace. L'Espagne Républicaine enverra également des troupes. Entretemps, il nous faut prendre toutes les initiatives possibles pour éviter que les Allemands puissent reformer un front stable.
von Aasen
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Message par von Aasen »

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Hitler décrète la 3e vague de la mobilisation de masse de l'armée allemande le 12 octobre. Alors que cette information qui nous provient directement du centre de décryptage de Cracovie est annoncée à l'état-major, l'ambassadeur soviétique se permet de nous faire remarquer que désormais le Komintern luttera également contre l'Allemagne. Un rapide coup d'oeil sur la carte stratégique révèle que la seule frontière de la dite alliance avec son ennemi se situe au Danemark. Si la mobilisation du peuple soviétique porte ses fruits, il se pourrait bien que nous ayons une aide massive pour notre front Nord. Mais pour le moment, il semblerait plutôt que la Scandinavie ne dispose pas de troupes sur place, toute son armée étant en manoeuvre dans le Svealand. La directive belliciste émanait donc sûrement du maître du Kremlin, auquel doit importer bien peu le sort de la population civile danoise, probablement bientôt sous le joug allemand.

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Encouragée par cette nouvelle heureuse, notre armée entame son offensive sur Berlin. La capitale du Reich subit dès le 15 octobre 1938 le tir des pièces polonaises. Très maigrement défendue au départ, seule la garnison et une division de cavalerie semi-motorisée assurant la défense, l'OKW se rend rapidement compte de la menace qui pèse sur toute son économie de guerre au cas où le centre d'infrastructure et industriel le plus important du Reich tomberait. 7 divisions sont donc amenées en renfort, et force est de constater que l'avancée polonaise ne se fait plus qu'avec une lenteur extrême. Deux armées bien fournies engagées en même temps surchargent quelque peu les capacités de commandement et de coordination de notre général.

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Malheureusement, une terrible nouvelle vient nous heurter pendant cette phase décisive du combat contre l'hydre nazie : la Hongrie rejoint les rangs de l'Axe ! Bien qu'étant une puissance militaire négligeable, le royaume hongrois porte un coup fatal à la stratégie de défense tchécoslovaque, qui s'axait sur les puissantes fortifications des Sudétes et des offensives à objectifs limités. L'armée tchécoslovaque ne peut soutenir une défense sur deux fronts face à un ennemi aussi puissant que l'Allemagne. À terme, c'est donc tout le flanc Sud de notre front qui risque d'être sans protection. Nous préférons ne même pas penser à une entrée en guerre de la Roumanie (qui s'adonne activement au commerce de céréales et de pétrole avec le Reich) aux côtés de l'Axe. Notre propagande a bien du mal à rassurer la population.

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L'offensive qui avait amené les Tchécoslovaques et les Autrichiens jusqu'a Nuremberg est coupée net. Il semblerait que désormais, le Reich ait beaucoup moins de mal avec 2 de ses 4 fronts Nord, Sud, Est, Ouest). La Wehrmacht reprend du mordant et lance des contre-offensives dans toutes les directions. Heureusement, peu de troupes supplémentaires arrivent au Nord-Est, notre axe d'avancée principal. L'OKW à l'air de vouloir tout concentrer sur le Sud, pour prendre les territoires autrichiens qu'il revendique), bousculer la Tchécoslovaquie (pour laquelle la guerre à été déclenchée), et finalement nous déborder complètement sur notre flanc Sud, alors laissé sans protection. Pour passer les Sudètes, la Heeres-Gruppe Süd a 60 divisions à disposition. Espérons que les Tchécoslovaques tiendront !

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Après la prise de Stralsund au Nord, le maréchal Rydz-Smigly peut mener une offensive sur deux flancs pour faire tomber Berlin. Les troupes d'élite de notre patrie peuvent enfin prendre part au grand combat ! Ces troupes de montagne, richement équipées en artillerie lourde moderne, font des ravages sur le champ de bataille. Avec ses nouvelles mobilisations, le Reich s'est crée de grands problèmes logistiques, encore accentués par les barrages d'artillerie sur les chemins de fer menant à Berlin. La bataille pour cette ville culmine ...

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Après près d'un mois de combat, la 10e armée, complètement désorganisée et à peine apte au combat, est retirée de la bataille, tandis que 12 divisions venues du Sud prennent sa place dans cet affrontement de titans. Sous la pression extrême qu'impose la guerre, nos techniciens finissent par développer de nouveaux machines-outils, largement plus efficaces que les précédents. Notre production industrielle grimpe de 15%. Et bien que Breslau soit retombée aux mains des nazis, les Tchécoslovaques tiennent aisément leurs fortifications à 1 contre 4. Nos troupes de cavalerie motorisée tiendront désormais le front Sud, en espérant que leur mobilité compense une puissance qui ne sera de toutes façons pas assez imposante pour faire refluer la masse des divisions allemandes. Puissent-ils résister, et Berlin tombera !


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Le matin du 22 novembre, après plus d'un mois de combats acharnés, les hommes du bataillon de pionniers de la 1ère divisions d'infanterie purent enfin s'infiltrer dans une brèche qu'avaient laissés les SS de la garde personnelle du Führer. Voilà deux jours qu'ils n'avaient pas dormi, deux jours qu'ils subissaient régulièrement le barrage de mortiers que les unités de la garnison de Berlin dirigeaient systématiquement sur eux. Mais le moment était arrive ! Couverts par deux Bren qui avancaient lentement dans les décombres, ils atteignirent un des endroits les plus secrets du Reich : la bunker du Führer. Personne ne savait si le grand tyran en personne s'y trouvait, s'il allait surgir un fusil à la main pour les empêcher de pénétrer dans son bureau. Plus que quelques pas, et les voilà près de la lourde porte blindée. Un ordre fusa : "Charge creuse !" , et un jeune soldat de la région de Przemysl emboita le pas à l'adjudant-chef, un lourd objet à la main. Développée par lesPzInz quelques mois auparavant, cette nouvelle arme s'était déjà souvent révélée être de la plus haute efficacité face à de massives fortifications. Quelques minutes plus tard, une fois la charge installée et les hommes mis à l'abri, une détonation monstrueuse retentit : il ne restait rien de la herse menant au château du Suzerain ...
Avec anxiété, les hommes du 3e peloton s'osèrent dans les entrailles du bunker ... Découvrant peu à peu l'immensité de ce bâtiment qui semblait désert, les 1er et 2ème pelotons suivirent, pour enfin appeller le reste du bataillon à les rejoindre. Les quelques bougies amenées, seul moyen d'éclairage à l'intérieur de la bête, vacillèrent au bruit tonitruant d'une sirène d'alarme. Le major était vert de peur, il se doutait de ce qui allait suivre, et de la folie qu'il y avait à amener 600 hommes dans un endroit "fermé". Le PC de la 1ère division ne put qu'enregistrer un fantastique bruit d'explosion au centre de la ville, et la perte du bataillon des pionniers. Quelques heures plus tard, une délégation d'officiers allemand demanda à rendre les armes, ce qui leur fut immédiatement accordé. Malgré cet amer épisode, l'euphorie de la prise de Berlin dominait les coeurs. L'opération avait réussi !!!

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La ville de Berlin offrait un point de départ merveilleux pour des offensives en toutes directions, et l'avancée au Nord comme au Sud de la ville en fut grandement accélérée. Cependant, les maigres troupes de défense en Slovaquie avaient cédés face à la pression de l'armée hongroise, qui y était réunie en totalité. La perte de Przemysl, alors que les combats faisaient rage à Cottbus, porta un sérieux coup à l'optimisme qui dominait à l'état-major depuis que le drapeau polonais flottait sur la porte du Brandebourg. Par miracle, les Hongrois ne semblaient pas décidés à violer la souveraineté de toutes les terres polonaises sans défense qui s'offraient à eux. Des problèmes logistiques, des offensives autrichiennes et l'héroïque résistance des Tchécoslovaques semblaient trop les occuper.
Nous ne demandions pas mieux, heureusement qu'il n'y a pas de Guderian dans l'armée hongroise !

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